FLORE SERRES ET DES JARMINS DE I/EUROPE. SERBES ET IIKS J.I Rill \S HE LEBROPE, DESCRIPTIONS ET FIGURES DES PLANTES LES PLUS RARES ET LES PLUS MERITANTES, ' J INDITES, S01T EXTRA1TES I 5 DE BOTANIQUE ET D'HORTI CULTURE: 2 PAR MESSIEURS : *7^^"^" DE VRIESE, profes.' TOME CINQU1EME. pwbeie A GAND, SOUS LA DIRECTION DE LOUIS VAN HOUTTE , EDlTElin Le depot exige par la loi a ete fait. Gand . 1 Mars 1 & DIPLADMIA MOPHYLli. CHARACT. GENER. - V. ibidem. CHAR ACT. SPEC. — D. glabcrrima erecta, foliis oblongo-ovatis in acumen longum attenua- te longiuscule petiolatis. raeemis la\is imtanti- I", p. 171. iViil.nhhi, Nous ne connaissons la belle plante dont il s'agit que par la figure et la description qu'en donne M. Hooker (/. c). Ce savant n'en rapporte que des details historiques incomplets; il se contente de nous ap- prendre que les graines en ont ete envoyees des Montagnes des Orgues , pres de Rio de Janeiro, a une maison d'horticulture an- glaise. C'est, comrae la plupart de ses con- generes, un petit sous-arbrisseau dresse, bien remarquable par un assez epais et tres glabre feuillage, de nombreuses fleurs, d'un triple et agreable coloris, et disposees en grappes pendantes. Le tube en est d'un jaune-ehamois, le limbe d'un rose saumone vif, la gorge d'un beau jaune d'or. L'au- teur, n'ayant trouve dans la belle Revue des Apocynacees, par M. Alp. Decandolle, aucune plante alaquelle il put la rappor- ter, l'a regardee comme nouvelle et lui donne le noni •-p. .iti.pi. iXurophylla (ofy«, J les plus saillants. Voici la description du B ola n! rul Magazine : Descr. « Plante frutiqucuse. tres ramifice, glabre. Branches cylindrirjues , renflees aux arti- culations. Feuilics opposees (dont les longs petio- les articules sur la partic renflee des tiges) ovees- oblongues, obtuses a la base, terminees au som- branacee. Grappes portees par de greles pedoncu- les pendants, flexueux, sortant des aissclles foliaires. Pedicelles plus ou moins allonges. Ca- sulml/'s. ap|ili([iies. Corolle ample, belle; tube (nous avons dit sa couleur) etroit et cylindrique a la base, le reste etroitement campanule; limbe de S lobes amples, proirr dement decoupes, ar- f'liiMs ; lii.mu-uls veins. ; i portion retrecie du tuh - base de 2 larges glandes stigmatc grand, queue), qui c i l'un de ses car;u-hMT> Replication des Figur< • de l,i roralle, pour faire w On appliquera a cette especc les memes errements de culture que ceux que j'ai re- commandes a l'occasion de divers arbris- seaux de serre chaude , tels , par exemple , que les Gardenia. N'ayant pas de tubercule radical, comme les D. vincce flora, Rosa campestris, decrits et figures dans ce r< cueil , elle ne perd pas ses tiges et est pf consequent d'une conservation moins del; cate. Multiplication de boutures; chaleur < humidite, pendant la vegetation, etc. L. VR. MISCELLANEES. f 176. {Suite) Aheillem {Apis mellifica L.) (1). ECONOMIE quand on examine les moeurs de ces singu- liers insectes. Devenus inutiles, en effet, a eette petite republique pour ainsi dire gy- nocratique , puisque la femelle est pour longtcmps fecondee, n'ayant pas droit en hiver a une nourriture aux provisions de laquellcils n'ont point contribue, les males alors subissent la proscription et la mort. On n'en trouve plus un seul jusqu'au prin- temps, e'est-a-dire en avril ou en mai sui- vant. De nouveaux oeufs a cette epoque sont pondus, parmi lesqucls l'eclosion de nou- veaux males a lieu avant celle des Reincs. La fecondationde ces dernieres a toujours lieu bors de la rucbe, et ordinairement cinq ou six jours apres leur naissance. Elles recoivent alors de la part des ouvrieres de veritables hommages et des soins empres- ses. Elles commencent a pondre ordinaire- ment quarante-six heures apres avoir ete fecondees, et continuent jusqu'au prin- temps suivant ; ainsi la ponte peut done durer onzc mois, sans qu'une nouvclle co- i seul accoupl une femelle fdconde pour deux mur a compte plus de 50,000 oeufs pondus par une seule Reine. Fecondee dans les quinze premiers jours de sa vie, une Reine ne pond guere que des oeufs d'ouvrieres jusqu'au printemps sui- vant; mais a cette epoque elle fait de nom- breuses pontes de males. Immediatement apres a lieu celle des femclles; mais a un jour d'intervalle Tunc de Fa litre, afin qu'el- les n'eclosent que successivement, destinees qu'elles sont a etre a leur tour conductrices et meres de nouvclles colonies. Si la fecon- dation n'a lieu que lc vingt et unieme jour 15.:-. ii- la ponte eprouve pie d'une temperature trop elevee, la femelle ne pond [tins ([lie des males. Une ruche ne doit contenir qu'une fe- melle; toutes celles qui naissent sont desti- nees, comme nous venons de le dire, a se II est necesaire maintenant, pour l'intel- ligence de notre recit, de jeter un coup d'd-il sur l'interieur d'une rucbe. Nous avons dit quelles etaient les trois sortes d'habitants qui la composaient, les reines, les males, les neutres ou mulets, ou ouvrieres. Ces dernieres forment deux cate- gories, les Cirier es et les Nov r rices , dont les fonctions sont sullisaiunient di'si^iices par leur appellation. Elles ne different des reines que par le developpement moins par- fait de leurs organes genitaux. Leurs fonc- tions consistent dans la recolte du miel et du pollen des fleurs, dans la construction c ou rayons (c rieure de la ruche, enfin dans la defense commune contre tout ennemi du dehors. Les cirieres dont l'abdomen est ordinai- struisent les gateaux ; les nourrices soignent les oeufs, surveillent l'eclosion et clevent les larves, comme nous le dirons tout-a-rheure. tyons, sont formes d'al- ne regularity vraiment mathematiquc. Chacune d'elle est fermee au fond par une calotte concave et arrondie, dont le sommet correspond a trois alveoles semblables places de l'autre cote. Ainsi, par exemple,si Ton enfoncait une longue epingle dans Faire de chacun des trois triangles dont se compose l'hexagone d'une alveole, la pointe en traverserait le sommet de trois autres cellules opposees. On voit quel admi- ■f - rable instinet preside a la confection d'un , gateau , et comme l'espace est habilement | menage. L'admiration redouble, quand on j considere la simplicite des outils employes (les pattes et les mandibules), la delicatcsse I et le fini de la matiere. Mais surprenons les ouvrieres a 1'oeuvre. i «( Lorsque l'abeille veut construire, dit M. Audouin (1), elle prend successivement les plaques de cire seeretees et tenues en reserve entre les anneaux inferieurs de son ventre , les porte entre ses dents pour les maeher et leur faire subir une certaine pre- paration ; mais son ventre etant eloigne de sa bouche, eelle-ci ne saurait atteindre les lamelles de cire. La nature a pourvu a cette difficulte en conformant la derniere paire de pattes, de telle sorte qu'elle devient un instrument commode, a 1'aide duquel rabeille saisit ces lamelles. Nous avons dit que le premier article du tarse etait tres al- longe, mobile sur lajambe,de maniere a for- mer avec elle une sortc de pince; l'abeille in- sinue cette pince entre les anneaux de son ventre , s'empare d'une plaque de cire, la porte aussitot a sa bouche, et la rompt avec le bord trancbant de ses mandibules. Lors- que la plaque decire a passe et repasse entre ses dents, elle en sort de nouveau , sous la forme d'un filament mou que l'insecte, s'il commence a construire, applique contre la voute de la ruche, ou bien qu'il ajoute aux HIM lamelles deja posers, l'lusicurs abeilles agis sent de concert a la memc place, et la ma tiere qu'elles y deposent ne tarde pas a for mer une masse, dina laquelle elles commeu cent a crcuscr les cellules du premier rani; Celles-ci n'ont pas les formes que nou avons decrites, et cette sorte d'anomalie pour but de fournir une base plus solide ' i bientot se montrer; en e" ajoutent successivement ,il que Tune d'elles a commence ; d'au- posent les fondements de nouvelles tructions a des distances egales ; et tous ces gateaux, ordinairement paralleles entre eux et perpendiculaires au fond de la ruche, s'agrandissent en tres peu de temps. Reau- mur nous apprend qu'un gateau de 8 a 9 pouces de diametre est quelquefois l'ou\ rage main a acheve, „.. entrer dans chaq et polir, en quel . Nos lvcole pour ( abeilles eirieres , parois. Elles „_. les pans des cellules et les orifices de propolis qu'elles recueillent sur certains vegelaux, entre autres sur les bourgeons du peuplier sau- vage. Elles se servent aussi de cette gomme- resine pour boucher toutes les ouvertures de leur ruche, fit a une certaine ei ue T 177. UUtH de l.nHins on S Le raoyen suivant peut etre avantageu- sement employe dans les diverses construc- tions jardiniques : Prenez du sable bien lave\ debarrasse de toute terre, et des cen- dres de chaux, telles qu'elles proviennent d'un four-a-chaux, et dans les proportions suivantes : 2/3 de sable , 4/5 de cendres de chaux. Melez bien le tout et le laissez en tas pendant trois jours; mouillez ensuite ce mortier et l'etalez en plancher de 3 pouces d'epaisseur. Laissez ainsi pendant trois au- tres jours, apres lesquels on le fera pietiner par des hommes dont les souliers devront etre sans clous. Lorsqu'il aura 6lc bien ega- lise, battez le tous les jours pendant une quinzaine a 1'aide d'un maillet de bois (bat- loir ,/■„//,■/■„ jus.pfa ee qinl devicnnc dur ; repandez alors un peu d'eau a la surface, et polissez avec une truelle. Ensuite main- tenez le net et propre; balayez avec le balai de crins , jusqu a ce qu'il soit devenu compact et solide. Des planchers < de cette maniere f* J " depense par metre c 50 cent, pour main-d'oMnir , de »h < pour achat de matiere premiere. - En (JO eenlimes. I 178. De ratification dans les (D- 'apres le plai Les proeedes imparfaits de (ou aerification!) dans les serres a torcer sont un objet constant de plaintes parmi les jardiniers , et ceux-ci ont recommande diverses manieres de remedier au mal et d'eviter le mode ordinaire d'abaisser les chassis du toit chaque fois qu'il etait neces- saire de donner de l'air. Ayant eu besoin, dans l'automne de 1847, de replanter des ceps de vignes a forcer, je saisis cette occa- sion pour disposer l'aerification de la serre, d'apres le plan qui accompagne cette note, i repondu a mon attente, que ' l'apprdciation facile a exe- cuter dans les constructions horticoles de ce genre, et par lequel la ventilation peut etre operee en tout temps et avec une de- i ei-joint, on verra i question est une serre ordi- appuyee sur un mur, lequel , bati uparavant, est d'une epaisseur L'endroit qui contient l'ap- s'etend dans toute la longueur de la serre (F) , et dans ee cabi- net, ou salle, immediatement sous les tuyaux, sont menages des conduits d'air froid , venant a la fois de derriere le mur (e) et tout le long de la serre (d) au-dessous de que avec l'air exterieur par deux autres courants hh proteges au dehors par une grille en fer. Ces derniers sont munis de soupapes mobiles, en ardoise, jouant dans les rainures m n; a chaque valve est fixee de- bout une barre de bois, percee de trous, et par le moyen d'une chevillc [pin). Tad- mission de l'air peut etre reglee a volonte. A ces courants sont joints cinq ventilateurs ouvrant sur le mur de derriere [g) , et con- struits de maniere a glisser dans un chassis. lis sont fixes ensemble, par une tringle de fer,portant a chaque bout un poids, qui les fait mouvoir tous simuitanement quand il les ventilateurs du derriere de la serre ou- verts , un courant d'air s'etablit immedia- tement sous le milieu chauffe (11) et s'im- pregne ainsi de chaleur, avant d'entrer en contact avec les vignes. La tendance gene- rale de l'air echauffe est naturellement di- rigee vers les ventilateurs de derriere. En hiver, et dans les temps sombres , les sou- papes ne seront que legerement soulevees , de maniere a entretenir un courant d'air continuel a travers la serre, sans en abaisser la temperature. Lorsque le soleil donne , je les ouvre entierement , pour activer la cir- culation de l'air; mais je ne trouve pas qu'il soit necessaire de lever les chassis du toit, jusqu'a ce que le temps soit devenu assez chaud , pour qu'on puisse admettre l'air ex- terieur, sans craindrc d'endommager les vignes, en les i influence : inconvenient qui a souvent lieu, quand les jeunes feuilles des vignes, pen- dant l'hiver et les premiers jours du prin- temps, sont exposees au froid par l'entre- baillement des chassis dans les belles jour- nees. Je dois dire que si j'eusse eu la possi- bilite de construire ma serre entierement a ma fantaisie, j'en aurais eleve le mur de derriere assez haut, pour faire ouvrir les ventilateurs immediatement sous le chape- ron , dans le but d'eviter 1'inconvenient d'un lieu en ce moment. Toutefois, a l'aide de chassis (g), j'empeche l'air d'entrer direc- tement. Je n'ai pas besoin de decrire les excel- lents effets que la circulation d'un air abon- dant et chaud, doit produire sur la sante et la fertilite des plantes, et en particulier sur celles des vignes et des arbres fruitiers exo- tiques, que Ton doit forcer pendant nos longs et sombres hivers ; ces effets ont ete consta- tes par nos meilleurs ecrivains horticoles, et la breve, mais concluante-expdrience que j'en ai acquise , a l'aide du procede que je viens de decrire, me convainc que les pre- cipes peuvent en etre appliques a presque toutes les serres a forcer, avec les resultats les phi <(i \uu> < u :;•: m.Ic, ct les deux vignettes qui l'a > ;.falc»iiii(S > e Sweet el de Loudon commc anciennement introduce dans nos cultures, cette plante ne paralt pas y avoir jamais n Janvier 1848 qu'on en a recu des graines, r cueillies par M, Ilartucg. pres de Monterey, •n (JJilil'oriiic pres des bords de la mer, dans le molecules adherent a toutessespart es, grace a la viscosite qui les couvi e. (Test, du res les rapports. veritablement ornera entale sous ton On va en juger d'apres les details fo rt sommaircs qui suivent et que no is empruntons i M l.iud!"\ ., qui eut occasion de la voir flcurir annee meme Ientes, frangees de poils iiuhin (qui ai;iissrut en partic dans la plante seche) ct longuement petiolees. Les pedoncules, un peu plus longs que les petioles, supportent des onibellcs serrees, Cor- nices de nombreuses fleurs tuluilees , \i«Iacees. Au premier aspect , on la piemlrail \oloiiliers pour quelque belle espece ou variete de ces Vcr- reines qui decorent si brillammcnt nos parterres VSCLEPIAS DOUGLASI ASGLEPIAS DOIGLASII. i. uiKi*s [uJos, *], S orte de plante, chez les Grecs; j urn [V. officinale], mot derive A'AtkX^Us \o nee *], n < usclepios fut aussi le nom de plusieurs medecins celebres ( Asclepiadaceae § Asclepiadese-Asclepiadaj. .■.!(<■ :; |, imo pati Pentandria-Monogynia . . Iticinila prafli i rofractis. Andro. nsifa .'i-phvlla, fhlin/is , m •ullatts.' is \ . siipeint- dilafntis semper «• f hid .iveisiuii eorniformem stigmati raraentacei v. spinis i onusti. Semi) Herbs per sept.) foliis oppositis rn-ticillulis iiinliellis niirrpatiolaribus. CHARACT. SPEC. - A. pubescenti-t tosa, caule simpliei, foliis oblongis ovato- 1 - corollae laciniis oval is aeiilis r \fu> \ ■ li-2. Di:. UM,i i„ Dony/asii Hook. Fl. bor. am. II. Ko. Cette plante , l'une des plus belles du genre , vient augmenter fort agreablement le nombre des vegetaux qui peuvent braver notre climat a Fair Jibre , et sans aucune protection. Connue d'abord des botanistes, grace a la belle publication sur la Flore de 1'Amerique du Nord, du D' Hooker, et surtout grace a la decouverte qu'en fit Dou- glas dans les montagnes roeheuses (1827), elle a ete seulement introduite en Europe, en 4846, par un des collecteurs du Jardin de Kew, M. Burke, qui en envoya des grai- nes recueillies sur les cotes nord-ouest de 1'Amerique septentrionale. C'est une plante peu elevee, a tiges simples, a feuilles co- i grandes, a fleurs grandes, i ombelles, d'un blancrose, effet et d'une longue duree. N'ayant pas eu occasion di nature, nous devons nous rapporter ici la courte descriptii don nee M. Hooker. Descr. « Plante herhaeee, dressee pied a un pied et demi de hauteur, ; robustes, cylindriques, generaleme iaineuses. Feuilles opposees ou term t subcordees), ou oblongucs, Explication des Figures. , Fig. 2 et 3. Folioles de l'androzone {fig. gross.) Planter a l'humidite stagnante , en en detournant pendant l'hiver les eaux pluviales : ce qu'il est facile de faire en butant un peu le sol autour de la souche, et en placant, a un pied de profondeur sous les racines , un lit de par eclats du pied , gravats. Multiplic soit a l'automne, de preference a cette derniere epoque, et avant l'entree en vegetation. — On voit que c'est la, en general, la culture des plantes vivaces de toute espece. L.VH. ISCELLANEES. '7 M La figure de grandeur naturelle que nous reproduisons ci-contre d'apres M. Lindley, peut donner au lecteur une juste idee de la beaute superieurc de cette plante. Nous regrettons de ne pouvoir en dire autre chose que ce qui suit, et qui est tout ce que nous en apprend l'auteur : L'espece croit naturellement dans File de Java, ou elle a etc decouvertc dans le dis- trict de Moulmein (et tres probablement par M. T. Lobb). Elle produit de beaux epis, de tres grandes fleurs blanches , maculees de cramoisi au centre. C'est une des plus belles Orchidees im- portees dans ces derniers temps. Elle a gagne recemment la grande medaille d'ar- gent a la derniere exposition de la Societe royale d'Horticulture de Londres. Ch.L. ir^ DENIA UROP CAMPYLOBOTRYS DISCOLOR. Ivjvm. KKfiTi-uXo^ eoarbe; 6*rpu?, -i i|»i.< . .iIIu-k.h .hi f I<- .I'mlLuc Cinchonacese § Hedyotideae § § — ? Tetrandria-Monogynif CHARACT. GENER. - V. Supra, t. IV. f 37. adde v. muta : Disco (ovarii apex exsertus!) ro- liiiMlalim suJiquailralo hivvissimu ; uru/is liuri- zontalilws. (Athimhr. )Sfipulis adhui fmcrriwis i il<, f'tit/acissiiHis hrri'ibi/g tipphiimtis rfiscum eras (apicibus duarmn lateralitcr connatis) in corpus- lirartc.lis -> „/„„•/„//>■ ; raillc bmctris pcrsis bus cassis sicut hirto... etc. (.iti'!/,,//.,!,,,/,'!/* discolor (In. L. supra . Mis pr&ente un tresjeunc individu; tandis que celui que nous en avons examine depuis avait atteint des dimensions bien plus de- veloppees, mais constituant toujours un vegetal assez robuste , trapu , qui semble devoir depasser a peine un pied de hauteur. Son port , sa tige epaisse et herissee de courtes et nombreuses bractees qui persis- tent apres la chute des pedoncules, et sur- tout son bel et ample feuillage luisant-satine en dessus, a intervalles costaires releves, richement teinte de pourpre en dessous, rappellent volontiers a l'idee YEuphorbia lophogona, plante qui raeriterait d'etre plus recherchee dans les collections. Celle en question est bien digne aussi de fixer Fat- ten tion des amateurs, pa fugaces, planes, sorte de di<«[ue rpnis. aiu r u an\ Lords, eleve au milieu, et la figurant par Ja sette, d'une forme toute particulierc, et qui, au premier aspect, semble un corps particulicr, tout- a-fait distinct des stipules (qui semblent absentes); mais que l'analysc et un cxamen plus appro- fondi font rapportcr ;i sa veritable classe organ i- tees par de tres courts pedicelles i que les calyces. Les dents deceux-ci it ciliees et munies de chaque cote volume du stigmate (biparti) raison de 1'cxiguite de la fleur. Le fruit est probablement baccie, a en juger par la consistence charnue du calyce. Ch. L. Fig. \. Ovaire, disque, style On appliqueraa cette plante le mode de III. IV. Elle peut toutefois se contenter culture que j'ai recommande pour les Ges- d'une temperature un peu moins elevee, et neriacees non bulbeuses, telles que les Chi- craint surtout l'humidite en hiver. Multi- rita, la Liebigia speciosa, la Columnea pi- plication de boutures de feuilles. losa (Collandra) etc. V. ci-dessus, t. I. II. L y H MISCELLANIES. f 181. Pelargonii Dans son semis de 1847, M. Brunei Granger, horticulteur a Orleans , a rencon- tre une variete de Pelargonium qui a of- fert , dans sa floraison , une anomalie bien singuliere et qui vient de se renouveler. Elle rappelle le mysterieux phenomene que nous offre le Cytisus Adami(i). Le Pelargonium dont il est question pre- sente a la fois deux sortes de fleurs bien distinctes : les unes d'un blanc legerement teinte de lilas , a petales superieurs cou- Laburnum et du C. pur- ; hybride des fleurs des deux e< cree, c'est-a-dire des grappes i burnum ct des grappes du C. pur m heteranthum. verts de belles tacbes d'un violet pourpre ; les a u tres d'un blanc lave de rose, avec des taches rouge feu pourpre, et ce qu'il y a de plus singulier, e'est que les fleurs de cette derniere nuance sont arrondies et plus etroites. Sur la meme ombelle, nous avons trouve non-seulement des fleurs des deux nuances, mais nous avons remarque encore une fleur dont les petales superieurs etaient macu- les de violet pourpre, tenant de la pre- miere variete , lorsque les trois petales in- ferieurs etaient plus etroits et blanc rose de meme que la seconde variete. PORCHER , SCUTELLARIA MiMTH.i. Lamiaceae § Scutellari CHARACT. GENER. — V. ibidem. CHARACT. SPEC. >'. caule basi pro IjcmIi kU. ■ n li 11'. • _i ihi insenlo, foliis scss : ■ • subglabrisciliatis. floralibns cahce longioi r,iu> pilosis, corollis amplis extus p trtitibus. lulx.) siipiTiic dilatato. Benth. 7S6. Hook. Bot. Mag. 1 La decouverte ct la mention premiere de cette plante appartienl a Joseph Georges Gmelin (1), qui vecut pendant dix ans en Siberie ct,le premier, en fit connaitre les productions vegetales, dans sa Flora sibi- rfco(I. IV,Petrop. 1747-1769, in-V). L'ha- bitat en est assez etendu ; on la trouve , selon le D r Fischer, des eonfins de la Daou- rie jusqu'a la grande muraille de la Chine , dans les interstices de laquelle elle croit, dit-on, entre Pekin et Jehol. On en doit l'introduction toute recente dans nos jar- dins, au savant directeur du Jardin bota- nique de S l -Petersbourg , que nous venons de nomraer. Si elle n'a pas l'eclatant colon's variees de ses flcurs, l'en rendent l'une des plus belles, la plus belle peut-etre. Ajoutez a cela qu'elle est tout-a-fait rustique, et qu'en en groupant les individus, rien ne sera plus beau dans nos parterres ou sa floraison sera de longue duree. Descr. Plante vivace (scion M. John Smith, jardinier en chef du Jardin royal botanique de Kew). Tiges procombantes a la base, puis re- briuscules, mais souvent ciliees uilles etalees, sessiles, ovees-lan- 5, glabres, ou parsemees de poils res en dessous), a bords cilieV. lc- ? grandes, les superieures petites, quadrilobe, glabrc, subslipile et nun 1,-n ■-«■ J.iiique folio noil to brecioribus , mpedicello articulatis, j'ructa cduli s tie rarsre en question. Icosandria-Monogyni CHARACT. SPEC. - J gis seu ovato-oblongis acu: crassum attenuatis. Cymi 5 latcrahbus subsessili- rubris. frurtii inamio turbinate Hook. 1. c. infra. ./. malaccrmis DC. Prodr. III. 286. Wight et Arn. Fi. penins. Jnd. or. I. 332. Hook. Rot. Mag. 58. Ch. L. Herb. Gen. Amat. II. t. 20 (nouv. er.) fructibus solum figuratis. Euqcnia walacccnsis L. sp. PI. 672. Roxb. FI. ml. II. {S3. le. f.u.K. Diet. Knrxrl. 111. l!MI. :our. I.e. russae I'l. \.H. III. !M». i.2'J\\i..mi c. II. t. 98. in E. J. C.Mus. t. 1007. Wyli.. Cat. i° 3611. Smith. Ex. bot. t. 61. non L. (sec. DC.) Myrtus malacccnsis et mucroplu/fiu Spki;m. yst, Veg. II. ttW. Eugenia pscudo-mulaccensis Hort. Paris. J, unh ns, i danictlicu . Jatnbo.nte d'un calyce de 4 a i pourra comparer c arrondis, inegaux, concaves. Petales (i ordinai- rement) plus amples , orbiculaires. Disque tetra- gone-arrondi , cupuliforme. Style fdiforme, un peu plus court que les ctamincs; stigmate atte- nue. Filaments staminaux tres nombreux, tres exserts, pourpres; aath&res jaunes, ires petitcs. lique); pulpe rougeatrc, Livre a lui une grande s live dans une serre a forcer, pour en c tenir des fruits, ce Jambosier produ un magnifique effet. On le plantera dans lounue, et par consequent fleurir plus aboixlanimeiil , < frequeuuncnl les soiiiui i i <'s . assez facile par bouturcs c( CYPRIPEDIll SPICTABILE. V. ci-dessus t. Ill, Janvie Orchidaccae § Cypripedieae. — Gynandria-Diandria. CHARACT. GENER. - V. ibidem. CHAR ACT. SPEC. - C. sepalis subsequa >iis incompleta, sed a CI. Auct. % n opere novo dc Orchid. ■ A>.) Cypripedium spectabile Swartz i .->:>!. . 3. f. 3. sp. PL IV. 144. SpRENG.Syst. Veget. Ill 748. Bot. Cab. t. 697. et omnes Auct. seq. C. album Hort.Kcw. III. 503. Bot. Mag.t.216. C. canadense Mich. Am. bor. II. 161. C. Reginw Walt. Corol. 222. Pourrait-on alleguer une raison plausible pour expliquer la rarete de cette espece dans nos jardins, ou elle peut braver a Fair libre (grace a quelques precautions) nos hivers les plus rigoureux , ou ses grandes fleurs , au coloris a la fois vif et doux, peu- vent faire le plus joli effet? Non sans doute! A moins qu'on ne lui impute banalement a crime l'anciennete de son introduction. Or, a l'aide d'un raisonnement pareil, com- bien a-t-on opere deja d'intempestives exclusions , et combien n'en operera-t-on pas de nouvelles? En verite c'est la un ve- ritable , un absurde ostracisme ! Les belles plantes anciennes ne peuvent-elles done pas vivre en compagnie des nouvelles ? Et plus une collection renferme de plantes cboisies , au port elegant ou pittoresque , aux belles et odorantes fleurs , plus , ce nous semble , le plaisir est vif, la jouissance plus complete et plus douce! Selon le savant orchidologue de Londres, bien que connue des botanis- tes depuis longtemps, ce n'est qu'en 1770, que la plante en question a ete introduite dc l'Amerique boreale, sa patrie (1), par Wil- liam Young , dans nos collections , ou elle fleurit au printemps. Descr. D'un rhizome vivace, compose de fibres radicales ramifiees et charnues, s'eleve une courte tige droite, cylindrique, velue, ainsi que toute la plante, a I'exccption des fleurs, et por- lanceolees, subacuminees, plissees- molles. Les fleurs , au nombre de d'un blanc rose, a labelle d'u portees par des pedoncules plus < spathe , qui est e ample, arrondi, mu- cilies. Le labelle en forme de large poche, anterieure , et cotele-arrondi ou sillonne. L'eta- mine sterile est cordiformc-ovee, obtuse. Protegee suffisamment contre les longues I de feuilles seches, cette plante peut, sa pluies glaciales de nos hivers, par un doute, tenue en terre de bruyere legen drainage souterrain et par une couverture | braver dehors nos froids en Europe; il t neanmoins plus prudent, en raison de sa I en pleine vegetation printaniere precoce, de la tenir du pied. en pot, sous chassis froid, ou del'y planter . On la multiplie MISCELLANIES. 185. Calochortns monophyllus (i). Cette ( e plante est tres rare, meme dans son pays natal, selon ce que nous rapporte M. Hartweg, qui la decouvrit dans lcs memes lieux que la Brodicea californica, dont nous avons parle ci-dessus, et l'envoya I la meme epoque en Europe (juin 1848 J. C'est, selon M. Lindley, qui l'a observee en fleurs Tan dernier, une plante bulbeuse, au long col [neck] mernbranace, grossier (coarre), enfonce de de 5 a 4 pouces dans le sol. La tige a autant de hauteur, est grele, et porte une seule feuille lineaire-lanceolee, glauque en dessous et environ trois fois aussi long qu'elle. Les fleurs, au nombre de 2 ou 3, sont portees par d< courbes, plus longs que les bractees qui (1) C. folio solitario lineari sublanceolato .'!> .IJ.l'iT sont fort etroites. Ces fleurs sont assez pe- tites et sont entierement d'un beau jaune. Les sepales en oves et tres aigus ; les petales, semblablement conformes, mais raoins ai- gus, sont couverts de gros poils. Cette plante, par ses sepales dilates, ses petales campaniformes etales, etc., tient un juste milieu entre les deux sections du Calochorlvs, a. Eucalochnrtus; b. Cyclobo- thra, que la generalite des botanistes s™- tematiques (2) reunit en un seul gen C'est en — —-*- * '- • en tete de cet article Calochortus et non Cyclobothra, comrae 1'illustre auteur qui, lui, adopte la maniere de voir de son com- patriote Do.\, cre'ateur de ce dernier genre, dans le British Flower Garden. N. B. Nos lecteurs doivent encore se rappeler les trois magnifiques especes du meme genre qui ont etc figurees dans la Flore (t. Ill, PI. I, ni ai 1840): C. splendent, ventistus or, luleus. Celle dont il s'agit est moins belle sans doute , mais sa brillante couleur florale d'un jaune d'or, les gros poils qui herissent les petales, etc., son port enfin, la rendent digne de l'interet des amateurs de plantes bulbeuses. Ch. L. '"•;7 '—;';;■' ^-^. sepalis 3s calvis peU 1* sni.. (Journ. of llort. >,, |\ . , . RoEMfiK et Siiin.TKS, etc. MOPHILA IACDLATA. Etym. V. ci-dessus Hydrophyllacese. CHARACT. GENER. - V. ibidem. CHARACT. SPEC. — N. patentim His ladicalilius jiinnatifidis lyratis, li vibus obtusis subfalcatis 2-3-lobis supremis cuneatis triloliis. neduiicii fuliis longioribus . oalveis simibus relli espece merite , par s ;es congeneres , cette > grandes fleurs blan- ches , richement ornees au sommet de cha- que petale d'une tache d'un violet fonce , d^etre cultivee dans les parterres , en com- pagnie d'une foule d'autres charmantes plan- tes de cette categorie. On en doit la decou- verte et l'introduction en Europe a M. Hart- weg , qui la trouva dans la Californie , et en envoya des graines au mois de Janvier 1848. Son coloris floral parait inconstant, sans cesser d'etre toujours agreable. Tantot , en effet , les macules , que nous venons d'indi- quer, sont plus ou moins faiblement irre- gulieres et fugaces ; tant6l les veines inco- lores qui sillonnent les petales , dans la fleur que nous avons decrite ci-dessus et qu'on peut regarder comme type , sont bleues a pale et blanchatre de la corolle. Elle a tout-a-fait le port de notre an- cienne N. insignis, mais elle est plus grande, plus robuste, et offre surtout des feuilles et des fleurs plus amples. M. Hartweg lui avait donne le nom de speciosa, que M. Bentham a change pour celui de maculata et que M. Lindley qualifie de a very objectionable compared a ses congeneres, certes, en raison de sa taille plus elevee, de ses feuilles et de ses fleurs plus grandes , le nom de belle ne pouvait etre improprement applique. N'ayant point encore eu l'occasion d'exa- miner la plante a l'etat vivant , nous n'en saurions donner ici la description (oraise egalement par le savant anglais). Toutefois la belle planche ci-contre et la phrase spe- cifique ci-dessus supplecnt convenablement a cette lacune obligee. Ch. L. i-ii.-riHK (fc-T-) sujet la notice publiee a j lir que les graines des varietes donl les cou- l'occasion d'une congenere hybride {N. (lis- leurs sont nettement tranchees. II doit , au coidalis) decrite ci-dessus (1. c.). J'ajouterai reste , en etre toujours ainsi dans la culture ici qu'on doit s'nifnrhiT snrtnul :i ue recm-il- ties plauics annuelles. L. VH. MISCELLANEES. une de ces aimablcs ( , tenter, en troublant ses Elle parait commune dans les montagnes qu'inonde de temps a autre le Sacramento, et ou le celebre collecteur en a recueilli des graines qu'il a envoyees en Europe. C'est une plante grasse, cou- chee, annuelle, ayant le port de sa congenere la L. Dougta- sii, mais elle est plus elegante que celle-ci; ses fleurs, en ou- tre, sont plus grandes et d'un rose pale, au lieu d'etre petites et jaunatrcs. et portees par de treslongpedoneiilcsnxiihiires. Les feuilles varient beaucoup de formes : tantot elles sont extremement etroites et tout- ij-fait entieres, tantot pennees l mot des serre froide pour la mettre < ments subfdiformes, simples ou subdivises {ad fig.!). Les petales sont, a la base, bordes de longs poils, et echaneres au Ch.L. Culture des Collinsia, des Nemophila, des Clarkia, des Eschscholtzia , en i plantes annuelles En la semant en automne et en lui fesant passer 1'hiver en eurira en Mai ; et tout l'ete , si L. VH. VRIESEA GLAUCOPHYLLA. Vriese, professeur de botum'qiic, dirccteur du .lardin Iiniiniique de Lc\de, Bromeliacese. — Hexandria-Monogynia. CHUl.YCT. (ll-NKU. v,„//„ .- cnw.lula sequalia petalis apice revolutis breviora. Squamae euique petalo 2 semi-adnata? indivisae. Stamina s convolutis et sinua- CHARACT. SPEC. - V. foliis longissime subu atis glaucis subfarinosis, scapo supcrnc raniosi amis e basi ad apicem distieho-bracteatis spica sntibus filamentis purpureo-maculatis brevio- Vriorn i I r/i .-./'« .') tjltairopfiylla Hook. Bot. On ne saurait conlestcr a la plante en question, outre ]e pittoresque de son port, une grande elegance et un colon's floral aussi curieux que varie. Elle accompagnera agreablement les trois autres especes deja connues de ce genre et cities par M. Hoo- ker, les V. psittucina Lindl. (I. c. Titland- sia psittacina Hook. Bot. Mag. t. 2841), setacea Hook. [Tillandsia setacea Swartz, Bot. Mag. t. 5275, • T. heliconioides Kuwth.; sec. HooK.),splendens ( V- ***etnan Hook . W): Tilhnulsu! s[>tt ,ttlvu.< Aii Hort. univ., t e VI. c. ic uCii.L. Am. 2° ser. V. c. ic. et Flore , II. maiI846, PI. IV.). Plusieurs autres especes viendront, sans doute, se reunir a ce genre, quand elles seront mieux connues {T. disticha HB. et K. N. G. I. 292 ; purpurea R. etP. Fl. per. III. 41. t. 270. etc.). Nouspouvons des a present y joindre sans hesitation le T. an- ceps deLoddiges (Bot. Cab. t. 771), plante, sans doute, moins brillante que celles que nous venons de nommer, mais qui meritc encore d'etre cultivee et que les auteurs ont passe sous silence , saul Sweet et Loudon (3). (1) Aujourd'hui, par un accord 1 non seulement de latiniser par une ne les pas ddfigurer de leur ajoute III!,, ..-a, etc.). II b ne plus lire dans nos -}. Hamelia livres de botanique des noms tels que Belvisia (Beauvois!), (Duhamel), Hircea (Lahire), etc., etc. C'est pourquoi nous ecrivons Vriesea. (2) Nous croyons pouvoir nous perraettre de retablir ici le nom specifique donne par M. Ad. Brongniart, et change sans motif par M. Hooker. Ce nom, en effet, exprime parfaite- nwnl li tplettdeur de cette plante, et est plus juste encore que speciosa. (3) Les T. simplvs (t. nil) ,-t imhncata (t. 131) du perc Vellozo (Fl. flum. III.) appartiennent encore au genre Yrirsru. Sun 7" rntifornii* cm If /'. psiiturino r('.s-caiTiu'rs, t j;-> aigur.s, t'ir iiid)ri(|ii(HN. i-inidrs, o\ -ees-lanceolees, inferieurcs rouges, un peu flo tres vertes teintees de jaune Memes soins que ceux recommandes pour | de mousst YJSchmea fulgens, le Tillandsia splendens I ou la pla {Vriesea— ), les Pitralmia A(tensteinii,eXc. I dant du t( On pent la suspendrc , absolument a la ma- I chal. nicrc des Orchidees, dans une serre chaude | ct humide {Serre a Orchidees) , avec un peu | NOTE SM LE HARICOT BEIME. translucidc , II. Fursterling, II. d Cette delicieuse espece qui, depuis plu- sieurs annees, se cultive, mais en petite quantite, dans quelques jardins, merite de prendre place dans tous les potagers. M. Masson, jardinier de la Societe centrale d'horticulture, m'en ayant remis au prin- tenips, j'en scmai avec un egal success trois rigoles a trois expositions differentes. — Le grain est bleu fonce , arrondi , d'une gros- seur ordinaire ; la tige volubile s'eleve a environ 2 metres a 2 m ,50; ses fleurs sont d'un beau lilas rose ; ses gousses, qui sont d'abord d'un beau vert, grossissent assez rapidement , sans cependant faire develop- per le Haricot lui-meme qui se trouve en- veloppe d'une masse epaisse d'un tissu cas- sant, farineux et sucrC, analogue a celui du H. mange-tout. A l'epoque de la maturite , la cosse jaunit tout en conservant ses sues, et reste aussi cassante que dans le jeune age; on peut la prendre alors pour la faire cuire dans l'eau ; elle est aussi tendre que de petits Haricots. Lorsqu'il est bien franc, les cosses sont blanchatres dans leur jcu- nesse. Ces cosses ont un gout excellent, et n,je neglige; il est vrai de il a ete trouve" supe- llc des annees passees. iviens , le defaut d'etre contre, clle est tres- productive. Je dois ajouter que lorsque la gousse commence a etre trop avancee pour se manger en vert, l'extericur se parsenie de taches d'un bleu pourpre. J'ai conserve a ce Haricot le nom sous lequel M. Masson l'a rapporte de Russie. Les Haricots ecosses sees sont excellents, dit-on , mais comme nous n'avons pas en- core ete a memo d'en faire usage, nous nous abstiendrons d'en parler. Peut-etie leur couleur foncee s'opposera-t-elle a ce qu'on les recherche. Quoi qu'il en soit de Paris s'emprcssera de repandre cette espece appelee a rendre de grands services a l'horticulture. le Jardin des Plantes MISCELLANIES. f 185. Miltouia Karwinski! mere de cette belle t due au baron Karwinski , qui , 1 sail, explora le Mexique pendant s (1827-1832) aux frais du gou- russe, et a enrichi les herbiers n de Munich d'un grand nom- res et interessantes planles. Ce neriques que lui avait imposes autrefois M. Lindley proviennent de 1'incertitude de 1'auteur qui ne la decrivait que d'apres un petit echantillon sec recueilli par M. de Karwinski. Le savant redacteur du Jonrn. de la Societe d'Hortic. de Londres la decrit j ■ Imaginez-vous une baguette (scape!) I long de 3 pieds, rigide et presque dressee, j couverte, dans les 3/4 de sa longueur et a 11/2 pouce d'intervalle, de grandes et jolies fleurs, a la fois blanches, pourpres, jaunes et brunes, de 2 1/2 pouces de diametre au moins, et vous aurez une idee de cette charmante espece. Les segments du peri- gone sont d'un jaune brillant, barres et mouchetes de brun ; le labelle est blanc au sommet , d'un violet fonce a la base et rou- geatreau milieu. Le gynosteme est presque blanc, et orne de deux ailes en forme de hachette et denticulees. ■ C'est, ajoute-t-il, une des plus belles et des plus distinctes Orchidees connues et in- troduites dans nos cultures. » Ch.L. Elle forme des touffes serrees, composees de tiges presque simples, dressees, heris- sees d'aiguillons et hautes de 8 a 12 pieds. Ses belles feuilles, de plus d'un pied de diametre, sont palmati-lobees, a nervures saillantes et armees d'epines sur les deux faces. Les fleurs, d'un vert pale, sontreu- nies en panicules serrees au sommet des duire cct arbrisseau dans nos jardins ; mais toutes mes tentatives a cet egard avaient ete infructueuses, jusqu'a ce que, grace a la sollicitude et aux soins perseverants du der- nier gouverneur des colonies , M. le capi- taine d'Etoline, je fusse enfin parvenu a s, dont sont issus les jeunes in- dividus deja distribues dans quelques jar- dins. Jusque la , toutes les graines que j'en ; ete adresses , il t sible de leur faire traverser la Siberie en une seule saison, et par mer, ils n'eussent pu resister a un double passage de l'equa- teur dans la meine annee. Le climat de Tile de Sitka, d'ou j'ai rceu mes graines, offrc des particularites assez exceptionnelles. II est fort brumeux; le so- leil y brille tres rarement. Toutefois, si d'un cote l'ete est assez froid et humide ; de l'autre, l'hiver est fort doux et tres humide ; les grandes et longues gelees y sont incon- nues; et tout au plus quelques rares gelees blanches viennent-elles argenter la terreet les buissons ! Neanmoins, des que les framboisiers (Rubus spectabilis, nootkensis) ouvrent leurs corolles , de nombreux Colibris , aux cou- leurs brillantes , accourent soudainement , mais helas ! six semaines sont le terme ra- pide de leur apparition merveilleuse. Le Panax en question exige done une position abritee , un sol et une atmosphere humide. II supporte de legeres gelees, I'influence de froids pour les jardins paysagers , et partout ou on saura le placer dans les conditions ne- cessaires a sa prosperite. (I) /'. ranle fruticoso dumos setoso-aculeatis. Ilinilnis rareni P(uu(., horriihtm Smith in I s simplicibus pain Prodr. IV. W.) i Cyclop. XXVI. III. DC meat, il < et filets avec des graines du Lolium pe- renne, ou Ray-grass, dit Gazon anglais; cette plante airae la bonne terre ; dans beaucoup de localites, elle ne reussit qu'a force de soins et de depense; il est meme des terrains si pauvres qu'elle n'y reussit pas du tout. plantes qui , dans les terrains legers , pour- raient remplacer le Ray-grass. Celui-ci ne reussissant pas dans les endroits ombrages , les bosquets, etc., pourrait etre remplace avantageusement par la Canche flexible (Aira flexuosa), qui croit tres bien a l'om- bre dans nos forets; elle a les feuilles fines, pourrait durer longtemps , car elle est d'une nature tres vivace ; il suffirait de la tondre ou faucher une seule fois ; j'ai la certitude qu'elle se maintiendrait bien vert tout l'ete sans aucun secours d'arrosements. Ainsi cette plante pourrait etre semee avec avan- tage dans les bosquets ombrages. Une autre plante non moins meritante est la Fetuque des brebis (Festuca ovina), qui reussit si bien dans les endroits sees et arides ; elle a le feuillage aussi vert et aussi fin que la Cancbe flexible; elle est egalement vivace , et pourrait remplacer le Ray-grass dans les terrains arides et tres {Rcvuc horticole.) BRlfflSWIGIA (BUPiioM) TOXICARIA. Amaryllideae Rob. Br. § Amaryllew Endl. — Hexandriu-Moimi^ CHARACT. GENER. - Vid. supra 1. c. CHARACT. SPEC.-cB. (Buphone) bulbo tu- nicato, oblongo-ovato , plexubus multiplicibus io-divergeatihHS, 'post inflorescen- tiam venientibus; soapo tcn'ti-nmqiresso; spatha bivalvi. amrla. lamT |i..n-.it.-i-ir..rnii . quam pedicellus breviorc; tubo quam germen pluries longiorc, laciniis isometro; laciniis lan- ceolato-oblongis , suba?qualibus , II fut un temps ou les belles plantes du Cap de Bonne-Esperance brillaient presque sans rivales dans nos jardins. C'etait le regne des Protea, aux eclatantes bractees , des Bruyeres aux fleurs si variees, si gra- cieuses, si durables, des Stapelia, des Aloes, des Crassulacees, aux formes plus bi- zarres qu'elegantes ; c'etait surtout le beau temps des plantes bulbeuses, Ixia, Spa- raxis , Gladiolus, Hcemanlhus, Nerine, Brunswigia, etc., brillant cortege ou la profusion de types egale seule l'eclat et la variete des couleurs. Mais helas! les plantes ont leurs destinees comme les hommes. Leurs charmes ont beau conserver toute leur fraicheur 5 si le bon gout les admire , la mode ne tarde pas a les dedaigner, pour des rivales plus jeunes et souvent moins bel- les. Les pales Banksia de l'Australie detro- nent les brillants Protea du Cap, les Epa- cridees usurpent le rang des Bruyeres , les raides Cactees d'Amerique eclipsent , a plus juste titre, les raides plantes grasses de l'Afrique australe , enfin le monde aerier des Orchidees tropicales, dispute aux su- perbes plantes bulbeuses jusqu'aux derniers reflets de leur vieille gloire. Nous os( demander, pourtant : Y a-t-il justice dans ces preferences exclusives , dans ces dedai- gneux oublis? Engouement, amour du neuf; voila Tecueil ou se brisent les vieilles re- nommees; et cependant, la nature, moins partiale que les hommes, a fait du regne vegetal un harmonieux tableau, ou les beau- tes se relevent,au lieu de s'eclipser,l'unepar Tautre, ou l'ombre meme sert a rehausser la lumiere. Laissons done a la serre chaudc l'orgueil de ses Palmiers , de ses Orchidees, des tresors de la vegetation tropicale; que nos plate-bandes s'ornent d'un harmonieux melange des jolies productions annuelles du Cap, de l'Australie, du Chili, de la Ca- lifornie, du Texas, des regions temperees du vieux monde. La serre froide n'a-t-elle pas tout a gagner a l'union des Proteacees, Immortelles, Diosmees, Iridees, Amaryl- lidees, Liliacees du Cap avec les Proteacees, Legumineuses,Myrtacees, Epacridees, Dios- mees, HBemodoracees de l'Australie, avec les Capucines, les Fuchsia, les Calceolaires del'Amerique australe, les Hydrangea, Spi- rma, Azalea des regions temperees de 1'Asie, les Echium, les Statice, les Hype- Canaries? Cette ; doute ; mais elle n'est pas si complete, si impartiale que la justice et le bon gout semblent l'exiger, et c'est afin de plaider la cause des victimes de l'oubli, que nous consacrons le present article au Brunswigia toxicaria, une des plantes favorites de nos peres, et Tun des representants d'une famille trop dedaignee. Le Brunswigia toxicaria, connu aussi sous le nom A'Hcemanthus toxkarius, ap- partient, ainsi que le reste de ses congd- neres, a la Flore du Cap de Bonne-Espe- rance. Cette region est, en effet, la patrie exclusive d'une foule de plantes bulbeuses. C'est dans le Karroo surtout, desert aride pendant la saison seche , que la nature se plait a deployer, au temps des pluies, les tresors de son inepuisable fecondite. Con- centree dans les branches rabougries de maigres buissons, dans les feuilles char- nues des plantes grasses, dans les bulbes caches sous le sol,ou sous leurs enveloppes dessechees, la vie renait tout a coup pleine d'eclat et de force, des qu'une humeur bien- faisante vient en ranimer les germes long- temps engourdis. A la triste nudite du desert, succede, comme par un merveilleux coup de theatre, la fraicheur et l'eclat d'un riche parterre: Spar axis , Ixia, Brunswigia, Dimorphototheca , Gazania, aux couleurs brillantes et variees, Nerine, Strumaria aux petales elegamment gaufres, myriades de pelia aux corolles en etoile, ou des taches livides trahissent d'avance l'odeur infecte de l'ulcere, delieates Oxalis, raides et dan- gereuses Euphorbes, tout prend part a cette resurrection rapide; tout se hate de vivre ; car une mort prochaine attend les unes , et le reste ne doit jouir d'une vie active que dans le court iotervalle de la saison humide. Elles doivent, dans cette pe- riode, fleurir, nouer ou miirir leurs fruits, et souvent preparer, au moyen de leurs feuilles , des depots de nourriture destines an devcloppement des fleurs de l'annee sui- vante ; voila pourquoi beaucoup de plantes bulbeuses produisent leurs fleurs avant leurs feuilles. Tel est, en particulier, le cas des Brunswigia dont les fleurs paraissent chez uous en automne, tandis que leurs feuilles sont hivernales. L'introduction du Brunswigia toxicaria, en Europe, date de l'annee 1574. Elle est due a F. Masson, un des collecteurs qui fournirent a l'Angleterre, et en particulier au jardin de Kew, tant dc plantes du Cap de Bonne-Esperance. Quoique deja si an- cienne dans nos jardins , elle n'y a jamais ete tres repandue. Ce serait peut-etre un motif pour en recommander la culture , si de meilleurs titres ne parlaient en sa faveur. Le nom specifique toxicaria, et celui de Buphonc (tue-boeuf), qu'elle a recu comme type de genre ou de sous-genre, indiquent assez ses proprietes veneneuses. Les betes a come paraissent, en effet, d'autant plus sujettes a en souffrir, qu'elles ont un gout prononce pour ses feuilles. Cette assertion, empruntee a un article du Botanical Ma- gazine, invalide la regie qui attribue a l'instinct des animaux le pouvoir de leur faire eviter les herbes nuisibles. L'excep- tion, dans ce cas, tiendrait-elle a ce que les boeufs ne sont pas indigenes dans la colonie du Cap, et que leur instinct ne les sert que dans les limites de leur patrie primitive? ou bien 1'influence de la domesticite a-t-elle affaibli, chez ces animaux, les facultes de l'instinct? Quoiqu'il en soit de cette ques- tion, les proprietes du Brunsivigia toxica- ria sont malheureusement trop bien con- nues des naturels de l'Afrique australe, qui s'en servent pour empoisonner leurs fle- ches; elles se retrouvent d'ailleurs, avec plus ou moins d'energie, chez le reste des Amaryllidees, notamment dans les bulbes des Hippeastrum et les fleurs de notre Nar- cisse des pres (iV. pseudo- Narcissus). Le meme principe affaibli donne des vertus emetiques aux Leuco'ium, aux Perce-Neige {Galanthus nivalis), et a la plupart de nos Narcisses indigenes. t, pour cette plante, les prescription*, iiuliqutTs ci-dessus (t. Ill, i 08 192-195), au sujet du Brunswigia ciliaris. MISCELLANIES. f 188. Pl«7/y'«.s distinctus , declinat tigmatc indiviso, capitulato v. lev u'lcalo. Ciipsahi. bilooulai'N. bival s. t.G7.« W. J. Hook. 1. c. La figure ci-jointe parle assez en faveur de la plante qu'elle represente, pour nous dispenser de tout autre panegynque. Nos lecteurs auront, d'un coup d'oeil, retrouve en elle, le port general et les couleurs bril- lantes de plusieurs de nos Gentianes indi- genes, et des Lisianthus qui font l'ornement de nos serres. Ces genres , en effet, dont il faut rapprocher IcsExacum de l'lnde, et les beaux Chironia du Cap , represented au- jourd'hui dans nos serres , un vaste groupe de plantes, a la fois remarquables , et par l'eclat des couleurs de leurs corolles , ou le rouge, le bleu, le violet presque noir, le jaune, le blanc brillent sans melange ou diversement nuances, et par leur distribu- tion sur presque tous les points et sous presque tous les climats dn globe, et par l'analogie de proprietes qui fait de la plu- part d'entre elles des plantes ameres et febrifuges par excellence. Ajoutons a cette coincidence, celle qui ressort de la difficulte generale de leur culture, en observant qu'il reste sur ce point , a cote des difficultes a vaincre, de precicuses conquetcs a fairc. L'espece ici figuree peut, en particulier, rager l'introduction de ses congeneres, qui habitent, commc elle, les regions tropicales de l'Asie. VExacum zeylanicum, depuis long- temps connu dans les herbiers et dans les ouvrages purement botaniques, mais encore nouveau pourles jardins d'Europe, a fleuri, en septembre 1848 , dans le Jardin botani- que de Glasnevin, a Dublin, ou M. Moore obtint la plante de graines envoyees de Ceylan. Voici la description qu'en donne sir W. Hooker : Descr. Plante annuellc. Tige dressee, tetra- gone, glabre, corymbe, seulemcnt . Fcuilles opposees, ses; ne dire qu'elles sc , elliptiqucs, oblongucs ou lanceolecs, (on en d'autres termcs pedoncules et pedicelles), tctragones), un peu greles; pedicelles extremes reunis trois par trois. Galice a cinq divisions profondes. membraneux, vert, a lobes attenues en pointcs subulecs, et portant sur leur dos, de Corollc en roue, grande, loges, bilobees a la base, attenuees au soramet et s'ouvrant a leur pointe par deux pores. Ovaire ovale, glabre. Style long, incline, avec son sora- met recourbe vers le haut. Stigmate marque d'un sillon transversal. « Pour vaincrc les difficultes dc culture de VExacum zeylanicum, on devra suivre a peu pres les memes errements que nous iivuns indiqucis jadis, d'apres M. J. Cuthill, a l'egard du Liskuif litis RusseUmnus. Los seules modifications a introduire dans lc ment a la duree annuelle et :e de VExacum. II faudra surtout i de ne pas enterrer les graines ; re ou elles germent que terrine contenant del'eau, au lieu d'arrosc- ments qui deplaceraient immanquablement les semences ; enfin de tenir les terrines pres des vitres de la serre chaude. Une fois grandeur, les plantes doivent etre arrosees moderement, en evitant de laisser de l'eau stagnante autour de leur collet ; car la na- ture herbacee de la tige la dispose a pourrir dans un exces d'humidite. M. J. Smith conseille d'en faire egalemcnt germer les graines sur les surfaces moussues des pots, dans la serre a Orchidees, le plus pres pos- sible des vitres. La plante, ajoute-t-il, parait etre strictement annuelle, dans son pays natal; mais elle produit parlbis, apres sa floraison dans nos cultures, de courts rejets lateraux a fleur de terre, que des soins particuliers peuvent conscrver durant Fhiver, et transformer sans doute en autant ison prochaine. L. VII. MISCELLANEES. f 190. Rectifications an snjet dc 1 introduction de quclqn M Linden nous adresse les notes sui- j Gongora leucochila, recueillie rlntrndnrtLT . ' ^ ° U W doit ' 84 M™s les forces luunides pres I into n.l.u tion dans nos jardins : indien d'Istapangajoya. (Prov. dc A jili el 'an dm iiiminliar,, , rooiieillie on I altit - 4000 P'eds.) decernbrc 1839, dans les forcts sornbres et j Wtirrea cuanea, trouvec clan* ^^^^ T€a,la(PP0V • : ci< vi\ lon^iorihus; calycT o\ato-l npliato, incurvo dimiilio luvviot ilm>. Brou-ulliu J a meson i Bk\tii. I'M. liar •SIS (c\ el. W'ai.cf.iss) el poslea in l>C. l'ur.,N \lau.olf.arden.Feb.l849.5. Harris. Flor. Cabin. Mart. 1849. 49. t Folia seabra. vi\ pollicaria. Corymbi ills tubus 9-10 lin. lon^i;-. limlii laeii L'etymologie du genre Browallia rap- elle un de ces traits d'innocente malice, s temps en temps l'es- nna3us. En accordi en effet, l'honneur d'une deeicace de genre, a 1'un des de'tracteurs les plus acharnes de ses brillantes reformes , Linnceus sut ca- ment aiguise; car, l'epithete demissa (basse) appliquee a la premiere espece de Browal- lia, faisait allusion a la mediocrite scienti- fique du futur eveque d'Abo. Bientot le nom d'elata (elevee), donne a une supposee seconde espece, apprit aux savants l'ele'- vation de Browall a la hauteur du siege episcopal. Sur ce, grande clameur de la part du Zoi'le, honore malgre lui par l'homme qu'il s'obstinait le plus a depre- cier. Maladroites invectives! Elles n'ob- tiennent d'autrc reponse qu'une troisieme de'dicace a piquante signification , celle du Browallia alienata (Browallia brouillee), Plante baptisee , du reste , avec plus d'es- prit que de justesse, puisqu'on l'a recon- nue depuis pour une Acnnthacee, et par consequent comrae bien differente des Browallia. Ces dcrnieres dont on eonnait aujour- d'hui environ sept espeees, habitent exclu- sivement I'Amerique tropicale. Le Bro- wallia demissa, (a laquellc M. Bentham rap- porte le Br. elata comme simple variety, se retrouve presque sur tous les points de cette aire immense. Les autres espeees sont distributes entre la Colombie et le Perou , e'est-a-dire , dans la partie tropicale de ces Andes communique leur caractere phy- sique le plus saillant, et que I'analogie de leur vegetation reunit en une region bo- tanique particuliere, celle de l'occident de 1'Amerique tropicale du Sud. Quant a l'espece ici figuree , elle provient de la republique de l'Equateur, dans la Co- lombie, ou le professeur Jameson d'abord,. et puis M. Hartweg Font recueillie les pre- 43fib -€§ miers, el d'ou 1'intelligent collecteur de MM. Veitch et fils , M. W. Lobb , l'a re- cemment introduite dans les serres d'Eu- rope. Elle a fleuri , en premier lieu , chez MM. Veitch et fils, dans le courant de l'an- ne'e passee, et figure, avec avantage, dans les expositions horticoles des jardins de Chiswick et de Regent's Park. Quoique ne- assez etroit de collections , elle est destinee, sans doute, a se repandre largement; car au double avantage d'un bean foiiiJla-r * t de fleurs brillantes , elle reunit deux quali- tes non moins cssentielles , au point de vue de la culture , la vegetation d'un sous-ar- brisseau toujours vert, et la rusticite d'hnbi- tudes qui lui permet de resister memea une legere gelee , et d'attendre , dans une sim- ple bache, pendant l'hiver, la saison ou ses fleurs doivent ajouter a l'ornement de la serrc froide. Ce dernier fait s'explique aise- ment , si Ton sait que la plante a ete obser- ved par M. Lobb, a une altitude d'environ 1800 metres, dans les Andes de la pro- vince de Cuenca, tandis que les especes annuelles du raerae genre, habitant des re- gions plus basses , partagent le tempera- ment delicat des plantes de serre chaude. Quelques-uns des faits signales ci-dessus, sufiisent pour nous guider dans le mode de culture a adopter pour le Broivullia Jame- soni. C'est , avant tout , la serre froide en hiver, et probablement la pleine terre en ete, qui conviennent a la plante deja adulte. On la tiendra dans le premier cas , en dans un melange de sable, de tcrreau < terre de feuilles. Elle se multiplie tres de boutures, et en general sa culture i 'olln.Mil .incline difliculle. L. VH. propagatii MISCELLANEES. Au nom de Jean-Baptiste Van Mons se rattaehe le souvenir de tant de services ren- dus aux sciences physiques et a l'horticul- ture, que nous croyons repondre au vceu de nos lecteurs, en leur offrant, avec le portrait de ce savant celebre, une esquisse rapide de sa vie et de ses travaux. II n'est jamais trop tard pour rendre un juste tri- but d'eloges, a l'homme dont la longue et cree au profit de ses semblables. Jean-Baptiste Van Mons naquit a Bruxel- les, le 11 novembre 1763. Une modeste education classique, en rapport avec sa position sociale, fut le m fie J. B. VAN lUONS. precoces etablirent bientot sa reputation de savant et d'erudit. C'est dans I'luimbl*' officine d'un pharmaiirn qu'il s'inilia, de lui-meme, a la connaissance des principals langues vivantes et des sciences physiques, pour lesquelles commencait alors a s'ouvrir une ere de regeneration et de progres. Deja la theorie surannee du phlogistique, sap^e par les brillantes experiences des Wentzel, des Richter, des Bergmann , des Scheele, des Priestley, des Bayen, etc., faisait place a l'idee feconde de Lavoisier, sur le role que joue l'oxigene dans la combustion, et en general dans la combinaison chimique. L'annee 1775avait vu s'ouvrir la lutte entre {Iji xuilr u In pin/,- i,"7l'.) i DIPLADESiA NOBILIS. — Pcntandi i CHAIAACT. GENER. - V. ibidem. CHARACT. SPEC. — D. Rl.izomad i :::/.;;:: ssnhsessili ■ tusoapirulali. > nn-: llonl.iism riareis nitidis dense Dipladcnia i soppositis tncolon- d'llorl. Gaud. nullo, la- Encore une noble espe t qui Ie cede a peine en ampestris , que nous ed'un noble genre, leaute a la D. Rosa vons dcrnierement publiee; et qui , comme elle, contribuera grandement a la decoration de nos serres, par ses grandes llcurs d'un rose pale, a am- ple tube bicolorc interieurement (1). A Ten- tree de la gorge est une ample macule, eta- lee en une etoile a cinq larges rayons, d'un rose plus fonce et interrompu par une strie blanche. Plus bas, le tube revet une teinte violacee sombre , et est d'un rose d'or a la base, jusqu'a remarquer par la grosseur de la partie supe- rieure de leur tube, marquee de cinq cotes tres apparentes. La D. nobilisa ele introduite en Belgique par M. Francois De Vos, qui a explore la (1) Cette ampleur, pcu ordinaire, nous d'abord engage a donner a cette plante le noi cifique megalosiphon, que nous avons rctin lui laisscr celui sous lequel elle commencait connue dans le commerce. Elle nous avj rommuniquoc -mis le mini tYEchitv* »r,b;ii.- Senmquc (pie nous avions du changer examen fait des caractercs de la fleur) en ct Diplitilvniu //„/,//;>, dans la prescnte notice rite; nom generique, enfin. ' l»ar M. M».imi:\ province de S tR - Catherine (Bresil), pour compte de M. Alex. Verschaffelt , horticul- teur, a Gand. 1-,-ht , distantes, ova! - esauxbords, subconlecs a la i effet ele- base, d'un beau vert presquc luisai parralleles tres serrecs, arquees,d'ui] gant. par leur coulcur plus pale. Epi ou raceme terminal, allonge. muItiiWe (11-flore dans 1'indi- vidu observe). Bractees tres petites, 4-li fois plus courtes que les pedicelles , Ianceolees - subulees. Pedicelles longs de 5/4 de pouce, un pcu renfles au sommet,torssur eux-memes. Flours opposes, de- cussees. Tubedu calyce mil. indistinct du pedieel- le, comme dans Pespece compared; limbe decoupe profondement en cinq segments gibbcux a la base, aeumines et legcrcment recurves a lVxtrcimto. Tube de la corolle etroitement contracte a sa base dans le 1/3 de sa longueur; les deux autres tiers dilates en un large tube (de 5 pouces de long), marque de cinq cotes elevees, blanrliatrcs. Iege- rement violaces (par transparence) dans les sinus. Limbe forme de cinq lobes obliquement et inega- stigmatc par un sue visqucux ires, auunuu.,.. «» sommet, leurs conncctifs, legerement procmi- nents, se tordent reunis en spirale; au-dessous des loges, ct de la partie evidee, par laquelle elles ii bouquet de poils disposes en it completemcnl renin '•<■ V . Xotice sur la Vic et les Travauv de J. la theoric nouvelle et celle qu'appuyait en- core le nom respectable de Stahl. Des par- tis s'etaient formes , comme dans toutes les revolutions. Celui qui soutenait Lavoisier, jusqu'alors presque exelusivement restreint a la France, pouvait etre suspect de partia- lite nationale; mais Van Mons, que son nre- tant qu a 1'heureux instinct qui revele aux jeunes talents, le germe d'une idee pleine d'avenir. De pareils motifs durent attacber, r. Va do Franklin, des Brugnatelli, des Volta, dan la voie si ricbe en fa its merveilleux, qu'ou- vrait l'etude des pbenomenes electriques et magnetiques. Des relations d'amitie et d'es- time mutuelle avec les plus hautcs notabi- membre associe de l'lnstitut de France, lors de la creation de ce corps celebre, les hon- neurs du meme genre que tant ^institu- tions scientifiques lui adrcsserent de tous les coins de l'Europc, l'appel fait a ses lu- (I) Efsai sur In unnrinps tie hi chimin anti- en Belgique, blique Franchise , le cours de chimie et de physique experimentale a l'ecole centrale du departement de la Dyle , confie a ses talents, sa collaboration aux Annates de Chimie, le titre de pharmacien, celui de docteur en medecine de la faculte de Paris, divers ouvrages sur les sciences physiques et la matierc medicale, la traduction de la Philosophic chimique de Fourcroy et de celle de Davy, la redaction des Annales ge- nerates des sciences physiques, en collabo- ration avec MM. Bory de S l -Vincent et Drapiez, sa place marquee des 1'abord, dans l'Academie royale des sciences et belles lcttres de Bruxelles , la chaire de physique et d'agronomie de Louvain, occupee depuis 1815 jusqu'en 1830, lemeritat, le maxi- mum de retraite et la croix de l'ordre Leo- pold, obtenues a cette derniere epoque, comme prix de loni^ services, lYslime des savants 1 amour de ses eleves, exprimes apres sa niort par 1'hommage pieux d'un monument funcraire; voila, sans doute, bien de titres pour honorer une memoire; et, pourtant, AMIDES CUSPOI. Etym. V. ci-dessus, t. I, p. 9i>. Orchideae-Vandese R. Br. — Gynandria-Monandria Linn. Aerides crispntn I.imh,. in \\ \ Gen. et Sp. Orch. 239. Bot. Reg. i Uim.k. I>i»l. Mag. t. 4427. •/■/./, ■ /;, ,r '.,, IUiim. 111 Hot.Ueg. aim. 1841. . p. 116 (Monent. cl. Limit..). Paxton Mag. of ix. 142. 'Oi. l. supra wi. Lp y:;. t. is. Quoique le plan de la Flore ne comporte aucune repetition d'articles qui y sont deja publies , nos lecteurs nous pardonneront , sans doute, une infraction a cette regie , en faveur de la superiorite incontestable de la figure de X Aerides crispum, sur celle qui le represents jadis sous le nora $ Aerides Broo- kei. D'ailleurs, les importants renseigne- ments qu'a public le docteur Lindley, sur la synonymie et l'babitat de la plante, nous font presque un devoir de combler les la- cunes que presente, a ces deux egards, 1'article cite\ L'identite des Aerides cris- pum et Brookei est un premier fait acquis a la science, et malgre que la fusion de deux plantes en une seule, paraissc au premier abord diminuer nos richesses, on concoit sans peine que tout elaguage de denominations superflucs, allegeant le ba- gage de mots indigestes, simplifiant la no- menclature, sans rien dter au nombre des especes reelles, aboutit en definitive au au profit des botanistes et des amateurs. Voila pour la question de synonymie. Quant a l'habitat, on devait presque, sans hesi- tation, nomraer a priori l'Asie tropicale comme la patrie du nouvel Aerides, C'est, en effet, dans ces riches contrees de l'Est, que tout un monde aerien se revele dans les Dendrolmim aux fleurs delicatcs, les Aerides aux grappes penchees, aux nuances de eoloris si tendres , les Oberonia a la bi- zarre et presque lilliputienne structure , si dignes du nom poetique que leur consacra un heurcux caprice du docteur Lindley, les Cirrhopetalum aux gracieuses ombelles, aux labelles allonges comme autant de lan- gues de couleuvres, les Succolabium aux fleurs fragiles comme la circ dont ellcs sem- blent etre modelees , les Phakenopsis dont le nom seul reveille 1'idee d'une ressem- blance avec de brillants insectes, les Bolbo- phyllmn, les Coelodine et mille autres for- mes encore , qui rivalisent d'eclat avee les Orchidees americaincs, l'emportent peut- etre sur elles en elegance, et ne leur cedent qu'a peine le prix de la bizarrerie. U Aerides crispum est done, comme on pouvait le supposer, une plante de l'Asie tropicale. On sait de plus aujourd'bui qu'elle provient deCourtallum, district meridional de la Peninsule de l'lnde, en deca du Gange, d'ou la plante passa d'abord dans les riches herbiers distribues aux botanistes d'Europe, par la liberalite de la compagnie anglaise des Indes, et plus tard dans les serres de sir W. Brooke, du due de Devonshire , des jardins deChiswick et de Kew, ou sa beaute a pu dignement se reveler. Nous ne sau- rions nous etendre sur ce dernier point, sans risquer de lasser par une froide ana- lyse, lc gout de I'amaleur qu'un simple coup- J'ccil peut satisfaiir. mij.jiI.'oh- .■.■[■.■mhiiit tie I'raieb iu silence de la figure, en constatant deux une adm [ualitrs t'.^uit idles !i | '.) * LOASA PICTA. significatifs, composait i derniers par ua am Lu;>-e;r Jr>>. Pulyadeljtlua-Pohandria Liw |ilia!;in-cs I.'i-I7-aii(Iia-.. pch.Iis oppo-iilas ila; tutlhrrix crcrlis. Iiilunilariinis. >7///h.s a pice binato-oblonga , 1 -(ocularis, apicc .~-\alvis, ca- cx bm..), ««/ trnnhuilc*. l-flori. Pctaln /to» *'«n*simv alba: (,,,{,„■ /lares flavo, ulbo et rid I1AHACT. SPK< Si la bizarrerie de structure de leurs ileurs recoramandent en general les Loasecs a 1'attention des botanistes, les amateurs ont droit de reebcrcher en elles des char- mes moinsconventionnels et plusapparents. Sous cc dernier point de vue, l'espcce ici figurde merite, tout au moins, les litres de jolie et de gracieuse. A la courbure ele- gante de ces pedicelles, a ces fleurs si agrea- blement penchees, a ces petales si gracieu- seraent reflechis, a cet barmonieux melange de gouttes cramoisies sur un fond de neige, encadre d'une aureole jaunc et blancbe , qui ne saisit cbez elle sans s'en rendre compte par une iroide analyse, les elements de beaute qui distiiigucnt, cnlro les Ileurs graeieuses, les Martagon , les Cyclamen, les En/thronitim, les Dodecatheon, les Ge- ranium reflexum, toutes plantes favorites de nos parterres, et pres desquelles la place du Loasa picla est, sans doute, deja assu- red. Nous voudrions, pour achever celte esquisse flatteuse, ajouter que notre prote- gee reunit a ces agreables dehors un naturel doux et traitable. Mais, belas ! soit influence de la parente, soit bizarre caprice de la nature, qui trop souvent cache l'epine sous la rose, les charmes dont notre favorite rejouit l*eil ne sont qu'un appat qui trahit la main imprudentc qui les touehe. Est-ce un reproche, est-ce un compliment qu'il faut lui faire ? Nous laissons a nos lecteurs la solution de cctte question delicate. Pour nous, sortant du cercle des allusions, nous allons, a defaut d'un exemplaire vivant de Loasa picta a decrire, reproduire l'excel- lente description qu'en a donnee sir VV. Hooker : DESCRin. Plante annuelle. Tiges a peu pres d'un pied de haut, a ramifications dichotomes, faibles , mais presque dressees , couvertes , ainsi que le sont les feuilles, surtout sur les nervures, d'une pubescence rare et peu apparente , melee ies piquanti'N Feuilles ents aigus, les superieures (decidement bractecs) presque lineaircs , subulces, cntieres. Grappes fcuillees. Pedicelles allonges, penclies, selilercs. Fleurs grandes, (relativement a la taille de la plante), penchees. Ovaire cylin- drif[ue, tres liispide. Segments calycinaux ovales, acumines, reflechis. Petalcs reflechis, obovales, aigus, concaves, hispides sur le dos, d'un jaune vif dans leur moitie inferieure, tout blancs d'ail- leurs. Ncctaircs ou ecailles petalo'ides ovales-acu- mines , a pointe bifide , creuses en capuchon a la base, blancs, elegamment bigarres de rouge. Suivant sir W. Hooker, cette jolie es- pece de Loasa croit dans les Andes de la province peruvienne de Chacapoyas, d'ou M. W. Lobb en envoya des graines a MM.Veitch, chez qui la plante fleurit pour la premiere fois, sous chassis froid, en Decembre 1848. Sir W. Hooker presume, selon toute probabilite , qu'elle augmentera le nombre des plantes annuelles, qui or- nent en ete les plates-bandes de pleine terre. II a pu identifier la plante avec des echantillons sees de son herbier, recoltes par feu Mathews, exactement dans la meme localite. Enfin, signalant son affi- nite avec le Loasa xantiifolia Juss., sir W. Hooker en distingue cette derniere par ses feuilles plus cordees, tres poilues sur les deux faces, par ses fleurs plus petites, entieremens jaunes, et par ses nectaircs de forme differente, autant, du moins , qu'on peut en juger d'apres unc figure et des echantillons desseches. On appliquera a cette jolie espece le trai- tement ordinaire des plantes annuelles de pleine terre , qui^periraient par leur expo- sition a la gelee. On semera sous chassis, en avril, et on distribuera les jeunes plantes dans les plates-bandes vers la fin de mai. II est tres probable que sa floraison se pro- longera longtemps, et qu'a rexemple de presque toutes ses congenercs, elle produira des graines capables de nous assurer sa 191 [Suite). Notice sur la Vie et les Tiavaux de J. B. VAN MON§ au cceur de 1'hiver, de vidcr le terrain, (dans une periode de trois semaines, du \" novembre au 24 decembre), sous peine de voir ses arbres detruits. C'etait lui don- ner Toplion entre deux moyens de les per- dre. En effet, ou pourrait-il songcr a les transporter aillcurs qu'a Louvain? et cc transport de plus de 80,000 arbres, etait-il possible, en si peu de temps, et dans unc telle saison? Bref, Van Mons put en sau- ver a peine le vingtieme , sous la forme de bourgeons a greffer. Le reste fut donne ou vendu a vil prix. C'etait sans doute assez d'unmalheur pareil pour le zele desinteresse de Van Mons; mais ■ I'liiiliti'- publi(|iie, 'I' 1 Poitcau,avait jure (l^ 11 ' k jours. "Arrive, en 1831, PAMRATIII (isjiene) CALATIHPfl. Amaryllidese Rob. Br. — Narcissese Endl. — Hcxandria-Monogynia Linn. CHARACT. GE^ER. -iiPertgowmn eorolli- num, superum, infundibuliforme, tubo longo, graeiii, liinbi sexpartili regidaris v. rarissime .„;„;:„ patentibus v. reflexis. Corona — "" libera, v. perigonio ad- faucis tubulosa . nata, varic denlata. «l«-ril il>u — fera; filamenta aiqualia Or„/ ( , plurima. in loniloruni angulo contrail hiseriata, Imrizontalia, anatropa. Stylus lililbr- mis, slaminuni direct ione; sliijmu simplex. Cn/i- snfu mcmbranaeea, triloeulari's, loculicido-trival- vis. Semina plurima v. abortu pauca, bulbifor- mia, pcrfcctorum testa Crustacea, atra (v. viridi, tide Ili:i;i'.) urnhi/iro basilari ope raphcos carnosae chula:iv npicali juiiclo. Khihri/o avilis. u-]Mn«y-(!nn>:<\K IACT. SPEC. - .- P. (l.«mr»c) hu , foliis 2£-pedalibu>. viridihu-. antberis brevibus , aureis. iueumlieidihu--; >t>lo declinato apice rccurvalo. limbo parum bre\ iure. apicem \crsus viresconte_; -ti-m;ite rotun.lato parvulo;capsulatrigona, trisulca.trivalvi. »Herb. Pancratium calathiforme Redoite Lib 333. Avant d'aborder lc sujet special de cet article, qu'il nous soit permis d'exposer quelques considerations generates, sur la nomenclature des genres, dans les belles families des plantes bulbeuses. II est bien connu que, cbcz les groupes tres naturels, oil l'organisation generale est peu variee, les differences generiques ne sauraient etre aussi tranchees que chez les groupes par enchainement , ou se rencontrent les types de structure les plus opposes. Or, les Iri- dees, Amaryllidees et Liliacees etant des families monotypiques, c'est-a-dire a struc- ture generale uniforme , on ne doit atten- dre que des nuances legeres entre les ca- racteres des divers groupes d'especes qui les constituent. Ces nuances neanmoins ont une valcur inegale; elles servent, en con- sequence , a marquer les degres de I'echclle hierarcbiquc, dont I'espece forme la base et la famille le sommet. La grande difficult*; consiste a savoir marquer ces degres, et surtout a leur appliquer les tilres conve- nables. Sur une question aussi delicate, les opinions des botanistes sont malhcureuse- ment tres divergentes. Les uns, avecLinne, admettent des genres trop largement, ou plutot trop lachement definis; Je chaos y regne , quant au groupement des especes ; d'autres, a l'exqmple d'Herbert, fraction- nant les genres en sections naturelles, qu'ils elevent au rang de genres, ont le tort de preparer par un isolernent trop complet, la dispersion frequente de plantes que la na- ture tient inseparables. La bonne voie nous paraitetre entre ces deux extremes. II s'agit, apres Rob. Brown ct les meilleurs botanis- tes de nos jours, de diviser les genres lar- gement definis, en autant de sous-genres que le pcrmettent des nuances marquees d'organisation et d'habitus; de donner a chacun de ces sous-genres un nom special, que l'on aura soin de placer, entre paren- theses, entre les denominations generique et specifique de la plante auquel il convient de l'appliquer. C'est ce que nous avons fait, par cxcmple , pour le Pancratium (Ismene) calatbinum. Les Ismene constituent dan i'u if rati tun, une section tres definie, surtout par la courbure du tube de leur perianthe , et par leurs graines ver- tes et arrondies. Leur aire de distribution geographique, comprenant l'Amerique cen- trale ctmeridionale, confirme, aussi bien que la vegetation et 1'habitus, leurs affini- tes reciproques. Elle est communement cultivee dans les jardins du Buenos-Ayres , d'ou elle a ete introduite en Angletcrre. If. Skinner l'a egalement importee du Guatimala, seule localite ou Ton ait constate sa presence a l'etat sauvage. M. Herbert, a qui nous em- pruntons ces details, regarde comme tres douteuse son existence au Bresil; il n'a ob- serve que de tres legeres nuances entre la plante cultivee a Bucnos-Ayres, et celle qui croit sauvage au Guatimala. L'epoque de son introduction en Europe est incertaine. En tout cas, ce n'est pas une nouveaute; mais elle n'est pas non plus devenue vul- gaire, el sa beaute lui assure une place dans les collections de choix. J. E. P. A Texemple des Rigidella, des Bravoa, rlu Tigridia (Phalocnllis) plumbea, et en general des plantes bulbeuses a fibres radi- eales cbarnues , les Ismene que nous con- naissons vculcnt etre conslamment tenues en tcrre , au lieu d'avoir leurs bulbes ex- poses a l'airsurdes tablettes, pendant leur periodede repos, comme on lc pratique, peu judicicusement, pour les Amaryllis. Le contact direct de l'air, prejudicia'ble a tous les bulbes mentionnes, a cause du dessechement qui en est la suite, est litte- ralement deletere pour la plupart des Tigri- dia pavonia et des Cypella Herbertii, que l'ordinaire routine livre trop souvent a son Les fsmene peuvent etre cullives en pleine terre ou en pols. Dans le premier cas , on les met en pleine terre, aussitot que le pru- dent Acacia (Robinia pseudacacia) montre ses feuilles , c'est-a-dire quand les dcrnieres gelecs ont cesse. Sous ces conditions, ils croissent avec bien plus de vigueur que tenus en pots; ils fleurissent parfaitement , et, lorsque viennent les premiers froids d'autorane , ils n'ont pas encore passe par toutes les phases de leur vegetation. On doit alors enlever les plantes, et, sans at- tendre que les pluies froides et persistantes d'automne, s'infiltrant peu a pen jusqu'au centre de leurs bulbes, predisposent ces derniers a la pourriture, on doit les rentrer en motte bien compacte et conservee telle , et les placer sur quelque tablette seche de la serre temperee , ou mieux de la sen chaude. La culture en pot des Ismene consiste donner a leurs bulbes des vases proportior nes a leur volume, et a la dimension relative de leurs fibres radicales. Ces dernieres ne sauraicnl etre amputees impunement, car les cicatrices a la couronne donnent lieu a des moisissurcs, et, par suite, a la decom- position putride du bulbc. Une terre genereuse, telle que cclle qu'on donne aux Geranium, convicnt parfaitement aux Ismene. Une des conditions de leur reussite, dans la culture en pot, est de les amenera n'entrer en vegetation qu'au pre- mier printemps. On leur donne, en cc mo- ment, dela terre ncuve, on les place dans la serre temperee, prcs des jours, el on commence a leur fournir un peu d'eau, seulement lorsque les feuilles commencent a poindre a rextremite des bulbes. On cn- terre alors le bulbe de maniere que son sommet soit a fleur de terre. Dans 1c cas, neanmoins, ou le sommet serait maladc ou atteint de pourriture, il faudrait n'enterrer du bulbe que sa partic saine. On l'amencra alors a developper boutons et fleurs , en augmentant par degres les arrosements. Ceux-ci seront diminues des que la plante aura atteint l'apogee de sa croissance, et arretes entierement lorsqu'il s'agira de la preparer au repos. L. \ H. ISCELLANEES. i m (Suite). Vie et les Travaux de J. * i.\ nn\h. le siege de la Citadelle d'Anvers. Les inge- nieurs de J'armee francaise choississent la pepiniere devouee, comme emplacement de fours de campagne. Beaucoup d'arbres penssent a l'epreuve; les fruits du reste deviennent la proie du premier venu. Ce nest pas tout. Deux nouveaux terrains re- coivent les debris de la malheureuse col- lection; mais la fortune leur reserve un dernier trait : « En 1834, dit M. Poiteau, ' . 'ngenumrs du prince, n'y voyant gout- , est bon que les Vandales des temps » dernes sachent qu'il existe un tribunal de » Fopinion, et que l'histoire inflexible >• la , pour y denoncer leurs noms et leurs On n'hesitera pas a ranger la collection Van Mons au nombre des etablissements scientifiques, si Ton songe que e'etait un vaste champ d'experiences horticoles, une source feconde de varietes nouvelles d'ex- cellents fruits, que le desinteressement le plus complet a rendues la propriete du . il fut la victime, et surtout les pcrtes sensibles qui 1'avaient d'abord frappe, dans ses plus douces affec- tions, changerent totalement les habitudes "" , dit M. Quetelet, plus beaux taille etait elevee et bien prise , sa physionomie spi- !;:::::„ un do -ituclle et franche; ses yeux noirs • plein de feu le rendaient veritablemcnt i remarquable. Lui-meme prenait soin de > faire valoir ces avantages naturels par i une mise toujours recherchee. Mais, apres i la double perte de son epouse et de son i jeune fds, il s'isola , se negligea entiere- i ment; et, vers la fin de sa vie, il avait i meme portc cette negligence a un point i tel, que ses parents et ses amis s'en affli- i geaient. » « Les qualites personnelles de Van Mons, . ajoute M. Quetelet, etaient telles, qu'il . etait difficile de le connaitre sans l'aimer; . il etait d'une bonte et d'une generosity » a toute eprcuve, d'un desint('ivs„-mcnt i dont on trouverait peu d'exemples et > toujours pret a exalter les meritcs \los > autres. La vivacite de son imagination ne i lui permettait pas toujours de se resser- rer dans les inflexibles limites du positif, et, en donnant carriere a cette faculte qui etait prodigieusement developpee chez lui, il savait imprimer a ses recits une i passer les exagera- II nous rcste maintenant a considerer Van Mons comme Fun des promoteurs les plus eclaires et les plus ardents de I'horti- culture, et en particulier de la pomologie. Nous prendrons pour guide , dans cette par- tie de notre travail, le savant M. Poiteau, panegyriste de la theorie qui porte plus specialement le nom du Professeur de Lou- vain , et contre laquelle des horticulteurs recommandables elevent des objections que nous aurons soin de rapporter. Sans hasar- der, d'ailleurs , pour notre part, une deci- experience, nous nous permettons a ce su- jet quelques reflexions prcliminaires. II existe, dans les sciences d'observation, deux sortes de theories, que le vulgaire et les gens du monde confondent trop sou- vent, sous une reprobation commune. L'une qui meritc plutot le nom iVhypothese, est la theorie purement speculative , sys- teme construit d priori, etroit, inflexible et stationnaire , sortant tout forme du cer- veau d'un homme , au lieu de puiser au dehors ses elements constitulifs. C'est la le genre de speculation, dans lequel l'imagi- nation des Grecs s'agitait, comme dans un cercle vicieux, Iorsque Aristote vint reveler a sessubtils discourcurs, lesvrais principes des sciences d'observation. C'est la le genre de speculation que I'imagination impatiente des hommes a perpetue et perpetuera de siecle en siecle ; c'est elle qui se contente des mots creux au lieu de faits et d'idees; qui, pour ne citer qu'un exemple entre mille, expliqua longtemps l'ascension de l'eau dans les pompes, par l'horreur de la nature pour le vide. Un second genre de theorie et le seul qui soil profitable aux sciences , c'est la generalisation en principe, la reduction en i plusieurs causes qui^ sont groupe de phenomenes, observes, soigneusement compares entre eux, et chez lesquels la cor- relation des effets avec les causes est bien constatee. Le systeme Newtonien de 1'at- traction rentre dans cette seconde catego- ric L'observation exacte forme la base de pareils systemes , l'induction rigoureuse en est le lien, rcxplication comparative des phenomenes subscquemment observes en est le criterium, le trop de rigidite en se- formule , d't LISIANTTO PIILCHER. Gentianeae Juss. Pcntandria-Monogynia Linn. infundibuliformis v. hy- bo supra fundum am- limbo • j , - _ • ■ ■ i v.v. emincctivo sarins in . Oi'iirituii aniiiilo li;i>il;iri destitutum, val- iiilrn!lr\i> liilm ill in< . m . a, flonbus scope pulchrc CHARACT. SPEC. - L. elatus, credos ; caulc rainisquo obtuse tetra-onis. julns prliolahs. <-| busutrinquc duobus; panioula tenninali tncho- toma; lluribus pen.lulis; oalyee brevi n\ato, iiiliiinliiaililunni- lulu. \,;\-.\ angustato, limbo pa- rum obliquo S-lobo, lobis ovalis, obtusis, paten- apiculatis. » Hook. Lmanthus pulchcr Hook. Bot Mag. t. 4421. Voici incontestablemcnt une des plus belles especes d'un tres beau genre. Qu'on se figure, en effet, des rameaux pareils a ceux que represenle la planehe ci-jointe, terminant les brandies d'une tigc de cinq a sept pieds de haut, et l'on n'aura, par cet effort d ,reproduitqu •■ imparfaite de l'aspect de cette admirable plante. Ce que le port un peu trop raide des branches refuse en elegance a la plu- part des Gentianees, est ici amplement com- pense par la gracieuse courbure de ces longs et greles pedoncules, par la brillante teinte de carmin de ces corolles, qui, par leur forme et leur legere irregularite, rappellent un peu celles de nos Digitales. Certains de ces caracteres rapprochent le Lisianthus pulcher, du Lisianthus splendcns, autre cspece egalemcnt bien nominee par sir W. Hooker, et dont la description et la fi- gure (en noir) sont reproduces dans un des precedents volumes de la Flore. (Voyez ci-dessus, t. IV. Miscell. p. 549 b , pi. 553, f. 121.) L'une et l'autre espece croissent sur les montagnes de la Nouvelle-Grenade. Nos serres d'Europe les doivent au zele intelli- gent de M. W. Purdie, ancien collecteur pour le jardin royal de Kew, aujourd'hui directeur du jardin botanique dc File de la Trinite. Ce ne sont pas la, du reste, les plus belles des decouvertes de M. Pur- die, l'herbier de sir W. Hooker renferme des echantillons de bien d'autres plantes de ce collecteur dont la botanique descrip- tive fait peu a peu son profit , en atten- dant que Horticulture puisse les montrer dans tout leur eclat. Le genre Lisianthus, fonde par Aublet, sur trois plantes de la Guyane, et dont on connait aujourd'hui, abstraction faitc des elements heterogencs , plus de quarante especes decrites, se rctrouve dans toute l'etendue de l'Amerique equinoxiale.Comme la plupart des Gentianees, ces especes crois- sent presque exclusivement dans les lieux tourbeux, ce qui explique a la fois, et la difliculte de leur culture, et les conditions si extremes de temperature et d'altitude, sous lesquelles certaines de ces especes sont placees par rapport a d'autres. C'est ainsi que les Lisianthus pratensis, Murtii, an- gustifolius, grandi/lorus, alatus, uligino- sus, etc., habitent les plaines basses et chaudes, tandis que les Lisianthus alpes- tris, pulcherrimits, elegans ornent, suivant Martius, les prairies alpines de la province bresilienne de Minas-Gerae's , dans une zone comprise entre 778 et 4556 metres d'al- titude, que la plupart des Lisianthus du Perou appartiennent a la region alpine des Andes, que les mesures de l'illustre Hum- bolt fixent a 2727 metres la limite infe- rieure du Lisianthus glaber, sur les Andes des environs du S ta Fe de Bogota , enfin que ce chiffre d'altitude, pour le Lisian- thus pulcher, est porte approximativemcnt par M. Purdie de 2132 a 2457 metres, dans un des points des Andes de la Nouvelle- Grenade. Bicn plus, la meme espece pa- rait se plier a des influences de tempe- rature et d'altitude tres diverses, puisque d'apres le temoignage de M. Grisebach, le Lisianthus elegans, observe par Martius dans la region alpine de Minas-Geraes, l'a etc egalement par M. Lund dans les com- pos de la province de S. Paulo. Cette der- niere circonstance nous parait singulicre- ment infirmer, au moins dans son sens absolu, l'idee emise par M. John Smith, que influence d'une faible tension atraos- pherique, a peu pres impossible a obtenir artificiellement dans nos serres , est ce qui manque surtout a beaucoup de plantes de montagne, pour se soumettre a une cul- ture artificielle. Dans notre opinion, basee sur l'observation attentive et raisonnee d'une masse de plantes, et de fails de leur geographiquc, les botanistes pule, accordent une importance trop exclusive aux influences exterieures, et notamment a la temperature, pour expliquer la dis- tribution des especes sur le globe. On • oublie trop que les vegetaux sont des etres vivants; qu'ils ont leurs mceurs, leur nature intime, leur temperament (si Ton veut me passer cette figure), leur foyer interne de reaction contre les influences qui regissent la matierc inerte; que le tissu delicat de la mousse brave les frimas du qu'une temperature moyenne . chez le palmier et les arbres seculaires des forets tropicales; on oublie trop, dis-je, que la cause de ces derniers faits, tient moins a Taction mecanique de la temperature sur des tissus elementaires en somme presque identiques, qu'a la nature meme des etres sur lesquels elle s'exerce. En un mot, il faut, selon nous, pour saisir l'enigme complexc des lois de distribution des etres sur le globe, com- biner a l'etude de toutes les conditions ex- terieures de leur existence,, l'observation de la nature intime de chacun d'eux, les rapports de parente qui unissent vidus en varietes, en races, en celles-ci en sous-genres et genres, ces der- niers en tribus et families; il faut, enfin, etre physicien , meteorologistc , geographe, mineralogiste,geologue, chimistc avec Hum- boldt, naturaliste avee Jussieu et Cuvier, et feconder l'un par l'autre deux ordres de recherches, d'ou depend le grand problerae de la distribution geographiquc des etres. Ces reflexions, du reste, a l'appui des- quelles le defaut d'espace nous empechc de citer des preuves, n'otent rien de leur in- teret ni de leur importance aux observa- tions consacrees par M. John Smith , a la culture du Lisianthus pukher, et dont M. Van Houtte presente ci-dessous le re- tspeccs, De nombrcux semis de graines da Li- sianthus pulcher n'ayant produit que peu de jeunes sujets, et ceux-ci d'ailleurs tres delicats dans leur premiere croissance, M. John Smith cite, commc proprcs a eclai- rer Ies horticulteurs dans de nouveaux es- sais, les renseignements suivants, consignes dans les notes de M. Purdie. La plante forme un arbrisseau de 6 a 7 pieds de hau- teur, et de 2 a 5 pieds de diametre. Elle croit a une altitude de 2432 a 2437 metres, sur des roches de calcaire coquillier, cou- vertes d'une couche mince d'un sol tour- beux, de nature seche. Le climat du lieu est humide et tempere, la chaleur jamais exces- sive ; le thermometre s'abaisse parfois a 30" Fahr. (— 1° Reaum.), el alors il y gele. La sensation de froid est alors tres vive, et la vapeur suspendue dans l'atmosphere donne a la lumiere du soleil un eclat particulier et assez desagreable. De M. J. Smith conclut que le meilleur mode de traitement a appliquer a la plante serait do la tenir dans une serre froide peu ctcndue, de l'empoter dans une terre tourbeuse bien diviseeet drainee, peut-etrc avee ra.l.lition de quelques minces fragments de pierre calcaire, qui doivent, en toutcas, contri- buer au drainage. M. Smith d'ailleurs, tout en encourageant ces essais, ne se dissimulc pas une cause trop probable de leur insuc- ces ; e'est l'impossibilite de donner a la plante une atmospbere aussi rarcfiee et aussi legere que celle dont elle jouit a une alti- tude de 7000 a 8000 pieds. Or, il attribue a la diversite de pression de l'atmosphere, suivant les hauteurs relatives de ses couches, la cause qui soustrait tant de plantes de montagne a nos moyens artificiels de cul- L. VH. MISCELLANIES. 191 {Suite). Notice sur la Vie et les Travaux dc I. B. VAN MOKS- ; l'ecueil, lelasticite (si Ton veut n passer cette expression), la perfectibilite < msutucnt le principal avanfage. <«' no sunt, dans le fait, que des regies dc fausse position , auxquelles l'impcrfection dc notre esprit et de nos organes nous forcent de recourir, et dont les ehiffres doivent suc- cessivement varier, a la condition de se rapprochcr de plus en plus des resultats certains et definitifs. II est, en outre, un genre batard de theo- gers de l'hypothese, plus ou moins de traits de la generalisation positive. Ainsi defini, ce groupe renferme, il faut I'avoucr, un grand nombre de systemes qui out cours s les ■aindre d'etre aecusrs «i iiiji <■ rhimifjtie do Van Mons, d( d'injusticc, la theo- cite de 31. Qnetelet renferme un excellent resume. Quant a la theorie plus connue sous le nom de Theorie Van Mons et qu'il s'agit ici d'analyser plus en detail, l'auteur l'liyant presentee comme l'expression simple d'une serie de longucs experiences, pour la etes- ser parmi les theories profitables, il s'agit simplcment de verifier 1'exactitude des re- sultats obtenus par Van Mons. C'est une question de temps, d'experience et de bonne foi. Aussi a-t-on droit de s'etonner que les horticulteurs n'aient appuye' de nombreuscs preuves l'approbation ou les objections qu'ils ont exprime pour ou contre cc systemc. Les pieces du proces sont dans la nature; il ne s'agit que de les y ctudier avee som. Du reste, quant a Phistoriquc et a 1 ana- lyse dc cette theorie, nous croyons ne pouvoir mieui faire que tie laisser parler M. Poiteau (1): >■• Des IVige tic quiuze ans, dit ce si » horticulteur, M. Van Mons cherchait deja » Ies causes de la variation des Rosiers , des » Balsa mines et des Reines-Marguerit< » dans le jardin dc son pere. A vingt ar • il (Tut avoir trouvc ces causes; et, coini il (.''(.ait (1'iiiic [HTS|iicacitc peu commune " previt que ces memes causes devaient a^ " egalement sur les arbres fruitiers. C'est » done en 1783, qu'il faut fixer le com * cement de ses experiences sur les a » fruitiers, et l'etablissement de sa Teii » ou meilleur moyen d'obtenir de bons fruits Si nous ajoutons, que M. Van Mons a attendu jusqu'en 1835, pour publier un ouvrage ex prqfesso sur sa theorie , on ne sera pas tente de lui reprocher une grande precipitation a developper un systeme,dont il tenait le premier fil , des l'annee 1775. « M. Van Mons, poursuit M. Poiteau, « etablit en principe : 1" Qu'une espece na- I urelle d arbre ne varie pas pur semis dans » Vendroit oil elle est nee; que, tant qu'elle • reste dans son lieu natal, elle ne peut se » reproduce que semblable a elle-meme ou > en wus-cspke. Cherchons les preuves a » l'appui de cette assertion. " D'abord nous remarquons que les Pom- » mes et les Poires qui croissent naturelle- » ment dans nos bois, ne varient nns mmi. » moment ; qu'elles ne forment que des " sous-especes, qui ne peuvent se comparer » a nos varietes domestiques; nous vovons » que nos Prunes indigenes, le S'-Julien, » le pent Damas noir, le Damns blanc , qui » croissent et se perpetuent autour de nos • kinases, ne varient pas; nous vovons que ■ es Eglant.ers de nos bois sont touioirs • les memes, et que, si un ou deux ont > pns rang parmi nos Rosiers a fleurs dou- > b'es, cest probablement apres avoir ete ' fi'au P ° rt(5S ^ 8raineS d ' Un d ^ artemcn t » 2° M. Van Mons etablit que, pour ■ quune espece nuturelle varie, il favt quelle change de sal, de rlimat ou ' le.irpvrnlnre. [.-s [l|rmrs im „ n(1( . n| » Ainsi , depuis que la Pomme de terre a b ete importee du Chili, dans l'Ameriquedu » Nord et en Europe, elle a varie mille fois » plus qu'elle n'avait jamais fait dans son )» pays. Tant que le Dahlia est reste au » Mexique, sa pa trie, il a peu ou point » etait ecrit en 1842), qu'il est introduit " dans l'horticulture Europeenne, il a pro- » duit plus de 100,000 varietes. ii Jusqu'a ce que le contraire soit prouve, n il est permis de croire que les deux ou w trois especes de Rosiers que nous avons » recucs de l'lnde, vers 171);), avaient peu > varie dans leur pays; et depuis qu'elles » sont dans nos cultures, ellcs ont produit b des millions de varietes. Rien n'annonce » que le Phlox Drummondii ait jamais va- B rie au Texas, sa patric; cependant de- » puis 1835 qu'il est dans rhorticulturc » breuses, et ellesaugmententchaqueannee. » Dansl'Ameriqueseptcntrionalc, patriede » 1'Acacia, Bobinia pseudo-acacia, on ne » cet arbre; tandis que chez nous il a pro- - duit 12 ou 15 varietes; et, si ces varietes n n'etaient pas la plupart steriles, le nom- " bre en scrait beaucoup plus considerable. » 3° M. Van Mons etablit que , quand » une fois une espece naturelle d' arbre a > produit une, ou plusieurs varietes, cesva- ■ rieleseontinuent de rarier to u jours, si on » les multiplie de graines , sans quelles ' puisseut jamais relouruer a iespece pri- b II suffit de considerer ce qui se passe > dans nos cultures , pour reconnaitre que » cette assertion estvraie, et aussi generate • que les autres, excepte cependant pour • les varietes qui forment des races, en se • fixant pour un temps indefini, a la faveur • des soins que nous prenons pour leur cou- > servation. » 4" M. Van Mons admet que la source 1 de toule variation, transmissible par If • semis, reside dans la graine. La bolani- • que et la physiologie sont la pour aflir- ' mer la verite de cette assertion. "5° Et, enfin, M. Van Mons etablit que, • plus une variete aVarbre fruitier ou autre wile, plus sa graine varic en phis, riwnuc nous is, enmieux, dans 3 dernier paragraphe a trouve et ve encore des contradicteurs ; ils se 3C qu'un pepin , un noyau de i vieille variete donne quelquefois unc nou- i velle variete Ires bonne; mais ils ne peu- i vent en expliqucr la cause, qui, en effet, i est inexplicable , d( fondent j 1'etat actuel de nos Cette cause reside certai- i nement dans une modification physique > ou chimique, et probablement le micros- . cope ou la chimie elle-meme pourra la • decouvrir un jour. Mais M. Van Mons > n'etait pas un hom me a attendre un bon • fruit du hasard ; accoutume a suivre la > nature dans la composition des corps or- i ganises et autres, a mesurer ce qu'ils • perdent et ce qu'ils gagnent avcc l'age, i connaissant la force et la puissance des » agents gazeux, des agents imponderables ■ sur tout ce qui existe, il a pu, il a du i' etre amene a penser, a pouvoir assurer > qu'un arbre de 100, de 200 ans d'exis- > tence, a dans ses elements quelque chose > que n'a pas un arbre de 5 ou C ans, et > que ce dernier a quelque chose que n'a > plus le premier; et, comme cette dif- > ference ne peut etre niee, il faut bien > en admettre la consequence, qui est que la proLit'nilurc dun arbre de S ou 6 ans, > doit differer bcaucoup de la progeniture . d'un arbre de 100 a 200 ans. » Au reste, comme la theorie de M. Van > Mons est basee sur cc qui a lieu dans la » nature, la pratique du jardinage nous « fournit encore des preuves a l'appui de > ce dernier paragraphe. Ainsi nous culti- i» vons trois genres de plantcs, le Rosier, le > Pelargonium et le Dahlia , qui produisent > aujourd'hui bcaucoup plus aisement et > plus abondamment de belles varietes » qu'autrefois. Pourquoi cela? C'est que les • jardiniers ont soin de prendre les graincs > les plus nouvelles et les plus belles varietes, ' c'est que les gene- 1 ces trois genres, grace a l'intelligenee • eclairee des jardiniers, que la nature, ■ dont les pas sont comptcs, n'a pas le temps > dereprendre ses droits, pour faireretour- ' ner ces varietes vers le type. Soyez seule- Mons et les developpements a leur appui. Laissons encore M.Poiteau nous en exj)o- scr rapplicalion pratique, apres quelques (ib.sci'\,i!iiiii> (in'-liiiiiiiiiires (1). « .... M. Van Mons s'est dit : en semant les premieres graines d'une nouvellc variete d'arbre fruitier, on doit en obtenir des arbres toujours variables dans leurs grai- nes, puisqu'ils ne peuvent plus echapper sauvage, que ccux a cette condition , tique qu parfaits, selon nos gouts. a Toute la theorie de M.. Van Mons est dans le paragraphe ci-dessus; elle etait formulee dans sa tete a l'age de vingt ans. C'etait pour la verifier et la mettre en pra- les cet age , il rassemblait dans de jeunes sauvageons, de jeunes francs, et qu'il y semait des pepins et des noyaux en quantite, afin d'en voir les pre- miers fruits , et d'en seiner les graines de suite, pour en obtenir une generation dont il fut sur de la nouveaute, et la prendre pour point de depart dans ses experiences. Quoique M. Van Mons operat sur des mil- liers d'arbres de divers genres et de divcr- ses varietes a la fois, je vais supposer, pour plus de clarte , en le suivant dans sa mar- cbe , qu'il n'operait que sur une seule va- riete de poiricr. » Des que le jeune poii'ier franc mis en experience cut donne son premier fruit, .Van.) ur:ui 5 premiere generation d as a leur mere (2); il (J) Kvtrait di>. YllortictUciir hrhje , vol. p. 209 et suiv. (-2) \). Villi Mons .i | i>m ; on fail «,ar \;nn:u- ., -.■■>',!,.- ■ - ' ' ; ■ ■ ■ iIcRi-aincs. iicrrsxM.il.liMil;. Lmii- iikmv . <■! ,\u „c,,eui i-^'>''-^';::'r, ii '; i 1 , ';, ,l i ,;;*";;!:; arbres donnerent des fruits qu s'y attendait M. Van Mons, sc a Jos graines de suite, et en obtii 'iidc generation non interrompue, ( important), dont les arbres, toi est import; /aries pas „_, wrv ..„ OT „ u n aspect moins sauvage que les precedents. II les rultiva egnlcmcnt avec soin , et ils fructi- fierent plus tot que n'avait fait leur mere. Les fruits de cette seconde generation, aussi varies entre eux que les arbres qui les por- taient, parurent en partie, moins pres de l'etat sauvage que les precedents, mais aucun d'eux n'avait les qualites requises, pour meriter d'etre conserve. » Constant dans son plan, M. Van Mons plupart des jcunes arbres fades de bon augure , e'est-a-dire quelque chose de la physionoraie de nos bons poi- riers domestiques, ce qui ne les empechait pas d'etre toujours tres varies entre eux Cultiv.-set.o^nrs.commeravaientcto!^ precedents, ces arbres, de troisieme gene- ration, fructifierent encore plus tot que navaient fait ceux de la seconde generation. Plusieurs donnerent des fruits mangeables -»*«-e decidement bons, mais M.Van Mons, qu'il avait trouve le verita- ble cliomin dc ['amefioration, et qu'il de- va.t continuer de le suivre. II reconnut aussi avec non moins dc salisl'fu-tion. quatrieme generation, dont n peu moins varies ml,,. e„, duisirent i les arbres, .... p montrercnt presquc l0 us de bon augure. Leur fa •■ i ■ attendre encore moins longtemps que eelle de la troisieme generation; beaucoup de leurs fruits etaient bons, plusieurs excel- lents, et un petit nombre encore mauvais. M. Van Mons prit les graines de ee meil- leur fruit, les sema de suite et obtint une cinquieme generation, dont les arbres moins varies entre eux que les precedents , fruc- tifierent encore plus tot que ceux de la qua- trieme, et ne donnerent plus que de bons et d'excellents fruits (1). » C'est apres le resultat de cette cinquie- me generation de mere en fds, sans inter- ruption, que M. Van Mons a fait connaitre le procede que je viens d'expliquer. Quoi- que arrive au termele plus heureux, terrae ou tout autre a sa place se serait arrete, je sais qu'il continue scs experiences, et qu'il en est maintenant, 1854, a la neuvie- me generation sans interruption de mere en fds, et que toujours il obtient des fruits de plus en plus parfails. » M. Van Mons a fait les memes expe- riences sur presque tous les autres genres de fruits. Le Pommier n'a plus donne que de bons fruits, a la quatrieme generation. Les fruits a noyau , tels que peches , abri- longtcmps a sc pcrfectionner ; tous n'ont plus donne que de bons et d'excellents fruits, a la troisieme generation; et cela devait etre, car, puisque nos fruits a noyau se reproduisent toujours plus ou moins bons sans procede particulier, il a du etre moins difficile et moins long, de les amener a une amelioration parfaite. n Voiei maintenant, encore d'apres M. Poi- teau, queiques details sur les resultats obte- nus par M.Van Mons, et sur sa maniere de les communiquer au public (2). "M.Van Mons avait formule dans sa lete, " 1'expression des cinq paragrapbes souli- » gnes ci-dessus (page 441 d ), quand, en ' 4785, il a cntrepris de seiner des pepins MISCELLANEES. f 192. Sur quelques especcs dULEX, ct eu particiilier IIIIV GILL II, Plimii.. espece i plupart Genets epineux qui lande^, sur plusieurs points de l'Europe oc- cidental, et dont une espece, YUlex euro- paeus ou Ajonc marin (I), exploited avec avantage, dans certaines provinces de la France, comme combustible, fourrage, li- tiere (2), engrais, ou comme moyen de clo- ture, occupe d'ailleurs a si juste litre, une place parmi nos plantes d'ornement. C'est herisses de courtcs opines (ramules et feuil- lcs adultes),enchcvetres en touffes impene- trables, d'une teintc vei't-grisatrc, d'ou se detachent en jaune d'or, de nombreuses fleurs , pareilles a ccllcs des Genets. A cote de ce type robuste du genre , et sans par- ler d'especes moins repandues en Europe, on place un sous-arbrisseau plus humble , un peu moins intraitable au toucher, et dont les rameaux couches sur le sol, se eou- vrent en automne, d'innombrables fleurs d'un jaune vif, representant, a quelques nuances pres, la miniature des grandes fleurs de 1' Ajonc marin. La plante en ques- tion est YUlex nanus des botanistes, le petit Ajonc de notre langue vernaculaire, le petit Landin, le Vignot des Normands, le Char- don des habitants de la Sologne, la Bruyerc jaune de quelques provinces" centrales dc la France. Entre cette espece et 1' Ajonc d'Eu- rope, le paysan le moins eclaire sait recon- naitre des differences : il les distingue du moins l'une de Tautre , et par le port, et par la taille, et par la grandeur des fleurs, et par les epoques differentes de leur flo- raison. Quelques botanistes seuls ont doute' de la valeur specifique de ces notes distinc- iliii . Jan, .Imi'/r, .Jean brimr, .louxirtn, tjnctm . 'Untie, suivant les dialectes des di\ K"\m<-.-< ,|c la Franco. ('"-*) II t-si Itien cntendu, qu'on nc I'appli <^ uYiin iI.tiii.ts us'i-cs. qu'.-ijurs en -t's.-iiits , par un wattage au mt 0,1 parlm-li.ui de la mrule ou du pilon ais nous devrions a peine nou refuter cctle opinion toulc cj tionelle, s'il ne s'agi.^ail jii-lement. cet article, do faire connaitrc une nou espece d'Ulex, l\ quelques eganls inie • liaire outre les deux precedentes, qu'cllc nresenle, saul des modiliratim geres , le rcmarquable assemblage dci racteres de vegetation de l'une, av structure florale dc l'autre. La nouvelle espece en question hcrbier de sir W nom d'l'lex nanus var.< Dn'Mhhiiv, un des com I'An^lelerre. Nous avion devoir nou cifique dont on aui leur. Aujourd'hui lite de M. J. Gay i . neamnom<, consigner, dans nos s caracteres particu- lier plante angla: . Ulei en Bretagne, que des botanistes tres recommandablcs de cette province, ont su distingucr des Ulex europaeus ct nanus, mais que le manque d'objets dc comparaison, leur a fait malheureusement confondre avec l'Ajone de Provence, {Ulex australis, Clem., U, provincialis, Lois.) es- pece tres differente du reste de ses con- genercs, et qui d'ailleurs est particuliere ;i la region mediterranneenne. C'est a M. Le Gall, auteur d'une Flore (inedite, mais deja imprimee) du Morbihan, que revient le merite d'avoir lc premier bien distingue et bien decrit la plante nouvelle en ques- tion ; a M. le chef de bataillon Toussaint appartient l'honneur d'avoir parfaitement confirme ces vues par des diagnoses com- paratives (1) des Ulex nanus, europaeus et de la nouvelle espece bretonne. Pour notre part, nous aurons eu a relcver l'erreur presque inevitable de determination ou ces I travail plus gei deux autcurs ont ete pour la nouvelle espece le nom d'Vlex I vent Gallii, en l'bonneur de M. Le Gall, a en | Tactions,; constater l'existence dans la partie sud-ouest cntre les trois especes mi de l'Angleterre aussi bien que dans notrc j cela nous devons employe Bretagne francaise, enfin a extraire d'un mais concise, . mais Dr. c<(L ovales-oliloniiue-.. pe- es, un peu plus lar-es ,jij f . le iiii'llc. I-'tnir unncnnc, d'un jaune angc, (obs. de M. Tou-siini). Qifirc convert d'un leger du- longues que la carene, mais se i par die. dans lt''i;ci-i.' nmrbure en arc 1 dc Miller, de filassier et dc M.J. Gay), et avec un erepiti partleulier, (obs. de M. J. Ce qui frappe, au premier abord, dans le tableau ci-dessus, e'est la position interme- diate que YUlex Gallii y occupe par rap- port a ses deux congeneres. On peut, en consequence, se demander si cette espece supposec, n'est pas le resultat d'un croisc- ment entre les deux autres. La dessus, laissons parler M. Le Gall, qui a observe avec soin les trois plantes dans une meme localite. « On est, d'abord, dispose , dit ce bota- : > niste, a regarder cet arbrisseau comme : ' une variete de moindres dimensions et a » fleurs prccoces de l'Ajonc d'Europe , va- » riete qui serait due au voisinage de la •' mer. » (C'est en effet la station exclusive de 1 Vkx Gallii, en Bretagne.) « Mais l'Ajonc » d'Europe se developpe bien sur le litto- H ral , et sa floraison ne s'y trouve pas du 8 tout hatee. D'ailleurs, les fleurs de la pre- ■ miere plante ne sont pas seulement plus 1 petites que celles dc la seconde ; elles ~*~ -1 se rapprochent de cel- | i-dicelle. Calh-e a surface INso et lui- sanle, sur laqucllc la loupe fait voir de pel it- poilsclairsemes et tes que la carene. sur les rotes de laquelle elles s'appliquent presque a plat. Fleuraison de Juillet en Oct. Emits murs pendant 1'cte qui \ ant encore clos sur la plante un an aiires tear mafurile. i;mtr ;'i |;|((HOll(> -■ a la peninsule iberique. La meme i peut s'etendre aux Arbousiers (Arbutus), |si Ton fait abstraction des Arctoslaphylos et des Arbousiers d'Amerique, et si Ton con- sidere que l'Arbousier eommun (Arbulm itnedo) s'etend de la region meditcrran- neenne, par la peninsule iberique et les cotes occidentales de la France, jusqu'en Irlande , sans se retrouvcr en Angleterre. Les usages des Ajoncs sont trop connus pour que nous ayons besoin dc les rappeler. On trouvera des renseignements a ce sujet, comme a l'egard dc leur culture, dans Mil- ler, Garden. Dictionn. (ou par parenthese, les Ulex nanus ct europwus sont confon- dus); Filassier, Dictionn. du Jardin. franc.. Paris, 4791 , article Ajonc; Loudon, Garden. Mag., vol. VIII, p. 259 et 369 j dans le Garden. Chronicle, ann. 1845, p. 20; et dans le BonJardinier, ann. 1849, p. 426. J. E. P. 1'Irlaiide. le Medoc pres de Honlejiux. tugnl. Vliria, Much ,,/! II.mik.. .uilce f)urieu. dans les A-luries. ( |'>'i:m n. in 193. Rnsticitc du Pin '= Les amateurs apprendront pcut-etre avee interet, qu'il existe a Claremont , pres Cheshunt, un individu parfait de ccttc char- mante plante, mesurant plus de quatre metres en hauteur. II fat plante , il y a neuf ans, et reeut une legcre protection , sculemcnt pendant les deux ou trois pre- mieres annees. Les branches laterales ont deux uu trois fois montre des sympt6mes rlc scnsdjd.te aux gelecs, mais la fleche ncn a jamais ressenti la moindre atteinte. Larbre na, a ce qu'il parait, rien souffert < e la gelee recentc; ses belles feuilles pen- dantes, d un vert luisant, sont aussi fraiches et aussi fermes que jamais. Ayant toujours considere cettc especc comme delicate i'ni recherche la cause de I'anomalie ^Ue. tst-ce le sol, est-ce 1 exposition? Le premier est argilcux, Iroid, et, quoique sur la pente «1 un monticule, i.nparfaitement draine ; ccla est si vrai , qu'a une distance de quelques pas, lcau circulc sous les pieds, h rnesure qu on marche. Le phenomene ne parait pas tenir au sol, mais peut-etre a l'exposition. L'habitalion est sur le cote sud-est d'un monticule, et l'objet dc la presente note "<''upe le cote nord dc la maison. Aupresdc lui, s'elevent quelques grands arbres, qui l'abritent contre les rayons solaircs, et j'at- tribue la preservation dc la plante a ce fait, qu'clle n'est jamais exposee aux mortelles alternatives du degel rapidc ct de la gelee. II existe sur tc cote sud de la maison, d« plus petits individus des Pinus flartivegu, P. Acofmlceusis el /'. Montezuma, q u '; etant egalcment abrite^s . ont echappe' ill a tc-ute injure. Tels sont les fails observes; il s'agit d'en recherchcr l'application. N e vaut-il pas la peine de se demander si les autres especes mexicaines, placees dans des circonstances analogues, ne pourraient pas s'accommoder a notrc elimat? Et, le £j echeant, combien une liberalc introduction de ces plantcs n'ajoutcrait-cllc pas de va- rietc et d'attrait aux charmes de nos jardins d'agrement! » de grandeur natui calice, bracteole e 1 ■ Mini If I! I lit llf III lllfllll • -liirf. „. |l,.„ r ,1,. de VU. nanus. (Toutes les Bgnrtt qui premlcnt soul ; plus ou moins, mais proportiuiinfllriiinil . jinxsies.) ie VU. Gallii; b", — de VU. nanus, c, portion du MISCELLANIES. la Vie et les I ravauv de J. B. VAN MONK. > et des noyaux d'arbrcs fruitiers, pour en > obtenir de nouvelles et bonnes varietes , • plus surement et plus abondamraent > par l'anciennc methode. En 1825, c' > a -dire, apres trente-huit ans d'ex i rience, il avait 50,000 pieds d'arbres d > sa pepiniere; et depuis plus de dix < r i il avait commence a fournir des greffes i de scs nouveaux fruits en Belgique, Allemagne, en Angleterre, aux Etats- i Unis d'Amerique, et quelque peu en France. Je dois noter ici que M. Van ' Mons n'a jamais vendu une greffe, ni un arbre. Tant qu'il y avait des greffes a couper sur ses arbres , il en donnait a ceux qui lui en demandaient; il en en- voyait raerae a ceux qui ne lui en de- mandaient pas , quand il croyait que cela > leur ferait plaisir 1825, M. Van I greffes des presque loujours sans nom. A cette epo- que , il a rassemble ses notes, et a fait imprimer un catalogue, dans lequel en- viron les trois quarts des fruits sont nom- mes, et tous conservent leur numero » Ce catalogue contient environ 1050 Poires, parmi lesquelles, 547 sont nom- inees sans aucune observation, 58 por- tent le nom de celui qui les a obtenues ou de celui auquel elles ont ete dediees, 200 ont ete obtenues et nommees par )5 ont ete egalement Van Mons, mais ne > obtenues par ' M. Van Mons indique » telle ou telle Poire, comine : forme de i) Doyenne , forme de Louise-bonne , forme » de la Grande Bretagne, etc.; et toutes ces » 205 varietes sont annotccs des epithetes : » tres a propager, excellente, delicieuse. II )> est probable que ces derniercs ont ete' h nommees peu d'annees avant la publi- i) cation du catalogue, et que ces Poires sont ). le resultat d'une quatrieme, cinquieme » ou merae sixieme generation sans inter- » pace de trente-huit ans, en semant tou- H jours les pepins des varietes les plus » nouvellement obtenues. » On voit par ce catalogue, que M. Van n Mons, par la seule maniere de choisir ses » graines, a obtenu en trente-huit ans, n 405 nouvelles varietes de Poires, ou h bonnes, ou excellentes ou delicieuses. Je n demande a present si jamais quelque i> autre a obtenu rien qui approchat de ce )» nombre, par les semis ordinaires. » L'appui que M. Poiteau pretait, en 1854 et en 1842 a la theorie Van Mons, il le lui maintient encore en 1848, dans ses lecons d'horticulture, inserees dans les Annates de la Societe centrale d' Horticulture de Paris, vol. XXXIV, p. 5 et suiv. Mais au lieu de nous appesantir sur les temoignages favora- bles a ce systeme, il est temps que nous rapportions les arguments qu'on y oppose. Et d'abord, dans un article plein de con- venance (1), M. Rendu reprocbe \\ la me- thode Van Mons, de ne perfectionner les fruits qu'aux depens de la vigueur et de ■Ulfartk.rlr Pari*. M. Rendu, nous parait reposer principale- ment sur l'idee, que M. Van Mons employait pour ses semis de generations successives, des graines qui n'avaient pas atteint leur parfaite maturite. Mais est-ce bien la ce que fesait M. Van Mons? II nous semble que tout ce que dit M. Poiteau a cet egard, se rapporte a une premiere fructification , au choix des fruits les plus precoces , et non pas a la maturation imparfaite des graines. D'ailleurs des semences non mures auraient- elles beaucoup de dispositions a germer? Quant au reproche principal, celui de la diminution de vigueur et de duree vitale de l'arbre, par 1'amelioration des fruits, Van Mons reconnait lui-meme le fait; mais il offre en compensation un moyen de renou- vellement plus abondant, plus frequent et plus facile des varietes et des individus. D'un autre cote, M. Loiseleur Deslong- cbamps (I) accuse la methode Van Mons; d'etre preconcue, a cause de la jeunesse de l'auteur lorsqu'il en saisit la premiere idee; d'etre plulot un pas en arriere qu'un pro- gres reel , en ce qu'elle prend pour point de depart des graines de sauvageons , au lieu de semences de varietes perfectionnees ; de n'offrir que des resultats tardifs, tandis que les semis de graines de varietes recon- nues bonnes, produisent parfois, des la pre- miere generation, des individus semblables ou superieurs, pour les fruits, a la plante- mere. Le meme savant, tout en rendant temoignage de la prodigieuse activite de Van Mons, parait attribuer a cette faculte seule, et a l'immense echelle sur laquelle (1) Ibid., page 299 et suiv. elle s'exerrait, le grand nombre de varietes nouvelles,obtenues par le savant Pomologue beige. Quelque jugement que nos lecteurs portent de ces objections, qui trouvent presque toutes leur reponse dans les articles precites de M. Poiteau, nous comptons obte- nir d'eux, un echo favorable, a l'expression de notre haute estime et de nos pieux re- grets, envers l'illustre J. B. Van Mons. J. E. P. N- B. Les sources c de M. Poiteau, theorie Van Mons. insert- dans les Annales deSociete royale d' Horticulture de Paris, vol. XV, p. 249, 297 et 253, ann. \8U, et reproduit dans V Horticulteur beige, vol. II, prendre connaissancc). 2° Une notice necrolo- gique et historique sur Van Mons, lue par M. Poi- teau, a la Societe royale d'Horticulturc de Paris, M. Rendu , l'autre par M. Lois. DeslongcbtltffliB inseres a la suite de l'article precite. i° Une no- tice historique sur Van Mons, par M. Quetelet, secretaire perpetuel dc l'Acad. roy. des Scences et Belles Lcttres de Bruxelles, brochure in-12, Bruxelles, chez Mayez, 1845. 5° Un passage du cours d'horticulture de M. Poiteau, insere dans les Annales citees, vol. XXXIX, p. 57-9, 1848. Nous devons d'ailleurs des remerciements a M. Van den Gheyn, chef des travaux chimiques a l'Universite de Gand, et Tun des eleves de Van Mons, pour avoir mis a notre disposition, avecla plus grande liberalite, 1'original du portrait ici reproduit, Fopusculc de M. Quetelet, ctdeslet- tres autographes de M. Van Mons, que M. Van den Gheyn c Outrages botaniquc^ II y a un mois a peine , la Botanique, et nous pouvons dire le monde savant , vien- nent d'eprouver la perte la plus sensible. Un homme est mort , a Vienne , dans toute la force de 1'age, dans toute la maturite et l'activite du talent, un homme a qui notre science favorite a du peut-etre de nos jours son impulsion la plus rapide, son instru- rr, R0G1EM AfflOENA. Rubiaceae Juss. § Hedyotidese-Rondeletiese DC. — Pentandria-Monogynia Lini CHARACT. GENER. suris brevibus v. longit teriformis, limbi lacin quincunciatim imbricatis , fauce promincnte deslituta. Stamina mbo S-f lis. Corolla hjpocra- fila mentis seta- gioribus ; antheris lineari- " ' Delist issimi Flores conferti, pulchre >dlibus, indi . Ovttdi phiriina. Frutices Guatimalen divisi. Folia opposita , pulae e duobm- tnc.holomo . multi floras. Flo rosd. 1'auce pilis aim-is burbatd. Braeteaj secundarios plerosque et tertiarios cymve stipan- ti's prduncnto supra basim innatce, trifidce. firac- corottw (i tic, mlistri'joso-hirtcllo-pabrscentrs Obs. I. Species Rondrlrtiiv aii.'tuium .puedam, Ilurilms Idniincns, fauee et mho corolla' intus glabris, annulo faucis vix conspicuo. antheris versus apicem tubi subsessilibus , pubescentia plus minus arachnoideo-tomentosa. in nenus pro prium {Ararfniot/in/.r Planch.) erigendas. Hue spirtani stirpes Mexicans, Guatihialcnscs et iieiii])e : Rondclrtia buddlei* des Be.nth.! (Arachnothryx buddlcioidcs) , R. I Ui/lora 111 Mil.' (Araih '.I uiijhu > it > /' Bk.\tii.! (At: rr/lr.ra), li. discolor HBK.? (.-if discolor), R. Icueopln/lta HBK.? (Ar/< U-ucophi, la), R. elongata Bartl.? (Ar.? ehtujata). Ill :;i.;. i luii_.' snpr niis calycinis h tnlio scsquilonjiiori lev et sensim ainpl iquanieraivisunssi i praeedente duplo ongis, (\-i poll. nerali pr&'coilenti splialm. -• : '"■ •■ ' : -' ' ■ .' - ■' His h;iMn.i-ilntis.«,,n:i- \ V ,,|,„ T s. «-il.,l.. . s„|, ) . supra sparse, sublus ail \nias j nitMinfis * , reflexis; cymis 1 ■ C'est par une rare combinaison de bon- nes fortunes, qu'il nous est permis a la fois, de tirer au moins deux genres bien definis hors du chaos d'especes heterogenes entas- sees sous le titre de Rondeletia, de faire faire eonnaitre l'un dc ces genres par qua- tre especes nouvelles, toutes ornementales, toutes recemment acquises a nos serres, d'attacher enfin a de charmants arbustes , le nom du promoteur le plus actif de l'agri- culture et de l'horticulture beiges. Origin aires des regions temperees du Guatimala, ou brille le Lycaste Skinneri, les quatre especes de Rogiera, dont il est ques- tion , viennent de developper successive- raent, dans les serres de 1'etablissement Van Houtte, leurs corymbes de jolies fleurs d'un rose tendre , dont le limbe etale en etoile, encadre une touffe de poils dores tantes , et d'une odeur suave , quoique peu fragrante, ces fleurs rachetent par leur profusion et la delicatesse de leur coloris, ce qui leur manque en volume et en eclat. Elles se ressemblent, d'ailleurs, chez les quatre especes , et ne presentent que ces differences organiques, dont le botaniste seul sait apprecier la valeur. Meme simili- tude, aussi, dans le port, dans le feuillage, dans les stipules , dans l'inflorescence. Ces plantes constituent done un genre essen- tiellement naturel, que l'ensemble de ses caracteres rapproche des Rondeletia, mais qui s'en distingue, au premier abord, par le defaut d'anneau preeminent de la gorge de la corolle. J. E. P. Comme la superbe epiphyte {Lij caste Skinneri) a laquelle leurs tiges servent peut-etre de siege , les Rogiera appartien- nent aux regions elevees, et par consequent temperees , du Guatimala. Cette circon- stance leur perraet, dans nos climats, de vegeter vigoureusement , a Fair libre et a l'ombre , pendant I'ete , et de se contenter de la serre froide ou temperee, pendant l'hiver. Leur culture en serre chaude, a pour effet de hater leur floraison, mais elle n'cst pas du tout obligatoire pour atteindre ce but. La terre qui leur convient, est un compost leger de tourbe ou de tcrre de feuilles,et d'une faible proportion de sable. Les arrosements doivent etre frequents. Multiplication par boutures, sous cloche, dans un milieu tres humide, et sur couche tiede. La vignette ci-jointc, qui represente l'echantillon de Rogiera anuena, d'ou le rameau fleuri de notre plancbe a etc coupe, peut donner une idee du port agreable, qu'une culture intelligente doit fairc pren- MISCELLAN^ES. f 194 {Suite). Notice sur la Vic ct les Outrages botaniqucs de St. L. ENDLICHER. J la bota pour pousser a bout une ceuvre de longue haleine, methodiques et lucides, comme 1'exige l'execution habile des details d'un plan immense, riches d'erudition et d'ex- pression, comme il le faut pour rassembler mille faits dpars d'une science , et les con- denser sous la forme synthetique, homo- gene, comparative, d'un vaste compendium. Cethomme dont l'ceuvrc nous reste, comme l plus complete des conquetes i botanique systematique , nos lecteurs le connaissent deja par les frequents era- prunts que font a son inestimable Genera plantarnm, les journaux periodiques de bo- tanique et d'horticulture. Le present ou- trage, en particulier, puise souvent a cette source feconde les earacteres techniques des genres de plantes, et l'horticulteur, sans ressentir, aussi vivement que le botaniste, la perte d'un pareil homme, ne lui refusera pas une pensee de sympathie, de recon- naissance et de regret. Stcphan Ladislaus Endlicher naijuft Ic 2'* juin 1804 (1), a Prcsbourg, ou son pere, homme estime et aise, exercait hi profession de medecin. II fit ses premieres etudes aux Gymnascs de Presbourg et de Pesth , et sa philosophic a Vienne, ou il prit le litre de docteur, en 1823, e'est-a-dire a l'age de dix- neuf ans. II entra aloes dans le Seniinaire archiepiscopal , pour se consacrer a l'etat ecclesiastique. Mais apres avoir fini ses etu- des thcologitpies, et recu meme ses deux premieres ordinations, des circonstances de , ;([m i| ( . | ( . docid.'irnt a cbanger ses > 18-27 qifil cominein'ii ["etude des sciences natu relies. Attache, en 4828, a la bibliothequi imperiale de Vie de la botaniqi |>> I. mac . • Liquelle i! , la langue cL nl„,i,'u,-s „uvr..^. M 1 1 1836, il fut nomme conservateur de la partie botanique du Cabinet imperial d'histoire naturelle, a Vienne, et e'est de cette epoque que datent ses importantes publications sur la botani- que. Nomme en 1840, successeur du baron Jacquin, comme professeur de botanique el directeur du Jardin des Plantes, a Vienne, il exposa meme les principes de cette science a IVmpereur regnant. En 1847, il lut envmea Cracnvie, en qualite de Cuin- m ,. t/j/iioplmri) disril'uritii insidi-n- tia, unilocularia , glabra, (h-ula in loculis gerni- na.siihna- \rnlnili Mipcrp^ilo uisi-rta. suprnus adsrcmlciis. informs pendulum. Sti/ll o\ ovario- rum angulo interiori, in unicum. slaminilnis lircvioirin. glahrum v. Idspidulum coaliti ; stiij- ma capitellatum, quinquesulcatum. Capsula pen- taroeea. coeeis l,i\al\ alms, vmiurarph cartilagi- neo, soluto, olastico bilolm. Iiasi seminifero. almrlu moooepermo \. rarius dispenno. Snnm oblongo-rcni forme, testa Crustacea, umbilico ven- teres, radicula supcra. Frutices in Nova UoUatidla tro i tropin/ imliijrni , pi/is strllutia Ills puticta/is r. tiihrrciil />/'!;/„><. tiin'/ioris" mucronatis, subtus praecij tis; floribus pedunt-ulis unifloris, folio duplo brevi Hook, in Bot, Mag. I ■ : Kepresentees dans nos climats par fetides Ruta dans les regi par les superbes Erythrochiton , les salu- taires Galipea (Cusparia), les elegants Le- monia, et autres genres de la belle section des Cuspariees; dans l'Asie et la Nouvelle- Hollande tropicales, par les obscurs Cymi- nostna, au cap de Bonne Esperance, par l'odorant et nombrcux cortege qui sc groupe amour des Diosma et des Calodendron, les Diosmees fournissent a l'Australie extratro- picale, divers types generiques , tout-a-fait particuliers. On connait les Correa, aux feuilles simples et opposees, aux fleurs cam- paniformes ou tubuleuses, les Boronia au feuillage si polymorphe, ici pinne, comme «elui des Weinmannia, la simple et entier <'omme celui du Romarin ou du Myrte; les PhebaUnm souvent converts, comme les Elceagnus, de brillantes paillettes furfura- cees, les Diplokena dont les capitules si- mulent si bien des fleurs simples, les Zieria aux folioles digitees, les Crowea aux feuilles de Saule, les Philotheca a l'aspcct ericoide, enfin les Eriostemon dont l'espece ici figu- ree pcut donner une idee assez favorable. Le port d'un sous-arbrisseau toujours vert, des feuilles nombreuses,fermes, pres- que imbriquees, une profusion de fleurs en etoile, d'un blanc de neige, a boutons laves de rose vers leur sommet , voila sur quels titres V Eriostemon intermedium se recom- mande a l'attention des amateurs. C'est d'ailleurs une plante de serre froide, a la- quelle la pleine terre convient, en ele, et qui tiendra bien son rang dans toute collec- tion de plantes du Cap ct de l'Australie. Les echantillon XEr. intermedium com- muniques N sir W. Hooker, par M. Barclay, de Knott's Green, pres Leyton, avaient deja obtenu un prix de la Societe d'Horticulture de Londres. La plante portait alors le nom d'Eriostemon nerii folium, nom qui, sui- vant sir W. Hooker, est applique, dans la collection australienne de Sieber, a des echantillons desseches d'une plante qui ne parait pas etre distincte de YEr. myopo- roides. (Figure dans le Bot. Mag. 3180.) D'ailleurs, ajoute sir W. Hooker, la plante de M. Barclay, court les jardins sous le titre $Er. intermedium , probablement par allu- sion a l'espece de rang intermediate qu'elle occupe entre VEr. buxi folium et YEr. myo- poroides. Ses rapports avec ces deux espe- ces sont meme assez intimes, pour que sir W. Hooker soupconne qu'elle pourrait etre le resultat de leur croisement. Nous pen- chons, pour notre part, a considerer YEr. intermedium comme une espece particu- Iiere, beaucoup plus voisine de YEr. buxi- folium que de YEr. myoporoides. J.E.P. Comme la plupart des vegetaux de l'Aus- tralie extratropicale , YEriostemon est une plante de serre froide, et d'une culture fa- cile. Tenu en pot, dans une terre legere et bien drainee, il pourra etre sorti a l'air libre pendant l'ete, avec le reste des arbus- tes de la Nouvelle-Hollande et du Cap. L'abscission des branches trop longues suf- fira pour le rendre touffu, et lui donner une forme agreable. II se multiplie facilement par boutures sous cloche , ou par la greffe sur le Correa alba. L.VH. MISCELLANIES. ;e sur la Vie et les Outrages botanlques de St. I . I \I>I l< III i; merveilleux pour un pared livre, tout re- commandait l'ouvrage a l'adrairation et a la reconnaissance desbotanistes. D'ailleurs, son auteur, athlete devoue a sa vaste en- treprise, n'etait pas homme a se reposer sur des lauriers cherement acquis. La science marche sans cesse; Endlicher doit la suivre, enregistrer chacune de ses con- queles; et tache plus penible! effacer les erreurs de cette faillible deite. Quatre sup- plements an Genera plantarum se succe- dent dans 1'intervalle de 1840 a 1847; le dernier seul est incomplet, et tous sont faits pour nous inspirer les plus vifs regrets de la perte de ceux qui devaient les suivre. Toute la botanique systematique entre dans le plan de ce vaste ouvrage , ou plus de 7000 genres sont decrits, ou trouvent place les plus obscures cryptogames et les repre- sentants fossilcs de la Flore antediluvienne. Le cadre etroit dc cette notice ne nous per- met pas d'analyser ti signaler les nombreuses I SIPHOCMPYHS MICROSTOMA. vol. II, Mars 184 t.) — Pentandri CHARACT.GENER. - CHARACT. SPEC. — * S. (Eusiphocampylus) us. rainosus; rarais terctibus: Entre les nombreuscs et belles especes de Si/i>ht>< apurl plaiilam de qua agilur tali i simile a YArum (A. vutgare des modernes) et la liste des vertus de celui-ci est longue dans cet auteur,credule echo des contes ab- surdes de ceux qui l'ont precede. Ainsi, en- core il dit (1. c.) Omnino habentem dracun- culum fugiunt ! Quelle puissance! Les bota- nistes, lors de la renaissance des sciences, ne devaient pas echapper a ces erreurs , et il est curieux de lire dans l'un d'eux, le napolitain Porta (Phytogn.) , l'assimilation qu'il fait des formes de cette plante, aux organes et aux maladies des homines. Comme nous l'avons dit, l'espece dont nous venons de parler croit dans le midi de 1'Europe. On la trouve spontanee dans la haute Italie, la Dalmatie, le Portugal, l'Es- pagne occidentale, la Moree, les iles Cana- ries. Elle est depuis longtemps introduite dans les jardins, ou elle meriterait, par sa singularity d'etre plus rdpandue, ainsi que la suivante. Le D. crinitus , ou vulgairement YArum gobe-mouche, se trouve principalement dans la Sardaigne, les Baleares, la Syrie, la Meso- potamie, etc. Les anciens, s'ils l'ont connue, ont du la confondre avec la premiere, a laquelle, en effet, elle ressemble fort au premier coup d'oeil. Ces deux especes (le genre en contient trois : D. vulgaris, cana- riensis, crinitus) participent entierement des funestes qualites qui distinguent, en general la famille a laquelle elles appartien- nent: qualites plus ou moins veneneuses et raortelles, a certaines doses, et que nean- moins la therapeutiqne a su employer avec succes, pour combattre des affections obsti- nees. Pour en donner un exemple, il nous suffira de dire qu'ayant involontairement et par megarde porte' a notre bouche une tige fraichement coupee de la derniere, nous ressentimes pendant pres de deux heures, sur les Ievres et sur le bout de la langue , une chaleur et une (giisson assez vives, qui sc seraient changccs en accidents , si la suc- cion eut ete plus forte. Disons , pour ter- miner cettc enonciation,qu'a l'aide de divers procedes, on retire de ses rhizomes tuber- culeux une excellente fecule. Ces deux plantes (nous ne connaissons point la troisieme) offrent en fleurs un as- pect veritablement etonnant. Leurs feuilles, longuement enroulees a la base en forme de tiges, et parsemees de macules parallelo- grammiques,longitudinales et de longueurs diverses, Pample spathe corolliforme qui les surmonte, maculee en dehors comme les petioles, et d'un rouge vineux livide en dedans, selon l'espece, s'enroulant a la base en un tnbe epais, du sommet duquel saille un spadice phaIloide,nu, ou herisse de poils d'une couleur de sang noir, frappent vive- ment la vue et l'imagination, en me'me temps que l'odorat s'affecte desagreable- ment sous l'effluve des miasmes cadavereux qu'elle exhale, et qui attirent de toutes parts les mouches dont les larves vivent dans les matieres organiques en decom- position. Dans l'espece qui nous occupe principa- lement (nous voulons dire dans Tindividu vivant que nous en avons examine dans le jardin Van Houtte) , les mouches at- tirees par 1'odeur trompeuse que nous avons signalee, et qui remplissaient le tube, au nombre d'une trentaine , au moins , ap- partenaient toutes a la Musca Ccesar de Linne" et de Fabricius, belle espece en- tierement d'un vert dorc\ et longue d'en- viron 6 lignes. Un grand nombre etaient mortes, qui n'avaient pu sortir du tube en raison des poils nombreux et retroflechis qui en herissent la gorge; les autres s'en- volerent bient6t apres l'ouverture que nous avionspratiquee, dans le but d'examiner les organes sexuels que cachent cette partie de la spathe, et un grand nombre de larves serpentaient deja entre les ovaires, comme entre les molecules d'un corps animal en dissolution. memes, commc l'axc d'une coquille median beaucoup plas ample, sessile, plus o bre, luisant, parcourus de veines immerj subtranslucides, longitudinales, paralleles, s'i sans I'atteindre; et dont une autre, libre toute sa longueur, suit la meme circonscrij que lui; entre elles sont quelques pelits p tnnislucides. Entre les feuilles se dresseun s solide, subeylindrique, macule comme les p '-<>i''lil<»niu--aii!i.i<\ euroulee el contradn/ \ base en un tres gros et asscz long tube o qui >'artieuleavee k> limbe a angle droit. L Explication « i les [x.ils tie eelte base sont gros uaire del ache, fig. i. Le meme le Dracunculus crinitus n'exige presque pas de soins. On plante ses tubercules sous chassis froid, ou ils restent pendant tout I'hiver a l'abri de la gelee. Au printemps, quand tout commence a rcnaitre, on sou- leve insensiblement le panneau, que Von retire meme complement toutes les fois que le temps ne menace pas d'etre rigou- reux. Pendant tout l'ete, la plante reste soumise, dans nos climats, aux influences atmospheriques. En juin et en juillet, ses grandes fleurs, lentemcnt et successivement * — ..w, lutiiiiuuciu a lorneiueni ae nos Platc-bandes. Apres celte epoque la plante URE. (S. Fa) n'offre plus d'interet. Ses spathes fanees sc recoquillent ; ses feuilles jaunissent ; la par- tie vivace de la plante persiste seule sous terre. On n'a plus alors d'autre soin a pren- dre, des le premier retour des gelees, que de replacer sur la plante le chassis protec- teur. Dans la region mediterranneenne , ou, suivant la douceur plus ou moins grande du climat, le Drue tow til us crinitus peut etre tenu en pleine terre , a l'abri ou sans l'abri d'un mur, il produit assez faci- lement des graincs propres a sa multi- plication. L.VH. MISCELLANEES. lcs Ouvrages botaniques U Enchiridion botunkum, publie par Endlicher, en 1841, presente sous une forme reduite, mais riehe de faits, le ta- bleau des families du regne vegetal, In- dication des genres que chacune d'elles ren- ferme, et l'expose rapide, clair, precis, elegant, des proprietes et des usages des plantes. C'est un abrege du Genera plan- tarum, mais un abrege fait de main de maitre, et renfermant la substance concen- tree et epuree d'un travail, ou les details ouvrages botaniques d'Endlicher, nous exa- minerions de preference ses Grundzuge der Botanik, ouvrage publie en 1845, en col- laboration avec M. Unger, et son Synopsis Coniferurtun, qui vient de paraitre en 1848. La liste aride d'ouvrages a laquelle nous sommes forces de nous restrcindre , cou- ronnerait peu dignement, un panegyrique ou le cceur de I'ecrivain a beaucoup de part, si nous n'appliquions a l'illustre mort la ci- tation (modifiee) d'une de ses propres phra- ses : Tu qui, diim in scientim opere desu- damus, nobis occidisti, pia unimo, lihi ter- rain levem optamas : tua fama manebit. J. E. P. des principalis Ouvrages | 1. Flora Posoniensis (Flore de Presbourg). Poso- nii,1830,in-8°. 2. Prodroraus Florae Norfolkicae (Prod, de la PI. de Tile Norfolk). Vindobona3, 1838, in-8°. 3. Genera plantarum secundum ordines natura- les disposita. Vindobonse, 1836-40, in-4°. — Supplementa I, II, III et IV pars 2 da (parte prima nondum in lucem edita), ibid. 184047. 4. Iconographia generum plantarum, fasc. I-X. 123 tabul. (plerseque Baueriana;). Vindobo- nse, 1837-40, in-4°. o. Grundzuge einer neuen Theorie der Pflanzen- zeugung. Wien, 1838, in-8°. 6. Enchiridion botanicum. Lipsiae, 1841, in-8". 7. Catalogus horti Academici dobona?, 1842-3, in-8°. 8. Synopsis Coniferaruni. Sangalli, 10. Endlicher et Fenzl. Novarnm •siirpnmi <" cades. Decas I-X. Vindobona;, 1839, in-8°. 11. Endlicher ct F. Ph. Martius. Flora Brasi- liensis. IX fascicul. Lipskn, 1840-47, in-fol. FUCHSIA SERRAT1F0LIA. Jinothereae §§ Fuchsieae Endi quaternisve, inferioribusdependentibus, anguste nhluiiiiis. acuminalis, acutis. remote glanduloso- ".errnlatis, pr.Tter inargineiu minute puberulum, ; floribus ad axillas fo- Octandria-Monogynia Linn. Hi. multo lun^ionliiis; eal\cis |i;tivi>siinr jiilo- ncrulalis ajiice \ iridcsccnlihiis; pelnlis o\ ;it is. argine leviter rrispis, calvcr grnilalilniM|iir ,.i n;,i.' ■ I./', a. DC. Prmlr. III. 5!>. I.im-i . lint. 1. Hook. Bot. Reg. t. im. P.wr. M ... Abstraction faite de deux especes ano- males, (Fuchsia excorticata, L.fil. elF.pro- cumbens, All. Cunningh.), qui croissent a la Nouvelle-Zelande, les Fuchsia appartien- nent tous aux regions centrales et meridio- nals de l'Amerique. C'est surtout le long des Andes, a la Nouvelle-Grenade,au Perou, au Chili ; c'est dans cette region favorite des Tropmolum, des Pernettya, des Mutisia, des Ribes, que le genre Fuchsia se distingue par le nombre, la variete et la beaute de ses formes. L'espece ici figuree brille entre les autres, par l'elegance du port, par la teinte verte a reflet bleuatre de ses feuilles, en contraste avec la rougeur de leurs petioles, de leur nervure mediane, de leurs denti- cules glanduleux et des jeunes branches; par ses longues fleurs, pendant avec grace en verticilles reguliers ; par sescalices roses, lav^s de vert a l'extremite de leurs longues decoupures , et ses petales dont la nuance orangee se detache si agreablement , sous l'encadrement rose du limbe calicinal. Observee d'abord , par Ruiz et Pavon , a Muna, dans le Perou, cette belle plante fut recemment retrouvee, dans une localite voisine, sinon identique, par M. W. Lobb, qui en fit parvenir des excmplaires a MM. Veitch, d'Exeter. Grace aux soins de ces habiles horticulteurs , le nouveau Fuchsia put bientot figurer aux expositions de Chiswick et de Regent's Park, et tenir 1c premier rang parmi les plantes qui rempor- terent la grande medaille d'argent de ces Des serres de MM. Veitch, le Fuchsia ser- ratifolia a passe dans les jardins d'Angle- terre , et s'est beaucoup repandu dans ceux du continent. La figure qui accompagne notre article, represente un des echantillons qui sont en fleur dans les serres de 1'etablis- sement Van Houtte , et ne fait que rendre justice a sa beaute. Les fruits que nous avons egalement sous les yeux ont tout-a-fait la forme, la couleur vineuse et a peu pres la grosseur d'une olive. J. E. P. Une des qualites les plus precieuses des Le lecteur consultera , a 1 egard du F. ser- Fuchsia , cellc qui permet aux amateurs de ratifolia, un article special publie ci-dessus, s de jouir de leur beaute, vol. IV, p. 401 b . L'orangene ou - " wutcs ies classes ae jouir ae juur jjcuui c'est qu'ils peuvent fleurir a Fair libre et i pleine terre, pendant toute la belle s froide suflisent, du reste, pour proteger c plante? eoulre les rigueurs de 1'hiver. L. VH. MISCELLANIES. f 195. Ccelia Lindl. in Benth. Plantse Hartw., p. 92. Recue depuis quelques annees de M.Hart- wee, qui l'a recoltee an Guatiraala, et aussi Nos esperances au sujet de 1'aspect orne- mental de cette plante n'ont pas ete reali- ses. On l'a trouvee a l'etat spontane, ornee d'un dense epi floral, d'au moins m 30' de longueur, et d'une couleur rouge; mais dans nos cultures, elle n'a pas, jusqu'a pre- sent, atteint ces proportions, et ses fleurs, d'un rose pale, ne possedent aucun eclat. Elle produit des feuilles ensiforraes, de 25 a 57 millimetres de largeur, sur une longueur de presque m 45 ; l'epi floral devrait normalement atteindre a peu pres cette hauteur. A la base de l'epi on ob- serve quelques bractees lanceolees, con- caves, brunatres ; d'entre les fleurs elles- memes sorlent de nombreuses braeteoles, longues, etroites, reflechies, dontla couleur d'un brun pale et terne produit un con- traste peu agreablc. Dans 1'esquisse ci-jointe, sont representes une portion de l'epi floral, de grandeur na- turelle, et quelques details de structure, grossis. \ montre Ie gynosteme et le labelle, vus de cdte, apres abscission des sepales et petales ; 2 represente le labelle en forme de pantoufle, vu en dessus; 3 represente le gynosteme vu en face 5 et 4, les masses pol- liniques. Ilconvient de traiter la plante commeles especes semi-terrestres, et de la placer dans une partie ombragee de la serre; elle n'exige que peu de chaleur et d'humidite , et veu une terre legerc peu compacte. C'est, (hullcurs, une plante de peu de J. Lindl., Sept. 4847. Mourn, of the Hort. Soc. of London.) CDRC11A C0RD1TA. CHARACT. SPEC. - « C. radiee .lijjitato-pal- in it i. Mil.! iilnis plui inn-- _'Mms|.. i \ apnc lilu- villosis. pelio!o< lonsitudiiK! apquantibus; spica fvntrali. supra vagina- si-ssili. olilnn-o-. > lui- ■*■- : - : mis, villosis, ore amplissimo patentibus. (illi-*) ,r lm laceis , apice purpureo-maculatis. » Wa Hook. Hot. Ma- t. S.I. III. Si la nature, d'accord avec l'idee vul- gaire, semble le plus souvent reserver a la fleur ses couleurs les plus brillantes, elle aime aussi parfois a intervertir ses propres regies , en transportant l'eclat des corolles sur des loliaeee. Ce 3 bractees de quelques Eupbor- bes {Euphorbia (Poinsettia) pulcherrima, E.punicea, E.variegata, E. splendens, etc.), celles des Origanum, des Castilleja, dc di- versesBroineliaeees, celles des superbestfou- gainvillea (Buginvillea, auct.) eclipsent plus ou raoins les fleurs dont elles ne sont que les satellites. Tel est aussi le cas d'un grand nombre de Curcuma, et en partieulier de l'espece que represente notre figure. Que sont, en effet, ces belles languettes viola- tes, marquees d'une large et ricbe macule pourpre, et dont l'ensemble couronne avec tant de grace, ce bizarre aggregat eylindri- que de logettes en forme dc botte , d'ou surgissent a demi autant de fleurs jaunes et roses? Ce sont simplement les bractees superieures d'un epi, bractees steriles, e'est- a-dire depourvues de fleurs a leur aisselle, et par cela meme, plus brillantes que leurs compagnes, dont la concavite forme une nicbe pour les fleurs. Ces fleurs elles-me- mes offrent la structure la plus bizarre, et leur etude interessc au plus haut degre le botaniste qui poursuit la symctrie florale, sous les deguisemenls dont la nature s'est plu a la voiler. Sans entrainer, neanmoins, nos lecteurs dans le labyrinthe d'une dis- sertation ardue, nous nous bornerons a signaler l'analogie evidente, qui lie les Zin- giberacees aux Orchidees, analogie que ia ressemblance de l'epi des Curcuma avec celui de certains Satyrium (du Cap de Bonne Esperance) rend encore plus frap- Nommer la famillc des Gingembres, e'est rappeler l'idee de ces epices de 1'Est, dont l'influence sur la civilisation de l'Europe, a ete mille fois plus puissante , que la gene- ration actuelle ne serait en general tentee de le croire. C'est surtout vers la source di- recte des precieuses epices, que le c du moyen-age tendait a se frayer un c'est la l'idee qui excita plus tard 1 fn^.iis ;i dmibler 1c fameux Cap des Tem- pers ; c'est l'espoir d'atteindre, par la route de I'Occident, le riche pays aux epices, qui poussa Colomb dans son avantureuse entreprise, et jeta sur son passage un monde nouveau , qui devait changer la face dc l'ancien ; enfin c'est en speculant sur la gastronomie europeenne, par le Gingembre aussi bien que par la Canelleet le Gerofle, que la Hollande eleva si rapidement sa for- tune et son importance maritime. Les Zin- giberacees, il est vrai, de meme que les autres plantes a epices, ne sont plus que des puissances dechues. Les Etats ne sefont plus la guerre, pour la Muscade et le Gero- fle. Cc triste privilege d'armer fhomme contre l'homme ne reste plus guere qu'a la Canne a sucre , a la Betterave , au Tabac , ■ (,!,■< I Tbr. Quant aux Curcuma, ils fournissent , a proprement parler, plutot un produit tinc- torial, qu'un condiment aromatiquc. La poudre jaune de leurs racines, donne une belle couleur d'or, bien connue dans les arts, et que les chimistes emploient, comme reactif pour constater l'acidite ou 1'alcali- nite des solutions. Dans le premier cas, la dissolution jaune du Curcuma est rougie par son melange avec la liqueur en essai ; dans le second cas la teinture de Curcuma, prealablement rougie par un acide, est ra- menee par la liqueur alcaline, au jaune qui sa couleur normale. Pour revenir a l'histoire botanique des Curcuma , rappelons d'abord que le genre est particulier aux regions chaudes de l'Asie. L'espece ici figuree est une des nombreuses nouveau tes, dues aux recherches du savant docteur Wallich, et publiees par lui, dans son magnifique ouvrage sur les plantes rares de l'lnde. II l'observa d'abord dans les forets epaisses de Bambous, des collines qui avoisinent Prome, et en fit parvcnir des exemplaires aux jardins de Kew et de Syon House. C'est dans ce dernier jardin, que la plante vient de reveler, pour la premiere fois, ses charmes a l'horticulture euro- peenne. Esperons qu'elle ne tardera pas a se repandre dans nos collections. A Fexemple de beaucoup de plantes tro- picales a racines renflees en tubercules , les Curcuma sont soumis dans la nature, pendant la saison seche, a une periode de repos que l'art doit savoir leur menager. A cet effet, on suivra a peu pres les me- Apres la fleuraison qui a lieu d'ordinaire en ete, et que suit de pres la disparition des feuilles, on releguera pour quelque temps les tubercules dans une serre temperee, en diminuant progressivement les arrosements, jusqu'a cessation complete. Alors les tuber- cules, monde's de leurs radicelles mortes, cbaude. On devra eviter pourtant une trop grande secheresse, qui racornirait et de- truirait en definitive les tubercules. Empo- tes, au printemps, dans un leger compost d'argile, de tourbe ou de terre de feuilles, convenablement arroses et places sur cou- che dans la serre chaude, ceux-ci ne tar- deront a developper de nouvelles feuilles et plus tard leur riche epi floral. La mul- tiplication de la plante se fait facilement par la separation des jeunes tubercules, qui se forment chaque annee a cote des anciens L VH- *s ^ PANCRATIUM (rain) AlttANCAES. Amaryllidaceae § Narcissese. CHARACT. GENER. — Vide supra, CHARACT. SPEC. infmic 1 ■ Hexandria - Monogynia. \ancaes Hkiui. A|>[>. Hi. < Hot M,i- 1 !',. L..1.1.. Hot. Cab. t. 1226. c Presque tous Ies aute genres qui ont ete etablis aux depens des Pancratium, conime autant de sections tres propres a distinguer les nombreuses especes qui composent ce dernier genre. En effet, aucun d'eux ne presente de caracteres assez tranches, botaniquement parlant, pour etre regarde comme parfaiteraent distinct. Leurs principals differences ne consistent guere que dans l'habitus et la disposition des fleurs. Or, 1'examen d'une telle question nous menerait trop loin, et d'ailleurs, nous avons deja fait remarquer plusieurs fois combien il serait important pour la science que les belles families des Liliacees, des Amaryllidacees, des Iridace'es, etc., fussent severement et rigoureusement revisees, afin d'en ramener les genres a une logique plus rigoureuse et plus digne de l'etat actuel de la botanique. Ce n'est pas une nouvelle plante que nous avons a annoncer en ce moment; mais e'est une de ces belles plantes qui disparaissent peu a peu de nos jardins et deviennent d'autant plus rares qu'elles ont ete a une epoque plus communes. C'est le desir de la reintegrer dans l'estime des amateurs et de la fai -l.'.in L'introduction de YAmancaes, (nom que les Peruviens lui donnent), dans nosjardins d'Europe, date de 1804. L'epoque de sa floraison est pour eux Toccasion de fetes celebrees avec pompe par la jeunesse des deux sexes, le 24 juin de chaque annee. On peut lire dans le Botanical Muunziiw \>v\d. 4858), le recit anime que fai (Stewart) d'une de fut temoin partici Lima, et qu'il serait beaucoup trop long dc rapporter ici. Nous nous bornerons a re- commander la plante aux vrais Anthophiles. Son bulbe est ove-tunique et c'mct un scape comprime, aigu des deux cdles et lon- guement engaine a la base par les feuilles. Celles-ci sont lineaires-lance.dees, obtuses, glabres, subcanaliculees, subcharnues, dis- tiques, Iongues , ainsi que le scape, d'un a deux pieds. Les fleurs tres grandes, tres agreablement odorantes, d'un jaune de sou- fre plus 6u moins fonce, sont disposers en ombelle, au nombre de six environ, au sommet du scape, et sortent d'une spatbe, membranacee-bivalve et verdatre. L'ovaire est subsessile ove-trigone, trisillonne,vert. Le perigone est tres ample, subhypocrateri- morphe, penche, a tube charnu, obtuse- men t hexagone, sillonne. Les lacinies du limbe sont lineaires-lanceolees, dislantcs bords, les autres alternes sinuees- 3S, etalees, staminiferes dans les sinus, lines beaucoup plus courtes que la cou- e, d'un jaune d'or, a antheres subsa- gittees, obliquement incombantes. Style blanchatre, trigone, filiforme, robuste, de- cline ascendant , comme les etamines infe- rieures, a stigmate trilobe, tres-court. Cap- sule souvent remplie de bulbilles. Ch. L. calathinum, Fevr. 1849, p. U0 b . MISCELLANEES. f 196. ^chmea fulgens et discolor ohtenus de • Ces deux JEchmea , considered comme des especes distinctes, figures ou decrits comme deux plantes ornementales capablcs de contribuer, chacune, pour sa part, a l'ornement des serres, sont aujourd'hui, apres des observations reiterees, et des ex- periences probantes, reconnus non pas seulcment {meme) pour des varietes con- stantes, mais pour des varietes aecidentel- les. Nous avons verifie leur identile, chez M. Thibaut, qui a obtenu par le semis d' ' Achmea fulgens, des fulgens et des dis- color. Lors de leur developpement avec la coloration de la page inferieure de la feuille qui distingue le discolor, tout le sysleme de la plante subit une alteration reetie : la tige florale, les boutons a fleur, rait d'une analyse minutieuse des varietes adultes , qu'elles presentent des differences caracteristiques; mais on revient a l'opi- nion de leur identite specifique , quand on voit qu'un simple changement dans Impo- sition du discolor le plus decide , suffit pour le faire retourner au fulgens; et Ton a vu des sujets livres avec toutes les feuilles d'un beau pourpre , passer a la teinte vert clair du fulgens. Par la reproduction au moyen des oeilletons, les memes change- ments ont lieu ; les fulgens produisent des discolor et vice versa. On doit done faire disparaitre des catalogues ces deux especes, et n'indiquer le discolor que comme une simple variete accidentelle du fulgens. a (Porte feuille.) AMARYLLIS RETICULATA var. striatifolia (rectius folhs vittatis). Etym. Amaryllis, nom mythologique et pastoral. Amaryllideae Rob. Bn. §§ Amaryllese Endl. — Hexandria-Monogynia Li* CHARACT. GENER. - « Periijoiiiim, rorol- linura, superum. tubo hrcvi v. nullo, I hub! se\- partiti subringentis laciniis suba'qualibi^. rccur- saepius squamulosa. «« plurima, globosa v. paleaceo-compressa. marginata v. alala. inlcnbiiii carnoso-baccata , aborln solilaria. lociiliiin toluin v. totam capsulam explentia. Embryo axilis. di- inidii (f/buminis lonjjitutliiie . e.vlrcmitatc nulicu- luri Hmhilicuin altini^eiitc. Hcrba- in nyin, ,■!>„< /mpiris snblropiei.^HC aiistrulibits Americce obvice, in Capite Bonce Spei miii its jrctjiu-nli s , in I ml in nine, bulbo radicali '■■-" ''■''■• '■'.■■■■- : busi bvucfi'utis. ;.:);;" \.ll. ///,.. linns -aluraliorilms irlinilatis; fauce glabra; stylo penaiilhiimi subii/quaule; polliue albido; stigmate trigone obtuso; capsula inlus rubra; Vit. Hort. kcu. I. i\7, \)o\. Mag. t. Co7. IIekb. Amar. lo7. (sul) Hippcastro.) Var. sfriallfoltu fob is medio villa alba pie- CI. L. Amari/lli.s rcticvU inepto, nempe folia \ i Oofem var ■ n'k Sr.m i.ils On sait que l'epithete rqtiextris, appli- quee par Linnaeus a mir especc dWmaryllis, et 1c nom d' Hippeastriim , adopte pour unc section bien definie du memo genre, font allusion , non pas a quelque ressemblance de leur fleur avec la tete du cheval, mais plant, dans 1'ordre hierarchique du royaume de Flore. Si les Palraiers, en effet, y figurent comme Princes (Principes, Linn. System.), si les Graminees y represented la roture plus utile que brillante, [Plebeii, Linn, ibid.), si les vegetaux epineux en sont la milice , chargee de defendre la communaute contre l'aggression des animaux, (Milites, Linn.), les Amaryllidees , les Liliacees y represented tout au moins les ordres des Patriciens (Patricii, Linn.) et des Chevaliers (Equites, Linn.). Aux superbes Lis, en ef- fet , aux Hippeastriim, aux Sprekelia, la riche parure, la pornpe fastueuse, etjusqu'a la raide majeste de 1'etiquette aristocrati- que : innocente superiority, dans un empire ou les forts ne devorent pas les faibles , ou les attributs symboliques des rangs, ne semblent exister que pour amuser l'imagi- fond rose tendre de ses fleurs. C'est une vieille favorite de nos jardins; mais son empire doit v durer autant que celui du bon gout. Le type se presente d'ordinaire avec des feuilles d'un vert fonce et uni- forme sur leur face, singuliereinent pale sur leur revers ; avec des fleurs tellcs que les represente la plante ei-jointe, e'est-a- dire de grandeur moyenne , et a reticula- tion bien marquee. La variete a feuilles parcourues sur leur milieu d'une elegante bandelette blanche, presente parfois des fleurs plus grandes , et moins distinctement reticulees que celles du type, mais parfois aussi,ces dernieres accompagnent les feuil- les de la variete signalec. Les temoignages reunis de feu W. Herbert et de M. L. Van Houtte, ne laissent aucun doute sur ce der- nier fait. M. L. Van Houtte, en particulier, a vu la plante a bandelette foliaire blanche et a fleurs du type, fleurir non seulement dans ses propres serres et dans celles de M. De Jonghe, a Bruxelles, mais aussi dans les forets des environs de Rio de Janeiro ; :qm d.'ja ■ ,-,///, tribue par divers auteurs a VA>nur>/IH-< re- I tkulaln. II est presque inutile de rappeler, que tons les ffippeastrum appartiennent aux regions chaudes de l'Ameriquc. J. E. P. chaque jour m'apportait de nouveaux plai- sirs , de delicieuses surprises. Ici c'etait un rocher couvert de Gesneria aux fleurs d'un beau vermilion; la c'etait une plaine, au sable blanc comrae la neige , ernaillee de milliers d'Alstrcemeres , c'etaient de vastes espaces occupes par ces splendidcs Vellozia que l'Europe ne connait pas encore! Ail- leurs, au sortir d'un fourre epais, c'etait une clairiere, ou vivent retires ees jolis Melocactns, dont j'avais le bonheur d'assu- rer, le premier, la possession a l'Europe. Plus loin , sur le flanc d'une montagne , entre les fissures des roches bumides, vege- tent des Gloxinia , qui les tapissent de leurs belles feuilles , de leurs clocbettes gracieu- sement penchees. Sur cette limpide nappe d'eau, flottent des milliers de Pontederia aux fleurs blancbes, aux mouchetures de carmin (1). Et puis , ces marecages ou les fleurs des Oncidium flexuoswn dominent par leur profusion toutes celles qui se pres- sent autour d'elles; et ces charmants Catt- leya, ces Bitrlingtonia, toutes ces fleurs (I) Mallicnrcuscment ces jolies plantes ont etc rcbelles a tous mcs soins. Je dois dire aussi que s la province des Minos, non aeriennes, suspendues comme des ex-volo sur la tete du voyageur; et ces bosquets de Melastomees, de Bougainvillea aux brac- tees d'un rose tendre ; et dans les Cam- pos, ces beaux Clusia, ces Kielmeyera aux fleurs roses, ces Gomphia aux panicules dorees; et dans les Catingas , ces gigan- tesques Bombax, qui balanccnt dans l'air l'ouate legere de leurs graines, ces Carica aux fruits anguleux, dont j'ai tant regrette la perte! Enfin, pour finir, je dirai ou vi- vent les Amaryllis reticulata. Car, mes sou- venirs dont je ne retrace ici qu'une faible esquisse , ne peuvent causer que des re- grets, a ceux qui moins hcureux que je n'etais alors, sont reduits a ne voir ces fleurs qu'a l'etat de captives, mendiant, dans nos serres, quelques rayons obliques, du beau soleil qui rechauffe leur patrie. C'est dans le fourre des bois, que j'ai trouve les Amaryllis reticulata : leurs bul- bes e'taient assis sur les racines des arbres, dans des detritus de feuilles. II me semble voir encore ces grandes feuilles , larges comme la main , sur lesquelles se dessinait cette longue bandelette d'un blanc d'ivoire, ces corolles carminees veinees d'un reseau pourpre ! . . . Avant d'enumerer les soins que reclame cette plante, disons quelques mots sur la culture de celles qu'on rencontre dans les collections, sous le nom commun $ Ama- ryllis, et qui se groupent aujourd'hui en sous-genres ou en genres lies distinct* : Sternbcrgia (Sternb. lutea). Belladona (Amaryllis /;, Phycella (Ph. ignea, etc.) . . Zephyranthes (Am. advena, etc.) Habrantbus (Am. pratensis, etc.) Strumaria [Am. crispa, etc.) . Ner inc (A m . curvi folia , etc . ) . A cultiver en pleine terre, dans des cof- I fres abrites du froid par des chassis vitres, ' i recouvre de paillassons et de pan- x.^v.x de bois, quand la gelee est intense. Pendant la belle saison, on les laisse exposes JY. B. L' Amaryllis (Zepbyrantbes) Ata- masco provenant de la Virginie, est 1'especc la plus rustique du genre. Elle gele pour- tant quelquefois, quand les hivcrs sont tres rudes. Reelament la ; temperee. Vallota {Am. purpurea) \ Lycoris (Am. aurea) ....... J Brunswigia {Br. toxicaria, Josephines, etc.). ) „. „,«.. m /i« r. l . t , w ,^ntn null™ m-\ Toutes especes de la zone torride, i H.ppeastrum^m acuminata,™ a , ca ^ ^.J^ nQUS aUons ., lyptrata, equestris, fugida , psittaana « ^ ft ^alemenl ', I, reticdlata, ruftYa, solandrwflora , etc.). j norabr euses varietes hybrides. Privation d'eau pendant la periode de repos , e'est-a-dire , durant les trois ou quatre derniers raois de l'annee. On con- serve les bulbes en pots, tenus sees, sur des tablettes appuyees contre quelque mur, dans la serre cbaude. En Janvier, on les approche des vitraux de la serre, et Ton humecte legerement leur surface , sans en mouiller aucunement le sommet; bientot commencent a poindre les feuilles et les scapes floraux. Sous l'influence d'arrose- ments toujours moderes, mais progressi- veraent augmented, la plante fleurit et murit ses graines, surtout si Ton a pris soin de la feconder artificielleraent , soit a 1'aide son propre pollen , soit avec celui de quelque autre espece ou variete. Le succes de la maturation des graines depend sur- tout des precautions suivantes : eviter de changer le vase de place, maintenir la tem- perature a -+- 40" — 12° Reaum. au moins, ne la laisser jamais descendre au-dessous de +8°, arroser moderement et bien a propos. La production de ces graines n'al- tere en rien la sante du bulbe , si les pres- criptions ci-dessus ont ele sagement ob- Quant aux plantcs qui n'ont pas fl '■•Tion extratropicale? Les ■■< 'accord sur son habitat, les uns lni n^si^nent our patrie le cap de Bonne Kspi'-i-:. iu-i-. Mai mialoyie rend ]<\u< (itoiianle mhi uridine arm' 1 et a celles dont les fleurs n'ont pas donne naissance a des fruits , il sera mieux de les placer, des le mois de mai , sous un chassis froid, dont on enlevera les panneaux vers la mi-juin , si a cette epoque l'atmosphere est chargee de nuages, annoncant une pluie bienfaisante ; des lors, on ne replacerait les panneaux, que dans le cas ou des pluies persistantes se succederaient , sans inter- valles de nombreux beaux jours. On concoit que ce traitement n'est appli- cable qu'aux bulbes sains , d'une vegetation franche, et non a ceux qui seraient chetifs, malingres et d'une mauvaise venue. Ces derniers doiventetre conserves sous verre, pendant tout l'ete , et ombrages seulement Ces plantes malades sont d'ordinaire plus fatiguees par les Coccus, (insecte blanc-gri- satre qui s'insinue entre les ecailles du bulbe, jusques vers son centre). Afin de se debarrasser de ces insectes, on s'abstiendra de toute poudre ou de tout liquide deleteres, pour s'en tenir a l'emploi d'une petite brosse a poils raides, et d'une petite piece de bois bien affutee, a l'aide desquclles on parvien- dra a la base des feuilles, aussi profonde- ment que possible, et, par une chasse sou- On classera par groupes tous les bulbes qui seront a peu pres dans le nierae etat, et qui demandent le merae traitement : d'un cote ceux qui sont les plus malades , et qui ne i pousser; d'u tation lente et tardive, doit etre activee par quelques legers bassinages; d'un autre enfin , ceux qui restcnt dans les conditions normales de vigueur et de sante. L'epoque la plus favorable pour 1c rem- potage des plantes, est celle qui suit imme- diateraent leur entree en pleine vegetation : cette operation, que doit preceder une sus- pension d'un jour ou deux dans les arrosa- ges, s'execute avecles precautionssuivantes: TAcher de ne pas briser la motte ; detacher avec soin , de sa surface , une epaisseur de terre d'environ deux pouces; nettoyer soigneusement, et sans les casser, les ra- cines principals, qui garnissaient les pa- rois et le fond du pot; garnir ce fond de terre neuve, composee de proportions ega- les et bien melangees, de terre a oran- gers et de terreau de feuilles de chene; poser soigneusement sur ce fond le bulbe muni de sa motte reduite; faire glisser successivement de la terre neuve dans les interstices, tant du fond que du pourtour; raffermir moderement le tout; tasser la terre par un arrosement copieux; placer enfin les plantes, apres un leger serin- gage de toutes leurs parlies exterieuros , sous un chassis vitre et ferme hermetique- ment ; apres quoi , peu de jours apres, on profitera de la premiere pluie d'orage, pour enlever les panneaux, et exposer de jusqua la mi-aout. \ eetie epo<|iic , par im temps couvert,on remettra les pnnnonux. a demeure, on ne donnera plus aux plantes ni arrosements, ni ombrage, afin d'amener, le plus rapidement possible, la maturation et le repos du bulbe, que precede le des- sechement des feuilles. Ce dcrn c It : obtenu, on transportera les bulbcs, tenus en pots, de dessous les chassis vitrcs, sur les tablettes adossees a l'un des murs de la serrc chaude, ou ils seront traites comme je l'ai dit au commencement de cot article. M1SCELLANEES. 197. Navarretia pnlicsccus, Hook, ct Arnott. Levee degrainesrecues,le S Janvier 1848, de M. Hartweg, qui dit avoir trouve la plante dans les champs prcs de Sonoma, en Californie. Plante naine, n'atteignant pas plus de m 15 de hauteur, ramcuse, velue. Feuilles bipinnatifides, a lobes lineaires, aigus, un peu divariques. Fleurs petites, en capitules denses, d'un bleu grisatre, a tube pourpre, long de moins de m 12, avec une macule oculiforme foncee, et des antheres blanches saillantes. Les lobes de la corolle sont ar- rondis, et en recouvrement partiel l'un sur l'autre. La plante entiere n'a que peu une cspece annuelle de pleine terre Gilia, les Leptosiphon « »u»™ F i«un herbacees rustiques. On semera dru, a printemps, sur des plates-bandes en plei air. Les plantes s'elevcnt a peu pres m 15 du sol, et fleurissent en Juin et e Juillet. Vues en m effet. Innt J. LlNDLEY, 27 « Graines Grey, qui les recoltees, en 1843. septentrionale de naliculees, marquees en dessous de ponctuations tres apparentes, et de- pourvues de veines. Les epis floraux sont laches, et longs d'environO m 050; les calices GOMPHRENA PULCHEl GOMPHREMA PULCHELL4. . mini T (iiMi;. diti v. aboil u itiimi pcntaphvllum. Sti v. tubum connata ; /Uamen/a dilatata. apico tri- fida, lobo intcrmedio antherifero, lateralibus in- divisisv. fimbriatis; «nlln nr unilorul.iivs. (h-/- rium uniloculare, uniovulatum. Stigma sessile, oapitatum. iitp| 1 ; 1 Tir( 1 --|. 1 |..)s|s; inVoIuCHS polyplivll ■ hit uspiilati-. Si Ton ne considere de la famille des Amarantacees que ses representants indi- genes, on risque de la ranger parmi les viles parasites du sol , qui n'ont pas meme la beaute pour excuse du tort qu'elles font a nos cultures; especes envahissantes d'ail- leurs , dans toute la force de l'expression , aguerries contre l'injure, et sy exposant d'elles-memes, puisqu'elles viennent fixer leurs racines vivaces entre les dalles des paves des villes, sur les bords des routes battues, ou dans les terrains que la main serre froide ou du chassis L. VH. MISCELLANEES. f 199. Floiaisou tic IAiiiIk i sliu uobilis. VVallich I du etre frappes de P A mho-stilt i/uhi/is, Lc petit nomln-e de nos lecteurs qui con- naissent Ie splendidc ouvragc du docteur tcs rares de PInde, ont la noble apparence de Ces grandes feuilles pinnees, pareillcs a celles des Brownea, ces longs racemes pendants, avec leurs grandes fleurs d'un rose vermeil , la structure si elegamment bizarre de ces fleurs, ou la dis- tinction des braetees, des pieces du calice, et des petales, exige presque l'oeil exercedu botanistc, mais dont Pensemble est d'un effel si snisissant pour Pamateur, tout cela, joint a un beau nom et a une belle histoire, devait faire de la lleuraison de la plante une sorte d'evenement dans le monde hor- ticole. Introduce par Ie docteur Wallich dans les serres du due de Devonshire et du Jardin dc Kew, d'ou elle a passe pcut-etre dans quelques autres collections de PAngle- terre, e'est aux soins judicieux de M w Law- rence, a Ealing Park, qu'elle a enfin cede Phonneur si longtemps convoke de sa pre- miere lleuraison. Mais avant d'entretenir nos lecteurs de son histoire horticole, lais- sons Ie docteur Wallich nous apprendre les circonstances de sa decouverte : « C'est a Rangoon, ditcesavant botanistc, quclVvis- tence de ce bel arbre me fat revelce d'abord. par quelques-uncs de ses fleurs dessechces, envoyees par M. Crawfurd, avec les notes profusion de grappes pendantcs de fleu d'un rose-vermilion, et dc longues ct el gantes feuilles lanceolecs. Sa beaute < trop frappante pour ne pas fixer PatteatM taniquc. Des poignees de scs fleurs etaie i'i ; ji iiiilui's, coiiimc oll'rande, dans Ie cave, place devant les inia-es tie liudlia. -. • PI trcpris en 1827, sur la riviere Saluen, le docteur Wallich ajoute : .Parrivai a un Kiora (1) en ruines, pres de Kogun, a 27 mi de la ville de Martaban. line ant munication de M. Crawfurd n \nait p,r- contrer, a cet endroit „„ .li.ne niration. En effct, j inilividus d'un arbre magnilique; le plus -rand, n metres en hauteur c t 5 metres en circoii ference, a peu de distance de 1 plante [ires du eave.i tee. plus petit, orobrageatt un vieux re- servoir carre, a parois de briques et dc pierres. Une prolusion de grandes lleurs vermilion , reunies en longs racemes pen- dants, fesaient de ces arbies de superbes objels, eelipsant lontes les splendeurs de la ■ -P'Pi nUh\ que ceux de Martaban , ne purent rae don- ner aucune information precise sur son habitat ; mais, selon toute probability, il appartient a la vegetation des forets de cette province. Le sol etait tout autour jonche de ses belles flcurs,qu'onporte tous les jours comme offrande dans les caveaux voisins. » Telle est l'histoire de la decouverte de YAmherstia nobilis; voyons maintenant celle de sa culture dans les serres d'Ealing Park. Recue dans ces serres, en juillet 1847, la plante n'avait alors que 45 centimetres de hauteur, et ne portait que onze feuilles. Si rapide pourtant, fut sa croissance, que, vers le commencement de septembre 1848, elle mesurait en hauteur 2 metres a partir du sol et environ 40 metres en extension eirculairc. Son luxuriant feuillage offrait d'ailleurs tous les caracteres de la vigueur. Jusqu'en septembre dernier, elle n'avait ete changee de pot que deux fois. A cette der- niere epoque, elle occupait un vase d'ar- doise de 60 centimetres de profondeur, sur une largeur d'environ 9 decimetres. Bientot, devenue trop grande pour la serre qui la ren- fermait, on dut lui crcuser une place dans la grande serre a Orchidees, et en raeme temps elargir le vase ou elle etait plantee. Ce der- nier fut place sur de courts piliers de bri- ques, afin delui assurer un parfait drainage. Pour aider Taction de la couche chaude placee sous le vase, on entoura celui-ci d'une couche de tannee, dans laquelle on fit circuler un conduit d'eau chaude, muni de bouches evaporatoircs en zinc. Par ce moyen , la temperature du sol ou croissait la plante, put etre maintenue entre 80" et 90" Farh. (21°a 26° Reaum., 27 a 32 Cent.); celle des couches atmospheriques superieu- res entre 75" et 80° Farh. (19° a 21" Reaum. , 25 a 27 Cent.), et meme entre 100° eH10° Farh. (50° a 55° Reaum., 36 a 45 Cent.), lorsque le soleil donnait. Pendant sa crois- sance , l'arbre est reste place dans un milieu tres humide ; mais dans ces derniers temps, on l'a tenu un peu plus sec. Tel est le trai- tement qu'a recu a Ealing Park, cette belle plante tropicale, traitement dont on p( prevoir les heureux effets ; car, il est facile de reconnaitre , que les conditions ou l'ar su placer YAmherstia nobilis, correspond) a celles que la nature lui impose dans sa contree natale. La principale de ces condi- tions de succes pour la culture des plante: tropicales , est de leur menager la period* de repos que la seehercssc procure a la plu- spontanee. Quant a la chaleur et al'humidite qu'cxige YAmherstia nobilis, on concoit que leur proportion doive etre tres elevee, [)our une plante originaire de la chaude region qui avoisine le golfe de Martaban , ou la quantite annuelle de pluie depasse peut-etre herstiu nohilis a ompost d'argile t its de })oterie, de tourbc (fibrcusc) de Winbledon, proportion d'un tiers environ du total de la masse. PArOLUM-TUBEROSU Wlill l-i'P TROPMLMI TUBEROSUM. Etym. Voyez ci-dessus vol. II. Janvier Islt'.. PI. Tropseoleee Juss. — Octandria-Monogynia Li CIIARACT. GENFU. Vide < CHARACT. SPEC— T. volubile, glabrum. tuberilms (eaulibns suUerrancis!) ovato-pvrit'or- inihus- loliis peltato-'i-nerviis , basi transversin; truneatis. "i-lobis (inlhuis 3-nerviis. trilobis) lohis obtusis, pagina infcriorc glauca; petiolis elongatis rin-liilormibus; ( •«'< I u 1 1 imi 1 is axillai'ibus. unilloris folia longe superantibus , calcare elongato-pilei- I'ormi (pileum j.lir\ ^iuin referente) .- tilius. lc\ iter rcpanilit-paiK-i-i renatis ■ lioribus. Tropceolum tuberosum IUiz et Pay III. 77. t.3U. f. 6. Hi mi:. l',.MI..t |, Gen. et Sp. Am. V. 2a'l. (ex auct.) 1.684. Hook. Rot. Mag. t. 37li. A part l'interet qui s'attache en general aux Tropasolum , a titre de jolies plantes , un certain nombre se recommandent par le plus obscur de leurs organes, celui qu'on et duquel on a droit d'attendre un merite plulot culinaire qu'ornemental. On connait le gout particulier et encore sans noin que possedent toutes les parties de la Capucine idee. i comparant a celle de 1'Estra- gon (Artemisia Dracunciilus L.) et surtout a celle qui domine chez la generalite, sinon la totalite des Cruciferes (1), plus particu- (1) Une le rapport du gout, a ete d'abord signalee par De Candolle, et confirmee par les obscrvateurs subsequents : C'est que la Chenille verte du Chou se nourrit exclusi- vement des feuilles des Cruciferes et des Tropaeo- lees. II y a dans ce fait, si piquant en lui-meme, matiere a une remarque non moins curieuse. Les TrnjKrohiin etant des plantes introduites cr rope, ou la Chenille du Chou est indigene . dernicre a du reconnaitre chez des plantes velles pour elle, le gout qui lui plait elnz les Cru- ciferes : son instinct (mot qui cache tant d 1 igno- rance et de doutes) a done probablcment devance lierement chez le Cresson de fontaine (Xas- turtium officinale DC), le Cresson alenois (Lepidium sativum Linn.), le Cochlearia officinal (CochL officinalis L.), le grand Raifort (Cochlearia Armoracia L.); saveur, enfin, qui fait des fleurs de la Capucine un assaisonneraent agreable et original de nos salades. Le gout en question se retrouve egalement chez le reste des Tropseolees , et sa presence chez les Limnanthees confirme les rapports intimes, indiques par MM.Tor- rey et Gray, et confirmed par le D r Lindley, entre ces plantes et le groupe dont les Tropceolum sont le type. Mais tandis que les feuilles et les fleurs des Tropceolees nc sont usitees, comme legume ou condiment, que par une fantaisie passagere, ou dans tous les cas comme un accessoire d'autres mets, les tubercules des cspeces qui en sont nutritif. Entre ces especes tube- reuses (Tropceolum azureum Miers, T.bra- chyceras Hook., T. Iricolorum Sweet, T. Jaratti Paxt., T. albiflorum Cb.L., T.po- lyphyllum Cav. Chymoearpus pvnUtphyllns D. Don, etc.) les Tropceolum edule et tubero- sum Ruiz et Paw, tfennent le premier rang, par l'importancc dc leurs usages alimentai- res. La premiere espece est originaire du Perou, la seconde du Chili, et toutes deux observers et decrites par Ruiz et Pavon, dans la seconde moitie du siecle dernier, introduces dans Horticulture europeenne. Ayant a nous occuper ici du Tropceolum tuberosum, com- mencons par decrire et bien definir l'organe qui lui vaut son nora specique, et sa repu- tation dc plante usuelle. Lc tubercule principal du T. tuberosum se presente comme un corps pyriforme ou prcsque spherique, attenue a sa base, ou persistent les restes du filet radiciforme par lequel il tenait primitiveraent a la plante mere, (en supposant que lc tubercule n'ap- partient pas a une plante levee de graines, I'annee raeme ou se fait l'observation). Sa grosseur varie entre celle d'une chataigne et celle d'une poire de moyenne dismension. Son epiderme mince et lisse est d'un jaune pale , agreablement bigarre de taches san- guines. Sa surface offrc des mamelons peu saillants,dont la partie superieure est creu- see d'une depression transversale. L'arele qui limite cette derniere, presente a cha- cune de ses deux extremites lateralcs, un petit denticule triangulaire , membraneux et sphacele, et sur son milieu un denticule semblable,mais souvent oblitere. Un peu de reflexion suffit pour faire reconnaitre dans la depression, l'aisselle d'une feuille rudi- mentaire, dans le mamelon, la base renflee d'un rudiment de petiole , dans le petit denticule interme'diaire, 1'indice d'une lame de feuille, dont les stipules sont clairement representees par les deux denticules late- raux. D'ailleurs les mamelons sont disposes sur le tubercule, non pas au hasard et sans ordrc , mais suivant une spirale bien definie (nous regrettons de n'avoir pu de- terminer cette derniere d'une maniere as- sez positive, pour oscr l'indiquer d'apres les formules convenues). Enfin, c'est du fond de ces depressions, c'est-a-dire de l'aisselle des feuilles rudimentaires que nais- sent les jeunes tubercules, absolument comme les bourgeons ou les bulbilles sor- tent de l'aisselle des feuilles d'un rameau. Tous ces caracteres reunis ne laissent aucun doute sur la nature caulinaire des tuber- coles du T. tuberosum. (Et l'analogie per- met d'etendre la conclusion a toutes les especes tubereuses du genre.) Ces tuber- cules, de meme que ceux de la Pomme de terre, et de certains Oxalis, sont done des tiges ou des rameaux renfles et gorges de fecule. En mentionnant ci-dessus le gout parti- culier de toutes les parties des Tropwolum, tubercules du T. tuberosum. Seulement, pour l'usage culinaire dc ces dcrniers, on piquante qu'ils possedent dans leur etat na- turel. Cueillis jeunes, on pcut les employer confits dans le vinaigre, a la maniere des cornicbons, dont ils ont prcsque le gout. C'est aux Peruviens (Espagnols) que l'Eu- rope doit la connaissancc des usages que nous venons de signaler. Le Tropceolum tuberosum est poureux un aliment habituel, comme le T. edule l'est pour les babitants du Chili. La culture de l'une et de l'autrc es- pece merile d'etre plus repandue en Europe qu'elle ne Fa etc jusqu'ici. Nous terminerons cct article par une observation applicable a toutes les especes et a toutes les parties des Tropceolum; c'est que leurs vertus medicales, comme anti- scorbutiques, doivent, selon les regies de l'analogie, etre aussi puissantes que celles du Cochlearia et des Cruciferes les plus renom- mees sous ce point de vuc. J.E.P. ! du tubercule prmci- CEfFRADENIA FIMIBUNDA planch. Etym. *WTp«», pointe, «^«?», glande, a cause du processus glandulcux CHAR ACT. GE>ER. M< i-mcv\. Qihj- triangularibus §§ Lavoisiereae. DC. — Octandria-Monogynia Linn. Flores Pubes foliorum strigitlosa, htflorcsc \atinno calycinis alterna, S . ;i[ii(v hil.ti cahHni cuiii |k- ilia, i petalis ah !■:•:■■■ liter calyci adnatos, liberum, vertice annulo se- tarum coronatum, i-loculare , placentis axilibus, declinatus; stigmnte punctifornii, indiviso , mi- nute papilloso. Ovula crebra, anatropa, recta. Capsuln (o\ el. hm.u.ii.) calyce vestita, 4-locu- l.ins. lorulicide f-valvis. Semina (ex cl. Endl.) plurima, clavato-elliptica, echi CHARACT. SPEC- C. (Donkelaaria) erecta , dii'liotHme-rnmiwn. ruliosrriis; inlW.'MTiitiis ra- lycibusque glanduloso, foliis stri-M-.-jiiln i ui;>. his ssepius deflexis et semi-tortis, plus minus dis- paribus, petiolatis, lanceolatis (1-2 poll, longis), Tous les amateurs connaissent lc Centra- denia rosea, cette jolie Melastomee mexi- caine, avec ses mille ramuscules flexueux et diffus, ses petites feuilles inegalcs et obliques , rapprochees en recouvreinent comme par couches horizontals , qui sem- blent jonchees d'innombrables fleurs d'un rose clair. L'cspece que nous publions au- jourd'hui appartient , comme la premiere, au meme groupe de plantes gracieuses et dedicates; mais ses ramuscules dresses, ses feuilles a demi pendantes, qui montrent, comme a dessein , par la torsion de leur lame, le joli conlraste de la teinte violacee de leur revcrs avec le vert fonce de leur face , ses corymbes groupes en un leger bouquet terminal, tous ces traits, sans affaiblir ses rapports d'affinite avec le Cen- tradenia rosea, en font pourtant unc espece d'un port et d'un aspect ornemental tout particulier. L'inegalite des feuilles, l'obli- quite de leur base , caracteres si frappants chez la premiere espece , le sont bien moins chez le Centradenia floribunda; mais, du reste, malgre la legere diversite de struc- ture des antheres, qui fait des deux plan- tes les types de deux sous-genres, nous n'hesitons pas a les ranger sous le meme titre generiquc. Les trois especes de Centradenia jus- qu'ici decrites, appartiennent a la flore du Mexique ; celle que nous faisons connaitre aujourd'hui provient des regions tempe- red du Guatimala. Elevee de graines dans IVltil.li-isement Van Houtte, elle n'a tarde a former la jolie petite plante s ligneuse, don t la figure ci-jointe represente l'aspect et les proportions. Ses fleurs d'l d'un rose clair, sont individuellement ass fugaces ; mais leur profusion , leur dev loppement successif sur toute la longueur des racemes, l'apparition de nouvelles in- florescences avec celle de nouvelles pous- ses, tout cela donne a sa floraison une tres longue duree. C'est en somme une jolie acquisition pour nos serres. A l'exquisse des charmes exterieurs du Centradenia rosea, nous pourrions joindre cellc des beautes, moins frappantes, mais non moins reelles, qu'un peu detention decouvre dans ses jolies fleurs. Nous tache- rions surtout de peindre ce singulier appa- reil staminal dont les modifications diver- ses , chez les differentes Melastomees , ap- portent tant de variete dans le type d'ail- leurs uniforme de ce groupe essentiellement naturel. Mais pourquoi anticiperions-nous a cet egard sur la satisfaction de I'amateur, curieux d'admirer ces miniatures, et qu'ap- prendrions-nous au botaniste, initie par ses propres yeux a la connaissance de ces minutieux details? J. E. P. Quoique Ton cultive le plus ordin ment en serre chaude le Centradenia n dont le traitement doit s'appliquer a l'espece qui nous occupe, la chaleur de la serre temperee suffit e'galement a toutes deux. Elles demandent un sol leger, forme par exemple d'un tiers de tcrrc de feuilles, et de deux tiers de sable. On arrose frequem- pousses terminates afin de rendre la planlc plus touffue, et de lui donner une forme agreable. Le Centradenia floribunda n'a MISCELLANIES. ; 19 [Suite et fin). Floraison de I Amh« rslia i stia nobilis qui vient de I ci-dessus atteste la rei Le pied d hauteur 3 metres, en circuit 12 metres, et porte, dit-on, 700 et quclques feuilles. Ces dernieres, comme les pousses qui leurdon- nent naissance, pendent de la maniere la plus gracieuse. Les fleurs, dont la vignette orne le sommet de 1 etendard et des ail Elles pendent en grappes laches, sous touffes d'un elegant fcuillage. (Extrait, a\.'. . j . i« j.ju. - nm.liii.MiM' :; SOLAPM SOM1CUMTO. \l\ "I ui. \\ • Le genre Solatium, nos lecteurs ne l'igno- rent pas, est a la fois remarquable, et par l'uniforruite de sa structure florale, en con- traste avec l'infinie variete de ses formes vegetatives, et par le nombre prodigieux de ses especes (1) , et par leur distribution sur presque tous les points du globe, (les regions polaires exceptees), et par les proprietes deleleres ou bienfaisantes qui distinguent un grand nombre d'entre elles. Qui ne songe deja a la plus utile de toutes, a la Pomme de terre, (Solatium tuberosum Linn.), present que la nature semble vouloir reprendre a l'Europe, apres lui en avoir fait sentir tout le prix? Quel lecteur, pour peu qu'il soit familier avec notre Flore indigene , en se rappelant les jolies fletirs dc la Douce-Amere (Solatium dulcamara) avec leur corolle en etoile d'un bleu violet, ornee d'un cercle de prtifcs macules jaunes, ne songe aussi que la eou- leur brillante de ses baies rouges, alleche l'imprudente et pen delicate gourmandise de l'enfance, et cache un poison sous un attrait qui charme l'ceil plus que l'odorat ou le gout? Qui ne sait , d'ailleurs, que la plante rachete les tnstes effets de ses fruits, par la bienfaisante action depurative de ses tiges? L'etude therapeutique des Solanees exotiques, comme celle de nos livides Mo- relles (Solarium nigrum L. et ses varietes), nous montrerait chez la plupart d'cntre elles , sans en excepter meme la Pomme de terre, des proprietes le plus souvent narco- tiques et sedatives, lorsqu'elles s'exercent a petite dose, plus rarement sudorifiques et diuretiques , et par suite propres a epurer un sang vicie. Bien plus, a cote de ces pro- prietes plus ou raoins communes au reste des Solanees, on est surpris de trouver dans l'ecorce d'un Solarium du Bresil (Solatium psendo-quina A. S. Hil.) les vertus febri- fuges des precieux Cinchona. Si des proprietes nous passions a la revue comparative du port des especes, nous trou- verions au milieu d'une grande variete de types, un je ne sais quoi de triste, ou de livide, ou de torve (comme on dirait dans le langage botanique), qui domine l'aspect special du plus grand nombre. Sous ce rapport, notre Morelle commune (Solatium nigrum) peut prendre place, a cdte des Chenopodium, dans cette classe de plantes qu'un spirituel botaniste (I) nommait Cra- pauds du regne vegetal; certaines especes suflfrulescentes, toutes herissees d'aiguil- lons, sourient en quelque sorte par leurs fleurs, tandis qu'elles menacent par leur aspect; et, pourtant nous ne voudrionspas ronfondre sous une reprobation commune (t) Feu M. de Salvert, dont le nom si hono- rablemcnt cite par M. Aug. de S'-Hilaire, a pro- pos de leurs decouvertes communes dans le cliamp de la science, a etc attache par le meme botaniste tous les types de ce vaste genre. II en est qu'on peut dire jobs, comme, par exemple, le Solanum lycioides,au portde nos Lyciets, aux corolles si delicatement peintes d'une etoile jaune sur un fond d'un bleu violace; d'autres qu'on peut qualifier de brillantes a cause de leurs belles fleurs; tel est le cas de la plupart des Nycterium (Solanum ama- zonicum Ker, etc.); d'autres qui se presen- ted comme d'elegantes lianes (Solanum ternutum, Ruiz et Pav., Sol. Seaforthia- num, Andr.); d'autres enfin, dont le port plus modeste est releve par de larges co- rolles delicatement colorees , qui rappellent celles des Convolvulus; ceci s'applique en particulier a l'espece qui fait l'objet du pre- sent article. Le Solanum somniculentum , doit son nom a l'habitude qu'ont ses fleurs, de som- meiller pendant que le soleil est sur l'hori- zon, (a l'exception des premieres heures de la matinee). Elles s'epanouissent vers 8 ou 9 heures du soir, pour rester ouvertes du- rant toute la nuit, et jusques vers neuf heures, dans la matinee qui suit : si le temps est couvert, leur sommeil ne recom- mence que vers l'heure de midi. Dans ce dernier etat, leurs dedicates corolles rota- cees, se ferment a la maniere d'un filtre, suivant la longueur des dix plicatures que l'estivation leur a d'abord imprimees. Elles presentent ainsi en dehors cinq bandes lan- ceolees etroites, a nuance verdatre, entre lesquelles de larges membranes triangulai- res, plissees et repliees en dedans comme elles 1'etaient dans le bouton, revcillent l'idee de ces expansions membra neuses, qui unissent entr'eux les droits du Cygne et des autres oiseaux palmipedes. II est inu- tile de rappeler a nos lecteurs, que cette remarquable structure de la corolle, est un caractere general des Solanum, Lycoper- sicum et autres genres analogues; qu'elle se retrouve dans le petit groupe des No- lanees, et chez les families plus vastes des Convolvulacees et des Goodenoviees. M. F. Dunal, par une se"ric de considera- lions ingdnieuses , que nous regrettons de ne pouvoii- reproduire ici, arrive a re- garder, chez les plantes en question, les cinq bandes etroites de la corolle comrae les vrais petales, et les portions membra- neuses tendues entre ces bandes, comrae une sorte de doublure de leur face inte- rieure, qui, debordant leur etroite lar- geur, les relierait toutes en une corolle gamopetale. C'est la un des nombreux exemples de cette ingenieuse theorie des dedoublements , qui revele au botaniste les lois de la symetrie , sous les voiles qui la derobent a l'observateur superficiel (1). La partie vivace de la tige du Solatium somniculenlum, constitue une espece de souche (non souterraine), courte, epaisse, tortueuse, charnue, qui se prolonge vers ramifiees. Les divisions de ces racines sont de veritables tubercules cylindro'ides, raoins fusiformes que ceux des Dahlia, auxquels ils ressemblent d'ailleurs , d'une longueur de fleur; Paris, 1829, ct le chapitre de la Morpholo- gic vegetale, de M. Aug. de S'-Hilaire, qui est intitule : Symetrie deguisee par les dedoublements (Morph. veg., p. 618 et suiv.). m ,05 a m ,5i et au-dela, brusquement re- trecis a leurs deux extremites, rev£tus d'un epiderme d'un blanc jaunalrc, et peut etre assez ricbes en feculc pour meriter d'etre assayes au point de vue de l'extraction de cette substance. De la soucbe mentionnec plus haut naissent, vers lc mois d'avril, de jeunes pousses a pubescence grisatre , dont le rapide developpemenl produit une plante sous-ligneuse assez touffue, haute d'environ m ,5, a rameaux flexueux charges de feuil- lcs rapprochees altcrnativement par paircs, rameaux qui s'ornent, durant tout 1'ete , de grandes fleurs d'un violet tendre. L'hiver voit plus tard disparaitre les tiges qui s'etaient formees au printemps; celles-ci, sans attendre Taction des gelees, se d^ta- chent d'elles-memes de leur point d'inser- tion sur la souche , qui persiste avee les germes latents de la vegetation de I'annee Le Solatium somniculentum est origi- nate du Mexique, dont U. C. Ehrenberg en envoya les graines a M.le prof. G.Kunze, directeur du Jardin botanique de l'Univer- site de Leipsig. C'est d'apres les exemplaires leves de ces graines, que M. Kunze a faille premier connaitre l'espece, el c'est au jardin de Leipsig, ou ces exemplaires ont fleuri, que l'etablissement Van Houtte doit la com- de cette charmante plante. J. E. P. Les details qui precedent indiquent assez clairement que le Solatium somniculentum passe en pleine terre, toute la belle saison. Des que ses tiges commencent a se detruire, ce qui arrive en automne, on remet en pot la partie vivace de la plante, et on la rentrc dans la serre froide, d'ou elle ne doit sortir pour etre remise en pleine terre que vers le retour du beau temps. Pendant la periode bivernale de repos, on menagera au sol les lubercules radi- ciformes, tout juste assez de r noiteur pour prevenir le dessechement de es derniers. C'est dire assez qu'il ne fan pas laisser pour les Dahlia. Multiplication de bouturc, sous cloche et sur couche tiede ; plantation dans un sol mcuble, profond, leger et bien MISCELLANEES. f 200. Palissage des Framfooisiers. Nous reproduisons d'apres le Gardeners Chronicle les trois vignettes ci-jointes elatives a deux modes de palissage des Framboisiers, ainsi que les details explieatifs La figure i represente deux plants r^ d'une meme ran gee , avec les piquets verticaux en fer, qui les separent des deux paires de plants adjaccnts (non figures dans la vignette). Entre ces piquets sont tendues des cordes gou- dronnees, qui servent a fixer les bran- Dans la figure 2 , on suppose que les plants distribues en rangees parallels i des intervalles d'environ l m ,35, sont egalemen t espaces entr eux , et que lcurs branches divisees en deux faisceaux et courbees en demi-cintre en deux sens opposes, forment, par leur jonction avec les demi-cintres adjacents, des cintres complets soutenus chacun par un pieu vertical. On ne doit reunir en faisceau et lier au pieu qu*un norabre limite de pousses, en rapport avec la force du pied qui doit les nourrir. Six a huit suifiscnt le plus souvent, et les autres sont amputees. En automne, les choses ont pris l'apparence que repre- sente la figure 5; c'est-a-dire que des pousses devcloppees durant 1'annee , s'elevent verticalement entre les branches cintrees qui viennent de porter fruit. Ce sont ces dernieres que Ton doit coupcr rez pied , pour reformer ensuite les cintres avec les pousses droites, deslinees a porter la prochaine recolte. Ce second mode de palissage est preferable au premier. , ;"i"3j : AMARYLLIS (sprekelia) CYBISTER. Etym. Voyez ci-tksMi-, Amaryllideee Rob. Br. §§ Amarylh CHARACT. GENER. - Vid. supra 1. c. CHARACT. SPEC. - Am. (Sprekeli >vato, fusco; foliis scapo coetanei? •»•- 1: i-1 1/2 ped. longis is, subtus OQQtpii .capo propter folioruni fasciculi. liter 3-pedali , inferne leviter compresso , bicari- cedine detersibili ) uiiiuli) fciv iTcto flexis, brei '■■-'■ [iiiiaiitliii lacinia superior ■ ■ ! ubquadrunciali. n;-k,iia Cybistcr var. 2. Brevis, Herb. I. c. Lindl. in Hort. ?st peut-etre yme- superbe plante ici figuree celle de la disposition trique de ses quatre fleurs irregulieres, c'est, qu'on nous passe l'expression , la rai- deur quasi-architecturale de son port, adoucie par la bizarre variete de direc- tion et de teintes qui distingue ses pieces florales. Et, a ce sujet, si Ton voulait nous pardonner une froide discussion de termes , nous insisterions sur le singulier assemblage que presente le Sprekelia Cy- bister, de la symetrie et de l'irregularite , dans l'acception ordinaire de ces mots, avec l'irregularite et la symetrie , telles que les entendcnt les botanistes. Dans l'inflorescence du Sprekelia Cybis- ter, toutes les pieces correspond antes de ses quatre fleurs , sont placees a des distances respectives egales; les quatre courts pedi- cclles, inseres dans un meme plan et comme sur les quatre branches d'une croix, s'elevent juste a la meme hauteur; les quatre ovaires sont inclines a angles egaux chacun sur son pedicelle, et la divergence de leurs axes, qui determine celle des fleurs, est juste de 90"; les quatre pieces superieures du perianthe, se dressent presque verticalc- ment comme les branches egales d'un can- delabre; la meme egalite de proportions et de direction existe entre les autres pieces qui se correspondent dans les quatre fleurs; or, ce sont la les caracteres de la symetrie georaetrique et architecturale , du moins de l'un de leurs types les plus simples; et cette symetrie , nous allons le voir est independante a la fois et de l'irregularite et de la symetrie florales. D'autre part, les pieces de chaque fleur isolee de Sprekelia ne sont ni uniforrac- ment , ni alternativement egales en gran- deur, ni symetriques en direction : elles sont , par ce double fait , irregulieres, dans le sens botanique et dans le sens vulgairc Enfin , dc ce que les pieces florales du Sprekelia sont disposers, dans chaque fleur, en vcrticilles isomercs et alternes, il resulte qu'elles sont symetriques dans le sens botanique du mot. Que Ton retran- che au contraire par la pensee, a chacune desquatre fleurs de l'orabelle, la piece su- peneure du perianthe , Tinflorescence res- tera, vulgairement parlant, symetrique, chaque fleur au contraire cessera de l'etre, botaniquement parlant. Seuleraent, les lois de la symetrie florale permettront au bota- niste eclaire , de reconnaitre dans ce cas qu'elle est la piece qui manque a la fleur pour devenir symetrique , et de rescusciter par la pensee une concordance que la na- ture se plait souvent a detruire. Pendant leur passage de l'etat de jeunes boutons a leur epanouissement complet les fleurs du Sprekelia Cybister, subissenl un demi-renversement , qui porte du hai vers lc bas la pointe de leurs etamines i de leur style, mouvement qui, compare un tour de gymnastique, a suggere le nom original de Tumbler (Saltimbanque), applique a la plante par feu le re 1 W. Herbert. C'est la sans doute un tour de force d'imagination ; mais nous ne sa qu'applaudir a de pareils traits d plaisanterie, qui tendent a derider le visage souvent trop severe dela science. Le Sprekelia Cybister se preset) te sous deux formes ou varietes distinctes. La plus belle , qui fleurit d'abord a Spofforth , chez feu le rever. W. Herbert, est cclle que re- presente notre figure, d'apres un exem- plaire observe dans l'etablissement Van Houtte. Son ombclle compte quatre fleurs, qui mesurent environ 18 centimetres sur la plus grande divergence de leur perianthe etale. La seconde variete, figuree dans le Botanical Register, (ann. 1840, t. 33), dif- fere de la premiere par le nombre quinaire et les dimensions beaucoup moindres de ses Le type le plus anciennement connu du sous-genre Sprekelia, le fameux Lis de S'-Jacques {Sprekelia formosissima Herb.) est suivant le temoignage du docteur Lind- ley, originaire du Guatemala; deux autres especes {Sprekelia ringens, Morr. et Sprek. glauca, Lindl. Bot. Reg. 1841 , t. 16) pro- viennent du Mexique; le Sprekelia Cybis- ter a ete recu de la Bolivie ; en sorte que l'aire de distribution du sous-genre, parait s'etendre surtout en longueur, sur le c6te ouest de TAmerique tropicale. ,te belle plante les l'articlc recemment publie sur I j de culture que j'ai indi- j ( Hippeastrum) vitlata (Voyez 2 detail pour les Hippeastrum, dans j Mars 1849, p. 450<= et suiv.). MDMGOM AITMMLIS. ;ent par hasard, melee avec lour fourrnfre. I) I),,n Pentandria-Monogynia Linn. CHARACT. GENER. — « Calyx turbinates, limbo plicato, quinquefido. Stamina .">. imo co- rollas tubo inserta, subcxserta; filamenta e basi anthercB terminates, longitu- rnplex : stigma subcapit / . Bacca calyce' _ nto obliterato pla- Semina plu- UbuTcZferttT^i D. Dox. umnalis Bertol. Cat. pi. hort. G. Dox, Svst. IV ,,. i:n D -'\ Fl. Gard. (nr - crocarpa Beiitol., fide l Au scul nom de Mandragore, l'imagina- tion du lecteur vogue deja en plein moyen- age. Elle evoque peut-etre quelque scene de sabbat , ou la fameuse racine a forme humaine , devient sous la main de la sor- ciere, un philtre puissant, une amulette infaillible. Miraculeuse racine ! Que de mys- teres se cachaient sous sa bizarre figure ! Ces deux branches alongees de son corps fourchu , ce sont bien la les jambes d'un homme , voire meme d'une femme ; car, nos bons ai'eux, avant d'avoir penetre' les mysteres conjugaux des plantes, aimaient a leur donner, suivant leur caprice, le nom et les attributs des sexes. II y avail done chez eux, comme chez les Romains, une Mandragore male , et une Mandragore femelle. II va sans dire que 1'une charmait les fils d'Adam , et que l'autre exercait sa puissance sur les filles d'Eve. Ce n'etait pas tout. Une ame logeait sans doute sous cette froide excroissance souterraine; car lorsque le sombre sorcier, s'avancant a l'heure de minuit, sous le gibet d'un pendu, (notez que nous sommes au moyen- age), arrachait d'une main tremblante la mysterieuse racine, de sourds ge'misseraents trahissaient la douleur de la plante, brus- quement ravie au sol natal. d'Hamlet, di I'apothicaire. I -up exploitc 45-b -*3 reposent cette fois sur quelque chose de reel. Narootique puissant, purgatif dras- lique, poison violent lorsqu'il s'exerce a forte dose , la plante rappelle par tous ces points, la Belladone (Atropa Belladona), la Jusquiame (Hyoscyamus niger), la Pomrae epineuse (Datura stramonium), et la plu- part des Solanees. Ceci nous amene a son histoire botanique. Les Mandragora (car nous allons voir qu'il en existe plusieurs especes) sont tou- tesdes plantes a racine fusiforme, longue, I souvent une ou deux fois bifurqnec , qucl- quefois trifurquee , revetue d'une epiderme grisatre , herisse de fines radieelles , a gran- j des feuilles radicales , sessiles , ohlongues . a pedicelles egalement radicaux , termines J par une flcur en forme de cloche tres eva- J >aie molle , d'u lo (logout quelle excite , prcvient les accidents auxquels ses proprietes vireuses pourraient donner lieu. Trompe par de vagues renseignements , Linnaeus, dans la premiere edition de son Species, confondit sous le nom Mandra- gora officinarum, les deux Mandragores que les Romains paraissent avoir distin- guees sous les titres de Mandragora Mandrago Plus tard il renche- ces plantes au genre Atropa. D'autres bo- tanistes , neanmoins , L. de Jussieu entr'au- tres , rescusciterent fort a propos le genre Mandragora deja etabli par Tournefort, et depuis generalement admis dans notre no- menclature moderne. Restaient a debrouiller les especes confondues sous le nom $ Atropa Mandragora , ou Mandragora officinarum. Le savant Berloloni, minutieux explorateur de la Flore italienne , a tire de cette espece complexe deux types specifiques bien dis- tincts;l'un (Mandragora vemalis, Bert.) a floraison vernale , a corolle d'un blanc verdatre ou bleu&tre , a lobes calicinaux plus courts que la baie globuleuse ; l'autre ( Mandragora atdamnalis) a fleuraison autumnale, a fleurs violettes, a lobes de la corolle obtus , a segments calicinaux li- neaires , egalant a peu pres la baie oblon- gue qu'ils embrassent. Le Mandragora vemalis habite , d'apres les auteurs , 1'Espagne, le sud dela France, la Suisse et l'ltalie; le Mandragora autum- nalis, observe sur quelques points de l'lta- lie meridionale, parait abonder surtout en Grece , pres d'Athenes et d'Elis , ainsi que sur diverses iles de l'Archipel, ce qui semble mettre hors de doute son identite avec le Mctyfyuyopxs deDioscoride, espece qui exerca de bonne heurc la superstition des Grecs et le charlatanisme de leurs empiriques. Deux autres especes sont mentionnees par les auteurs; le Mandragora micro- carpa, Bertol., plante particuliere a la Sar- daigne parait etrc bien caracterisee ; le Mandragora prcecox , Sweet , qu'on dit originaire de la Suisse reste jusqu'ici une espece douteuse. Nous n'allons pas nous appesantir sur 1c merite horticole du Mandragora auttim- nalis. Ce qui precede prouve que la plante est au moins interessante , par les idees qui s'y rattachent ; la figure ci-jointc suffit, autre cote, pour montrer qu rite une place dans un jardin d'agrement. Les Mandragores sont des plantes vi— I rope, il est necess vaces de plcinc terre; mais , comme elles les proteger contr proviennent des eontrees ehaudes de l'En- | Dans cc but, on « nos climats de ers trop rudes. v Conner Ynbri d'un mur, dans une bonne exposition, et, si cette protection ne suffisait pas , on cou- vrirait leurs feuilles de litiere pendant les fortes gelees. Un terrain leger, meuble et profond, convient a leurs grosses racines, pivotantes et charnues, qui souffriraient d'un exces humiditc. Dans une exposition et un terrain favorables , la meme racine persiste pendant un temps tres-long, (cinquante ans et plus , suivant des auteurs dignes de foi), porlant son tribal annuel de fleurs et de fruits. II but debarrasscr avec soin ces plantes des mauvaises herbes. Elles produisent, dans nos cliniats, de bon- nes graines, que Ton seme immediatement apres leur maturite, et 1'on repique isole- ment, avec precaution, les jeunes plants que Ton tient a conserver. Dans notre numero d'Octo- bre 1848, nous avons donne une figure de cette charmanlc plante, avec des details sur ses caracteres et son bistoire. La la position la plus favorable pour en faire ressortir les beautes. Suspendue dans une elegante corbeille a jour, ellc expose a l'ceil, sous la pale verdure de son feuillage, ses 202. Culture i I i •< alii-; bn-vi-simis iiittiilain viM.idatn. udorc ingrato florum Berbe- •i(/is vulijaris, stillanlilius); I'oliis tenialis oppo- itivisve, longc pctiolatis. lamina semi-deflexa, -ol. II, pi. 151-152. Octandria-Monogyn I. INN laribus, crassis, libi-ris : pedum uli> ^r.icilili'u> . petiolos suboequantibus; calycis lubo valde com- presso, bicarinato. oocrinro. lacinii< trian^ulari bus, viridi-lutcis dupln longiore; petalis ovatis. planis. acutis; ^enitalibu- loiiye e\serlis. . 67. Hook. Bol. ■ordlfolia /3, Hook. Icon. pi. I. 61)0. Si le titre de splendide est (in peu pre- tentieux pour cette jolie espece de Fuchsia, on ne saurait lui refuser, du moins, la grace et l'elegance du port, la richesse et l'eclat de la floraison. Quelle harmonic dans tout cet ensemble, dans ces dedicates feuilles en coeur, a demi pendantes sur leurs greles petioles, dans ce vert clair de leur face convexe et ce reflet chatoyant de rose ten- dre qui anime 1c fond pale de leur revers , dans ces clochettes qui agitent au moindre souffle leur long battant et leurs huit mar- teaux a tete jaune , dans ces teintes, enfin, si bien assorties dans leur contraste, si de- Un i i modele plus juste et que 1'art sait de la soic. Un autre caractere, > pas de beaute, mais plutot c'est la remarquablc com- pression du tube calicinal, dont la coupe transversalc formerait une ellipse assez al- longec, pour que son plus petit diametre egalat a peine la moitic du plus grand. Par de bizarrerie, cette singuliere excentricile de structure, ainsi que par lc port, les petales planes, el le reste de son organisation , le Fuchsia splendens touche au Fuchsia cordate, Lindl. (Bot. Reg. d841 t. 70), et forme avec cette espece (et peut-etre d'autres, que l'absence de materiaux nous empeche d'indiquer), un petit groupe tres distinct , dans la section des Fuchsia a fleurs hermaphrodites. Les petales, en effet, chez les deux especes mentionnees, au lieu d'etre convoluted comme ceux des Fuchsia globosa, cocci- nea, etc., ne se recouvrent nullemcnt par leurs bords, et n'offrent, dans le jeune bouton, aucune trace d'obliquite ou de flexion laterale. Ajoulons que les deux plan- tes appartiennent , quant a l'habitat, a mx- meme region botanique. Le Fuchsia splen- dens provient des regions temperees du Mexique, et le Fuchsia cordifolia des re- gions analogues du Guatemala; c'est juste- ment a une meme altitude , que M. Hart- weg les recolla l'une et l'autre, la premiere sur la monlagne de Totonlepeque, la sc- conde pres du volcan de Xetuch, toutes deux a 5047 metres au-dessus du niveau et superieure de 170 metres a celle du Pic du Midi (Pyrenees). D'apres sir W. Hooker, M. Linden a egalement recolte le Fuchsia splendens, a Chamula, dans le Mexique, et la merae plante se trouve dans une co tion de M. Skinner, provenant selon t apparence du Guatiraala. Le Fuchsia splendens a fleuri d'ab en 1842, dans M. Hartweg en est aujourd'hui lections, et no sous les yeux de beaux exemplaires, di Ies serres de l'etablissement Van Houtte. ?din de Chiswick, ou envoye les graines. II repandu dans les col- Suivre les errements qui ont ete indiques I serratifolia, figure dans notre derniere li pour les Fuchsia decrits ci avant dans la vraison. (Fevrier 1849, n. 447.) Flore, et en particulier pour le Fuchsia L. VH f 204. De ineme que le Limnanthes rosea, cette espece a l'habitus du Limnanthes Douglasii; niais ses fleurs sont blanches, au lieu d'etre jaunes et roses, et leurs pedicelles sont tres longs. Elle offre quelques avantages poi 1 decoration de humides, a sol trop compacte, ou de mcil- leures plantes refusent de croitre. Dans de telles situations, toutes les especes reussis- sent, ct deviennent ornemen tales, restant fraiches et fleuries sa rant tout Fete. On peut se demander si pourraient pas etre utiles puisqu'elles possedent 1'agreable g let des Tropceolum, s fait le piquant. AMEBIA EGHIOIDES. Borraginese (Juss.) Rob. CHARACT. GENER tus , basi , post anthesii rolla tubo elongato. nuda, lobis sub - indusr. SO/his 2suhrotunda,si 5 subrotundis. Antherce V Calyx fere S-parti- ■-" . Co- stigmate dicephalo Pentandria-Monogynia Linn. - x--/n>-,f Lkiisi.) C.Koch in Lin Erhinnhs „,,,„!<*!, Ihujh C. Koch, qui specimen .lil): Niad. cent. I. t. 1. Syno.ny.mia excl. Alph. DC. HtfBT ■'... /Ion: Intro La synonymie de la plante ici fig prouve desl'abord combien les opinior botanistes ont varie sur sa denomination generique. Transported successiveraer Lycopsis dans les Anchusa, de ceux-ci dans les Lithospermum , de ces derniers panni les Arnebia, on pourrait la croire au bout de ses peregrinations, si le botaniste qui l'a baptisee en dernier lieu n'exprimait lui-meme la plus complete incertitude sur le nom qui lui convient. Sir W. Hooker confirme ces doutes, par l'examen fait sur le frais des caracteres de la plante, et quant a nous, qui n'avons pas meme les materiaux d'une etude comparative des di- verses especes le Tecoma pots de m ,20 de diametre auxquels on n'en ' pen- substitue jamais de plus grands. Chaque nnee, je remplace par de la terre neuve une profusion de fleurs. Pour cela , je la plante a l'etat de buisson touffu que j'apercois une branche gourmande parait pas etre delicate qui sort des rangs, je m'empresse de la pourvu que ce demii cooper au-dcssus du deuxieme ou du I compact. troisieme enlre-noeud. Les deux pieds flo- ' Cette belle variete se distingue au pre- i teinte violacee au lieu d'etre bleues. Elle "i type par ses fleurs beaucoup | vient d'etre obtenue de semis par M. P. Ver- f 208. Culture des Uiaclochilii L'article suivant ne fait presque que eonfinncr les moments que nous avons in- diquessur le memo sujet, (voir ci-dessus, tome II, 1846, fevrier, VI). Cependant, urcftidees est un melange en parties egales de tourbe et de Sphagnum bacbe, auxquels on ajoute un peu de charbon de bois. Quel- ques brins de lycopodium caesium place's au- tour des jeunes plantes, fourniront par leur rapide developpernenl un joli tapis a reflet bleuatre, dont les longues touffes pendront gracieusement sur les bords du vase. II faut pour cela , tenir les plantes dans la partie nbragee de la serre ; sans quoi , la plus ( pc du delicat Lvcopode. Les Anwctochilus, "pour bien reussir, eulent etre plantes assez profondement ans le compost mentionne ri-de^us. On en pleine vegetation , on multiplie les arro- sements, en versant l'eau sur la cloche. Leur vegetation terminee, la cloche est en- levee pendant la nuit, pour n'etre replacee qu'au matin. On procede ainsi pendant quinze jours, apres quoi les plantes peu- vent rester decouvertes jusqu'a leur en- tiere defleuraison. En general, ce dernier mode de traitement est continue pendant plus de quatre mois , et, durant toute cette periode, les arrosages doivent etre incompa- rablement moins abondants que lors de la periode vegetative des plantes. Les obser- vations qui precedent s'appliquent egale- ment a la culture du Cephalolm fnHirn/,,- ris, du Dioncea Muscipida, des Goodyera, des Ci/)>ri}>t'd.inm re>n/stiril>ii*; *|..'>H.;i < i i i . f i > It.i tul,,, | RHODODENDRON DALIIOISI.E. ! Ul\li\< LGEXER. -Vidcfl ■ Miliin ),,',, .iil,u,.^j iso rufo-punctatis , nau3j ic-jj.s calycinis folia< Deoandria-MtHiogyuia Linn fundc 5-foveolata; stamroibua 10: t feme pilosis; ovarii) -i-loculari. Il<»( Hl,i.-ln,l „■/,.,,< Dalhonsiee Hook. 1 (he Sikkim-Himal. p. 1. tab. I et II. t hiraalayen dc Sikkim . ;i line alli- Si nous vivons dans un monde de mer- veilles , ou l'admiration blasee sur le beau , ne se reveille que pour le superbe; si la mode, cette fantasque reine du jour, sem- ble avoir epuise les tours de sa magique baguette pour varier les decors de nos jar- dins ; si la nature , cette reine de tous les temps, s'est plue a nous livrer quelques- unes des plus belles fleurs de sa couronne , est-ce a dire que la source du beau se ta- risse , que l'art soit reduit a tourner dans le cercle banal de ses conqueles, que la nature en soit aux dernieres ressources de sa prodigueliberalite? Heureusement non : la source des beautes, des surprises, des mysteres, des decouvertes futures, estinta- rissable ; le gout de l'amateur, l'admiration a la fois ardente et reflechie du naturaliste, viendront s'y retremper sans cesse. La na- ture fournit le type simple, pur, parfait (dans le vrai sens du mot) de cbaque nou- velle forme vegetale ; l'art brodant de des- sins de fantaisie, la noble simplicite de ce fond, en fait surgir des variety, tantot curieuses de bizarrerie , tantot distinguees marquees du sceau du grand magieien qui presida a leur toilette. Jouissez done, ama- teurs, jouissez du fruit de vos ceuvrcs; vos arriere-neveux trouveront plus qu'a glaner apres vous : qui sait-meme s'ils ne dedai- gneront pas vos ricbesses? Mais, en vous rappelant que l'art qui modifie tout, ne sait rien creer, revenez souvent a la source des beautes naturelles. C'est la le fond ou il vous est permis de puiser, et « Dieu merci, la faveur est grande! « repeterez-vous peut- etre avec nous, apres un coup-d'ocil jete sur les objets que nous vous offrons. Des Rhododendron ! comme ce mot sonne bien a vos oreilles, vous qui connaissez ces beaux massifs de persistante verdure, d'ou le printemps fait surgir en larges bouquets arrondis, des milliers de grandes corolles roses, blanches, jaunes ou diversement bi- garrees; vous qui, plus heureux, avez vu sur les flancs des Alpes et des Pyrenees, les groupes de Rhododendron ferrugineum s'etendre comme un tapis d'un vert sombre emaille de pourpre , qui avez pu saluer les nobles ou elegantes formes de ce genre sur les Alpes de l'Europe et de l'Asie mineure , pres les bords de la Mer Noire, et sur la pointe iberique ou 1'antiquite placait l'une des classiques colonnes d'Hercule , ou dans les bois voisins du Baical et les marais des regions arctiques , ou dans les vastes forets du Canada, des Etats-Unis, des Moots Rocbeux ct des regions que baigne la ri- vierc Columbia , on parnii les verts arbus- tes du Japon et de la Chine, ou dans les halites raontagncs de l'archipel malayen , de Ceylan, de l'lnde continentale, et sur- lnya , dont les flancs supportent ment depuis leurs bases brulantes jusqu'a leurs cretes ou leur pics neigeux, les types dc vegetation qui caracterisent les climats les plus divers. C'est dans cette derniere region, que les Rhododendron se distin- guent par le nombre, la variete et la beaute de leurs formes vegetatives et flo- rales. Deja les Rhododendron arboreum et ntmpaniilutum formaient dans nos jardins l'avant-garde de ee noble cortege, que les dccouvertes des docteurs Wallich , Royle et Griffith, consignees surtout dans les her- bicrs, annoncaient aux botanistes beaucoup plus qu'aux horticulteurs. Qu'il y a loin, en cffet, de ces materiaux dissemines, de ccs squelettes desseches de plantes , de ces froides descriptions techniques, au vivant tableau ou se refletent dans tout leur eclat, les superbes types de Rhododendron, dus au zele avantureux du docteur J. D. Hooker! Quelle moisson offertc a l'avide admira- tion de l'amateur, qui reve deja, et, nous l'esperons, qui ne reve pas en vain la pos- session de pareil tresors! Honneur done au jeune savant qui , pouvant se reposer sur des lauriers, comme botaniste et eomme voyageur, apres avoir partage les dangers et la gloire d'une expedition celebre (1), a voulu inaugurer un voyage a Borneo, par l'exploration des richesses de 1'IIimalaya , et qui envoie comme a-compte de ses de- couvertes, neuf magnifiques Rhododendron, tous nouveaux, tous recoltes dans i'etroit rayon d'un seul district! En empruntant a Touvrage (2) ou sont constates ces resultats, quelques-unes de ses figures , nous croyons donner a nos lecteurs le di dci- -r.'N, seuls valent un long panegyrique. Le texte de l'ouvrage en question repond tout a fait au merite des planches, pour les- quelles le talent de M. Fitch a su si bien mettre a profit les csquisses originales du docteur J. D. Hooker. I/introduction sur- tout, renferme des generalites de la plus haute portee; elle justifie plcinement les encouragements que 1'illustre veteran de la jeune voyageur, et les esperances que le nde sur son importante ; lecteurs jugent eux-me- frons. Mais avant tout, laissons sir W. Hoo- ker nous donner, dans un passage de la preface, des details topograph iques indis- pensables sur la region d'ou proviennent les nouveaux Rhododendron : ii Darjeeling est situe dans cette portion de rilimalaya qui porte le nora de Sikkim, parle 27° N., sur le merae mcridien que Cal- cutta dont il est eloigne d'environ 580 mil- les. Place a 2132 m d'elevation au dessus du niveau de la mer, la temperature moyenne de l'annee y est d'environ 12° 7 Cent, et celle de chaque mois est evaluec comme il suit, par M. le D r Campbell : Janvier. . . S° Cent. Juillet . . . 18°,3Ccnt. 12» Mi .f o,7 » l),-n >. Dans l'intervallc de cinq annces, ajoutc le D r Campbell , il y a eu trois abondantes chutes de neige-, une en Janvier 1859; une autre en fevrier 1841; une troisieme en decembrc 1842. » Le mont Sinchul, dont un contre-fort septentrional est occupc par Darjeeling, atteint une altitude de 2745 m , et, vers l'Ouest, contigiie au Nepal, parait la mon- tagne dc Tonglo, elevee de 5047 m . Juste au Nord dc Darjeeling , a une distance dc GO milles, l'horizon est borne par la grande chaine neigeuse dont 1c point le plus carac- teristique est le pic de Kinchin- Junga, que son altitude de 8675 m , rend la plus haute montagne connue du globe. » Prepare que j'etais, ecrit lc D r J. D. Hooker, par des lectures et par des rap- ports oraux, a la magnificence du paysage dc l'Himalaya, mon imagination etaitrestec bien au-dessous de la realite. J'arrivai a Darjeeling par un jour brumeux, qui ne permettait pas de voir a dix pas, encore moins de decouvrir la chaine neigeuse, dis- tantc de 60 milles en ligne dircctc. Le len- demain matin, de bonne heure, je pus l'embrasser d'un premier coup-d'oeil , et je rcstai litteralement sans haleine, de stupe- faction et d'extase. Six ou sept chaines de montagnes, avecleur parure de forcts, tou- tes aussi hautes que celle ou je siegeais (2457 m ), intervenaient entre mon ceil et la masse eblouissante de montagnes neigeuscs, parmi lesquelles, le gigantesque pic de Kin- ehin-Junga dominait de 6195 m , le point eleve d'ou partaient mes regards. Grace a la transparence de l'atmosphei'e, la neige me semblait etre a la distance de quelq milles, et la plus haute montagne rien q une journee de chemin. Le profil de la chaine so dessinait sur 1'azur d'un ciel pale, tandis que de petits flocons de brume, at- taches ?a et la aux pics culminants, reflc- taient en teintes d'or et de pourpre rose, les rayons du soleil matinal, qui frappent ces hautes cimes, longtemps avant d'atteindre les regions plus basses que j'occupais. .. Tel est l'aspect de la chaine de l'Hima- laya, vue au point du jour. Plus tard,a mesure que les rayons du soleil plongent dans les nombreuses vallees, qui s'eten- dent cntrc la chaine neigeuse et Darjeeling, 1'air stagnant des gorges profondes est ra- pidement echaulTc ; des masses rpuisses de vapcurs blanches sortenl des bas-fonds, sc loicts < les hautes regions d'unc atmosphere rare- fide, et toutes les scenes dc c 1 getnt phenomene se succedent avee tant de promptitude, que la disparition du sublime et lointain panorama dcrricrc I'ecran dc brumes, a vraiment quclque chose dc raa- gique. .. Les Rhododendron, » poursuit le D r J. D. Hooker, « sont distribues dans le Sikkim, comme ils le sont au Nepal; ils couronnent ces monts sub-Himalayens qui attcigncnt 2150 m d'altitude, et l'on voit s'accroilrc le nombre d'individus et d'especes, a me- sure qu'on s'elcve au-dessus de ces limites. Certaines especes en rcmplacent d'autres, sans montrer d'aillcurs aucune apparencc d'une organisation plus aptc a supporter les vicissitudes de climat, et pourtant,elles accompagnent des especes plus locales, a ces dcniicres sont cchelonnees. » Les monts sub-Himalayens sont surc- ment le quartier principal dc ce supcrbe genre, que distinguent le nombre et la va- riete de ses especes et de scs formes typi- ques. Celles-ci forment un des traits carac- teristiques du paysage, sur une etendue de nombrcux degres de longitude, et sur une aire d'un immense developpement. Les Neelgherries (Montagnes Bleues de la pe- ninsule dc I'lndc cis-Gangique), Ceylan, l'archipcl malaycn (4), en posscdent en par- ticulier quelques-unes, ce qui prouve l'af- finite des Florcs de ces regions avec celle do niiiiKiI.ua. Tel est aussi le cas des gran- des montagnes du Nord , du Centre et du Sud de l'Asie , et specialement de l'Est de l'Europe, represente par l'Oural et les ri- vages de la Mer Noire. Le genre s'etend meme jusqu'aux regions polaires, le nom- hre et la taille de ses especes decroissant du reste progressivement a mesure qu'on s'eloigne de l'Himalaya; il reparait dans l'Amerique du Nord , mais sous des formes tres differentes de celles qu'il revet sur les montagnes subtropicales de l'Asie. » Ces traits de distribution largement tra- ces, sont d'ailleurs bien loin d'etre unifor- raes; car sous ce rapport, l'Himalaya lui- meme offre de remarquables anomalies. Mon ami le D r Thompson , (charge en ce moment d'une mission botanique dans le Thibet), m'annonce que le genre n'est pas represente dans le Cachemire ; et les excur- sions de cet intrepide et infatigable natu- raliste, soit dans le Thibet, soit dans la portion de l'Himalaya situee au-dela du Sut- ledge, n'ont pu jusqu'ici lui reveler l'exis- tence du genre dans ces regions. II est vrai qu'il a decouvert dans la contree qui s'etend au sud du Chenaub , et le Rhododendron arboreum et le R. campanulatum, qui trou- vent la, probablement, leur limite occi- dentale. n Dans le Nord-Ouest de l'lnde, le genre Rhododendron apparait en premier lieu sur les collines de Kunawur, et, s'avancant vers l'Est, s'etend sur toute la longueur de la chainc sub-Himalayenne, le nombre des especes suivant une progression croissante jusqu'aux regions de Sikkim et de Bootan. De ce dernier point, la ligne d'extension du genre se prolonge jusqu'aux collines de Mishmee, terminaison occidental de la chaine, en traversant le Brahmaputra pres de la haute chaine qui separe le bassin de ce fleuve de cclui de ITrrawadi. » Malgre que sur cette longue etendue de plus de 1200 milles, les Rhododendron se ine au-dessus d'une alti- ■■ dc!220-, ilsnYn , tin tent pas moins un climat chaud et humide , ou les hivers sont doux. C'est ce qu'aurait eu peine a prevoir le naturaliste anglais, habitue a ju- ger du genre par les especes comparative- ment humbles et rustiques, que l'Europe et l'Amerique fournissent a ses jardins. Un certain degre de froid hivernal et une hu- midite constante, sont indispensables aux especes himalayennes; mais la chaleur d'ete est tout a fait tropicale dans les regions ou dominent certaines d'entr'elles, tandis que la neige tombe rarement et ne persiste ja- mais, sur celles qui sont particulieres au Sikkim. » D'apres le capitaine Madden, le Rho- dodendron arboreum habite diverses loca- lity entre 914 et 3047 m d'altitude : notons qu'il s'agit ici de Kamaoon , ou, naturel- lement, le genre doit descendre le plus bas ; et d'ailleurs, l'aire d'extension de cette espece, est beaucoup plus vaste que celle des autres, au moins que celle d'aucune des es- peces du Sikkim. Feu le D r Griffith, apres une longue exploration du Bootan , fixe les limites d'altitude du genre dans ce district, entre 1306 et 4290 m , ce qui en porte le ni- veau inferieur a 91 4 m plus bas que dans le Sikkim. A l'extremite occidentale d'Assam, ou l'Himalaya lui-meme diverge et envoie de hauts contre-forts pour encaisser les eaux du Brahmaputra, sur le col de Pien ou passe la route d'Ava , les Rhododendron montent de 2743 a 3047 m , jusqu'a la limite extreme de la vegetation arborescente, et peut-etre meme au-dela. » Pendant mes excursions peu Vendues dans le Sikkim, je recoltai onze especes du genre , (et je pense qu'il en existe davan- tage), c'est-a-dire plus que Griffith n'en ob- serva dans le Bootan ; en sorte que ne puis n'empecher de conside>er cette longitude (du Sikkim), cor genre dans 1'Hin central du vation importante , (qu'appuie l'cxemplc des Coniferes de l'ilo Van Diemen et des Cactees de Mexico) ; c'est que les espeees du genre ont les habitat les plus rcstreints, dans la region ou elles sont numeriquement pre- dominantes. Le Rhododendron arboreum, neanmoins,'possede une aire de distribu- tion beaucoup plus etcndue qu'aucune autre espece observee dans le Sikkim. » D'autre part, vers l'Ouest, et tout-a-fait a la terminaison occidentale de l'Himalaya , les espeees descendent plus bas que dans le Bootan : fait anomal sur les causes duquel , notre ignorance des traits qui peuvent eta- blir un contraste entre les portions orien- tal et centrale de l'Himalaya, ne me permet que de hasarder des conjectures. Une cause entr'autres, est peut-etre la proximite de l'ocean a la region Sikkim de l'Himalaya , et la presence de vastes groupes de montagnes, a neige hivernale ou meme perpetuelle, au Sud et a l'Est de l'extremite superieure du Brahmaputra , ou le genre se rencontre a pres de 609™ plus bas que dans le Sikkim. L'abaissement de la limite des neiges , dans le Haut Assam, a 4266 ou 4570™, est sans doute du aux memes causes , et e'est la un fait des plus remarquables. Une tempera- ture uniforme, une excessive humidite et la grande inegalite du sol produisent ici le meme effet que dans les hautes latitudes australes et antarctiques : elles favorisent la formation et la permanence des neiges , i de descendre preuve la plus s'elever plus haut formes temperees el plus bas vers les pi; frappante de ce fait est fournie par la des- cente des Bosacdes et des Ericees dans les regions basses de ces memes versants de l'Himalaya, ou s'elevent a un altitude con- siderable, les Rafflesia, Balanophora et autres genres eminemment tropicaux. » On ne saurait trop insister sur ce fait, a limite inferieure des neiges s'eleve cc la latitude sur l'Himalaya , de 4560™ ion extreme Sud-Est, dans lc Haut Assam, sud du Brahmaputra, par lc 27° N., 609.5™, vers son extreme Nord-Ouest, dans les regions situees pres ou au-dcla du Sutledje , par les 36° et 37° N. Si la limite des neiges perpetuellcs etait restee uniforme sur toute cette etendue de 600 millcs de deviation vers lc Nord , alors lc elimat tance de l'equateur. Mais si nous admcltons que, toutes choses egales d'aillcurs, a un degre de latitude doit correspondrc une difference de 9H™ dans l'altitudc de la li- mite des neiges perpetuellcs, il faut recon- naitre aussi que ccttc limite se trouvc etre dans le Haut-Assam plus basse dc 2458 m que ne l'indiquerait sa hauteur sur la por- tion Sutledgiennc de l'Himalaya, puisqu'clle est de 4570™ au lieu de 6585™, ct vice versa, que, si 4418 metres representcnt cette li- mite, a Assam , d'apres les calculs (bndes sur la latitude seule , nous devrions la trou- ver a Kunawur de 5550 au lieu de 6094. » Quatre espeees de Rhododendron seu- lement , R. Dalhousiee, R. Campbellice , R. argenteum et R. arboreum , croissent pres de Darjeeling. La seconde et la qua- trieme constituent des buissons clairsemc's, a une altitude de 2284™ a 2456™ : le /?. ar- genteum est un petit arbre , qu'on rencontre a 2456™ et 2742™, assez originalcment ac- compagnede Balanophora, tie Convalhiria, de Paris, de Spharopteris , de Laitrus et de Magnolia. )) Ce fut sur la pente du Tonglo , mon- tagne situee sur la frontiere du Nepal, que je vis les Rhododendron dans toute leur les denses forets , conservant encore leur caracterc subtropical, possedent des Fou- geres, des Pothos, des Poivriers et des Figuiers, le sol etait jonche des grandes fleurs liliiformes du Rhododendron Dulhou- siw, tombees des tiges epiphytes que sup- portent d'enormes chenes , et melees aux : nouvelle M.i^uolia- i, se detachanl des avant de s'epanouir, cxhalcnl uu nit parfuin aromatique , plus fort, dodendron, Si remarquables etaient ces deux fleurs, que raes guides s'ecrierent dans lour ignorante simplicity : « Voila dcs Lis et des oeufs qui poussent de terre! » passant la region des Fougercs arborescen- tcs, des Noyers, des Chataigniers , mais restant encore dans celle des Sureaux , des Hetres,et du Chene a grandes feuilles (cel- les-ci atleignent jusqu'a m ,4S de longueur), nous entrons dans celle de VArum a larges spathes, (dont la tete s'eleve ornee d'une crete, eomme celle de la Cobra-Capello W), des Kads ura, Stan ntonia, Convallaria, et de beaucoup de Rosacees. Ici les sentiers sont beaucoup plus escarpes; ils suivent detroites cretes ou des masses anfractueu- «* de rochers, que Ion gravit a 1'aide des feints entrelacees. Sur ces rochers crois- sent des Hymenophyllum, un petit nombre dOrcuidees, des Begonia, des Cyrtandra- cees, de curieuses formes d'Aroidees, I'ano- mal genre StreptoUrion d'Edgevvorth , et divers* Cryptogam* : e'est la aussi que se montre pour la premiere fois le Rhododen- dron arboreum, avec ses branches souvent chargees de touffes pendantes de Mousses et dc L,chens, specialement d'Usnea et de ton*, belong des cretes aplanies, tout l] d " sominet > a PP«™t I'lf , parmi des P-eds chursemes de Rhododendron argen- *• lout a la.t sur le sommet, la masse "bo-sestformeeparcettedLierees- Pecea upresde]i1qiie]le]c7? 6a P«^ second rang par son abondance, et »o ^e xneic que ca et la, specialement sur jvmb oec.dentaux, avec le R. Falco- T'-^'cesarbrescroissent des Pyrm I , '--^lesErabIes,des^6em,des AX *t*» des Ma, des Ilex, des L des Hydrangea, diverses Caprifoliacees, des des Gaultheria et des Andromeda; le Pommier et le Rosier (i) sont surtout tres- abondants. Le Stavntonia, avec ses bril- lants racemes de fleurs pourpres, s'eleve en grimpant sur tout le rcste; ai'nsi font les Kadsura et les Ochna ; tandis qu'un Groseillier a grappes dressees, vegete en epiphyte sur les Rhododendron et les Les Rhododendron presentent une re- marquable diversite d'habitus et, confine que j'dtais par un deluge de pluie dans un endroit ou ils abondent, j'eus tout le temps de bien observer quatre d'entr'eux. Le R. Campbellice, sculc cspeee qui soit deja en fleur au commencement de mai, est aussi de beaucoup la plus abondante; entre trois de ses pieds etaient tenducs les cordes qui soutenaient ma tente. Quelques-uns ne semblaient faire qu'une masse de fleurs ecarlates, d'un effet vraiment splendidc. Les bosquets de Rhododendron de M. Nigh- ^nferment peut-etre des exem- plairesqui surpasscnt ceux en question pour '■ollcrlifs. r.mt.ur ijjIcimI flr Ajoutons, pour conclurc, que It- I ln./isiir. i'('|)i(''>cnt(' sons des pro]] reduitcs dans nude pivmiur phuuli stitue en realite un arbuhtc de ^' M de haut. La sccondc planrhe mont ses proportions naturellcsJe noble c MISCELLANIES. I i ulture des Petunia, de semis. mence a preparer les terrines et le compost consiste en un melange d'une partie de terre de feuilles , de deux parties de tcrreau et d'une partie de sable. Vers la fin du meme mois, epoque ordinaire du semis, je com- mence par cribler un peu de terre, dans laquelle doivent etre semees les graines, et que je purge avec soin de toutes larves ou vers. Je place alors au fond du vase, une coucbe d'un pouce de lessons, corame moyen de drainage; je couvre cette pre- miere couche d'un peu de mousse, pour empecber la terre trop fine de s'echapper ; puis, remplissant le reste du vase avec le compost mentionne ci-dessus, tassant lege- j rement la terre avec la main de maniere a ! obtcnir une surface bien egale , j'y repands ; la graine avec le plus d'uniformite possible, j ft je porte la terrine dans une bache, dont ': a temperature varie entre 60" et 65° Fahr. ! nlre les tes^qui pourraient les devi nuit. Donnez aux pliinlo afin de les maintcnir vig Des que les plan trop serrees, prepares de nouvclles terrines. remplies avec les memes precautions et le meme compost que la premiere (tout cc compost a du etre prepare d'avance en une seule fois) ; choisissez les plants les plus drwloppe-s. rcpiquez-lcs ;t distance conve- nable, et reportez les terrines dans la meme bache, apres quoi vous donnerez de l'ombrc et de l'air en temps opportun, jusqu'a ce que les jeunes plants se soient bien enra- cines. lis deviendront sous peu susceptibles d'etre plantes isolement dans des pots de m ,07 de diametre , qu'on portcra sous un chassis froid, et auxquels on devra donner de l'air en abondance. Des qu'ils flcurissent, faites un choix des plus belles varietes, de celles dont les corolles sont le plus grandes, Un des correspondants du Gardens Chronicle lui adresse a cc sujet la note si Sachant que l'acide sulfurique est i caustique violent, dont le melange av l'eau. dans la proportion de 4 parties d'es i d'acide, produit instantaneme une temperature de 300° Fahr. (111° R.), je songeai l'autre jour a appliquer cetle propriete a la destruction des limaces, en trempant une baguette pointue dans un peu de vitriol, et en en frottant le corps du mollusque. L'operation ne dure pas une seconde, et si l'on a touche avec l'acide la tete et le corps de l'animal, celui-ci perit im- ♦" 1, tant sont rapides la ~ — ' ttiere aqueuse de corrosion qui en est * presque une gouttc * la grande limace grise, mais quand la tete etait tou- chee, la mort s'ensuivait instantanement. Je communique ce procede comme bien moins cruel que la scission en deux, ou tout autre moyen analogue de destruction, et comme d'un emploi plus facile pour se debarrasser de ce fleau des jardins. La baguette une fois trempe'e a la profondeur d'un pouce dans l'acide, m'a suffi pour detruire au moins six ou huit petites limaces. L'acide ne parait pas d'ailleurs porter aucun dom- mage aux plantes, excepte sur le point tres limite ou il en a touche le tissu ; il n'est pas de ter. ; la maniere de la cnaux vive, et doue d'une telle affinite pour l'eau, que si Ton le laisse dans un vase de- couvert,son poids, au bout de vingt-quatre heures, se sera augmente d'un tiers, aux depens dc l'humidite atmosphcrique. | 212. Nos lecteurs ont deja pu voir ci-dessus (tome II, tab. 177) une figure de cette belle variete. Voici ce que nous apprend M. Pax- ton, au sujet du magnifique exemplaire qui vient d'etre expose a Chiswick pur M.Green . le sir E. Antrobus : ■ C'etait une plante tout-a-fait luxuriante, ilrui des que eelles du Camellia blanc double, auxquelles elles ressemblent a quelques egards, mais possedant de plus qu'elles, le parfum le plus suave. Ces fleurs n bien un decimetre en diametre; h leur passant avec 1'age du blanc chamois, contrastc agreablement vert fonce de ses larges feuilles. » Triomphe dc OTalinc*. Vander niaelcn. d'une deception. Tous les amateurs, en effet, auxquels la culture de ce genre de plantes est familiere, savent tres bien que pour que leurs fleurs atteignent leur perfection , il faut que les pieds aient passe au moins trois ans a la mrmc h|:ic<>, dans une bonne tcrre lr- region* 'I Autjuntji, co el d'4/i/sco(Mc.\i■<■ et plu/dispendi quifournitde l'acide ..ubnnique, degoutant pour I'usa-e ;nii|(iel il F 216. Procede pour confire ■S'teiS' LT™^ I ^^> ?/* *= m — „„o .u^cuis euiiiiaissen 1 usage culinaire que nos voi- poud e-Manche surtout, font des pe- sirop tioles de diverses"l sp 7c;rde U Rhubarbc. Voic, dapres , e Gardeners Chronicle, un Vers 1c soir, coupez la Rhubarbe, non Splnn!" lr °, n? r nS d,environ r > fimtimctiTs de on g; ccln fait, Pt I, Rhubarbe mise dans un plat, versoz y P o„r ehaquo livro euoies, b/4 de Iivre IS rlttata Lin., (')■ Cette <51egante Orchidee habile , corame le reste de ses con- gcmeres, les forets humides des Andes de la Colombie, d'ou introduite en Europe, et en particulier dans le rdin de la Societe d'horticulture de Londres. Voici ce qu'en t le D r Lindley, dans un article du Journal of the Horti- Itural Society : C'est une singuliere plantequi offre,avec l'habitus d'un Pleurothallis, des tiges mou- cheteeset cylindriques, surmonteeschacune feuille oblongue, obtuse, coriace, i pluscourte qu'elles. Les fleurs so- inserent au somraet d'un pedon- cule grele et dresse, qui dgale a peu pres la moitie" de la longueur de la feuille. Les sepales sont blancs, les inferieurs legerement carenes; les petales mouchetes de rose-vif, attenues en un long et mince processus qui egale le sepale dorsal , et reflechis en dehors. Le labellum est d'un jaune mat, rubane" de rose vif, plus court que le double sepale inferieur, et obtus. Cette petite plante reclame le traitement ordinaire des Pleurothallis; c'est une des plus jolies especes du genre. basi ciliata filiformibus i RHODODENDRON BARBATDI. Etvm. Voyez ci-de Ericacee § Rhododendreee Endl. CHARACT. GENER. - Vide ibid. CHAR ACT. SPEC. - • R. arboreum; foliis ■.■lliptku-lamrolatis. acutis, basi oiitusis, eoria- ceis, margimbus subrecurvis, utrinque glaber- rimis. siiliius pallidiorilnis. supra impresse veno- " : " petiolo tuberculosn nmiuliMpH 1 lonur idandn- ' alabastrisque visridis; llori- saniiuineis; tn-elliptieis. fdamentis glabris; ovarii " ~ Hook. fil. », t. i, P . m. Decandria-Monogynia Linn. inn-hat k > . Card. ; •M.W.J. Hook. . Cliron. 1848 ( . III. Malgre le reflet de defaveur quejette sur la beaute meme sa comparaison avec une beaute superieure, et quoique sous ce rap- port le Rhododendron barbatum ait a souf- frir du voisinage de plus d'un rival , il n'en conserve pas moins sa part de nobles et precieux avantages. Et d'abord, qu'on se figure, dans sa contree natale, ses troncs elances , sortis en faisceau d'une base com- mune, balancant a la bauteur de 42 a 18 metres leurs vertes touffes de feuillage , et leurs teles arrondies de fleurs pourpres; qu'on rende a ces tiges leur epiderme lisse et rougeatre, a ces rameaux leur groupe- ment pittoresque, a ces feuilles 1'etrange ornernent de soies glanduleuses de leurs petioles , a ces tetes florales l'encadrement de verdure qui fait de chacune d'elles un bouquet a la fois superbe et gracieux; et cette esquisse achevee , qui ne sera beureux d'apprendre que 1'original est dans nos jar- dins, qu'il s'y plie aux influences de nos cli- mats temperes,et qu'il y a meme fleuri plu- sieurs fois , d'abord en Angleterre et depuis dans plusieurs jardins du continent? Jus- qu'ici neanmoins, on n'avait donne de la plante aucune figure coloriee, e'est-a-dire digne d'elle. Celle que nous reproduisons d'apres l'ouvrage du docteur J. D. Hooker possede done ( Aux details que nous avons donnes dans l'article qui precede, sur la distribution geograpbique des Rhododendron, il importe d'ajouter une importante observation gene- rale, dont nous somrnes loin du reste dc reclamer 1'initiative; e'est que, exception faite, suivant la judicieuse remarque dc sir W. Hooker, de quelques especes de Rhododendron de 1'archipel Malayen , qui franchissent 1'equateur, le reste appartient exclusivement a l'hemisphere boreal. Le genre n'est represente ni en Afrique, ni en Australie, ni dans le centre et le sud de l'Amerique. II est remplace dans cette der- niere region par le beau genre Bejaria, dont les Andes sont le quarlier general, comme la chaine de l'Himalaya est celui des Rhododendron. J. E. P. 4fi9-472»» -*t Pour imitcr autanl que possible , par la culture, les conditions naturclles de sa crois- sance spontanee, il faut avoir soin de le planter a 1'abri d'un mur ou d'une palissade, dans une exposition fraiche et ombragee. Au lieu des tiges elancees qu'elle presente dans son etat sauvage, la plante cultivee constitue un arbuste ramasse et compact , d'un tres bel effet orncmcnlal. II se multi- plie par la greffe sur le Ii. ponticum. Pour de plus amples details sur sa culture, nos lecteurs sont pries de consulter ci-dessus (t. II, pi. 143-4) un article tres etendu, relatif au traitement que reclament les Rhododendron, tant ceux de pleine tcrre que ceux de serre froide. f 219. Hortensia gigantcsqn Le Gartenzeittmg rle Berlin rapporte que Ton a vu Fan dernier chcz M. Hultze, a Langcnsalza, en Saxe , un Hortensia d'une grandeur vraiment extraordinaire ; il for- mait un hemispbere dont le diametre rae- surait 3 metres , et sur lequel on comptait 300 bouquets de fleurs. Les Hortensias, sans former des touffes aussi remarquables que celles dont il est fait mention dans le journal de Berlin, atteignent en general dans le nord de I'Europe des dimensior infiniment plus considerables que ccllc que nous sommes habitues a voir a Pari; VHorlensia a besoin, en effet, pour croitr avec vigueur et pour atteindre de grandt dimensions , d'un climat humide ou d'u terrain profond ou legerement tourbeux. f 220. Abattage de* Melezcs. Abattez les arbres [Larix] en juin ou en aout , lorsqu'ils sont pleins de terebenthine. au bois une extreme durel< aussi de depouiller les troncs Vous assurczainsi retc. Prcnez soin deleurcroroe. RHODODENDRON ARGENTEII. Ericacete § Rhododendrese Endl. — Dccandria-Monogynia Linn. CHARACT. GENER. I'l'lllllll (ill's ll :?. :r.' tylo flcxuoso crasso; stigmate dilalato. » Hook. Rhododendron mrgenteum Hook. fil. 1. supra it. p. 10, tab. IX. Hab. Sikkim- Himalaya ; sommet des monts iincl.ul. Suradali el Tonjilo ; altitude «le -2U*\»> S'il suffisait pour bien peindre les beautes naturelles, de les apprecier vivement en amateur, de les analyser et de les decrire en naturaliste, la tache serait comparative- ment aussi aisee qu'elle est desesperante sous ses conditions ordinaires. Ces condi- tions que notre faiblesse nous impose, sont, de voir a cbaque instant dans les objets, des nuances pour lesquelles le langage n'a pas ^expressions , des effets d'enseinble que la peinture seule peut rendre, des rapports harmoniques ou des contrastes d'etre a etre, d'espece a espece, de groupe a groupe, qui, traduits en formules arides, perdent tout leur parfum de suave poesic, e'est enfin de trouver la monotone banalite au fond du repertoire de ces termes dont l'agencement le plus heureux ne produit, en somme, qu'une pale et incomplete esquisse, a la place d'un tableau d'artiste , anime du vi- vant effet de la perspective et des couleurs. Telles sont les reflexions que suggere natu- rellement a 1'esprit la simple vue de la figure du Rhododendron argenteum. La plante est etlet. sous nos regards, et i de la vegetation du lu moins, qui pose s devoile, sans effort de notre imagination , non pas les pieces isolees ct mathematiquement mesurees d'un squelette de plante, mais une peinture pleine d'unite et de vie. Aurons-nous apres cela , le courage de tracer une description verbeuse? Analyserons-nous l'effet de ces grandes feuilles a dos argente, de ces ecail- les gemmaires lavees de rose , et dont 1'en- semble rappelle si bien l'involucre floral d'unProtea, ou le cone ecailleux d'un Abies? Dirons-nous que les dix lobes de ces gran- des cloches blanches, representent en realite cinq lobes emargines d'une corolle? Insiste- rons-nous sur le fait d'asymetrie que nous presente le nombre de loges de l'ovaire, si superieur au chiffre normal de cinq qu'in- diquent les lois de la symetrie? Mais le botaniste n'a-t-il pas d'un seul coup d'oeil anticipe sur toutes ces explications, et l'amateur qui aime les plantes comme objets d'ornement plutot que d'etude, verrait-il sans peine une de ces beautes favorites li- vree au profane scalpel de 1'analyse scien- tifique? Et puis, pourquoi ravir a nos lec- teurs la satisfaction de saisir eux-memes, dans cette espece de tableau parlant, le se- cret des habitudes, des rapports de parenlc de la plante? Ces grands bourgeons ecail- leux places au centre d'un bouquet de feuilles, n'annoncent-ils pas assez l'arbustc verdure persistante, > dont la vegeta- velles pousses sortent de cette enveloppe protectrice, qui denote dans la foliation des plantes ligneuses, des phases alternatives de mouvement et de repos? Qui ne reconnait la le developpement des Photinia, des En- kianthus, des Mahonia, toutes formes ca- racte>istiques de la riche vegetation frutes- cente des regions temperees de l'lnde su- perieure, de la Chine et du Japon? Ce n'est pas, du reste, dans ces etroites limites que s'arrete la comparison entre certaines for- mes vegetatives et le caractere general des Flores ou des regions. Le champ de ces harmonies n'est pas autre que le monde entier; leurs nuances embrassent, en les combinant a l'infini , toutes celles de l'orga- nisation , des affinites naturelles, des phe- nomenes physiologiqucs, du port , du choix de patrie et de station, des conditions d'existence de l'univcrsalite des vegetaux. Dans ce sens, il est vrai de dire que « tout est dans tout; » car, l'histoire d'un seul etre, Vendue jusqu'a ses extremes limites, toucherait incidemment a celle de l'univers entier. Sans doute, l'idee d'une pareille histoire est plutot un beau reve, qu'une entreprise realisable ; sans doute , comme toutes les idees poetiques, elle emprunte un de ses charmes au vague vaporeux a travers laquelle l'ceil humain n'en saisit que les formes indecises; mais, qui n'aime a suivre, meme de loin, dans ce dedale d'ingenieuses reveries et de piquantes verites , les traces de Jean Jacques, de Bernardin de S l -Pierre etdeGcethe? Par son mode croissance et par l'altitude a laquelle on la rencontre sur la chaine de l'Himalaya,respece ici figuree rapproche as- sei du Rhododendron arboreum pour qu'on puisse espfrer de la voir embellir nos oran- geries, et devenir par son croisement avec le reste de ses congeneres, la source d'une foule d'interessantes varietes. C'est alors seulement qu'il sera permis d'avancer, au sujet de sa culture, autre chose que de simples conjectures qui, d'apres les regies de 1'analogie, doivent la faire assimiler a celle du R. arboreum. L. VH. MISCELLANIES. 221. les Rhododendron de l'lnde continental et insnlaire. Ann de mettre nos lecteurs en etat de comparer, au point de vue du port et de 'organisation, les nombreux Rhododendron de l'lnde et de l'Archipel malayen, nous nitons rapprocher ici les diagnoses des es- peees qui nous sont connues, en joignant ;| ces descriptions techniques des details M»i peuvent presenter quelque interet. Nous essayerons meme de distnhuer ces especes en groupes naturels, autant du moins que le permettent des materiaux u srmeiiecii uc& •"«•«--- ~ rendant au docteur Hooker Ditiative, pour le plus grand nombre de ces divisions. L'etude compara- tive que nous avons du faire des caracteres RHODODENDRON FALC05ERI. Endl. — Decandria-Monogynia Linn. CHARACT. GENER. — Vide ibid. CHARACT. SPEC. — « R. arboreum; foliis :um mucronulo, basi cordalis. supra niliilK ula- ■ v). :■ i,. ■ ; , ■ .. ■ petiolisque validis rufo-tomentoso-furfuraceis; . glo; altit. do 3047™. Hook. ftl. Ce n'etait pas assez pour la main puis- sante qui sema les vegetaux sur le globe, d'avoir fait de l'immcnsc chaine de l'Hima- laya le rendez-vous des plus remarquables types de Rhododendron; il lui fallait, pour se conformer a son noble plan, donner a chacune de ces formes un cacbet original debeaute; ici la grace et la noblesse dis- la , chez le R. barbatum, le brill.mt con- traste de bouquets pourpres et du vert fonce" du feuillage; d'un cote*, chez le R. ar- genteum, le charmant effet de ces teintes roses, vertes , blanc-de-lait et argente'es, qui s'harmonisent plus qu'elles ne se contras- ted; d'autrc part, un air de majestueuse raideur qui ressort de ces rameaux rac- courcis et couronnds d'un simple verticille d e larges feuilles, de ce bouquet sessile et compacte de fleurs blanches, et nous pour- nons dire de l'aspect general du R. Falco- neri, si l'imaginatioo , eHendant le cadre <5troit d'un dessin, groupait un petit nombrc de ces rameaux au sommet de troncs dont le corps simple ou bifurque des sa base atteindrait jusqu'a 8 metres de hauteur sur O m ,6 de diametre. Ce que l'ceil peut au moins saisir ici, a defaut d'un tableau d'en- semble, ce sont ces grandes feuilles a texture coriace, avec leurs petioles gros et raides, leur reseau de nervures saillantcs, et cc duvet roux de leur page inferieure qui les fait ressembler a certaines feuilles du Ma- gnolia grandiflora. Le regard du botaniste decouvrira d'ailleurs dans les dix lobes de cette corolle les cinq divisions bilobees qui du R. argenteum , et dans cs comme dans les dix-huit pliquant une remarquable anomalie de ( ° rganeS * J. E. P. afin d'apprecier leur importance relative, nous a convaincus, en premier lieu , que la couleur des fleurs n'avait qu'une valeur des plus minimes ; la nature de l'indumentum, la presence ou 1'absence de points resineux sur les orga- nes , le developpement plus ou moins grand du calice , la forme et le mode de division de la corolle , le nombre des etamines et des loges carpellaires , la forme des graines , le port, la vegetation terrcstrielle ou epiphyte, tous ces points qui pris isolement ne sau- raient avoir une importance absolue, peu- vent, judicieusement combines, servir a isoler dans cc riche enchevetrement de for- mes, quelques types bien definis. L'enume- ration suivante n'est que le resultat de l'ap- plicationde ces considerations preliminaires. PREMIER TYPE : Vireya Blume. Les especes de ce groupe, qui paraissent habiter cxclusivement les lies Malayennes (Borneo y comprise), sont remarquables par leur croissance epiphyte, leur calice r^duit a un simple bourrelet , leur corolle infundibuliforme-campanulee, et leurs grai- nes ties nianifestement fusiformes, par suite de la prolongation en deux sens de la tuni- que exterieure de leur tegument spongieux. I espece de i >tm) dont les^£ Bennett , citee par le D r Lindley, ressemblent tout-a-fail a celles du 7?. arbo- reitm, et presentent, comme ces dernieres , J leurs deux extremites, un certain nombre de poils courts et raides. Du reste , la pro- longation du tegument seminal existc en realite chez la masse des especes de Rhodo- dendron, qui n'offrent a cet egard que des differences du plus au moins. : .l.i-is; eal\ee (i .7-21. H..n K . I roti Mag. of 1 i ; observe par M. le prof. Blumc sur ik; par le D' Horsfield dan- le> lon-u volcanique qui traverse Tile, a une ^0 metres. Introduce en Europe par i . :j-IoI)a. lohi.s ret « Les fleurs de cette magnifique plante, » dit M. Low, « sont du plus brillant jaune d'or; son port est graeieux , ses feuilles grandes , ses racines grosses et cbarnues , au lieu d'etre fibreuses comme celles des Rhododendron terrestres. Moins commune dans l'ilc que le reste de ses congeneres, elle comprend des varietes remarquables par les dimensions plus ou moins grandes de leurs feuilles et fleurs, et par la couleur rouge plus ou moins foncee de ces dernieres. Les grands arbres des forets humides lui servent de station favorite. » a Cette espece , » ajoute le D r Lindley, « est voisine du Rhod. javankum, dont elle differe par ses fleurs beaucoup plus gran- des, par ses feuilles presque sessiles , au lieu d'etre longuement petiolees, et dont la page inferieure n'offre aucune trace de ces squa- mules rousses qu'on observe sur celles de la plante de Java. J'ai sous les yeux les dessins de deux varietes, dont une jaune et l'autre d'un rouge brillant. La jaune offre un bou- quet lache de 14 fleurs, dont le limbe me- sure m ,05 en diametre. C'cst cette variete que la vignette ci-contre representc sous des proportions reduites. La variete rouge reunit a des feuilles plus grandes, un bou- quet de cinq fleurs seulement; celles-ci, d'une couleur qui rappelle , en la depassant en eclat, la teinte des fleurs de Y Azalea in- dica lateritia, presentent un limbe de plus de ra ,075 de diametre. » Ces deux pretendues varietes ne consti- lurnt-rlles pas de vraies especes? .i anitiques, de pres dc 2 metres < tritus des feuilles. Elle fleurit durant toute l'an- » Les feuilles de ce grele et charmant arbuste presentent une longueur de ra ,15 a m ,17, sur une largeur de m ,04. Ses fleurs, longues de pres de O m ,075 sup un diametre lirabaire d'environ m ,05, bril- lent d'une riche teinte rouge de feu; leur gorge seule est d'un violet pale, et leurs an- theres sont d'un brun fonce. » II est a peine besoin d'observer que la vignette ci-jointe represente la plante sous des dimensions rMuites. L Rhod. (Vireya) vert lis lcviter pubescentibus Jariter sub bescentibus flores aequanlibus; calyce sublus crebre jmiik talis, irrciiii- ' ^'cslis- jx'diiiiciilis tlcillatnm Low, mss. ex Li.ndl. L c. p. 86. (cum icone.) Hab. Borneo; observe par M. Low, pres du tude de 1430 metres, sur Ies troncs' tapisses de mousse des Dacrydium et d'autres arbres. « Les feuilles de cette espece, semblables pour la forme a celles du Rhododendron '■«itr[,a,n,l tl t,05 de lar- geur. Les fleurs reunies en grands bouquets compactes , sont d'un rouge cramoisi , sans melange d'autre couleur; la corolle, longue de m ,05 a O m ,075, offre une ouvcrture limbaire de m ,045 de diametre. » cillatis, pi: marginibus revoiutis, Drevitcr petiojatjs , uirm- i|iic prii'si i-t im subtus pund iculis viridilms ercbre ' nculis brcvibus, erectis, pubes- olisolelo; con.! ■>. <>. limbo brevi. taminibus enrol b S. i Ll>DL. p. 88. llcxo-paicnk'; staminibus coi buS. » Ll>DL. IFvb. Horn.'..; i II'.-iiiiIn arbrrs des i DC. O".l.o : courbees, et d'une longueur de oins, sont reunies 9 ou 10 en- bouquets compactes. Les feuilles Iargeur sur m ,055 m ,09 de longueur. » Au sujet de la eulture des Rhododendron epiphytes en general , et en particulier des quatre especes ei-dessus decrites, voici les interessantes considerations que presente le D r Lindley : quaWe arbuste, botaniste et horticulteur, » out paru crain- dre l'impossibilite absolue de cultiver ces belles epiphytes. Je ne puis, pour ma part, partager ces apprehensions. En effet, nos ? la maniere de traiter les epiphytes, sont tellement garde les Orchid ees et les Bromeliacees , que , sup- posanl memc la necessite d'un mode de culture pa- reil pour les Rhododen- dron malayens, on ne saurait pre'voir a eo sujet aucune difficulto seriou- se. M. Blume nous ap- prend que les Rhododen- dron de Java sont le plus souvent « parasites sur les arbres », expression qu'il faut entendre pour epiphytes , et pourtant lc nhudodeitdnm /■<< nii- cinit se plie aussi facile- mcnt a la culture que le JR. arboreum. « II est probable, nean- moins,quc ees esp.Ves ne veulent pas etre traitee- ,.,, rpiplnles; ma is que. «!,. meiiie que les Orchi- de'es, elles vi'-gi-lrronl feu W. Herbert, c'est „ne crreur de supposer que les plantes prefercnt toujours et pardessus tout, les stations quelle occupentdansleurcrois- incc spontanee.Cc savant eiox ait que le>\''- peine infericur on sau< r spoiuance. M'sa\am liuj«.v M u".v- se (lu vil eelat eiamoisi r!e srs I getaux sont reduits parfoisasc rcl'ugirr dan* tubuleuses. Cesdeniieres,,,;,- | eertaiues ,latimis. h se plicra eerlains mo.lt- mple, pour eviter d'etre getation environnani ent sur le sol. Tel est peut- etre Ic cas des especes iei en question. On peut concevoir que ces plantes de Borneo, aient cherche refuge sur les branches des arbres, par suite de l'impossibilite de s'etablir a demeure sur le sol d'un pays sujet a de longues inondations (1); et rien ne s'oppose a l'idee que ces plantes peuvcnt tirer de l'air tous les elements de leur nu- trition , dans une contree ou des orages in- cessants accumulent sur chaque brancbe et chaque feuille, d'abondantes provisions « D'apres ces considerations, il est permis de presumer que les Rhododendron ma- layens prospereront sous les conditions or- dinaires de la culture en serre chaude et humide, pourvu que le sol dans lequel ils sont empotes, soit constitue principale- ment d'un detritus peu eompacte de matie- res vegetales , tel que le produit de la de- composition partielle on complete de feuilles et de ramilles. II sera aussi tres important de s'assurcr, si, pour leur menager un repos de vegetation , il suffit d'un leger abaisse- ment de temperature , et d'une diminution, au lieu d'une privation complete, d'humi- jjite. Le fait constate par M. Low, de la neuraison constante du Rhododendron gra- cue, fait naturellement supposer que cette espece ne connait pas de periode annuelle " Walheureusement, nous n'avons sur le chmat de Borneo aucun ouvra^e <{iu four- msse des details precis; la temperature du solou lesdonnees d'apres lesquelles on pour- rait l'evaluer, la proportion d'humidite at- mospberique , le rapport de la fraicheur de la nuit avec la chaleur du jour, la mesure de graduation des changements de tempe- rature, tous ces points demandent encore "ne etude speciale. En attendant, nous ne (') S'il ,'tait permis de pren «? P^sage autrement que dan T» fixent sur 1, «,tantnueles cans d.-l.-nl,' »n vaste lac de !V, r . ; „-e qui • pouvons prendre, sur ces questions, de mcillciip guide (pie l'ouvrage de M. Low, intitule ■ Sarawak; to inhabitants, etc. . duquel sont extraits les passages suivanfs : « Le climat de Borneo, comme celui de !i generalit<; des iles malayennes,a ete' re- connu tres sain pour les personnes que leur etat n'oblige pas a s'exposer a ses conditions deleteres. La mousson du Nord-Est, e'est-a- dire celle qui souffle d'avril en octobre, cor- respond a la saison pluvieuse; mais, ~ J n reste, pendant la mousson du Sud-Ouest, "le saison, unejournee une averse rafraichis- b passe a pein nuite d'une haute temperature, entretient la veijelalion dans une conslante aelivilt 1 ; les forets brillent d'une verdure toujours fraiche , qui donne au paysage des iles , vu de la mer, un carnetcre de bcauh : (mii-a- fait exceptionnel. Des arbustes (Hibiscus (D) et des arbres a fleurs (Barrintjloiiiu) l.uiurlal is; ibus c gemma squamosa ortis; pi'(lio<-lli> ■cvnmis: eahi.-i 1 ruiiiimo; eorolkf (ulio DC. Prod. 7. ,.. IT. el in If, 7. R. (Vireya) celcbiaim; « < t'ormi, ;i-loeuIari. » DC. tihwl„d, ndroncelebicum DC. Prod. VII. ] Yirn/o <. (. 1202, ex W. J. Hook. Celte espece, recolteedans le Bootan par feu le savant Griffith , a etc justement rap- prochee par le D r Hooker du R. Falconeri. oirW. Hooker confirme , dans unenote, la coincidence des deux especes quant a l'in- Horescence dense et multiflore, a la corolle petite et multilobee , aux etamines et loges carpellaires nombreuses ; mais il observe que le R. grande se distingue specifique- ment du R. Falconeri, par ses feuilles plus petites, cuspidees, et revetues en dessous de squamules blanches, et par sa corolle encore P'us profondement decoupee en dix lobes. QUATRIEME TYPE. Arbre a troncs simples ou partant en petit nombre d'une souche commune, a pnds bourgeons ecailleux, a grandes fcuil- le s coriaccs, dont la page inferieure est couverte d'un duvet argente. Fleurs grou- Pees en un sertule assez dense, courte- m ent pedonculees, h. calices tres courts, a grandes corolles campanulas, bli " cho, un < ; 1 1 i ( i - sculrllduniH', WlMU. il l (Jrl|[i..l„|,n:. ofn, l2il| / .Vx.'\V. < J."H l o l OK. nd ' 0r ' V< M\l I- Ml- TYPE: Ei :inq lobes emargines. Etami- ! normal de 10. Loges carpel- ombreuses (a peu pres 16). / i,li ////(Ho iK. (Voyez ci-dessus tab. 473 CIXQUIEME TYPE. J ^PC est indique par sir VV. Hooker, la structure sont loin d'elr > ce groupe ; aussi le rcgar les elements disparates et pourtant phi: types precedents, veulcnt etre fudieieuse- ment classes, apres un mur examen de tou- tes les especes du genre. Nous tachcrons neanmoius de rapprochcr les unes des au- tres, les especes dc I'lndequi se Iieni le plus evidemment par leur caracteres. i eT Sous-type. Arbres ct arbrisseaux. Bouquets terminaux, multillores. Lobes du calice au nombre de cinq , tres develop] membraneux. Corolles rouges, a cir ' obtus et un peu ondules sur leur bor< de cinq a luu'i log.-s. :& marginibusqucsetosisjpcdi dulosis ct pilosis j calycis lo- . 408, et prod. PI. Nepal. 1 „*"•"*-.-"■— ; D' \Val- Sous-arbrisseau de ra ,lo de hauleur. Fleurs pourpres. ^^ H,i ^H^o;^ ; ";;'::!; ,'v, ali".' U : ,n." titN. ujlahris, supra iml jerciiloso-rugosis; floribus is Rhododendron laaci folium Hook. FIL. I. C. Hah. Montagnes de l'interieur du Sikkim-Hi- Celte jolie espece a fleurs rouges rappelle ssez, par 1'aspect , le Rhododendron arbo- t le calice du 2 me Sous-type. Arbres et arbustes a in- florescence, a corolle et aloges carpellaires comme chez le sous-type precedent; raais a calico court, epais et R. Wdlluhii; . jVulesrrns; ihus revolulis. -,;/' IIab. Muafa-iK-s de VhiU-rieur du Sikkim-Hi- malaya; Hook. fil. Charmant arbuste, remarquable par la teinte vert-pale de la page inferieure de scs feuilles, et par le bouquet comparativement lache de ses grandes fleurs roses, ornees vers leur lobe superieur de petites mou- chetures d'un rose-pourpre. 2. R. CampbellifB; « arboreum; foliis coriaceis, Slipra "ltI.'iKi M'i)oi-. -afbllfs nifo- V. femigini'O-to- uirntosis. inar-inibu.> nemvis; petio!i>, pedun- Msh - ' >''■■' ; ; < ■:■' .-.•.■•■■■.. ■ ' cal\ns parvi lobis breve-inn's; corollse punicca:, nilus mandate lobis i rofundaiis. infe-ris, „ m >o Had. Sikkim-Himalava; commun: a une alti- tude du 27*0 a ,7<>{7 m.M res. Hook. fil. « Cette espece, » dit le D r J. D. Hoo- ker, a qu'on pcut sans hesitation qualifier du nom d'arbrc, puisqu'elle atteint assez souvent une hauteur de 12 metres, ha- bile differences locality, a l'altitude indi- quec ci-dcssus. Au sommet du moot Ton- pi y c'est clle qui forme la masse princi- ple de la vegetation, et lorsqu'elle se couvre de scs brillants capitules de fleurs ecarlates, rien n'egale le earactere de beaute qu'elle communique a ce paysage. » Des mouchetures bleues et rouges relevent en- core l'effet de,ses belles corolles. Les feuil- les qui rappellent celles du R. arboreum, s'en distinguent au premier abord par 1'indumentum roussatre, et non argente, que revest leur page inferieure. .">. It. arboreum; •< subarboreuiu : foliis coria- ceis. lanceulatis, subaciuuinatis, basi in petiolum attenuatis, supra glabris, subtus argenteis, mar- ginibus subrocurviis; bractois sericeis; calycis pani lobis brc\ issimis; corolla punicca, fauce supra tuboque intus purpureo maculatis; stami- nibuslO; ovariosericco. S-10Joculari.» Hook. fil. Bot. Reg. t. 890. Hook. Exo't. fl. Ilo'.iUlh* II ex DC. Hab. Darjeeling et I< nialaya; s'clead vers 1' teur Hooker, d'apres et J\?Hook. fil. 1. c. n- 6. tire uni Roxii. i'l. iml. vol. II. Trans, asiat. soc. 6. p. ->>«) . IelongdelaChainedel'Hi- (inil d'apres les observations du D r Thompson. Un des caracteres essentiels de cette belle espece consiste, comme l'observe Ires bien nous en assurer par la vue d'un grand nombre d'echantillons recoltes dans le pays, dans l'indumentum excessivement mince, uni et argente que forment a la face infe- rieure de ses feuilles lanceolees, de petites squamules douees d'un eclat metallique, et bien differentes des poils serres qui consti- tuent le duvet des feuilles du Rhododendron nilagirkum. 4. It. album; ■■ subarboreseeiis ; petiolis riigu- profunde a-lobis. lobis midulalN pal mentis alternis appendiculatis. » D. J II. aV... , Hvii H. arboreum album W I v. I lot. Ma- t 2o. ex DC. Prod. VII. . Don sur s, ( I( | est roux au lieu d'argente, sur tees, qui sont droites et dressees au lieu d'etre reflechies, enfin sur la presence d'un petit denticule a la base des filets de cinq de ses etamines, denticule qui n'existerait pas chez les etamines du R. arboreum. Nous n'avons pas eu , pour notre part , les moyens de constater la valeur et la con- stance de ces caraeteres. Le R. cinnamomeum Wall. (fl. arbo- reum var. cinnamomeum Lindl. Bot. Reg. t. 1982, ex. DC), qui nous est totalement inconnu, scrait-il, comme parait le soup- : Simple Hab. Ncelgherries ou montagnes blcues, dans Tres belle cspece a grands bouquets de Ueurs roses, et a feuilles couvertes en des- sous d'un duvet lache de couleur canelle, uIv\ ariNipn' gtabris; floribus corymbosis; caly i -iniis; an-nihi; campanulatoe (obis gerrimk apicc rotnmlatis. ■ DC. vi>.simis. lhe int\i> Iitu-ata- < ro- >larniuiluis 10; ovarii pubmili l;:,,,.l,ui. „.h,,,, /;■•■ n \Y K Hab. Monlagncsderintcrici laya; Hook. ml. Job arbuste , a feuilles revetues en des- sous d'une couche brunatre d'une substance pulverulente, a fleurs de grandeur moyenne, les par leur 1 ginibus subrevolntis. ba-i in prUdmn lul feuilles finement retieulees, a petites fleurs 'unies en tetcs arron- tcs pour ctre vlussdes saftinUes. Etpirrs trop pen, upra lucidis, subh illisijiio evins lepidofis, us; calycc minimo vix CoroIIes grandes, blanches avec une le- gere teinte de pourprc et de jaune. Ovaire a 10 loges. Gossaiiillian (I)' W vri.icn) el dans le Knnawur. a Choor, Kedarkanta et Lippa ; D r Royle. Sous-arbrisseau de m ,3 a m ,6. Feuilles longues de m ,O2O sup une largeur de ra ,010. Fleurs jaunes. Calice a cinq lobes foliaces. Corolle hypocrateriforme a tube cylindrique velu au dedans, vers son som- met; lobes obtus. . G. Don une section (r 1).N n.-ll. -Vsl. Hi. n. - Nl I!,' ,. I s I), y ..I. \ I! |» 7-H. i K Sous-arbrisseau a rameaux to Feuilles petite> , preMpic hk/iuIum Corolles d'un rose vif. i. l\. cUvaijuoUh's; . Ir .:!■■ brevi pctiolatis, lato obovalo-lrapezoidei ciilari. :j-\al\i. I'hi s. mil' uli- <« ,« nom de George Gardner dans ce martyrologe de la science, n'est-ce pas re- veiller le sentiment de toutes ces pertes, en rappelant de grands services paves par une courte carriere d'honncurs, de belles espe- rances decues, des talents arretes dans leur fertile developpement, une existence nnti-- sonnee prcsque dans sa fleur, par un coup (La suite it lu ptl>i< de l'annee suivante, epoque ou se montrerent leurs premieres feuilles, ils T »rent transferes dans des cuves et des pots »«rts, remplis dc8 ps de t( , rirs m s|)i . vent : au fond du vase, une couche de 0»1 de forte argile compactc , par dessus , une autre couche de m 15 de terre argileuse, legere et mollc, enfin a la surface, m ,03 ou 0, m 05 de sable, destine a maintenir lean claire. Les cuves, mesurant 1 metre en longueur et m ,I)0 en largeur et profondcur, furent placecs sur lc- exlreniit^ des tuyaux de chaleur de la bache a Ananas, et elevees au moyen de briques jusqu'a 1 ;! ;, - ccntiim-lirsdu chassis v vitres, dc 3 a 4 den'metre- en uiamctre ct en profondeur, furent disposes comme les cu- ves, a l'exception d'un petit nombre qu'on plaea dans les coins (Tune eouche a Melons. Cuves et pots furent constamment ten us pleins d'eau; on fit mcrae frequemment de- border cette derniere, afin dela maiulenir i baclie. j»resi[uc loujours mainlenue au-ilessus de 21" R., depassait souvent 30° R., au soleil. Les chassis resterent con- stamment en place. Une fois en pleine vege- tation, les plantes pousserent de nombreux surgeons qui furent pinces rez du tubercule, et des que leurs racines toucherent la cou- che d'argile compacte, les feuilles atteigni- rent un tres fort developpenient. Sous un traitement analogue, la floraison des Nym- phcea ccerulea et odorata fut tres abondante. La premiere fleur de N. rubra s'ouvrit le 13 Aout : elle avait m ,15 de diametre. Le meme pied produisit en Septembre une autre fleur, un peu plus grande, et a corolle composec de 19 petales; de nombreux bou- tons formes a cettc meme epoquc, ne s'epa- nouirent que tres imparfaitement vers la fin du meme mois. En Octobre, les feuilles commencerent a disparaitre, apres quoi, les tubercules furent de nouveau transplanted des cuves dans des pots de petite dimension. Le Xelumbium speciosum, cultive en pot vitre, dans des circonstances analogues aux precedentes, a pu bien developper ses fleurs et ses graines, tandis qu'un plant de la meme espece , cultive dans la baehe a Ana- nas, n'a pas offert le moindre symptome de fleuraison. C. Duff, Hortkull. Magaz 224. Platycodon graiidiflorus , a flcnr» 1 1845, dans le jardin de la Societe d'Horticult. de Londres, par M. For- tune, qui la trouva en Chine, culti- vee dans les jardins du voisinage de Shangae. Elle est remarquable par ses fleurs d'un blanc pur, formees de \ deux corolles emboitees, les cinq lobes de l'une alternant avec les cinq lobes de 1'autre, de maniere a figurer exac- tement une etoile a dix rayons. Ces fleurs n'offrent du reste aucune autre / deviation de structure, si ce n'est que ^ leurs deux corolles sont plus evasees et moins profondes que la corolle unique du type a fleurs bleues. Quoique la rusticite de cette belle plante reste encore en question , les amateurs n'hesiteront pas a lui don- ncr place dans la scrre froide. Elle parait se contenter du premier ter- rain venu , mais veut , en cte , des ar meme qu'a la plupart des plantes douees de raeincs charnues, il ' faut lui menager, a partir de l'automne et durant tout l'hiv repos de vegetation qui resulte de la complete privation d'eau. On pourra rempotcr la plante au printemps, vrgelcr, suivant le proeedc ordinaire. Elle se multiplie I lement de boutures. rt EDS NIL L A SIEBC 1ED1MLLA SIEMDT1AM. Melastomaceae § Miconiese DC. - - Calyx tubo c Decandria (v. Octandrla). — Monogynia Lin CIIARACT. GENER. - ' ill; ii lio v. cylindraceo, '•"-lain, limbo sujkto. Iruucato v. obsolete den- I..'''. r..n-iim< irn-iiI.ini.T li.sso. Corollce petala *v. :>, i. in us (J. calycis fauci inserta, oblique ■ • I"- 1'iwtice uniealcaralo, cum anthera con- - Sh/fu* liiiloniiis. interne tumidus; stiqma parvum . - ,lNt-0V0i( sonata. Semina \ nmplicibm, pauci Honbus roseo-alb . ■ . .■ - ;-. •■<■■■- ■ tis; foliis oppositis bivviler petioiatis. iprtiuli- crassis, 8-6 bn Ion " v ' - lafb-i uervis i marijiiialibiis MTiil'oriuibus. supra salu- rate viridibiis, sublus pallidioribus el erebre cuis; paniculis e raiuis . umltillnris: lltiribus prdieellatis. trlrame- - : ■- ilycisovato-subi.dobosi limbo marm'nc itomi; ; .1.1',: s "«vant cette admirable loi de la nature 4 U1 veut que, dans ses ceuvres, 1'harmonie del ensemble plane sur la diversite des de- ans, l a vegetation des forets vierges des JS 68 ' P r&ente «ne certaine uniforroite lorsqu'on l'embrasse d'un seul eoup-d' a i comparativement loir!. de .1 ' sans < I ue P° ur cela > la FIorc cb aqile T ^ Qn lropica , c perdc ]e ^^ *in lui cstpropre. Pour n'appuyer cette assertion que sur des bases tres larges, rap- prochons, par exemple, Ies forets vierges de l'Amerique, notamment celles de la Guyane et du Bresil, de celles de l'lnde ct plus specialement de ce vasle arcbipel ma- layen, auquel son climat, plus encore que sa nature geographique , rend si justement applicable le norn d" India aquosa. De part et d'autre sur ces deux tableaux, e'est 1a meine richesse de fond , la merac vigueur luxuriantc, la meme verdure fonce'e du feuillage, le meme harmonieux melange de nombreuses formes arborescentes, qui, bien bien differentes des notres, se parent la plupart des plus brillantes corolles; ce sont les Palmiers et les Fougeres en arbre , les Bambous et les arbres a feuilles composees, les lianes et les epiphytes et tant d'autres formes caracteristiques des regions chaudes, qui impriment au fond qu'elles constituent ou qu'elles decorent, le meme ton indefinis- sable de majestueuse et en meme temps de gracieuse beaute. II est vrai que des nuan- ces sans nombre distinguent les vegetations mises en regard, suivant les conditions combiners de la position geographique, de l'altitude relative au-dessus du niveau des mers, de l'exposition , des terrains , des in- fluences climatologiques , et de mille autres causes qui agissent d'une maniere moins eVidente sur la distribution et le port des vegetaux ; il est vrai qu'aux Bromeliacees , aux Lecithydees, au Vochysiacees,aux Paul- liniees , aux Cuspariees, aux Cinchona, aux Marcgraviacees de l'Amerique, l'Asie oppose ses Dipterocarpees , ses Aquilarinees , ses Clerodendron , ses Ixora, ses Tectona, ses Rhododendron, ses Nepenthes, etc. ; que de plus, le nombre des lianes domine peut-etn en Amerique sur celui des epiphytes, tandi que la proposition inverse s'applique au: forets comparativement plus humides de 1'archipel malayen. Citons d'abord les prin- cipales d'entre les epiphytes americaines, abstraction faite des veritables parasites, telles que les Loranthus et les Viscum ; ce sont d'abord d'innombrables Orchidees (Epi- dendrum, Oncidium, Maxillaria, Cattleya, Stanhopea, Gongora, Odontoglossum , Ste- lis, etc.), de brillantes Bromeliacees (Til- landsia, Gusmannia, etc.), quelques Ges- neriacees (Nematanthus , Columnea sp.), diverses Guttiferes {Clusia sp. Arrudea sp., etc.), de nombreuses Aroides (Philo- dendronsp., Anihurhim sp. etc.), des Marc- graviacees , un genre voisin des Crcscentia {Tancecium), des Rubiacees [Sckradem, Psychotria sp.), des Amaryllis (Amaryllis (Hippeastrum) calyptrata, etc.), d'innom- brables cryptogames (Anetiitm sp., Acros- ticham sp., Hymenophylliim, Antrophyum, Lycopodiam, Usnea, etc.), et s'il s'agit des forets des Andes un genre de Solan ees (Joa- nulloa), ainsi qu'un petit nombre de Vacci- niees (Sphyrospermiims\).,Anlhopleruss\>.) D'autre part , dans ces forets humides de 1'archipel malayen, sur les diverses zones de vegetation qui s'echelonnent sur les flancs des hautes montagnes de ces iles, et que M. Blume a si bien caracterisees sous le nom de region des Artocarpees, region des Rubiacees, et region des Amentacees, d'apres la predominance numerique de chacune de ces groupes dans sa zone res- pective; dans ces forets, disons-nous, la profusion d'epiphytes forme peut-etre un des traits les plus frappants du paysage. Dans l'ile de Java, par exemple, ces co- hortes aericnnes comptent un nombre pro* digieux d'Orchidees (Dendrobium, Eria, Saccolabium, Aerides, Cirrhopetalum , Re- nanthera, Phalcenopsis, Sarcochilus, Gram* matophyllum) et de Cryptogames, diverses Rubiacees (Myrmecodia, Hydnophytum , Cwlospermum), beaucoup de Mdlastomees (Pachycentria , Pogonanthera , Medinil* la, etc.), des Araliacees [Sciadophyllum, Paratropia), de nombreuses Asclepiadees (Conchophyllum, Dischidia , Hoya sp.), d'abondantes Cyrtandracees (jEschynan- thus, Agalmyla, Didymocarpus , Trichos- porum, etc.), diverses especes de Fagrm, de Cyrtophyllum, de Procris, de Combre- tum, de Rhododendron, d'Agapetes, de Vac- cinium, en somme , une foule d'especes ou de genres recrutes dans les groupes es- sentiellement tropicaux, ou dans ceux qui sont communs a nos zones tempere'es et froides, et aux regions elevees des con- trees intertropicales. Parmi ces epiphytes qui embellissent la Flore insulairc de l'lnde, les Medinilla se distinguent par lcur nombre ct par leur beautd. Doners des atlributs ordinaires des plantes pseudo-parasites, e'est-a-dire de feuilles coriaces, un peu 6ucculentes, a veines nulles ou peu marquees, ces plan- tes participent a la fois a la nature des lianes et a celles des vraies epiphytes ; c'est- a-dire que leurs tiges rampent (sans s'en- rouler) le long des troncs de grands arbres, auxquels elles s'attachent par de nombreu- ses radicelles adventives, et que, suivant les circonstances, leur connexion avec le 6ol a ete nulle des l'origine , ou interrom- pue a une certaine periode de la vie de la plante : plus rarement cette connexion ne cesse pas d'etre directement etablie (1). Les tiges de plusieurs Medinilla s'elevent par- fois, en rampant, jusqu'a une hauteur de 15 a 25 metres, et leurs rameaux, peu nom- breux, produisent, sur le vieux bois, aux (I) Cctte observation, du rcstc, s'appliquc ega- lement a la generalite des epiphytes , et son im- portance, au point do vuc horticole, a ete deja suffisammentindiquee, en traitant de certains J?Ao- dode?idron de Hnde. (V. ci-dessus, p. 4774&k.) cicatrices d'insertion des feuilles d<5ja tom- bees, des paniGules de fleurs couleur de chair, dont la texture succulentc et Faspect semi-transparent rappellent la fragile sub- stance de la cire. Cultivees dans nos serrcs, les memes especes, reduites a 1'etat d'ar- bustes terrestres et a tige dressee, se re- commandent par leur aspect ornemental et tout a fait exceptionnel dans le groupe des Me"lastomees. Celle qui fait 1'objet du pre- sent article a ete introduite de Java en Eu- rope, par les soins du D r Sieboldt, et quoi- que nous n'ayons sous les yeux qu'un pied sans fleur et le dessin original de la plante quia fleuri dans 1'etablissementVan Houtte, nous ne saurions hesiter a la considerer comme une espece distincte de toutes celles qu'on a decrites. Une simple comparaison de notre diagnose avec celle de ccs dernie- res, suffit pour trancher la question, et nous epargner, sur ce point, des develop- pements superflus. J. E. P. kes charmants arbustes du genre Medi- nilla se cultivent en pot, dans un sol leger, forme presqu'en totalite de terre de feuilles. On tient les pots dans la serre chaude du- rant tout l'hiver; mais une chaleur de 8° a 9° Reaum. leur suffit, et l'on peut, en etc, jes transporter dans la serre froide ou a s plantes demau- 1'air libre. En tout ( [,■ enscignement mutuel. Jeunes et lestes, nous faisions souvent 25 a 30 ki- lometres pour recolter quelques plantes ra- re*. Loiseleur etait le plus infatigable de tous. Bicntdt les environs de Paris ne purent suffire a son ardent amour de decouvertes. En 1803 , pour le satisfaire, il fit un voyage dans cette Provence qu'il avait autrefois entrevue; il gagna ensuite les Pyrenees dans leurs plus houtcs regions, revint a Pans par Bayonne et les Landes de Bor- ; de lut deaux, apres wnistes de ces contrees. C'est apres avoir mis en ordre et etudie toutes les richesses qu d avait conquises , qu'il concut le projet de publier une FWr .1.- Fran.-e -uivant le systeme de Linne. Elle parut, en 1806, sous le litre de Flora gallica, 1 vol. in-42 ; " hii donna plus lard (1810 et 1827) deux supplements, ct en 1828 il en fit paraitre ""° wondc edition. 2 vol. in-8°. Son ami Marquis ajouta 21 planches a la premiere et 7 de plus a la seconde, represenlant en tout 48 plantes, la plupart nouvelles, des- sinces et gravecs par lui d'unc maniere sa- tisfaisante , consacrant ainsi son talent d'ar- tiste au service de la science et de I'amitic. Cette touchante reunion ne se Lorna pas 1;\ ; les deux amis ecrivirent encore ensemble Ja botanique medicale du Dictionmiire ties Scit ,n t ,s mi dlndes de Panckouke, dont nous fumes le redacteur principal. Mais la botanique, on le sait, ne conduit pas a la fortune. Deslongchamps n'avait qu'un faible patrimoine ; par raison , il sc fit recevoir docteur en medecine (1805), bien que cette profession ne le grossissc guere. Peu auparavant, il s'ctait allic a la fille d'un respectable medecin de I'Hotel- Dieu, M. Mallet, docteur regent de 1'an- cienne Faculte; union heureuse s'il en fut jamais. Loiseleur avait suivi la clinique de Corvisart ; le medecin de l'Hotel-Dieu l'initia a la pratique de la ville et lui donna insen- siblement la sienne. Devenu medecin des pauvres de son quartier, il employa , dans le traitement de leurs maladies , divers me- dicaments tires du regne vegetal, faisant utile de la botanique a la therapeutique. Cependant la guerre europeenne faitc par "t ferme les ports de France Les medicaments Napoleon avait ferme les ports de France entreprit avec une grande sagacite de les remplacer par des plantes indigenes, ce qu'il ne fit qu'apres s'etre livre a beaucoup d'experien- ces sur leurs proprietes reclles. C'est ainsi qu'il substitua a 1'Ipecacuanha YAsarum, plusieurs de nos Euphorbes, la Dentelaire, la Betoine, etc.; au Sene, YAlypum, la Camelee, l'Anagyris, le Garou; au Jalap, les Liserons et surtout la Soldanellc, la Bryone, l'Eupatoire; a l'Opium l'extrait de Pavot indigene, le sue de Laitue, le S(ra~ riinniiiHi. et au Quinquina l'extrait de fleurs de Narcisse des pres, etc. II publia ses re- sultats sous forme de tableaux ou la ma- niere d'administrer, la dose et les effets de ehacune de ces plantes etaient notes avec soin et mis en regard. On acquit ainsi l;> .connaissance de certains succetlanes indi- genes qui dimfnuerent la privation des si pays lointains. II en resulta surtout < connaissances precises sur les proprie m< .liValcs d'un assez grand nombre de i vi : i!i'-tau\,surlesquefc :}!'.IP" is citerons surtout le Globu- L., qu'on appelait Frutex les vieux auteurs, lorsque i laxatif. II a publie ces pre- i dans la 2 e partie de l'ou- vrage qj'il donna, en 1 81 9, sous le titre de Manuel des plantes usuelles, in-8°. Ces travaux perdirent sinon deleur prix, au moins de leur a-propos lorsque 1814 vint rendre la liberte au commerce. lis res- teront toujours comme modeles d'experi- mentation et fails de science. On peut dire que ce sont les plus importants en thera- peutiquc medicale de ceux de notre con- frere, et qu'ils seront toujours consulted avec avantage. En 1820, Loiseleur-Deslongchamps com- menca a appliquer ses connaissances bota- niques plus specialement a l'agriculture et a horticulture, qu'il avait toujours beau- le privilege d'attirer a une epoque de leur vie tous les amis de la nature. II preluda dans ses etudes agricoles par la culture des planta et eleva des v me dans le manoir paternel une petite magnanerie, esperant tirer d cette industrie un parti avantageux. Ma bientot il s'apercut que son terrain ne com portait pas cette culture, et il fat force d'y rcnoncer. II concut alors l'idee d'accroitre ses moyens d'existence par des plantations de Peupliers, et deja il supputait le produit qu'il devait en retircr au bout d'un certain nombre d'annees; mais d'autres avaient fait le merac calcul, et le prix de cet arbrc avait perdu la plus grande partie de sa valeur. En resultat, ces tentatives diminuerent sa modeste aisance. Degoute de ses essais, il borna ses travaux en agriculture a des ob- jets moins dispendieux. II se livra a des experiences sur les Cereales, notamment sur le ble, dans un terrain que le grand ur des pairs mit a sa ' ; disposition au Luxembourg, II a publ comme resultat d'un travail de trois i nees, un vol. in-8°, ei la culture du Froment a cis sur le temps des semailles, la manicre de planter en ligne , les produits de rende- ment, etc., etc., ouvrage qui sera toujours hi avec fruit par les agronomes, bien que les experiences aient ete faites sur une pe- tite echelle, experiences qui, pour Loise- leur, en assuraient l'exactitude et en facili- taient la verification. Nous ne mentionne- rons pas ici ses autres travaux qui se rap- portent a l'agriculture. En horticulture, on doit a notre confrere une multitude d'articles (voir Revue horti- fo/e, n° 10, p. 200 et suiv.) repandus dans lesdifferentsjournaux relatifs au jardinage, a la culture des fleurs, a des procedes de les i [• les Arbres et Ar- de nos jardins, depuis les temps les plus anciens , l'indication des plus belles especes, leur culture, les poesies qu'ellcs ont inspi- La botanique lui doit encore plusieurs ' continua- Amateur avec des sui- tes (1830 et 1858), une nouvelle edit l'ouvrage de Duhamel s busies, etc. Homme eminemment positif, Deslong- cbamps avait toujours pour but des travaux utiles. II n'aimait point a s'egarer dans les speculations de la theorie si souvent oiscu- ses. II voulait des faits et ne s'appuyait que sur l'experience. II est mort a 75 ans, et, quoique accable d'infirmites depuis plu- sieurs annees, il a travaille jusqu'a son dernier jour, laissant, a son grand regret, des etudes sur la Vigne encore imparfaites. II appartenait a l'Academie de medecine, a la Societe central© d'agricullure, k.M d'horticulturcde Paris, qu'il a prrs.dcc plu- sieurs annees. II etait membre de la Legion- d'Honneur depuis 1854. Mkrat. (Revue horticolr.) CAMELLIA JAPOMCA var. archiduchesse augusta. Etym. Voyez ci-dessus, t. II, juin 1846, PI. III. §§ Camellieae DC. — Monadelphia-Polyandria Linn. CHARACT. GENER. - Vide supra 1 marginatis, primiim saturate purpu- ; m'nilesenitilius modioquc fascia alba sus colore azureo suflusis; gentoHfaai CHARACT. VARIET. - C. (japonica) foliis rubro vai late oblongs, <■■• i a, ere- ginem ve gulanter linbrici , rse sub- I Vicenzo Corsi, non Hortul. quorund. En publiant la figure exacte de ce roi des Camellias , j'eprouve la double satisfaction de communiquer aux lecteurs de la Flore une magnifique nouveaute , et d'en rehabi- liter aux yeux de quelques-uns la reputa- tion injustement compromise. Sous ce meme noni , en effet , a circule dans une variete unicolore tres mi 1'erreur la plus grossiere c condamnable ont pu seuls imposer a la con- fiance des acquereurs. Le vrai Camellia Archiduchesse Augusta, tel que je 1'ai recu directement de M. Gaetano di Vicenzo Corsi, i calcul le plus qui l'a gagne de semis, et tel qu'il s'est montre' ce printemps dernier dans mon etablissement, est en realite une plante su- perbe entre les superbes. Grandes lleurs, belle imbrication , teintes vives , entre les- quelles brille surtout la riche et originale nuance d'azur, panachures dedicates de blanc et de pourpre, tout cela reuni fait de la nouvelle variete un objet tout-a-fait hors de ligne, auquel on peut predire d'avance le succes le plus durable. L.VH. [• la culture des Camellias , inscre ci-dessus /1ISCELLANEES. lioiuis Scrophnlarla Parmi les arguments qui etablissent la supenorite de la metbode naturelle sur les arrangements artificiels des etres, on ne doit pas oublier ce fait, que la relation entre certains groupes de plantes et tel genre ou le!le cs Pece d'insecte, ne saurait etre saisie, lensemble de leurs N'est-il pas important de pouvoir dire pres- que d'un mot que les Cantbarides vivent exclusivement sur des arbres de la famille des Oleinees (Troene, Frene, Lilas), a d'cnumcrer simplement les arbrcs qu'elles attaquent,sans en indiquer les aflinites reci- proques? Est-ce assez de savoir que les Cio- nus, insectes du groupedesCharancons.sat- tncltent cxclusivement aux Bouillons-blancs (Verba8cum),mx Scrophulaires {Schroplnt- laria) et aux Celsia, si Ton ignore la parente etroile de ces genres, que la methode na- turelle reunit dans une meme faraille, tandis que le systeme Linneen les range dans des classes diflerentes? L'entomologiste qui se- rait etranger a la connaissance des rapports naturels des plantes, n'aurait sans doute rien vu de piquant dans la presence du Cionus Scrophularia sur un Celsia, genre de plante du sud-est de l'Europe et de 1'Orient, et par consequent etranger a nos climats: mais M. Westwood arcturus cultive dans son jardin, a su en deduire une heureuse confirmation des affi- nites botaniques qui unissent les Celsia aux Verbascum et aux Scropbulaires. C'est d'un article insere par ce savant entomologiste dans le Gardener's Chronicle que nous ex- trayons les details qui suivent : La feuille representee ci-contre est celle du Celsin atriums; les portions non ombrees -, Srrn- de sa surface sont celles dont I •(■ parleslarves du phnlarice. Trois de ces larves paraissent sur la feuille comme des corps oblongs, marques de replis circulates. Sur le bord superieur de la feuille deux corps presque globuleux figurent autant de coques, dont une, encore close, renferme une chrysalide, tandis que l'autre, ouverte par une sorte de souj circulaire, a deja livre passage a Tins turelles, grimpant le long du petiole meme insecte et sa larve sont represe u Cionus Scrophularitv sont liu penis vers mous,d'un brun verdatre, enduits d'une exsudation gluante ; leur tete se presente comme un petit tubercule noir, et deux points de meme couleur occupent le premier segment ou anneau de leur corps. Au moment de se transformer en chrysalides, elles perdent d'abord leur enduit visqueux, et se dechargent de leurs excrements noira- tres; apres quoi, leur corps laisse exsuder une matiere epaisse d'un blanc bleuatrc, qui antcricurs, et qui sous l'influence de cer- tains mouvements imprimes par l'animal a ses anneaux , finit par prendre l'apparence d'une coque globuleuse, a laquelle la dessi- cation donne bientot de la consistance. Cettc enveloppe, neanmoins , conserve d'abord deux ouvertures; mais la larve ne tardepas a y adapter des couvercles, formes encore d'une substance glutincuse, qu'elle retire a l'aide de ses mandibules d'un reservoir place a l'extremite de la partic posterieure de son corps. Ainsi renfermee, la larve de- vient chrysalide, et plus tard, vers l'au- tomne, insecte parfait : celui-ci ouvre sa prison en detachant un des couvercles cir- culates qu'il qu'il y avait d'abord adaptes, et se montrc comme un elegant coleoptere, a tete noire, a corselet couleur de creme, a elvtres noires, ornees de rangees de points velours, de couleur chamois, et le long de leur commissure d'une macule arrondie, noire, suivie d'un premier point couleur chamois et d'un nouveau point noir. Cet insecte est Ires commun : Reaumur l'avait deja observe sur le Bouillon-blanc ; mais c'est M. Pierre Huber qui 1c premier a de- couvert et decrit avec detail (I) le singul.er mode de confection de sa coque de chry- ..-.'.V... CLEMTIS FLORIDA var. sieboldh, CLEMATITE A BELLES FLEURS DU D' SIEBOLD. Etym. Vo\<-z . loinu II, PI. 175. Ranunculaceae § Clematideee DC. — PoIyandria-Poly«\iii.t Liira CHARACT. GEISER. - Vide supra 1. c. CHARACT. SPEC. — « C. (Viticella) peduncu- i floridu Tkjnb. fl. jap. p. 240. Lamk. J5. Ait. liort. Kew ed. I. vol. 2. \>. 23S. . pi. II. p. 1287. Andr. Bot. Rep. t. 402. . interiors viridos . i, ; Brit. fl. Card. IV. tab. 396. OlOT IIORTLLAN. Ceux dcs lecteurs de la Flore pour qui l'objet de cet article n'est pas une connais- sance d'hier, accueilleront sans doute avec plaisir le portrait fidele d'une ancienne amie; et, par contre, ceux a qui le merae portrait revelera des charmes inconnus,vou- dront jouir de l'original autrement que sur le papier. Rien, en effet, d'aussi gracieux que les lianes, soit que, dans leur liberie native, dies enlacent de leurs capricieuses etreintes l'arbre des forets ou 1'arbuste des taillis et des haies, soit que la main cachee de l'art ait dispose" leurs jets flexibles sur l'elegant treillis d'une tonnelle. Or, a cet heureux effet du port general se joignent chez le Clematis flonda Sieboldii lelegance d'un feuillage decoupe, et l'eclat de grandes etoiles corol- "formes a six rayons, dont le fond pale en- cadre admirableraent ce faisceau de lan- guettes petaloides, ou doraine a cole du v ert tendre le brillant coloris du violet. II est vrai qu'aux yeux du botaniste, ce der- nier ornement de la fleur n'est qu'un signe de sterilitd, une livree que l'art corrupteur 11 P .°!? f ^ tre qui c * de a ses ca P rices > et lessee semble refuser a 1 les fruits legitimes de l'hymenee; a autre* termes, il s'agit d'une fleur double, qui, grace a ses antheres et a ses pis- tils transformed en languettes colorees, rap- pelle assez bien les Renoncules et les Ane- mones doubles de nos jardins; c'est dire assez que l'amateur admire comme un triomphe de l'art cette sterilite brillante, que le naturaliste stigmatise de l'epithete Le type a fleurs simples du Clematis flo- rida et sa variete a fleurs doubles unico- lores, sont depuis longtemps connus en Europe ; cette derniere parait, d'apres Cur- tis , avoir etc introduce dans les jardins d'Angleterrc en 1776, avant qu'on y eut vu le type a fleurs simples , observe par Thunberg dans le Japon, ou il est indigene. C'est encore dans cette region , source fe- conde de tant de plantes ornementales, que le zele du D r Siebold a puise la variete bicolore a laquelle son nom reste si juste- ment attache. Recue en premier lieu dans le Jardin Botanique deGand, en 1829, avec le Clematis ccerulea, elle s'est repandue dans les jardins a cote de sa superbe com- pagne, dont elle est le riche pendant, plutol que la rivale humiliee. J. E. P. midi et 1'abri sent pour pro- raent de berceaux et de tonnelles de pleine terre ; mais la disposition qui en fait le plus ressortir les beautes, est celle qu'on adopte d'ordinaire pour le Clematis coerulea (C. coe- rulea grandiflora Hort.), les Tropa>olum autres plantes grimpantes, dont on dispo dans un beau desordre les tiges flexibles si d'elegants treillis metalliques, fixes snr d vases, qui peuvent au besoin etre rentr dans la serre froide. L. VH. MISCELLANEES. -j- 229. Pots et Table iipotagc perfectiomies de HI. Saul. La vignette ei-jointe, empruntee ainsi que le texte, au Magazine of Gardening, represente la coupe d'un appareil propre a de'poter les plantes. En b est la coupe d'un pot a fond mobile et a base munie dun rcbord saillant, qui repose sur une ouver- ture percee dans une table de bois, ouver- turc par laquelle une baguette verticale, agissant sur le fond mobile du vase, peu soulever avec cc fond la motte de terre e les plantes qu'elle renferme. Tandis que 1( pied se cbarge de ce premier soin , on s . Afin de fixer le biles et opposes manic-re a pouv gncs plus ou m( la grandeur du vase, ei qu on u\e m..<.«.. au moyen d'un eerou , lorsque leurs bords anterieurs releves sont superposes au re- bord saillant de la base du pot. Ce der- bord superieur , d'un cercle mobile inc epic I'on inaintiei.1 en de trois languettes d< cercle un obstacle itt- , par suite, le contenu i r,,|,ii de leurs ravMg''>- f 250. Pleurothallis Par une remarquable anumalie. «] it It- docteur J. Lindley, les ecbantillons de t servi de inodele pour la vignette ci-contre , offrent une deviation de structure par rapport au type prcalablement observe. Leur label- lum, en effet, est manifeslcnicnt trilobe, avec ses deux lobes latcraux trcs sail- lant, tandis que la plante origiuale of- frait un labellum prcsque enlicr, a lobules lateraux a peine distincts. Sous tous les autres rapports, les exemplaires compares paraissent etre identiques. La vignette ci-jointe repr&ente la plante de grandeur naturelle, ainsi que son gynosteme , son labellum et ses pe- tales amplifies. Cette espece doit etre cultivee en pot dans la serre a Orchidees , dans un compost fibreux bien draine de terre tourbeuse et de terreau de feuilles. Pendant sa periode ille demande beaucoup de lumiere et idite; mais, plus tard, il lui faut un peu de sc'che- et de frai( C'est, du reste, une plante pin que brillante. |t>" Fuchsia serratifolia Cette jolie nouveaute vient d'etre gagnee Pfr M. Louis Delbaere des graines du '■yhsm sermti folia [<■< onde par le F.(hyb.) ^opoleoni. Elle se distingue de la plante me >je par la teintc blanche qui remplace la jouieup rose du calice ; d'ailleurs, la plante me un arbuste plus ramasse, dont les I 232. Decoration d'Hanltations rustiques. La vignette ci-contre que nous empruntons au Florist, reprdsente la riante facade un Cottage anglais. Avec quelle grace pendent en festons , sur l'humble porte , ces uffes de Roses et de Jasmins, lianes aux jets flexibles, au vert feuillage, aux vives corolles,aux parfumssuavcs! Quel air de calme et de bon- heur elles repandent sur la modeste demeure ! et qu'il en ^ ^ coute peu, pour s'approprier de tels orneraents! Fournir • lebilesl'elegant appui d'un treillis en lil . hu,(lnh crenatis, dental is ^ ' • ;..■,..-■- ■,.',! •. I'linalilcr dehiscentes. (h-arivm uniloeulare. "•"Its [iliiriim's ni/tiiiirHd- centrali. crassa' pclfa- ^iili-. uiKihior usque ad medium deldscens. >V- '""" l'l'ii'ima. in columella centrali crassiuscula honzontalia v. oblique imbricata, ovalia v. oblonga, depressa, dorso oonvexiuseula. facie hyte homo Spri , ,., s rots lam lanceolato-linearibus, mlilmsUertilibuM subulalo-acunm. trinerviis, aveniis, caulinorum paribus 3-4 quam „! nn d , mult , J.n \ioriltu-; ewnis eonti ictis capituliformibus, mullilloi -. depre-o , . {lll - ;:.< • : - : ■• - ~- • ! ' ' ^ '■ ; " , : •_> c\icrioril»us senii-herbams. 2 mlcriord.u^ C'est sous le nom de Diantluts crtienlus que cette charmantc espece d'OEillet a ete introduite du Jardin botanique de S'-Peters- bourg dans l'etablissement de M. Van Houtte. Nous avons du en consequence lui conser- ver cette denomination, malgre que nous n'ayons pu decouvrir de description de l'es- pece dans aucune des publications qu'il nous est possible de consultcr. Cette lacune dans 1'histoire botanique de la plante serait moins regrettable, s'il ne s'y joignait le defaut de renseignements sur sa patrie ; on peut tout au plus presumer qu'elle provient des pro- vinces Caucasiques ou de la Siberie, parce que c'est sur tout de ces contrees que le Jar- din botanique de S l -Petersbourg recoit la plupart de ses nombreuses nouveautes de pleine terre. En tout cas l'incertitude de son origine ne doit empecher une jolie plante d'etre la bienvenue dans nos jardins. Moins brillante peut-etre que le commun bouquet par fait (Dianlhus barbatus),\a nou- ornementale ; ses feuilles forment des touf- fes radicales d'un vert tendre , d'ou s'elevent des tiges simples terminees chacune par une tete florale presque globuleuse; celle-ci pre- sente au milieu du bizarre profusion de bractees scarieuses, roussatres et longue- ment mucronees, de nombreuses fleurs a calice violace, dont les petales a lame cu- neiforme, elegamment dentelee, brillent du carmin le plus vif, releve par de legers poils violaces qui ornent la base de chaque lame, et par la teinte gris de lin des dix antberes saillantes. Par ses affinites botaniques le Dianthus cruentus tient le milieu entre le D. Carlhu- sianorum et les especes analogues, d'une part, et le Dianthus barbatus, de l'autre; son port et ses feuilles le rapprochent des pre- mieres ; ses bractees et ses fleurs mar 4 uent sa place encore plus pres de cette derniere J. E. P. Sans rien affirmer de positif sur la duree e cette espece , on peut fortement presu- ler qu'elle est vivace: sa rusticite est du .multipliefacilementde MISCELLANEES. Usage cnlinaire da Cerens grandiflorus. Suivant l'asscrtion d'un correspondant du I Gardener's Chronicle, M. J. L. Sweeting, les boutous de fleurs de cette belle Cacte'e, pris au moment de s'epanouir, fournissent ' 3 que nous le s \ s^ MOUSSONIA ELEGMS d., Gesneriaceae § Gesnerieae (Bartl.) DC, Dne. — Didynamia-Angiospermia Lin . obscure bilabiala, basi i IARACT. SPEC. - M. lalo-drnl.ilis; ju'dimculis ioho brr\ mi >Hlaki-"-Mlm-is; peilicdlis Hon' |iarum Pour apprecicr dignement ]c merite or- nemental de la nouvcllc plante ici figuree, il faut en voir, non pas un fragment enca- dre dans les etroiteslimites d'une page in-8", mais un exemplairc vivant, dans la vigueur de sa croissance et la libre elegance de son port. Avec quelle grace se groupent ces ra- meaux flexueux, ces nombreuses feuilles ve- loutees, et ces bouquets de fleurs ecarlates, a gorge jnune relevee de mouebctures pour- pres ! Joignez a ccla l'avantage d'une lon- gue floraison et celui d'une culture facile; car la serre temperce suflit pour proteger la plante durant l'hiver, et l'on peut lui faire passer 1'ete en plcine terre, ou la teinte rougeatrc de ses organes vegetatifs est en general plus manifeste que dans le cas de sa culture en pot et a l'abri d'une serre. Elle partage ccttc semi-rustieite de croissance avec beaucoup de plantes origi- nates, comme elle, des regions monta- gneuses et temperees du Guatimala. Le genre Moussonia a cte etabli par M Kegel, en 1848, sur le Gesneria elon- gate Grah., plante evidemment congenere, quoiquc d'ailleurs tres distincte, de l'espece ici decrite , ainsi que du Gesneria sylvafira, espece peruvienne, decrite par M. Kunth dans le Nova genera et sp. amer. de Hum- boldt et Bonpland. L'un de nous (J. Dne) ayant soumis le groupe entier des Gesne- riacees a un examen approfondi, dont les resultats sont en partie publies (Voir Revue horticole, annee 1848), a pu confirmer ici la creation du genre en question, et por- ter a trois le nombrc de ses especes. II croit pouvoir aussi consigner incidemment deux observations de synonymie, auxquel- les donne lieu un second article sur les Gesneriaeoes, public par M. Regel dans le Flora, 28 mars 1849, n° 12. D'abord le genre Giesleria Reg., fonde sur YAchimenes picta de nos serres , n'est pas autre que le fydcea Dne, anterieurement etabli; en- suite, en proposant le nom de Salicia pour le genre Gloxinia, tel qu'il a ete etabli par l'Heritier, M. Regel va contre cette regie de nomenclature qui attache invariablement nom dc genre a l'espece primitive qui a servi de type; pour se conformer a ce ncipe, il faudrait reserver le nom de \xinia au Gloxinia macvlata l'Herit. et ies vraies congeneres, tandis que par celui de Ligeria Dne on designerait les Gloxinia speciosa, caulescens et les especcs ou varietes analogues. J. Dne et J. E. P. Ainsi qu'il a ete dit ci-dessus , le Mous- sonia elegans est proprement une plante de serre temperee, susceptible de passer a Fair libre et en pleine terre toute la belle saison. II faut dans ce dernier cas mettre les plants en pot, vers octobre ou novembre, et les rentrer dans la serre ou ils fleuriront du- UHE. (S. Ft.) rant tout 1'hiver. La chaleur humide de la serre chaude a pour effet d'activer leur fleuraison. L'espece vegete tres bien dans un melange de terreau et de terre de feuil- les, et se multiplie aisement de boutures. L. VH. MISCELLANEES. robnsta Allan Cunningb. (4). Cette espece qui se presente dans nos serres froides comme un joli arbuste a verdure persistante, constitue a la Nouvelle Zelande, sa patrie, un bel arbre qui atteint frequem- ment jusqu'a 24 metres de hau „„.„ des naturels du pays. Son bois du grain serre, se conserve longtemps, et par — ite, est tres propre aux constructions na- — - instruments d agriculture. Lomme plante ornementale l'espece ;e recommande par un beau feuillage, par la riche teinte cramoisie de ses IWicuIes iloraux et surtout de ses longues etamines saill fcuilles elliptiques, planes et emarginecs sont impregnees d'un puissant arome; mais, par contre, les fleurs sontinodores. Le Metrosideros robu$ta,v}M' le dans un compost a proportions egales de tourbe et d'argile sa- blonneuse, se couvrc d'abondantes fleurs, alors meme qu'il n'a qu envi- on un metre de haut. 11 demande, en errefroide.Ilfleuritd'or.lH se multiplie facilement de boutures. TROPSOLll DECKER1AMM, Etym. Voyez ci-(.lt' . tome II. Jjinvier 1846, PI. Ill Tropoeolese Juss. — Oetandria-Monogynia Liiwr. CHARACT. GENER. - Vide supra I. c. CHARACT. SPEC. - « T. ramis sub com- prtssis. ])iihr-t: nh'ni -. Mandnitilms. Ion's liumi- ais radicantibus , foliis pel iolnl is. pclioio piloso. peltatis, exstipulatis, triangularibus, leviter 5-7 lobis, basi transversim tnniealis; pt :dunnilis Inn- gioriluis spiralilcv tori is; calycc viridi, pubes- mt-mn \ iirscciitc: p.'! |..s , in -ulcis, inrequalibus, dentalis. Iouiie tioihriato-ciliatis. oilii> calyct'i superantibus ; filaincnlis aiillirn'sque ni'rulnV «.(> In llavo; corcis dorso lri<'usla» embryonis cotyledonilms erases ]i]»oris(]iic . ba cohserente radiculam brevcm rccondentibus. Mor. et Kaust. Tropa'ohim D Karst. Ausw. n „ M« Wnezud. |). 5> Si le port le plus gracieux, les formes le plus dolicuiemoul hizarrcs, le plus ele- gant contraste des couleurs, l'aptitude la plus heureuse a orner des tonnelles ct des treillis metalliques, si tout cela reuni suflit pour recommander une plante aux gens de gout, la nouvelle Capueine ici figuree doit primer cntre les plus jolies de ses conge- neres. Voyez seulement ces fds a base amin- cie et capricieusement roulee en helicc, jouant le double role de vrilles par rapport aux rameaux debiles , et de greles pedon- cules pour ces cornes d'abondance en mi- niature, qui se balancent au moindre souffle ces cinq lames cuneiformes, a teinte d'azur, a franges elegamment cilices ! Et, sous cette nieme coupe a cinq lobes , comme se de- tache par contraste le carmin de ces cornets a pointe emeraude! ^imagination du bota- niste qui se delecte a saisir d'ingenieux rapprochements, aimera d'ailleurs a trouver combines chez la meme plante, le port, les pedicelles cirrhiformes et les petales franges des Tropwolum Lobbianum, Smithii el Mo- ntzianuni, la forme du calice du Chymocar- /"'»■ pi'iHuphyUus (Tropaeolura pentaphyl- lu m), Original coloris des petales du T.azu- reum et le piquant contraste de trois teintes diverses comme chez le T. tricolor. Hdtons- nous de le dire, pourtant, parmi ces coinci- dences, les premieres seules ont une valeur reelle au point de vue des affinites, et par le port aussi bien que par la structure , la nouvelle espece se range imme'dialement a cote du Tropceolum Moritzianum. C'est dans la colonic de Tovar (Venezuela) que MM. Moritz et Karsten ont decouvert le T. Deckeriamim. Ses branches tenues s'e- tendent parfois sur le sol; plus souvent ses tiges greles a basesousdigneuse, s'elevent en grimpant parmi les humbles broussailles qui bordent les eaux ou les forets, et, suspen- dues en festons aux branches des Melasto- mees, des Laurinees et des Myrtees, sem- blent se mirer dans les ruisseaux ou flottent en fds delies leurs longues racines adven- tives. Comme elle fleurit durant toute Fan- nee, dans son lieu natal , on peut presumer que la culture ne modificra que faiblement ses heureuses dispositions, et que sa flcu- raison sera aussi durable que belle. La plante a ete introduite en premier lieu dans lc jardin botanique de Berlin , d'ou leta- blissement Van Houtte vient d'en recevoir de beaux exemplaires. J.E. P. Fig. \. Fleur dont on a ouvert en 1 rinsnh.'ii d(s ji.'taltN rt dos i;tamin«s. plus ou moins grossis.) Fig. 3. Un des < I etale plus ou moins le calice, pour montrer stil. (Ces deux figures represented des details ig. 4. Section verticale du precedent. (Ces deux Doue des racines fibreuses et du port des T. Moritz'utnum, Lobbianum et Smitltu, originaire d'ailleurs de regions analogues a celles qu'habitent ces especes, le Tropceolutn Deckerianum peut aussi bien qu'elles reussir tres bien en pleine terre durant toute la belle saison, a moins qu'on ne prefere le cultiver en pot, en donnant a ses nombreux rameaux l'elegant appui d'un treillis en fd de fer. Dans ce dernier cas, on peut en faire a volonte 1'ornement du s serre froide ou du parterre. Tenu a sec, pendant l'hiver, dans une serre froide ou temperee, il ne devra plus sortir a Fair libre avant la fin des gelees. Les graines qu'il murira , selon toutes les apparences, pourront servir a sa multiplication; en tout cas, la bouture remplirait parfaiternent le but. L.VH. MISCELLANEES. f 256. Maulcre tic fixer les espaliers aiix Tendez verticalement au moyen deficbes, le long de la face du mur, et a une distance d'environ 2 centimetres de sa surface, de forts fils de fer espaces entr'eux par des intervalles d'a peu pres 25 centimetres. Ces fiebes consistent simplement en de petites pieces dc fer aplaties, longucs de 7 centi- metres sur une largeur de 2 centimetres, et dont un des bouts termine en pointe est destine a etre enfonce dans le mur, tandis que 1'autre est perce d'un petit trou pour Iaisser passer le fil de fer, ou servir a en fixer les extremites. La longueur de ces fils doit etre proportionnee a la taille des espa- liers; il faut d'ailleurs avoir soin de les peindre, ou mieux encore les avoir preala- blement soumis a l'operation dela galvano- plastie. A ces fils peuvent aiscment etre fixees les pousses des arbres, les plus fortes au moyen de liens d'osier, les plus petites par des brin (Gardener's Chronicle.} | 237. Composition pour peindre les ofojets en fer. : goudron des usines a gaz, 4 li- en plein air, sans quoi Ton s'expose J mi, essence de terebentine, \ de- dangercusc conflagration. !-«■ mclal^B u forte (acide nitrique), 14 gram- stitue une excellente peinture pour & ez ces substances peu a peu par et treillis en fer. wecessives dans un vase en fer et IGardmer'* """■< LAPAGERIA ROSEA. Protect riee eclairec ( l generosite, que Smilaceae § Philesieae Endl. — Hexandria-Monogyn CHAR ACT. GENER. - « Floras hermaphro- Sull'rutex Un/msis, volubih's; ■ad ice /«.st/Vm- latti . ilinii/alti . eaule tcntiusi n/,, |(;iiiiilnlo-c|)inii\t'ii<. fuHulii exleriora Iiasi cnneavo- carinata. inferior;! latiora. stilmnguiculata. Sta- mina 6, imis pcri-onii 1'oliolis inserta. atlerna I' 11 " 1 " '"■':'" ■ : /<'••< ■■■' ■ - ! nl.il.i. libera; (inthv- /-;- «■"« •'-. Flor.peruv. Ill i'i luiMli\,e. ih-ariiiu, iiiiiloriilarr, placenti* pa- hi* eylmdnYus; st; fl ,„u elavaluin. llamt ovat'o- oblonga, unilocular is, polyspcrma. Scnina oho- Species umca : Lapagrria rosec Rliz ct Pat. 1. c. Hook. Bot. Mag. t. Ui7. pulpaniduTant a ia. C ° rnC ' Au premier coup-d'ceil jete sur la plan- che ci-contre , on serait tente d'y voir une de ces malicieuses mystifications par les- quelles on a parfois mis a Pepreuve le tact des naturalises, en ageneant avee art Tun sur Pautrc,des organes empruntes a des etres differents. Dans cette tige flexible et > Et , d; croirait reconnaitre un Smila part, ces grandes fleurs gantes mouchetures, ne sembleraient-t-elles pas mieux a Jeur place sur la tige raide d'un Lis, que sur les jets debiles du liane? Rien de plus reel, pourtant , rien de plus natu- re!, de plus normal que ce type suspecte dctre le fruit beteromorpbe de Part; aussi, lo «n de nous etonner de Papparent eon- sjraste que presentent entr'eux ses carac- tCres v «getatifs el floraux , nous devons y saisir la piquante confirmation des nflinites etroites qui font du groupe des Smilacees la vaste famille dont les Lis ct les Aspho- deles sont les types essentiels. Rapproche des Smilax par ses caracteres de vegeta- tion , par ses feuilles et par les propriete's depuratives qui font de ses racines un suc- cedane de la Salsepareille [Smilax Sarsa- parilla), orne de fleurs qui, abstraction faite des dismensions et du colon's, semblent modelees sur celles de nos obscures Asper- ges, le Lapageria, joint a deux genres ana- logues, Philesia et Callixene, forme le chai- non intermediaire, qui relie Pun a Pautre les genres places aux limitcs extremes du groupe des Smilacees, et qui rattache cc memo groupe aux Liliacees ditcs. Le La payor ia rosea est une < tcs d'elite, dont Introduction tardive dan DOS jardins devrait fairc rough? l'horticul ture europeenne, si le plaisir de possede un bel objct n'effacait les regrets d'avoi longtemps neglige de I'obtenir. Origin du Chili, elassiqiic palri jolies plantes qui ornent nos plate-bandes ou nos serres froides, elle n'avait etc, jus- qu'a ces dernieres annees , qu'un objet de curieuse etude pour les botanistes, qui la connaissaient d'apres une grossiere figure du Flora Peruviana, ou sur des exemplai- res d'herbier. C'est seulemcnt en 1847 que le jardin de Kcw en recut les premiers exemplaires vivants, envoycs de Conception par M. Wheelwright, et que MM. Veitch l'obtinrent de leur eollecteur M. W. Lobb; plus recemment l'etablisscment Van Houtte a du a l'un de ses correspondants du Chili cette precieuse ct rare nouveaute, qui n'a qu'a se raontrer pour capter tous les suffra- ges des gens du gout. Avouons-le, pourtant; l'Europe n'a pas eu les premices de sa fleu- raison , en sorte que la figure ci-jointe, em- pruntecau Botanical Magazine, a etc faite en partie sur des exemplaires desseches , et d'apres un dessin colorie sur les lieuxoula plante fleurit spontanement. L'interet peu ordinaire, qui doit s'attacher a un tel objet, justifie assez l'impatience d'en faire conuai- tre les beautes florales par une courte anti- cipation ; courte, en ce sens, que, d'apres les chances les plus probables, un jour tres prochain va nous permeltrc d'admircr dans tout leur lustre les fleurs dont la pein- ture ne nous donne qu'un avant-gout. Ajoutons a l'eloge du Lapageria rosea une qualite qui le recommande aux gour- mets ; c'est que ses grosses baies oblongues constituent, au Chili du moins, un fruit d'une saveur douce el d'un delicieux par- attendant que l'expericnce nous ait | metalliques ou enseigne sur la culture de cette belle I division du rhiz mte, voici quels errements l'analogie comme chez les Asperger ode desuivrea son egard. Culture Plus tard, quand la pla en pot dans la serre froide ; tcrrc forte , telle moins rare , on pourra t par excmple que celle de la surface des prai- ries, melangec d'un peu de terre de feuilles ; disposition des rameaux sur des treillis MISCELLANIES. plus durables poor i , dit-il,du.r .! "^'^U-'rehiidll^'olMl.MC.', (,,,'„„ ,hi on deux. -j- 239. Stir l'existence et Toriginc «1 1 auv souterrain - 2aux qui circulent dans des regions pin moins profondes de l'ecorce terrestre qu'il s'agit de faire jaillir ces eaux pai :_qui >\ I dent sans aucune utilite pour cependant, au moyen de travaux peu dis- pendieux, il est facile de les faire couler au dehors sous forme de sources. Immediatcment au-dessous de la terre vegetale, il existe frequemment, meme dans des lieux ou il n'y a ni alluvions proprement dites, ni cours d'eau, des debris de roches de forme anguleuse, peu coherents, dont la nature est la memo que celle du terrain Aussi , les carrieres entaillees, terrains r profondeur i stratifies, ne fournissent-elles uruinairement la pierre massive, c'est-a-di" en blocs volumineux , qu'a une pi de plusieurs decimetres, et quek plusieurs metres. C'est dans le haut des vallons, et, en general, dans les concavites du sol, que les fragments anguleux dont il sa gi l i detaches de leur position premiere ete aecumules i». Cetle accumulation, 1 sur certains points a s'accroitre lentement par des elwulcments ou par Taction des eaux sauvages, parait remonter, pour la Plus grande partie, a l'epoque a laquelle a ete acheve Ic modele de la surface du sol. Pour abre'ger, nous donnerons ici a ce depot de materiaux le nom de depot meuble su- perficiel. Quand la pluie tombe su Partie des eaux , apres s'el dessus dela terre ve-.'-hde '"'!'"t ineul-le supcifici.I (in P'us permeable que le soiio-^, , cendre pl us profonde'ment. II se passe alors, mi \,i\\<, une coule dans le ?st en general rasscmblcnt ai river a In surface meme i d'une averse, les surfaces c verger les filets d'eau qui Corame le modele du sous-sol s'e'loigne or- dinairement peu de eclui de la supcrficie, 1'exameu du relief externe suffit pour de- terminer assez approximativement le lieu de rassemblement des eaux de la couchc meuble. Les eaux superficielles convergent vers 1c fond de 1'entonnoir qui forme la naissance de la depression, e'est-a-dire Torigine de la ligne de la plus grande pente singuliere que l'on nomme le thalweg. C'est dans un point place verticalement , a peu pres au-dessous de ce dernier, que se reunit une partie des eaux d'infiltration, au fond du depot meu- ble; elles suintentde proche en proche, en suivant le thalweg souterrain du vallon , jusqu'a ce qu'elles rencontrent un ruisseau dans lequel elles s'infiltrent sans quitter leur itineraire occulte. Le mouvement des eaux d'infiltration dc la couche-meuble sc fait done a peu pres parallelement a celui des eaux sauvages qui coulent a la surface, mais avec cette diffe- rence que ce dernier est tres rapide, tandis que le mouvement souterrain, ralenti par des frottements, pourrait se poursuivre pen- fonte des i ••Mi 1 "-; : demi-circonfe- rayon de 500 metres, ou il tombe an- illcment une couche de 0,60, dans le depot meuble de laquelle il smfillre un tiers de cette quantite d'eau, le volume qui passera moyennement pendant une annec a 1'origine du thalweg souterrain sera dc 1,2 'litre par secondc ; e'est-a-dirc qu il equivaut au debit d'une faible source. Mais le depot meuble des i c meteorique-. En effct, dans par do veritables sources, terrains de toutes natures, dans le haut des vallons voit jaillir la plupart dcs : river a la surface, ccs sources ont traverser une certaine cpaisseur de nimble; aussi, pendant ce trajet, pe elles s'y perdre, soit en partie, soit ei lite. Dans re dernier cas, 1'eau des sc de meme (pie les eaux d thalweg souterrain jusqu'a ce qu'< inrlo, par voie d'iniiltration, a un ri D'apres ce qui precede il existe de l'eau , a qi profondeur, dans beauco qui sont privees dc soui nie aquatique de ,-H.l.i. presence dc sanies vigou- t, par la fraicheur de l'herbe des prai- les au printemps (I). Bien que le relief du sol et ses caracteres nperficiels presentent des caracteres tres nportants a examiner , il faut cependant iissi tenir compte de sa composition, et oir particulierement s'il est eminemment npermeable, eomme de l'argile, ou , au ontraire, s'il est facilement permeable jus- u'a une certaine profondeur. Des que la presence de l'eau dans le de- dt-mcuble superficiel est constatee comme -es probable, il est facile de faire sortir cette eau sous forme de source, en proce- dant a peu pres comme le fait M. 1'abbc Paramelle dans les indications ordinaircs. On se place au baut du vallon, au point signale precedemment, ou les fdets d'eau se reunissent a la naissance du thalweg. Pcr- pendiculairement a la ligne du thalweg, on pratique une tranchee transversale, longue de 8 a 10 metres et large de 2 metres, des- tinee a recueillir toutes les eaux qui des- cended dans le sous-sol ; on approfondit cette tranchee jusqu'a quelqucs centime- tres; il est rarement necessaire de depasser la profondeur de 4 a 5 metres. Le fond de la tranchee doit etre en double pente, de telle sorte que les filets d'eau qui y affluent - rigole transversale, pente suffisante pour 1'ecoulement des earn Cette pente , qui est tres faible (au-dessoi de m ,002), est generalement beaucou moindre que celle du fond du vallon; 1 fond de la tranchee rencontrera done 1 surface du sol en un point ou l'eau couler d'elle-meme au dehors en formant une ve ri table source (1). Les observations qui precedent fournis sent dcs donnecs suffisantes pour decouvri des sources peu profondes dans la L.U. I pour cola d'avoir recours a des no- i-t's simples sur le relief et la physio- du sol et sur sa composition. (I) liiiii n'empeche d'aillcurs, :res moms precis et r ployes par les fontair I'.iiiil dc la li-.il i (juelqucs iik source s'accroit souvent DDODENDRON PONT RHODODENDRON PONTICH, var. vervaeneanum, flore pleno. 3 § Rhododendrece Endl. — Decandria-Monogynia Linn. CHARACT. GENER. — Vid. ibid. CHARACT. VARIETAT. - /?. (panticun rymbis amplissir ' ■ I superiore maculis flavis consperso; s petaloidcas plus En attendant que les superbes Rhodo- dendron de l'Himalaya , recemment publies dans la Flore, aicnt passe du domaine ideal de la peinture dans les galeries vivantes de nosjardins, je reclame avec confiance les honneurs de la bienvenue pour la plus bril- lante et la plus nouvelle des varietes du Rhododendron pontiewn. Toutes ces formes, en effet, qui, des les premiers jours du printemps, decorent de leurs riches co- rymbes les frais massifs de leur persislante verdure, toutes palissent devant celte ri- . vale inattendue, produit legitime d'un heu- reux caprice de la nature et de Tart : il n'est pas jusqu'au Rhododendron flore pleno (I), qui ne doive abaisser < cran ses pretentions a la primaute. Eleg? e, vol. II, pi. m-\U. d"e port, richesse de fleuraison , ampleur des bouquets et des corolles , nuances deli- cates de colon's, tout ne fait-il pas du Rho- dodendron Vervaeneannm line plante hors dc ligne, meme parmi les varietes d'un genre , ou ces qualites , ailleurs exception- nelles , constituent , pour l'ensemble de ses - types, un apanage presque vulgaire, a force d'etre naturel? Le titre de la nouvelle plante rappellera le nom de M. Vervaene , dont les heureuses tcntatives de semis ont dote Fhorticulture de cette richc acquisi- tion. Pour ma part, e'est toujours avec une vive satisfaction que j'orne les pages de la Flore de nouveaute's aussi remarquables , et que je reveille les desirs souvent assoupis des amateurs , par Tannonce d'une conquete si digne de leur envie. L. VH. egard l'article detaille, ment que la rusticite parfaite du la culture des Rhododen- dron {ponticum) Vervaeneannm, \u\ permet en parliculier des especes de braver nos hivers les plus rigoureux. et varietes de pleine terre (Vol. II. Sep b re 1847. fol. I et II). Je dois dire s MISCELLANEES. f 240. Bouvardia Cavanillesii DC. (4) C'est un arbuste d'un vert gai , a feuilles ovales courtement petiolees, a stipules (for- mees chacune par la soudure des deux ad- jacentes) decoupees en trois dents, a fleurs ecarlates tubuleuses, glabres, de pres de m ,05 de longueur. Les segments de la corolle sont tres aigus, et s'etalent en etoile tout-a-fait plane lorsque la fleur est parfai- ment epanouie. La plante dans son etat spontane constitue un buisson raide, dont les ramules courts, lateraux et dresses, se terminent ehacun par une cyme d'environ neuf fleurs; a l'etat de culture, son port est a peu pres aussi gracieux que celui du Fitch- La serre froide et le traitement ordinaire, ainsi que le sol qu'on donne an Bouvarm triphi/llu, convienncnt egalemcnt a I'espece en question. Ses branches floriferes naissent en abondance du vieux bois, pourvu qu'ou ait soin d'arreter par la taillc le devclopne- ment des jets terminaux. II faut tenir l'ar- buste presque a sec pendant tout l'hiver. Sa floraison se prolonge du. . Limjlev. J num. of the Hort. i (1) Piodrom., vol. IV, p. | 241. Sor 1 introductiou de Vegetans utile*. La botanique, Horticulture et l'agricul- ture sont si etroitement liees, qu'il est de la plus haute importance d'etudier les effets de leur mutuelle correlation. Toute culture procedede celle des jardins. Dans les pays ou la propricte est tres divisee, le champ et le jardin se eonfondent. La plupart de nos plantes, soil alimentaires soit fourrniicrcs , soil industrielles, sont passees dn jMgi dans la ferme; la Pomme de terre, le M»M la Batate, le Robinia, le Muricr inult.caue en fournissent do renmrquables rvxemi-ie- Le developpement de la culture de ii turalisation est done une question <» ■ plus haute importanre, el I une uV> pi< •■_ res conditions qui doivcnt aider a la ri|u"iei le point de depart des planles industnelles ou alimcntaires d'une exploi- tation peu dispendieuse. Citons quelques exemples : La quantite dc Cbanvre introduite en France en!847 a el.-depliHdei.,:iOO,()(»Ok.. dont 5,000,000 par navires .'■lr.um.M-. Or. elles sont mangees avec plaisir fburrageres des fanes'de carol meuble, en une seule coupe, G k. 1»00 gr. de f'euilles f'raiches : elles out dc plus l'avnn- tage particulier au Prangos, celui de pros- perer dans les terrains calcaires ct arides si etendus ct si improductifs de nos pro- vinces meridionales. Les Ferule* nc reela- ment ni engrais, ni irrigations. Les statistiques meteorologiqucs dc quel- ques points de la France nous demontrcnt la possibility d'y eultiver avee succes les veg( : iMiix ligneux de la Nouvelle Zelande ct de la Californie. En les signalant a la ma- rine , nous parviendrions a doter la France d'une foule d'arbrcs precieux qui double- 'economie lorcs- .\.,u. ' C.l.,,,' i" <■'■ i\ m! igeusement par plusieurs plan- ts exotiques que nous pourrions , soit eul- tiver en grand sans engrais, soit tirer directement de leurs patrics primitives, pla- cets aujourd'hui sous la domination fran- caise (1). Depuis quelques annees notre Industrie exploite une graminee qui nous rend tribu- '""'< 's de ri:spagne pour une somnic exce- dant un million. Le Sparte [Stipu lenttvis- ■«'»») habile les lieuv les plus arides; ne serait-il pas possible de l'introduire dans les i '' 1 ' '"'us eal. aires du Midi, et de 1'y planter comme on phnleVArundo, le Cuhmayrox- Us, etc., dans les dunes du departement de la Somme ct de la Holla tide , de facon a rendre ces terres a la culture en appliquant i leur egard le systeme de Bremontier? Les races de pommes de terre les plus '';!"ne r| «u\ -mines farincuses. Les diverses especcs de Ferule* sont dans meme cas, comiue planles lourrageres ; diniers. Les richesses e tune prouvent l'immcnse avantagc que l'An- gletcrrc retire de semblahles auxiliaires. Nos jardins coloniaux de naturalisation, aujourd'hui en partie delaisses, devraient servir d'entrcpot pour un grand nombre dc productions vegetales, qui , cultivces avec ans nos dill'erentes possesions, f/u-a-c jardins de Calcutta, Singapour, Saharan- pour, suflirait seul pour justifier leur im- La culture suivie ct raisonnee des arbres a epires, elablie a I'lle-de-France par les soins de Poivre dans le sieclc dernier, a isse aux Anglais des plantations de Giro- ers, de Museadiers, etc., dont cette nation tire aujourd'hui un immense benefice. Ces motifs me paraissent proprcs a faire mprendre l'utilite des jardins coloniaux, nteret que doit y apporter toute nation amic des progres, et les droits que ne peut manquer d'acquerira la reconnaissance pu- blique toute administration qui en assure- •ait l'existence et la prosperite en les met- ant, avec ses delegues, en rapport soit ivec le Museum loire naturelle, soit tvee riustit.it agricole de Versailles. II seraitdonc cssentiel de rechercher des iiijourd'hui quels sont les vegetaux dont 'inlroduetion olfrirait le plus (facilitates wm line de nos cultures qui decroit sensi- blement et menace de s'aneantir a la Mar- tinique est celle du Cafeier. II serait urgent de remonter aux causes de cette decadence, et de rechcrcher s'il ne serait pas utile de substituer au plant de Cafe Martinique celui de Bourbon ou de l'Arabie. Nous recommandons l'introduction dans les Antilles de la Pistache de terre ou Ara- chide, dont la plantation et la recolte exi- gent peu de bras. La qualite de Tabac jadis si renommee sous le nom de Macouba indique que cette culture eonviendrait encore a nos colonies des Antilles, et qu'elle pourrait contreba- lancer un jour les produits de Cuba , si on lui donnait des encouragements eclaires par la science. Depuis la destruction des Cacaotiers pa l'ouragan de 1772 point ete renouvel* serait de la plus haute importance de re- prendre ces cultures, et de recbercher les cause qui donnentau Cacao Caraque eta ce- lui de la Trinitad une superiorite si marquee dansle commerce. On sait que tout le ter- rain occupe a la Martinique par les planta- tions deCacaotiers fut,immediatement apres ledesastre, consacre a la culture du Cafeier que De Clieux avait apporte du Museum de Paris; qu'il y fit raerveille a cette epoque; et qu'il mit bientot le cultivateur a meme de la repandre a Saint-Domingue, a la Gua- deloupe et dans les autres iles adjacentes. La Vanille , dont l'importation constituc pour la France une valeur de plus de 4,000,000 de fr., meriterait de fixer I'atten- tion des naturalistes-voyageurs. L'histoire de ces Orchidecs est fort obscure. Lc com- merce en distingue cinq sortes , qu'il recoit des environs de la Vera-Cruz; il serait tres important pour la culture, que la botanique parvint a les debrouiller, et a introduire dans notre colonic de la Guiane, les meil- Le but queje signale serait atteint, en en- TOjant des naturalistes ou des cultivateurs pour etudier ces questions. Les colonies loivent etre pour la mere-pa trie 1'objct i'une sollicitude eclairee, et celle-ci pour- blique, envoyer ( peens des commissaires ■ ; eciaux d'ayncul- ture et de naturalisation. Cc serait le nioyen le plus efficace de realise promptcment les intentions exprimees a differentes epoques Sully, Colbert et Turgot. culture foi'cee du Weigela Quoique l'arbuste en question soit par- faudra aux pieds , durant fakement rustique, il ne s'en pretc pas taille legere ou plutot quelqu moins a la culture en vase pour la decora- afin Si W. Hooker, paraiss.-ml douter dc I'exis- s especes dc Palmiers a ivoire, "1 I'av.. *, rah ''"" 1 " >s (<■<• a et peruvienne la plantc l'ouvrage de Ruiz et Pavon, intitule : Sys- tema regekdnlium Florae peruviana? et chi- lensis, etpubliea Madrid en 1708. L'espece principale, Phytelephas macrocarpa, y est l'objet des details qui suivent : « La plante est nominee Pallipanta. el Homero par les Indicns des cbaudes et pro- fondes vallees du Perou, qui constituent sa region natale, en particulier des environs de Clianeamoya, de Vitor, de Cuckero et de San Antonio de Playa grande. Les colons espagnols l'appcllent Palma del Marsil et Marsil vegetal, tandis qu'ils reservent a son fruit, a cause de son volume et de son aspect, le nom dc Cabeza de Xegro. Ses belles frondes servent a couvrir les cabancs des indigenes. Son fruit conlient d'abord un liquide clair et sans saveur, ressource precieuse pour le voyageur altcre ; plus [■■ml. i modifiant avec son go elle se solidifie progresssivement jusqu point d'atteindre presque la durcte ici la figure. Pour noire part, sans abordcr line question de discrimination d'especes pour laquelle nous ne po>-edons pas de donnees sulbNantcs, nous presumons, neanmoins , d'apres toutes les lois de I'analogie de distribution grojirapliique, ,[ue la plante (iguree dans eel article est speeili- quement distinctc de cellc dont on lui a impose le nom; en d'autres termes, que le Tagua de la \ouvelle-Grenadc, Phytelephas macrocarpa de Kuntli et de Hooker, n'est pas la memo espece que le Palma del Marsil des colons peruviens, qui est le vrai Phytelephas macrocarpa des au- teurs de la Flore du Perou. Voila pourquoi, a ployee par sir W. Hooker, nous avons eru devoir snb'st iluer la forme du plurieb Palmiers it ivoire - . quidesigne mieux la SOU* e probablement mul- tiple dc I'ivoire vegetal. Redact. i liqueur ( (ICS qu-il jours separes dc l'arbre. L'amande des graines esl faconnee par les Indiens en tetes de canne et autres objets de fantaisie, tous plus blancs et presque aussi durs que l'ivoire, tant qu'on ne les laisse pas macerer dans l'eau : encore raerae, dansle cas eon- traire, la dessication suffit-elle pour leur rendre et leur blancheur et leur durete. Les ours sont tres friands des jeunes fruits. » L'espece en question, Phytelephas ma- crocarpa Ruiz et Pav., est caracterisee par 1'existence d'un court caudex, et par ses aggregats de fruits tres volumineux : ces traits la distinguent d'une seconde espece peruvienne , Phytelephas microcarpa Ruiz et Pav., qui, depourvue de caudex appa- rent, et n'offrant que de petits aggregats carpiques, porte d'ailleurs les memes noms et sert aux memos usages que sa congenere. A la premiere de ces deux especes M. Kunth rapporta (tres probablemcnt a tort) le Tagua de la Colombie , Palmier a ivoire observe par Humboldt et Bonpland sur les bords du fleuve Magdirfenu, et dont les graines, au dire de ces celebres voya- gcurs, servent a faire des boutons tres durs. C'est la meme plante que sir W. Hooker a eu en vue dans cet article, et qu'il designe egalement sous le nom de Phytelephas ma- crocarpa, inalgre l'improbabilite palpable dc la justesse d'une pareille determination. Quoi qu'il en soit, du reste, d'une ques- tion de synonymic aujourd'hui presque im- possible a resoudrc, hatons-nous de dire que c'est au zele intelligent dc M. Purdie, soutenu par la munificence dc l'admmistiM- tion du jardin dc Kew, et dirige par les instructions de sir W.Hooker, que le monde horticole doit l'introduction a l'etat vivant du fameux Tagua de la Colombie. Envoyees directemcnt de leur contree natale, les graines de cette remarquable plante ont germe d'abord dans les serres du jardin de Kew, cc que n'avaient pu faire, malgre des tentalives reiterees, les semences qui se La plante elle- merae fut observec par M. Purdie, dans les forets epaisses et ombragees des collines de la province d'Ocana, sur les versants qui regardent la riviere de la Madeleine, a une altitude de 300 a 900 metres, et jamais dans les plaineschaudesou le plat pays. Al'epoque de sa flora ison, elle embaume le pays de ses parfums, et ses fruits, des qu'ils son t convena- blement developpes, fournissent une pature favorite a la plupart des animaux sauvages, « Autour des graines, » observe M. Purdie, « est une pulpe jaune, douce ct buileuse, \ iliu.- (raiiiisdi rmiatis) arde idoni bractea et calyce minimis, sa'ne delilevrni r.ftnlru ovala, eoncava. Scpala tria : duo 1; ? squamas absconditos, qui constant srosisilhidcin-oHfilms. lilms. Orariiun suhglobasum. Iim'U- 3 aut 6?) uniovulatis. Stylus , apice tripartitns, cruribiis unico simplici, rarius bifido, binis bifidis, divisionibus intus stigmatosis. Ovula — ?, i)tts au quart de grandeur natur dk). Fig. 5. Graine en germination. Fig. 4. Coupe d'une graine inure '!« 1""" " . de son test crustace, pour fa ire voir le retail \.im ul..ii.- du l.'-um.-iil interne, le mil i.q>>l' '"^'''_ correspond l'cmbryon, et l'albumen pared a l'ivoire. F!;:. :;. Jou|ou labnque .nee h\oire y-^ tal par les Indiens dc la republique de l'Equateur : On presume que c'est une grossiere rep^- sentation du Lama ou A/pacha, bien connu comme le representanl du ehameau dans les An . ■ Fig. 6. Boitc tournee a Londres avec la meme substance du Phytelephas. (Ces derniers aei NEMTANTHIIS IOMA. Gesneriacese § Beslerk CHARACT. GENER. — « Calyx 1 trios, fleur, par allusion aux pedicelles Bartl. — Didynamia-Angiospern formi-campanulata lias tubo inserfn uniloculare,/;^ i plurima in funiculis 3oriacca. n Livalvis. vnlvis mrili'o plaecntiferis. Semina plu- rima, oblonga. Embryo..,. Frutices BrusiUcnsvs . super arborcs sanulcn- paria cohanrentes, I glandula stipatum , 1 brcvihus , anatropa. III. p. 47. Hook. Bot. Mag. t. UW. old SciIRAI). ill ('.U'ttil P.719.Max.P«i>zv..n Ni.w.U Parmi ces gracieuses m : ali<.ns a»-i enne* qui person ifient en quelque sorte la poeti- que fiction des sylphides , et que la science embrasse sous le nom d'epiphytes , a cote des types vulgairement classiques des Or- chidees, on aime a reconnaitre les repre- sentants de ces families vegetalcs, dont les raembres plus modestes fixcnt presque II y a dans ces diversites d'habitudes et de port entre des ctres etroitement allies , tout le charme et le piquant d'un contraste inat- tendu. Si, d'une part, dans nos parterres d'Europe , les Rhododendron nous apparais- sent avec la raideur d'arbustes compacts , groupes en frais massifs de verdure, de l'autre, au contraire, dans les bumides fo- rets de Borneo, des iles malayennes, des nautes cimes des monts sub-himalayens , 1'ceil etonne reconnait les traits de ces ar- bustes favoris cbez de belles epipbytes;, qui balancent aux brandies des arbres leurs l, "ges greles et leurs riches corymbcs. Meme contraste, dans les forets vierges de l'Ame- siale , entre les formes terres- •mes aeriennes des Ges Ici , le Gloxinia speciosa tapisse du de ses larges feuilles le flanc d'une roche bumide ou le bord d'une source ombragee ; sur vos teles, parmi les festons de banes, oscillent commc autant d'elcgants pendules, les brillantes fleurs des Nemahndhus. Ce dernier exemple nous amene naturellement au sujet plus special de cct article. Les Nematanthus se rangcnt a cote des ffypocyrta dans cette section naturelle du groupe des Gesneriacees, qui doit son nom au genre Beshria, et son caractere essentiel a la liberte parfaite de l'ovaire et du calice. Leur denomination generique est une heu- reuse allusion a ces pedicelles filiformes qui imprimentaleurpor ginalite. Les trois especes j hrtd'tiri- d'llheos, lc Nematanlhus a ce qu'il semble, dans quelques jardins d'Europe sous le nom de Nematanthus Mo- relliana {sic), lorsque sa fleuraison dans le jardin royal de Kew a permis a sir W. Hoo- ker de lui rendre sa veritable denomina- tion^ surtout de le distinguer parfaitement du Nematanthus longipes DC. (Voy. Bot. Mag. t. 4018) (1), espece a laquelle le sa- (1) C'est probableraent a c rapporter comme synonyme, d'apres une nple diagnose trop peu explicite. thus longipes DC. ^ cpialdes des thins do I.i premiere variete. # XTe limbe floral depasse de bcaiieoup W ,/' \ les proportions ordinaircs du type, jf r a \ dont il presente d'ailleurs tous les ||g/V \ earacteres essentiels, tant pour B&v mh\ la forme que pour la couleur. ! i plante sont clliptiques-obovales,! \ dYtrc li|''i- ' nme cbez la im-me &&<\ ordinaire de l'espece ; clles Kl sont aussi comparativement I plus larges, et leurs bords / nombreuses et plus profon- / des. Cette ricbe nouveaute a ete obtenue par M. Regel, qui jssus. Elle existe deja dans quel- ; jardinssous le litre A' Achimenes flora, var. elegans , nom que les devront peut-etre preferer au mme exprimant mieux le carac- al de la plante. ; de flcurir dai s fleurs. Elle' a ( s conservons a t f 246. Pechers a flcnrs doubles, de semis. Messieurs, les quelques branches de Pe- chcr a fleurs doubles que j'ai 1'honneur de deposer sur le bureau ne vous offriront rien de bien nouveau, puisque plusieurs fois deja notre bon collegue M. Camuzet vous a parle de cette variete, qu'il a vue se multiplier qu'une nouvelle preuve de son assertion que j'ai 1'honneur de mettre sous vos yeux -, c'est pourquoi je n'ajouterai que quelques mots d'historique a ce fait, qui me parait parfai- nsontre. A 1'automne de 1845, je mis stratifier douze noyaux de Pecher a fleurs doubles, que je plantai en mars 1846. Vers la fin de mai, einq sculemcnt leverent, et, a la fin de cette meme annee, ils avaient atteint de 4 a 6 decimetres de hauteur. Au printemps de 1'annee suivante, je taillai en crochet une partie des branches inferieures, et leur I fut a peu pros la meme. Les eve- m'empecherent de les transplanter : ils ve- i place du semis ; environ 1 ra ,50 a 2 metres de hauteur, et ils sont garnis de branches sur presquc toute la hauteur des tiges. Dans ce moment, 5 avril 1849, sur les cinq individus, quatrc sont couverts de fleurs sur presque toute la longueur des branches et a chacun des yeux ; ces fleurs me paraissent absolument identiques avec celles des Pechers a fleurs doubles grefles. Les quatre jeunes sujets fleuris sont aussi tres semblables entre eux, comme on peut le voir par les quatre echan- tillons deposes; j'y joins aussi quelques echantillons du Pecher a fleurs doubles Comme on vient de le voir, on n'est point attendre le results t n'ont que trois ans de vegetation. auteuil rustique! Quelle discordance e ces deux mots accoles! Le fauteuil t-il pas ce meuble jadis aristocratique, l'edredon ou la plume, on le luxe s'etale en riches tissus? Par quelle figure hardiele nom de cet ornement du salon et du boudoir designe-t-il l'objet a formes nisfitjiies que nous presentoiH aux amateurs de la cause- rie sous l'ombre? Oui, delicats lecteurs et vous plus delicates lectrices, voila le siege moelleux sur lequel l'ombrage doit vous paraitre plus frais, le chant du rossignol plus suave, lo paysage plus riant. C'est la l'acccssoire oblige de la tonnelle, du ber- ceau de lianes ou vous venez chercher le calme et la solitude. Puissiez-vous y lairc de beaux reves, et ne pas vous plaindre a» I'f'voil il'une dure realite. CAPAMA GRANDIFLOIIA. Gesneriacese-Besleriese (Bartl.) DC, Dne <:il\l;.\i I (,! M ii. . , I :,.;.■. subregu- baceis, trinerviis. Corollu (fen L <, ri , , fi/h II R k.\o\ Gen ai p. 401 . DC. Prod. 7.p.5o9(moncnt< CI. I)k« ai i'C.' 7 ' Lorsqu'un groupe de plantes ornemen- des a blase en quelque sorte notre goul jr des formes tou jours belles en elles-me- >es , mais qui perdent de plus en plus le restige de la nouveaute, on est heureux e recruter dans la nature quelqu'un dc Js types qui reveillent en leur faveur 1'at- e des profar . C'est avec i et l'adni 3il sentiment de satisfaction, que nous communiquons au monde horticole le Capanea grandiflora. Elegance du port, amplitude peu ordinaire des fleurs , gracieux effet de mouchetures vivement eolorees sur le fond tendre des corolles , nouveaute parfaite dans son in- troduction , culture facile en serre tempe- r ee, espoir de voir de nombreux rejetons hybrides combiner les beautes de ce type avec celles d'autres Gesneriacees ; que de titres pour assurer a une plante une place d'elite parmi les favorites de nos jardins! Originaire de la Nouvelle-Grenade , le Cnpanea grandiflora a ete obtenu par M - Linden de graincs recoltees par lui ^ns les environs de S ,a -Fc de Bogota; la figure que nous en publions a etc faite d'apres un dessin original, communique par cet infatigable naturalistevoyageur, et dont l'exactitude a pu etre veriliee par M. De- caisne, sur les echantillons desseches qui lui ont servi a tracer les caracteres geneViques de la plante. Celle-ci n'existe a l'ctat de culture que dans les serres de M. Van Houtte, a qui 31. Linden en a cede 1'e'dition complete ; nous en attendons tous les jours la fleuraison avec une impatience qui sera sans aucun doute partagee par les ama- teurs; car entre la representation la plus exacte d'une plante et la vue de la plante meme, il y a tout l'intervalle de 1'ombrc a la substance, de la froide immobilite du marbre au mouvement du corps plein de vie. Encor si la peinture retracait toujours les formes avec la fidelite d'un miroir ou d'une chambre claire, peut-etre pourrions- nous dans ce cas adjoindre au Capanea grandiflora une compagne digne d'elle, puisque une grossiere esquisse du Gloxinia ligridia, Ohleno., nous inontre assez de noinis dc re^-mblance entrc l'obict qu'elle pretend representer et celui dont il s'agit dans cet article, pour ne nous laisser presque aucun doute sur l'identite' gene- rique des deux plantes. Ce sont bicn , en effet, les memes feuilles, la meme inflo- rescence en ombelle simple a longs pedi- celles, les meraes grandes corolles campa- nulas a elegantes mouchetures; mais, les caracteres essentiels du Gloxinia (igrhlia sont trop vaguement dessines, pour nous permettre d'appliquer a la plante le nom de Capanea. Quelle que soit, du reste, la denomination generique qui lui convienne, de grandes fleurs vert de mer, mouche- tees de pourpre , font de l'espece en ques- tion un digne pendant du Capanea gran- diflora, et l'horticulture doit doublement s'applaudir de ces deux precieuses acqui- sitions. J. E. P. Ce n'est pas un des moindres avantages tres bien dans un compost de terre de des Capanea que d'exiger tout simplement feuille et d'argile; ils se multiplient parfaite- la protection de la serre temperee. II faut ment de boutures, prises surtout sur le les y placer dans une situation assez om- jeune bois, et placees sous cloche, dans les bragee, sans les exposer neanmoins a filer conditions ordinaires. ou a s'etioler. Nos exemplaires vegetent L. VH. MISCELLANIES. f 248. Mote de n. Alph. ndu, par erreur, dans les jardins le continent une jolie espece de Cuphea, qui est figuree sous le nom de C. plutyrcnlra Bemh., dans la Flore des Sevres et ties Jar- dins de V Europe, deccmbre 1846, pi. 180. II parait qu'on avail pense pouvoir la rap- porter a l'espece etablie sur une simple phrase, par M. Bentham, dans ses Plantm Hartwegiance , p. 7, espece dont il existe fort peu de types , car elle a etc recueillie dans le jardin de Mexico par Graham seu- lement , et ne se trouve pas dans les col- lections distribuees de Hartweg. En com- parant la plante vivante avec la phrase , j'ai rcmarque eertaines differences, et ayant communique mes doutes a M. Bentham , en lui envoyant un echantillon de notre pied du jardin botanique, il m'a re'pondu que les deux plantes sont effectivement des especes differentes. a Ma plante, dit-il dans i sur un Cuphea us le nom dc Cuphea ptatycentra Both. une lettre, a les feuilles plus Iarges que h votre. Le calice un peu plus long, herisse de quelques poils , a eperon plus long et a six dents dont les superieures sont lanceo- lees et les inferieures triangulaires et non cilices, au lieu que le calice de votre echan- tillon a lebord dilate, ondute, a peine deal^ et (iiii( ; (rune maniere fort remarquable. | Vu la belle eouleur de la plante des jar- dins beiges, eouleur qui se conserve meme dans l'herbier, je lui donne le nom de Cuphea ignea. Voici des phrases compara- tives pour les deux especes, aussi bien que je puis les faire sans voir l'echantillon au- thentique de M. Bentham. C. plufijrnitrri. (Hevth. PI. IF.ii'lw.. |>. 7 sin« num.), ramis eomnressis puberulis, folns petioia C. if/nru (Alpli. DC), rami's subangulosis, foliis pdmlalis ovalo-lamrnlatN acuminatis basi an- i;ii.sfatis loiter scab iiiM-ulis. , s ,!,,,! n> pctiolo duplo triplo quadruplovo longionbus, .a!\rilnis L-lnn-ati.-. iubo glabro apicc undulato hmluialo lirovilcr (i-dciilaio . dcntibus callosis uncinatis, calcaro broviusculo dilatato, petalis nullis, staminibus omnibus elabris. — Culta in descriptio fusa. Variat J'ai vu toujours onze etamines , tandis que M. Lemaire parait en avoir vu quelque- fois douze, d'apres la difference qui existe cnlre sa phrase ef sa description , dans l'ouvrage cite. Le ealice a 9 ou 10 lignes de longueur. II est d'un rouge vif, avec une une marque blanche du cote supe'rieur. Dansce Cuphea I'eperon se trouvedu cote plante. L'etamine qui manque est aussi de ce cote. II y a deux verticillcs d'etamines- celui qui se detache le plus has du tube est oppose aux dents calleuses du ealice. Les filets sont indupliques dans le bouton. Le pollen ovoi'de, un peu triangulaire s'ouvrant aux 3 angles. Un nectaire tres gros, glanduleux, deprime, presque quad- rangulaire , se trouve pendant a 1'interieur de I'eperon. L'ovaireressemble a un legume, sillonne du cote supericur, muni d'une ner- vure au fond du sillon et d'une autre au cote oppose. Deux cloisons incompletes alternent avec les deux nervures. Le pla- centa s'eleve du centre et se trouve plus gros du cote du nectaire, soit cote supe- rieur : il se ramifie et porte de chaque cote des ovules pedicelles. On dirait qu'il existe la trace d'un autre placenta dans le fond de la loge inferieure. — Ces details ne sont pas inutiles pour aider a compren- dre les modifications curieuses des fleurs de Cuphea. lis competent a quelques egards 1'excellente description publiee dans la Flore. Dans les periodes comme cclle que nous traversons, oeil ne se repose avec charme su tableau de calme et d'innoccncc ! esprit ne se reporte volontiers ver age de douce insouciance qui f< l'aurore de la vie, et dont les souv< se eolorent a travers le prisme de 1' gination, des teintes les plus riant les plus pures! Heureux temps, effet, que celui ou la nature toute et les fleurs. Si les unsv jsessoufflerent a leur poursuite, que de fois exercerent vos jeunes ima- aux difficultes de leur con- i, sur cette onde paisiMc, ni ses larges feuilles la fleur dont T'eclat sednit vos regards. Mais, helas! l'onde jalouse s'interpose entre v.iiic ni tin ii ip it i un vi 1'objet de vos i r,:-xnu< ;i votir Lonqurl blcs;un peu d'art va faire de Fun l,i baguette (onto puissantc qui vous votre conquete. Le triomphe est c alors; car quel prix pourrait y ajn nom del'objct ronr|uis? Mais, aujoi lVnlanl sest fait homme ; la relies mele a vos joies les plus naturelles; 1 eclat , ni ses irs a la voir Hotter sur l'onde paisible mais , en la saluant du nom poetique de Nymphea, vous revez peut-etre a millc points de son bistoire dont votre imagina- tion d'enfant n'avait pas meme entrevu la trace. Heureux encore que vos cceurs soient restes sensibles aux charmes de vos pre- mieres impressions ! Cet appareil auquel son inventeur, M.Ri- cbeminee, de placer sur la grille trois ou chard Gallier, de West Bromwicb (Angle- quatre charbons ardents , de repandre um- terre) propose d'attacber son propre nom, formement sur ccs dcniicrs la qnnnlite rc- est destine a eviter aux janlinicrs on ama- (jin'se de tabac, de remettre en place le teurs l'inconvenient de rester dans une at- cbapeau de la cbeminee ct de fermer, en mosphere de fumee de tabac, pendant Tope- sortant, la porte de la serre. Le reste s'exe- ration de Venfumage des scrres. II consiste cute de lui-meme, avec un succes parfait, en une cheminee conique (probablement en suivan teur. La ledaf- tole), formee de deux moities supcrposees , tion du Gardener's Chronicle ajoute que Tap- dont l'inferieurc, elevee au-dessus du sol pareil est tres bon, toutes les fois quon par des pieds assez courts , porte une grille peut le laisser bruler sans le changer de dans son fond. P nun, place, il suffit d'enlever la moitie superieure de la f 251. lucre noire indelebile pour ecrire Tres souvent les amateurs de plantes sont I verre ou de porcelain.", en y ajoutant im. embarrasses pour numeroter leurs plantes, [ partie d'eau, afin d'obtenir une pate bien sans avoir secours au moyen emplove gene- homogene; on verse ensuitc le restant e ralement,qui<ieil, depuis midi jusqu'a son cosher. est important de noter, que les fleurs de ces derniers exeinplairea n'oot nullement souf- fert des froids rigoureux du mois dernier 's), tandis que celles des pieds exposes gazon bien soigne, la plante effet charmant, et si l'on peut les branches d'un produit un enet c la laisser grimper Laburnum, ricn negaie la i trasle ipla; starninibus Ii Sulria .frrip!,,,* Mam Var. flore albo Hoiull. — Omnia s able dan Par une licence ouvrage d'horticulture , l'artiste auquel la Flore doit une si grande part de son suc- ces, a reuni en apparence sur la meme grappe les fleurs du type bien connu de Salvia patens, et celles de sa variete a co- rolles blanches. Un tel rapprocbement entre des plantes qui ne different 1'une de 1'autre que par les teintes florales, n'offre, en rea- lite, ricn de monstrueux : le contraste des couleurs, dans le dessin comme dans la na- ture , nous parait produire au contraire un assez heureux effet. Originaire des regions montagneuses et temperees du Mexique, le Salvia patens est pour beaucoup d'araateurs une de ces vieil- les connaissanccs , dont le merite solide et modeste a la fois resiste aux vicissitudes du gout et aux injustices de la mode. La rai- deur de port, qui chez la generalite des Labiees est en quelque sorte un mal de fa- mille, est compensee, chez cette espece, par Fecial de ccs grandes corolles azurees qui reproduisent, sous des proportions com- parativement gigantesques, les traits si sin- guliers des Sauges de nos pays. Sa variete, a fleurs blanches, lui cede de beaucoup le ■h>. i cote d'elle, que c ntage, objet de curiosite sufllsent, du reste, pour recomraander aux amateurs la culture en melange des deux J. E. P. Douee de la semi-rusticite d'une foule de I entiere; on deterre avec soin les gros- ses congeneres , le Salvia patens se plait | ses racines fusiformes et fasciculees qu'on d ans la pleine terre et en plein air durant | laisse attachees au troncon inferieur de la toute la belle saison. Sa fleuraison, heu- | tige ; on les conserve, pendant Fbiver, reusement tres-lente , se prolonge josqu'aux dans une serre froide, en les tenant ft sec premieres gelees d'autorune. A cette der- | et a Fabri de la gelec , pour replanler en niere periode, on coupe rez-de-pied la plante j plcin air au printemps qui suit. La mui- tiplication progressive des sujets correspond a un accroissement proportionnel dans la force et la luxuriance de leur vegetation. On peut aussi cultiver ces plantes en pot, de )ns. Multiplication tres facile de boi et de graines ; ces dernieres ne"ai is sont en general peu abondantes. ■ df- . des MISCELLANIES. f 259. line main souterrniiic. II pousse des mains sous la terre de Bel- gique. Nons recommandons la decouverte a tous les amateurs du merveilleux; elle est plus curieuse que celles du Serpent de mer et du Kraken , sans compter qu'elle possede sur elles 1'avantage d'etre veritable. de phalange i t, doue de toute 1'ap- parence d'une main d'homme. Un pouce avec quntre petits doigts, une paume con- poignet et des en marques que | chez mainte victime de la goutte, tels etaient les attributs de ce corps d'un nou- veau genre, dont l'original nous a ete com- munique par MM. Mackoy, de Liege, et dont la vignette ci-annexee est l'exacte re- presentation. Si le digne D r Plot etait parmi nous,il ne manquerait pas de saisir ce fait comme un exemple de la « force plastique » en vertu de laquelle la terre a produit des l'origine les animaux et les plantes. Si le bon M. Llwid (1) ; l'appui de son i semence des etres vivanti s en l'air par les vapours e lieu convenable » , ou, sel( quantite, elle produit des ment quelqu'une de leurs parties. Dans le cas present, la semence etant imparfaite n'aurait produit qu'une main au lieu d'un homme. Les modernes amateurs de mer- veilles sont librcs aussi d'expliquer le fait a leur guise. Tel esprit subtil et speculatit pourra, par exemple, soupconner qu'il s'agit de la main de quelque beige, oubliee par son possesseur dans le champ ou il plant 3 ses pommes dc terre, et qui se serait yege- talisee par quelque action incomprehen- sible. Mais helas ! quoi qu'il en coute aux ima- ginations hardies, nous sommes forces de detruire ces speculations a perte de vue. De meme que le professeur Owen a decla le Serpent de mer n'etre qu' meme nous declarons la ma 1 Phoque, de beige ,i '" fl qu'une pomme de terre ; etrange pomme de terre, si vousvoulez, et telle que nous n'en avions jamais vu; mais au bout du compte, vraie pomme de terre. Le pouce et les doigts sont cinq processus partant d'une tige apla- tiequi constituele poignet etla paume; ces appendices ont pris naissance sur le tuber- cule jeune, apres quoi le tout s'est deve- loppe en forme de main. A peine est-il necessaire de rappeler que la pomme de terre n'est qu'une tige ou un rameau gorge de fecule et d'autres substances nutritives. Lorsque ce tubercule pousse dans un ter- rain meuble, il se developpe en prenant une forme arrondie; mais une pression sur les cotes l'oblige naturellement a s'aplatir. main beige se Un peut prcsumer trouva pressec entre deux pierres mottes dures, lorsqu' " Apres tout, ce qui se passe ici a egalement lieu pour les fruits de Concombres, pour les tiges dcs Clioux , ou les rejetons des arbres, quand ccs parties croissent avec une extreme rapidite et qu'elles sont genecs dans leur developpcment. En parcil cas , ces organes s'aplatissent en devenant mon- strueux, et, s'ils avaicnt assez de force pour passer a 1'etat de tubercule , ils pourraient egalement former une main beige. J. Lindley, Gardener's Chronicle. nbreuses fleurs de cette smgulier Orchidee, rappellent autant demouches ta chetees qui grimperaient le long de se nctata Karsten (1). ;uliere | peduncules filiformes; leurs teintes contribuent surtout a produire cette sion. Malgre cette comparaison , la planle s jolie, grace a l'elegante i depasse pas 0-»,i2 a 0-,15. >- - courbure de ses racemes greles, sortant des cine- I m rent a Tecorce s de son vert feuillage. Sa hauteur ne | des arbres. Les tiges longues deO m ,2a(> m ,7, les porte a sc quelque peu d'une longue gaine membraneuse et cylin- tlriquc, dc couleur brunatre. Chacune d'el- sommetune feuillecharnueet oriacc, Increment flexueuse, 0:i a 0"\<>7, large de moi tie, J .e ces i emettant chacune d< leur aisselle une grappe multiflor chis -rclt' et penche. Les fleurs sc chetees de pourpre sur un fond d' rougcatre. Le . et etroits; le labelle les sepales, d'un rouge jaunatre, macule cle pourpre. ligulc, a bords roules en dedans, de maniere a embrasser le gynosteme, qui est court, cylindrique, un peu courbe, Le Rhynchopera punctata est la seconde espece connue du genre. Elle differe du R. pedum data Kxorscn (1), par ses tigcs et ses feuillcs plus petites , par ses fleurs a la fois plus nombreuses et plus delicate- ment colorees, par ses gaines florales folia- tion du pedoncule du raceme au-dessus et non a l'aisselle meme de la gaine florale. Le Rhynchopera punctata a ete decou- vert par M. Hermann Karsten, dans les montagnes de la province de Caraccas , a une altitude de 1560 a 2900 metres. Elle croit en grandes touffes, sur divers ar- bres des forets, et fleurit d'aoiit en octobre, c"est-a-dire dans la saison la plus chaude et la plus humide de 1'annee. Cette espece aime une temperature tient, dans les localites qu'elle habitc , la legere brise qui souffle Fest , durant la saison de pluies. Dans la culture des plantes tropicalcs qui croissent naturellement a l'ombre, on doit eviter avec le plus grand soin les tran- sitions brusque de l'atmosphere i difference des t les divers* leur developpement est moins tranchee que chez les plantes exposees a Taction directe des rayons solaires et du rayonnement. L'influence de ces deux phenomenes etant diminuee par le rideau de verdure des fo- rets, il en resulte pour les plantes qui crois- sent sous l'ombrage de ces derniercs, une temperature plus uniforme. C'est un fait qui lorsqu'il s'agit de plantes dont sont pas enfonceesdansunmili< tel qu'est le sol a 1 egard ii 1,,-ivl,-;:!-. directe des rayons brulantsdu soleil de midi, s'exercant dans lc court inter- vals de quelques minutes, ou le refroidis- sement que produit en une seule nuitle rayonnement direct de calorique du sol, sont capables de fairc perir ou du moins de rendre malades certaines plantes, etde pre- ference celles dont les racines tendres sont exposees sans proleHimi ;.u\ vu-i«;t«id.- atmospberiques. Des effets aussi pernicieiu resultont egalement d'une excessive seche- resse ; de la vient sans doute que les Orcbi- dees et semblablcs plantes nerienncs,ne croissent pas sur des tiges a ecorce lisse (exception faite d'un palmier et de quelques antres monocotyb'-duin s) : mais puilot .•• ces troncs dont l'ecorce crevassee, leur fournit a la fois et l'humidite neVe**^ rrrtai f 261. Rusticite n-m;dit< ; frappaiite dans la eouleur 01 forme et la texture des pelales, telle devi etre la condition premiere du cboix; beau port, dc> fleura arrondies, l)ien d< a prtalrs rpai> ipanages esscnticls : de ces qualite's au nouvelle ce qu'elle res rapports. Quant d'une belle rose , el moins devrait predi laisse a desirer sous a la propagation des entre les divers modes celui qui vous pa- tra lc plus convenable. S'il s'agit dc varietes de rose de Cbine, greffez a l'ecusson sur la 1 temps convenable sur L'avantage de la Rose de Cbine consistc dans sa vegetation conti- nue durant toute l'annee, circonstance qui la maintient toujours en etat de recevoir de nouvelles greffes, meme aux epoques on l'Eglantier nese prete plus a cette operation. le pseudonyrne « Crilo >..) niarcottage du Laurier-Cerise. Entre les arbustes d'un vieux bosquet de mon pare, dominent par leur nombre des pieds de Laurier-cerise , qui, il y a trois ans, presentaient le plus triste aspect, par suite de la denudation de leur base, et qui d'ailleurs commencaient a trop em- Pieter sur les allies. L'emondage, employe comme palliatif, ayant plutot accru que diminue le mal, j'eus recours au marcol- a ge et par suite au renouvellement de tout bosquet, A cet effet, on commenca par fuppniner toutes les brandies inutile/, e'est J dire, celles qui etaient trop vieillcs et trop denudees, ou dont le bois etait mort. vec ces branches on put preparer des cnevilles propres a fixer les marcottes. Une entaille de 5 a 6 centimetres de profon- deur faite a la base des tiges principals, rvit a rendre plus facile leur courbure ▼era ie so i ? apr - s quoi , eurs brancheS) 'egercment entaillees ou tordues en point '""Enable, In, cut coueh&s dans des creux P e " profonds, fixecs au moven de chcvil- partic de terre, et le plus souvent amputees a leur extremite ascendante. Les resullals de cette operation ont ete parfaits. Le bosquet en question presente aujourd'hui des arbustes a base touffue, et dont les plus rapproches des allees s'elevent tres haut sans gener la cir- culation. Un parcil niarcottage en grand, renouvele tous les dix ou douze ans, au- rait pour effet de rajeunir les vieux mas- sifs, et de fournir en outre les marcottes pour en planter de nouveaux. D'ailleurs , gr^ce a ce mode de traitement, les Lau- riers-cerise cultive's en bordures d'allees, presentcnt le plus bel effet, et fournissent un excellent abri pour le gibier. J'ai bou- ture des Lauriers-cerise dans la mi-ete, en Ii.ct noun.-!.. Lilium LmhUuosh lOn ROEJI. Ct SCHL'LI S W F1 M S. : Sujet au sort commun de beaucoup de plantes ornementales, le beau Lis qui fait Fobjet de cet article est encore victirue d'une deplorable confusion de nomenclature. Recu en premier lieu dans l'etablissement Van Houtte, sous son vrai nom de Lilium Szo- vitzianum, et plus tard sous celui de Li- lium colchicum, il circule d'ailleurs dans les collections sous les titres evidemment faux de monadelphiim ct de Loddigesianum. Parmi ces epithetes d'emprunt, la premiere, celle de colchicum, est tout simplement un double emploi, et doit par suite etre rayee des catalogues d'cspeces ; les deux autres , niontidelpluiHi et Loddigesianum, appar- tiennent en realite a deux pretendues es- peces de Lis, dont la distinction nous parait plus que suspecte, au milieu du con- flict d'opinions qui regne a leur egard entre les auteurs. Quelques lignes d'arides details sont indispensables pour mettre un peu d'ordre dans ce chaos. ^ Sous le nom de Lilium monadelphiim, I'auteur du Flora taurico-caiicasica decri- Vlt un Lis auquel il attribua des fleurs scm- hlables pour la forme a celles du Lilium de monadelphiim, et avec la citation de la Flore taurico-caucasique, la figure d'un Lisa fleurs en cloche, dont les pieces du perianthe remarquablement revolutees, presentent sur le fond jaune de leur face interne des mou- chetures d'un brun-violace. Frappes , avec raison, du peu de concordance de cette figure avec la description du Lilium mo- nadelphum de Bieberstein,Roemer et Schul- tes firent de la plante du Botanical Maga- zine une espece a part sous le nom de Lilium Loddigesianum. Mais, d'un cote, Marshall Bieberstein lui-meme, dans un ouvrage pos- terieur a sa Flore taurico-caucast'qiie (1), crut reconnaitre dans la figure citee les traits de son Lilium monadelphiim; d'aulre part , MM. Fischer et Lallemant , a qui leur position dans le jardin de St-Petersbourg rend si facile la connaissance des especes caucasiennes, regardent comme identiques la plante de Marshall Bieberstein et celle du Botanical Magazine; enfin, In distinc- -. Bientot 1 1811, parut, dans lion des deux pretendues especes n'etant nulle part etablie avec certitude, on pcut fortement soupconner qu'ellcs se rapportent en realite a un meme type , auquel on de- vrait laisser, suivant I'usage, la denomina- tion la plus ancienne , celle de Lilium mo- nadelphum. Cette premiere question videe, rien n'est plus simple que d'etablir la distinction spe- cifique entre les Lilium monadelphum et Szovitzianum. Chez le premier, en effet, les etamines sont monadelphes, le pollen jaune, et le style toujours droit; le second, au contraire, presente, avec des etamines libres, un pollen orange et un style qui, (suivant l'assertion de MM. Fischer et Lai Fanthese. Les deux plan de leur port et de leurs caracteres; elles ont pour patrie commune les regions qui avoisinent la Mer Noire ; mais , tandis que le Lilium monadelphum, observe deja par l'illustre Tournefort , vers la fin du XVII siecle , existe depuis pres de cinquante ans dans les jardins de l'Europe occidentale, le Lilium Szowitzianum est une des acquisi- tions encore recentes que l'horticulture doit au zele des voyageurs russes, et a la liberalite des administrateurs du jardin de S'-Petersbourg. Ajoutons que son extreme rarete dans les collections est peu en rap- port avec un me'rite dont la figure ci-jointc ne donne que la juste mesure. De meme que Ic Lis blanc commun et que presque tous ses congeneres, le Lilium Szovitzianum supporte tres bien a l'air fibre les hivers de nos climats. Sa culture n'exige a peu pres aucun soin. Sa multipli- cation est d'ailleurs facile par division des ca'ieux , que Ton separe apres que la plante hue. aussi des grab arretee. II Ton doit seiner en automne sous chassi froid, pour les repiquer a l'air fibre au prin temps suivant. Sa fleuraison a lieu nous en aout et septembre. L.VH ch.7 MISCELLANIES. | 266. Importance de 1'ordre et de la proprcM en horticulture. Les rcmarqui v it lr( ct u pondants, seront, nous n en doutons pas, approuvees de tous les amateurs de la belle culture, aussi bien que des praticicns rai- sonnables : « Jevous sais gre, ecrit-on au redacteur, de \<uir. On peut aisemeut ame- a fleuraison ct consener lon«l dans cet etat par le procede a-iMJW des exemplaires cultives dans des pots de moyenne grandeur, rempbs d,un , c0 , m i f rhc bien drainc de tcrre de feuillesetde touru . I'ssiere. i CYDONU (CHANOMELES) JAPONICA var. UMBILICATA. Rosacea? $ Pomaceae Juss. — Icosandria-Pentagynia CHARACT. GENER. - Calyx tubo campanu ' ■■■'■• -■ • ; ' ; .. ., , I i <'!'iHrnl..s. O „ nlrniin. -i-loeulare. lorn- i . • ■^"'iKinlms „| M , ,, ; , |, uv| _ Mi.rlM.jM^. v.//, ."i mlare, loculis pohspcnius. ni.l,., !|( ..n-lili ■''!»■" iiiniius taiiu-u .|n :im iii /y-o ; nempe la- Mmi hand n,i,. ; ; (nempc a?6«w/«r '»'l<>> ortlmlropi. «,f lff . ,/<„„» ,. ( , CHARACT. SPEC. - Idem ac subger Cydoiua japonica Pers. Enchirid. I DC IV...I. II p. 638. Cydonia laymaria Loisel. Herb, de \\ t. 67, et in Duhamel, ed. nov. VI. t. Pyrus japonica Tuvxb. FI. jap. p. 207 Knuin. ji. 1020. Sims Bot, Mag. t. 692. Mains japonica Andr. Bot. Rcpos. 1.4 CHARACT. VARIET. x roseis, fructibus (nobis ta apice umbilico convexo ins spargentibns. (Fide CI. Sit L'emploi de trois termes gene'riques Chanomeles, Cognassier et Poirier, pou «ne seulc el meme espece , est un des mill exemples de 1'incertilude de la nomencla l ure des plantes les plus vulgaires. Parlez d e Cognassier du Japon aux horticulteurs, Peu d'entr'eux reconnaitront sous ce e Airier du Japon, une de lcurs vieill oujours agreables connaissances. Chois Pus japonica , an lieu de Cydonic de structure qui lie 1'arbuste en question au genre Cydonia plus etroitement qu'au Pyrits; enfin , adoptez Chamomeles et vous encourrez Ie reproche de ceder a la ten- dance assez commune aujourd'hui de mul- tiplier, parfois sans besoin, les divisions generiques. Dans ce conflict d'opinions con- tradictoires, nous avons cru devoir adopter un terme nioyen, une voie detournee de contenter un peu tous les gouts. Pour les jardiniere et amateurs, nous ecrivons entre parentheses le nom vulgaire de Poirier du Japon; aux botanistes nous parlons de Cy- donia, mais, en restreignant le sens un peu trop large de ce terme generique, par l'adoption en sous-ordre du terme Choeno- meles, comme designation speciale du sous- genre evidemment tranche que constitue le Cognassier du Japon. Quel jardin ne possede au moins le type ordinaire de ce charmant arbuste , dont les fleurs carminees brillent entre les plus gaies vari(5te a fleurs bla; doubles : plus riche encore et plus distin- guee par la nouveaute, est celle que M. Van un nom qui rappelle le pourpre fonce de ses fleurs (Pyrus japonica, atrosangui- nea, L. VH. catal. 1849); enfin arrive la variete umbilicata, que distinguent de beaux fruits et des fleurs d'un rose satine. Introduce directement du Japon par les soins du D r Von Siebold, celle-ci fructifia en premier lieu, en 1847, dans le jardin du celebre voyageur. C'est elle qui figure dans le catalogue des plantes de l'etablissement Van Houtte, pour l'annee 1849, sous le nom de Pyrus japonica rosea. Son mcrite, au point de vue ornemental, se revele assez dans la figure ci-jointe pour se passer de tout autre eloge. J. E. P. Fig. i. Branche d'automne du Cydonia (Chamomeles) japonica var. nmbjhcata. Fig. 2. Jfo p tale (grandeur naturelle). Fig. 3. Une des etamines, grossie. Fig. i. Antheres gross ^ ie s y 1'une sur le dos, et l'autre (4 gauche) sur la face. Fig. 5. Styles (grandeur naturelle). F j t Portion libre d'un des styles, terminee par un stigmata dUat^ (grossu . Wj^JEt 1'ovaire. Fig. 8. Un des ovules grossi. Fig. 9 et 10. V I. Siebold et De Vriese.) i grandeur naturelle. (Les analyses Rien dc plus vulgaire et de plus simple que la culture du Poirier du Japon. C'est dans nos climats une plante tout a fait rus- tique, qui sert le plus souvent a la decora- tion des murs, contre lesquels on la dispose en espalier. Placee de cette maniere a une exposition chaude, elle fleurit souvent a ! de l'hiver, avant que ses feuilles l'apparilion des fleurs devance un peu des feuilles qui naissent de bourgeons s pares. Elle se multiplie aisement de bouiu et de greffe. L.VH. MISCELLANIES. vi' 1 jr§) DC. Prodr. VI. p. 164. La jolie composee que rcpresente noire -vignette, croit naturellement sur Ie mont Wellington, dans l'ile de Van Diemen. Cost un petit arbuste touffu, a feuillage persis- tant, dont la verdure rappelle cellc de YEruitijiniis japonicus. Lesjeuncs ramcaux sont anguleux et viscides; ses feuilles, laplu- part de moins de O m ,02 en longueur, obova- les, apiculees, concaves, sont depourvues de veines, et legerement farineuses sur leur page inferieure, pendant leur jeune age. Les petits capitules blanes forraent des co- rymbes courts et lateraux. Le nom de Swararaerdam applique a ce genre, a ete suggere a De Candolle, par la resserablance que les soies claviforraes des pappus de la plante, offrent avec les an- tennes de certains de ces petits etres , dont l'etude a fait la gloire du savant entomolo- giste hollandais. aisement de boutures, | 271. Observation importaute an siijet de la culture de I'tlMKlltlt IMBRICATA (1). pouvoir etre plus raal choisie; et cependant, 1'arbre en question offre aujourd'hui l'aspect le plus luxuriant, et sa croissance depasse dans la proportion de 5 a 1 celle des pieds du merae age plantes en raeme temps que lui. On ne saurait douter que les vents im- petueux,le lit de cailloux et la privation absolue de soleil, durant plusieurs mois de l'annee, n'aient en r&dite tourne tout-a-fait a son avantage. (Sans aucun doute, ajoute la redaction du Gardener's Chronicle, It fait s'explique aisement par les habitudes et la station de 1'arbre dans son pays natal(l)}. J. H., Gardener's Chronicle, 1849. assez forts d' Aran carta imbricata Invent plantes dans un pare du sud de I'Angle- terre. Malgre des diversites assez notables dans le choix d'exposition et de sol , tous les sujets paraissaient etre places sous les i seul auquel crut pouvoir predire d'avance une destinee orouillards et aux froides raffales d'une vallee basse, ombrage par de grands arbres durant tout 1'hiver, occupant la base du versant septentrional d'une colline,reposant enfin sur un sol ou Ton trouve au dessous dune couche de 0»,15 d'bumus un lit com- pact de cailloux, sa position semblait ne (1) Voir ci-dessus, page 307-509 En visitant, vers le milieu de Janvier, quelqucs boutiques a fleurs de Shangae, je it de plan Polmaise, ( l<>iTa»e. J'ign mill \i(Ul I'm /> a is Irappe |i;ii' < nolle facilitc 1< none a (loraiMtn fs dc celte pla curs, dont l'cff que ce procede pratique par les e fleur, un grand cmpecher de s'epanouir trop rapide- nt. Tous ees objcts vcnaient de la celebre : dc Soo-chow-foo, le grand centre du attirailde chauffage dont i usage esi numi.er a Horticulture euro- peenne. Eh bien ! rien de tout eel a: les Cbinois n'ont pas d'autres serres a forcer les fleurs que leurs maisons ou leurs han- gars, dont ils boucbent avec de la paille les fentes des portes et des fenetres, et qu lis cbauffent avec des feux de ebarbon de Lois. i. A cellc opoquc de l'annre : j,iii\ici, t Kum- \c* I ft'tmpfehent pas loujours le bord el le som- i ce mil. Un parfait drainage et un sol I met des folioles de se brunir en se desse- permeable aux liquides sont aussi deux c chant, el d'imprimer ainsi a l'arbuste un air ditions indispensables a la bonne venue maladif ; mais, c'est la, malheureusement, YAi un defaut dont souffrent les Brownea et j cloc aulres plantes dont les feuilles possedent vraisemblable que la planle produisc une texture analogue ; les exemplaires graines dans nos serrcs. d'Amherstia, cultivcs dans le jardin bota- j VI j nique de Calcutta , n'echappent pas meme a MISCELLANIES. | ft*, illthode p en Iciii* coiisei'vaut la vivacite de leurs conlen vation des exemplaires recueill beaucoup dans celte etude ; mais \ ver a leur dessication , le travail i ralemcnt long et penible, et sui incertain. En effet, quelle que soit tite de papier que Ton emploie poi les plantes, et memequand on a 1 remplaeer deux fois par vingt-qu dans les circonstances ordinaire*. J'ai do pense qu'en elevant la temperature et < diminuant la predion n( musplit'-i-it] nc . j'a riverais probablement a un bon result; Dans ee but, j'ai fait fabriquer un vase cuivre, cvlindrique, > hauteur sur 60 de diametre. Dans je puis facilciiicn! depo^er im pa ifermantcent eehantillons ets alors, dans l'espace re sur les cotes, environ 4 kilograu par des papiers pierres de chaux vivi four, ce n'est qu'au bout d'une de. Depose dans une petite cuve, I'apparcil jours qu'on obtient des plantes j est porte a une temperature de 50" ; """ olorees , dont les caracteres sont le plus souvent detruits, et qui, pour etre reconnues, exigent beaucoup d'habi- fude. Pour obtenir les meilleurs resultats, jai faitquelques essais que je prends la li- berie de presenter a l'Academie. Dans une herborisation, je range sueces- sivement mcs plantes dans des feuilles de P'I'kt -lis, qui absorbent immedialement Jeau d'interposition (de pluic ou de rosee). Dans cet etat les plantes peuvent se conser- ver vingt-quatre heures sans alteration aucune. Le lendemain, je les place dans des Papiers tres sees, puis je les depose dans un a PPareil de mon invention , ou elles se se- chenl completement en vingt-quatre ou rente heures, conservant la coulcur des feuilles et 1'eclat des fleurs. Voici sur quoi se fonde ma methode de i Preparation. L'eau de composition et d'in- le «"position ne se volatilise que lentement | au moyen d'eau bouillante que 1 dans la cuvc. On fait alors le videavcc une petite pompe pneumatique adaptee a un ro- binet place sur le couvcrcle. parce qu'a cette temperature, il se forme toujours a mesure que Ton fait le vide , une atmosphere de vapeur d'eau, et que d'ail- leurs, dans une semblable operation, il n'est nullement besoin de s'occuper de pre- cision. Une fois 1c vide fait, c'est a dire apres avoir pompe a divers intervalles pen- dant deux ou trois heures, on laisse le tout tranquille pendant vingt-quatre ou trente heures : au bout de ce temps, en ouvrant Fappareil, on trouve les plantes seches et semblables aux echanldlons que j'ai lhon- neur de presenter a 1' Academic C.a»ai.. Comptrs rrmlus I'Amdvmir (trsSrinmrs ,lv Paris, s ,„|.,|uv Is{!» -;- «rt l cinploi du Goudron pour preserver le Ble de 1 attuque J/undesComptesrcndusdumoisdejuil- let dernier contenail une notcde M.G.Bar- ruel relative a Taction de l'oxyde de car- bone sur les charancons, et a l'emploi de ce gaz pour leur destruction. Quelqucs jour- naux, et entre autres YEcho agricole, pu- blierent tout dernierement , pour faire pe- rirces insectes , un autre moyen, indique par M. William Little , et qui consiste dans l'emploi du gaz ammoniac. Ce jeune chi- miste anglais pretend que par le contact de ce gaz les charancons perissent instantane- ment , qu'ils sunt comme foudroyes. » J'ai constate, devant plusieurs temoins, que rammoniaque ne foudroie pas les cha- rancons; car apres un sejour de quelques minutes dans le gaz ou dans l'ammoniaque liquide , ils sc remeltent sur pied et courent parfaitement,si on lessoustrait a l'influence de cet alcali caustique. Toutefois Taction prolonged de ce gaz, comme celle de l'oxyde de carhone, de l'acide carbonique ou de tout autre gaz irrespirable pour les grands animaux, fait perir ces insectes en plus ou moins de temps. Je ne sais quelle disposition d'appa- reil simple, economique, a la portec de tousles cultivateurs grands ou petits, riches ou pauvres, serait adoptee par M. G. Bar- ruel , pour Implication de l'oxyde de car- bone, ou par M. W. Little, pour celle de l'ammoniaque; mais, je dois signaler un corps dont l'emploi est beaucoup plus pra- tique et moins dispendieux; e'est le gou- dron. L'efficacite de celte substance contre les charancons est connue de plusieurs agn- culteurs ou commercants de grains. »Je placai, dans un vase d'un quart de litre de capacite et bien clos par un liege , trois charancons bien vifs et bien portants ; en meme teinps, j'avais introduit un petit ;u de goudron; >n s'apercut assez prompteinent du malaise le ccs animaux; bientdt ils toraberent sur e dos , agitant lours pattes , sans pouvoir s'en servir utilement pour se relever; au bout de quinze a dix-huit heures, ils peri- pent. L'odeur seule du goudron dans un espace restreint, est done mortelle pour ces insectes. Si l'on enduit d'un peu de gou- dron la partie supcrieurc du vase clos ou l'on enferme les charancons, ils meurent dement. „ L'efficacite du goudron, pour chasser ces insectes et en preserver les grains, est un fait incontestable. Mon pere eut, a une epoque deja eloigned , des greniers, des granges et toute la maison infestes par les charancons, au point qu'ils prnclra.ent dans toutes les armoires et parmi le linge. II fit placer un tonneau ouvert unpregiH-de goudron dans la grange, puis dans les gre- niers, au bout de quelques heures on voyait les charancons grimper le long des murs par myriades, el lu;r dans ion p ^ directions opposees „ i I Mine u. Lu l.u : n passer ce vase goudronne de piece en pica . la maison fut en quelques ;ou™ complete- ment debarra ; holes incommodes sibles. Le cnltiva ■ del- rede- ussitot qu'il i/psrVuee, iinpirmier ■ dron la surface de que! rhes. et les placer convenablemer .: il huuln, luenenten nouveler le goudron de temps a aui l'annee, pour prevenir le retour insectes. » .\i!>i- e A- f 276. Jtardins flottants des Chinois. LesChinois tres habiles en horticulture i vrent avec des nattes, sur ^fjj^ *» et souvent rcsserrcs par nne nombreuse portent de la err, ; population, out imagine un genre de cul- champs flottants sur lesquels ib pgr ture inconnu au reste du monde (1). Pour recoltent du nz. Le tail esi ■ ^ ^.^ suppleer au sol qui leur manque, ils con- plusieurs voyi - struisent avec des bamboos ou toute autre | teur possede dans s:i out ■ _ ^.^ espece de bois, des radeaux qu'ils recou- | dessins qui representent ce (1) II existe avec de legeres modifications dans bien execute, i certains ! ,.- de la vallee de Cachemirc. (Voir . dont l'un colonc c ait en Chine. ( Indipe*d*m* beige.) R0ILL1 WHAM. roella a fcuillcs ciliees. Campanulacese § Wahlenbergiese , Endl. — Pentandria-Monogynia, Li.\>. CHARACT.GEAEU. Vide supra I.e. (ex- Iiovllti clliata Linn, sp. I. p. 241. Gjerts. m** H I.PaxI * n | ,„, F1 . i post tabulani ilpha li< mi oi !', I v.. I ' p 2-i'i. .lei// (! , etc. 1'i.ik. Aln.au. VIII. tab. *>•>. Hz. A. ramoso, pilo- Cl , /A y SebaTIics. i, cihatis, puis i p _ as, tab. 16, fig. 3. uililis; >, 7 , r . „ , ¥ x „ foliis flnnlilms ,u ' ' *' 1 ' H :| ! "• p77 I , 39 ml i lohis , il . .us U ii, ,. x ,, /-'" - I inn II' .1 I I'll !' ''»-! tali .» Alp. DC. (Diagnosis et synonymia ex DC. Prodr. 1. c.) CHARACT.SPEC. Le Cap de Bonne Esperance n'est pas uniquement la region classique des Bruye- res, des Bulbes et des plantes grasses : e'est aussi le rendez-vous favori de ces mille arbustes a rameaux compacts, a feuilles etroites , aciculees , serrees en faisceaux ou en un mot, rappelant celui des Erica, leur vaut l'epithete d'erico'ides. A ce groupe de vegetaiix caracteristiqu.es , les families les plus diverses fournissent leur contingent : Diosmees aux fragrants parfums, Phylica (Rhamnees) aux fleurs obscures, Bruniacees aux innombrables capitules, Thymelees aux jets greles et flexibles, Immortelles (Cora- Posees) aux brillants involucres, et tant d'autres genres ou families qui, malgre leurs divergences d'organisation , semblent refle- l er dans leurs formes exterieures les mille nuances d'un meme type ideal. Parmi ces arbustes a feuilles diminutives, brille, par la grandeur et Feclat de ses eorolles, le Roella ciliata. Bruyere par le P°rt, Jasione par le feuillage, Campanule Par les fleurs, cette cspece forme, grace a ^uelques soins de culture, un des plus jolis sous-arbustes dont on puisse orner les vases ou les tablettes d'unc orangerie. Chaque exemplairc, en effet, forme une sorte de petit arbre en miniature, et sous ce rapport la figure ci-jointe, reduite par defaut d'es- pace a ne representcr qu'un fragment, nc de lensemble. II y manque cette espece de symetrie generate qui nous plait, meme dans les ceuvres de la nature, et qui differe autantde la froidc symetrie matbematique, que 1'aspect d'un beau paysage differe du plan que la regie et le compas en ont trace. Le Roella ciliata figure entre les premie- res plantes qui revelerent a l'Europe la ri- chesse de la Flore de l'Afrique australe. Son introduction dans les jardins de la Hollande, se rattache a cette epoque glorieuse pour la botanique et Horticulture, ou le celebre Hermann cueillait a pleines mains les pre- mices des Flores du Cap de Bonne Espe- rance et de Ceylan ; ou les Burmann con- sacraient talents et fortune a communiquer a la science les travaux de Plumier et du venerable Rumphius ; ou les Commelyn po- pularisaient par leurs ouvrages les richesses de leurs jardins; ou Cliffort, genereux et intelligent Mecene, soutenait les brillanls debuts de l'auteur du Flora lapponica, qui preludait par V /tortus Clifforliunm a sa feconde reforme des scien- ces naturelles. C'cst dans ce dernier ouvrage qu'est figure et decrit le Roella ciliata, sans y porter de nom speeifique, parce que Lin- na3us n'avait pas encore mis en pratique les principes de la nomenclature binaire, qui commencaient sans doute a s'organiser dans En renvoyant le lecteur au caractere ge- nerique du Roella deja publie dans la Flore (torn. I er , p. 295), nous devons diriger son 1 de commun que la ressemblance de cette confusion , nee de l'igno- rance des plus simples principes de la bota- nique, est-elle une des preuves edifiantes que certains esprits superticicls voudrnient theoriques, dont l'horticulture ne devrait etre en realitc qu'une application? J.E.P. Les Roella sont des plantes de serre froidc dont on doit hater la fleuraison, en mettant en plein air durant la belle saison les pots ou elles sont plantees. Leurs fleurs deman- dent beaucoup de soleil pour s'epanouir; mais on doit se garder d'en exposer aux rayons ardents d'un soleil d'ete, les exem- plaires qui auraient etc j usque la conserves dans une serre peu eclairee. L'action du soleil a besoin d'etre graduee, de maniere a s'exercer, par exemple, sur les memes exem- plaires depuis le printemps jusqu'en au- toinne. Le compost ou se plaisent ces sous- arbustes renferme pour une portion ae sable, deux portions de tcrre de bruyere; il veut etre soigncusement draine, pour que l'eau des arrosements ne reste jamais sta- gnate autour des racines; la pourriturede ces organes par exces d'humiditc est en effet un des dangers a craindre, surtout pendant la saison d'hiver. Par une taille judicieusc on peut faire de chaque exemplaire un petit arbre en miniature bien rame, muni d'une simple tige maitresse. Multiplication facile de graines ou de boutures. L.VH. MISCELLANIES. f 277. Pin us muricata D. Don In Linn. Transact, vol. XVII, p. Ui, et in Lamb. Pinus, Svaoa. Pinus Edgariana Hartweg, in Journ. of the Hort. So Feuilles geminees -217- as trop serrees sur s m 085 a m 10 sur les echantillons sauvages, tres raides, assez larges, a pointe obtuse , concaves sur leur la base des feuilles jeunes, et ■Jlgjjj'j qu'a peine sous les anciennes. Feuiues * minales des jeunes plants wum« . cinq « semble, assez eourtes. Branches peu nom breuses, mais p.'«^'ldrim-nt> r « , «»^^ i •roons an dessous des d matierc r&ineuse. Cones reunis de quatrea sept en faisceau, d'un brun rougeatre dans leur jeune Age, nun's passant au gris cendre lursqttils vicillissent , pendants, presque droits ou a peine courbes du cote qui re- garde la brancbe, longs de m ,075, attenues au sommet en nne pointe un peu obtuse, tites que le reste , sont quadrangulaires et presque plates, exccple colics qui avoisinent le sonamet, dont le disquc, bcaucoup plus convexe, portc transversalement unc lignc proeminente, et sur son centre une pointe courte, large et droite. Cbaque cone offrc de neuf a dix rangecs d'ecailles, et sous chacune de ccs dernieres sont logees deux tres petites graines d'un brun obscur, mii- nies d'une aile longuc de 0»,0«2. Cette espece bien caracterisee fut dfoou- verte par le D r Coulter, a San Luis Obispo, dans l,i llaiilc-C.dif.irnie, au sud de Monterey, par le T,:i"" degre de latitude, a une altitude ^ de 914 metres et a 16 kilometres S5j||r du bord de la mer. Les exemplai- ^P res y croissaient droits, mais un ^^ peu rabougris, s'elevant rarement Wr au dessus de 12 metres. M. Harl- weg retrouva la plante sur le ver- Bfe^ >ant occidental des montagncs qui ^ "~>i avoisinent Monterey, a ~) kilonie- ■£ tres de la plage; elle n'atteignait cSifif^ 6 a 9 metres, avec des troncs de L3® m ,90 de circonference , consti- 5!|v tuant, du reste, un seul petit bois S^ d'un peu plus de 6 ares de super- *F® d'un diametre de O m ,037 dans la portion la Plus epaisse, e'est a dire pres de leur base : celle-ei est legerement inequilaterale , et le pedoncule est presque nul. Les ecailles les Plus grandes occupent la portion dorsale du cone; elles sont coniques, presque droites °u legerement courbees en arriere vers la base du cone, tres saillantes, pointues et PillUS insiijin's. In nienic espece fut encore rencontrce par M. Il.irl- weg, beaucoup plus au sud de Monterey, en montant a la Mission de la Purissima, ou la monotonie des montagnes denudecs n'etait rompue que par un petit bois de ce Pin; les exemplaires ne depassaicnt pas, dans cet endroit, les dimensions de ceux des environs de Monterey. Cette espece est « l'Obispo » ou Pin d'Eveque des Califor- 8. Pi iius tuber eulata D. Don. ol. XVII, p. U2, ct in Lamb. Pinus, ■>iir!' tin* !1<>! t, Nm .. Feuilles ternees, serrees sur les branches, | sur les ecbantillons sauvages. Gaines cour- ( "«n vert gai, assez raides, larges et plates, | tcs, lisses, no d«'pasil>le- ment attenues a leur soramct, tout a fait sessiles, trcs durs, d'un brun clair ou d'un i;rN .u-ni!e lui -'[ui i- sont vieux, tres luisants et pleins de matiere resineuse : quoique l.^rc- ment reclines dans leur jcune age, ent plus tard presque a • i! sur la tige, et persistent dans cette position plusieuis annees, sans meme s'ouvrir pour repandre leurs graines. Les eeaill [ui occupent le cote dor- sal du cone, dans les trois quarU inferieurs de sa hauteur. M>ut ires saillanles, un peu coniques, surtout eelies d'en has, pain plus longuc egale m ,008, et que termine une forte pointe aigue. A mesure qu'on approche du " iPiP moins saillantes, plus quadra res, ct a pointe plus >>■ ducoteanterieur el du so beaucoup plus petites e( plates, ave, un • petite pointe brune sur le centre de leur disque. Chaquc cuie pn'-cule de quinze a seize im"- ures dY« lilies, recoil deux petites semeie es. monies (1 inn 1 (18 de long. i lieu par Ie D r Coulter, an -aei;"' Monterey, par le 56 m ' croissant presque au la plage, melede/^^ '"'"'■ M Hartwe- le retn.ma. sur les montagnesde Santa .«. 1 a 96 kilometres nord tie mum terey, par la voie de terre. lente, qui s'&ev< dessusdc 8ou 9 m< un tronc de 63 a 8 ; de circonference. II est aussi matt* le /'//- /.s insignis. G. Goni . IV. p. il«-^»- GRAMAMHES GEKTIAMDES. Etvm. ypttpf**, caracterc alphabetique, et «»««»-, flcur; sans doute a cause d't en forme de V, qui oceupe la base des divisions de la corollc, chez le Gr chlorwflora Haw. Crassulaceae § Roche* Endl. — Pentandria-Pentagynia Ljnn. CHARACT. GENER. — « Calyx campan lus, 5-fidus, erectus. Corolla p. ., ..„.ji 5-6 uartiti 1 sis. Sta . cjusdciii lubis altcrna. (Sana- ties, polyspcrma;. e vapmsrs, ,„,„,„,<, «/ii> '■> nic . nt hi K'une, incuria picto- ris. KM. \i\ exscrtis. Grammanthes gentianoides ? DC. Prod. III. p ,"!>." (r\ d; i-i,'. m niniis brevi). Crassula gentianoides? Lamk. Diet. II. p. 175. Gvntiam-Ua wthiopicu. paribus vcluti in um- ■ 89. t. m. f. b. A voir ces tiges regulierement dichoto- mes, ces feuilles opposees, glabres et glau- cescentes, ces fleurs dispose'es en cyme, ces corolles monopetales a limbe decoupe en etoile, qui ne croirait reconnaitre dans les Grammanthes une des plus jolies formes de la famille des Gentianees? Encore un exem- plc de ce parallelisme secondaire e'tabli par des coincidences de traits entre des plan- ts que separcnt les caracteres esscntiels; encore une de ces analogies qui intriguent 'e naturaliste , en cachant sous une trom- Peuse ressemblance le defaut d'affinites reel- fcs ; encore une de ces piquantes illusions qui seduisent 1'oeil un instant , comme pour menager a l'esprit le Iriomphe d'une re- vanche. Les Grammanthes appartiennent , en halite", au groupe des Crassulacees, plantes grasses par excellence , que la nature a se- ndees d'une main si prodiguc sur les sables abides de l'Afrique australc. Fidcles a leurs habitudes natives, ces plantes transporters sous nos climats, n'etalent que sous un bril- lant soleil leurs dedicates corolles a nuances metalliques. Absorbant par leur surface et par leurs fibrilles radicales l'humidite des nuits fraiches , ne perdant qu'en faible pro- portion, grace au petit nombre de leurs stomates, les liquides qui distendent leur tissu , elles offrent le remarquablc contraste d'une exuberante fraicheur sous les condi- tions les plus ordinaires de I'aridite. Cinq especes de Grammanthes sont enu- merees dans les ouvrages systematiques. Entre ces especes , trois sont caracterisees d'une maniere trop vague et trop succincte, pour nous permettrc de rapporter avec une entiere certitude a l'une d'ellcs les exem- plaires figures ci-contre. Tout nous porte a croire neanmoins que notre plante est bien le Grammanthes gentianoides DC.; mais, cette espece fondee sur le Crassula gentia- noides Lamk, cst-elle bien distinctc du Grammanthes chlorwflora Haw. ou Cras- sula dichotoma L.? Cost la ce que De Can- dolle lui-memc regnrde comrae fort dou- teux, et ce que 1'abscnce de materiaux ne nous permet pas de decider. En tout cas, une legerc incertitude de nom ne doit rien enlevcr a la plante de son merite intrinse- que, et, si Ton veut nous passer une locu- tion familiere, le Grammanthes gentianoi- des paye assez de mine, pour qu'on parcoure 'un ceil indulgent les pieces juslHicUivos do )n titre specifique. L'etablissement Van Houttc doit a l'obli- eance de M. le professeur Kunze, direc- ;ur du jardin botanique de Leipzig, la smmunication de cette petite plante, en- ure peu commune dans les collections. fdtre avec facilite, de maniere a ne pas faire pourrir ses dedicates fibrilles radicales. Elle demande pour bien flcurir beaucoup de soleil et peu de pluie ; si Ton tient a lui faire produire des graines fertiles , il importe de la placer sous un chassis vitre, qui serve a la garantir des ondees, sans la priver de la vive lumiere qu'elle reclame. Grace a ces IRE (PI. T. et Cr. Fr.) annee une provision de graines, qui, re- coltees en septembre et semdes au prin- temps qui suit , a la maniere des semences tres menues, donnent de nombreux excm- plaires dont la fleuraison se continue par succession durant plusieurs mois d'cte. II V a meme tel de ces exemplaires lilliputiens, dont la tige ne porte au dessus des coty- ledons qu'une paire dc petites feuilles et une fleur terminale. L. VH. MISCELLANIES. | 279. otem extraites d'une lettre de 1 Lilium spectabile, Fiscb. (I). (L. dauri- cum Ker. Bot. Mag. fol. 1210, pag. averse, et Bot. Reg. fol. 594, pag. a versa , ex CI. Kunth. excl. patria.) Cette espeee croit spontanement dans les environs de Ncrt- schinsk, aux limites austro-orientales de (1) « L. caule alato ; foliis sparsis; floribus la Siberie, c'est a dire dans une region extremement riche en plantes particulieres. (Les auteurs cites en note signalent ic Kamtschatka comme un aulir liabilaf "' la plante, Redact.) C'est M. Fischer d.rec- teur du Jardin botanique de S'-Pdterbourg, qui en a le premier introduit les bulbes dans nos cultures, ou elle sc_contente des ■ A-/- util.aiua lat.fol.a, Willd.?M.Biebst. je doute fort que ce nom, employe ! d'abor Wildenow, s'appliquca ju^le u m ■ ^ stein. Le premier de ces bolaiii,tr> pas eu plutot en vue quelqa breuse^ vanctc i du Fritillm dont l'espece des montagnes distingue au premier coup semble de ses caracteres la teinte brun-clair de ses fleurs? Will'de- now, en effet, vers la fin du siecle dernier, indiquait deja son Fritillaria (aiifolm, comme une plante d'ornement tres repan- due dans les jardins d'Allemagne : est-il probable que ce soit l'espece du Caucase,qui est encore tres rare dans les collections, Fritillaria jspece ap ture du capsule a la s Cette jolie espece appartient par la struc- a section Pelilimn. C'cst dans sa diagnose, faitc probablement sur des echantillons M. Schrenck dit : « capsular angulis rotun- dajis. a Elle approche par le port des Fri- Mlaria lutea et lati folia. Decouvcrte par M. le D r Schrenk, le 21 juin 1840, sur les monts Dschillkaragai , au sud de la Songa- rie, die fut re'rouvee l'annee suivante, dans les montagnes des environs d'AIatan, par MM. Karelin et Kiriiow, a qui le jardin de Dorpat est redevable de cette acquisition. Elle vegete tres bien sous les memes condi- tions que l'espece precedente, et supporte aisement le rude climat de la Livonie, grace a k simple protection d'une couche de fcuilles pendant l'hiver. Corydalis bracteata, Pers. Espece tres aistmcte et tres remarquable par ses gran- ges fleurs jaune de soufre et par sa preco- m. Sa fleuraison est vernale et devance celle de toutes ses congeneres. Originaire despetits Altai, d'ou M. le professeur Lede- «our la recut en premier lieu probablement Je Shangin, elle s'etend vers 1'Est jusqu'au Je n«ssei. Son introduction a l'etat vivant seurLedebour, qui eo envoya les Imi11.cs en Europe, pendant son vovagc aux monts Altai, en 1826. Dans le jardin de l)oq> ; ,| (Livonie), elle croit parfaitement en pleinc terre, sur le versant meridional d'un petit tertre, ombragee par des arbres et plantee dans une terre noire, qui ne retient pas l'eau, pendant la saison phivicusc. Corydalis longiflora, Pebs. Pallas fit connaitre le premier aux botanistes cette jolie espece que distinguent ses longucs fleurs roses. 11 paraitl'avoir recuc de Shan- gin, en 1'honneur duquel il la nomma Fu- maria Schangini. La plante est originaire des montagnes austro-occidentales du petit Altai', ou elle habite de preference des sta- tions elevees et exposees au soleil. On la retrouva plus tard sur le bord oriental de la mer caspienne. Introduite dans le jardin de Dorpat en meme temps que la prece- dente, elle y rcussit egalcment bien, mais - dans un endroit plus sec et plus expose au soleil : la fleuraison des deux plantes est presque simultanee. Mertensia siberica, G. Don. Belle espece dont les feuilles glauques et les jolies fleurs bleues se montrent des les premiers jours du printemps. Elle provient des monts Altai', ou cependant elle est loin d'etre com- mune, puisqu'on ne l'a obscrvee que sur un petit nombrc de points. Pallas, qui la con- naissait deja, la rapportait au genre Pul- moixm'a; plus tard, d'autres botanistes en firent un Lilhospermum; enfin, on l'a rat- tachee avec raison, conjointement avec d'autres especcs de la Siberie et de l'Ame- rique du nord, au genre Merlensia de Roth, londr priaritrrement sur le Pulmonur'm maritima ou Lithospertnum muritimum des auteurs. C'est le meme genre dont Reielienbaeh a change sans neeessile le noin en celui de Sleenhammera. Nos collections doivent encore cette jolie plante a M. le professeur Ledebour, qui l'a introduite a l'etat vivant des monts Altai'. Chez nous (en Livonie) elle ne murit presque jamais ses fruits; mais on la multiplie aisement par division de ses souches vivaces. f 280. Note sur de vieux Polrlers et Pommieps I Ic proctfde de la greffe ■ Le procede de la greffe cu wuiuuup j^* rajeunir et faire fructifier de vieux arbres fruitiers n'est pas un fait nouveau , ma is ll est tres utile et n'est pas assez pratique dans nos vergers, si Ton considere les avan- tages qu'il procure. M. L. Verrier, horticulteur plein de zele et tres entendu dans la taille et la direc- tion a donner aux arbres fruitiers , a sub- stitue a une partie des vieux arbres frui- de la propriete de M. de Larochefoucault, a la Roche-Guyon, et au moyen de la greffe, des varietes de bons fruits. Au printemps de 1845 , M. Verrier placa des greffes sur un grand nombre de Poi- riers et de Pommiers presque seculaires eleves a tiges ou en espaliers, et qui nefai- saient que vegeter; il rapprocha leurs bran- dies qu'il coupa a peu de distance des bi- ■»- "— itremite des tiges ^ inieux et poussaient dans les premieres an- nees avec plus de vigueur que celles tail- Ides d'un seul cote. Dans ces dernieres beaucoup ne reussissent pas ou sont sus- ceptibles de se dessouder, soit par les vents, soit par les oiseaux qui parfois viennent s'y percher. Le renflement ou nodus determine souvent par les greffes posees a l'exterieur, n'existe pas au moyen de mon procede, attendu qu'etant plus facilement recouvcr- par l'ecorce du sujet, les greffes ne sent apparaitre aucune trace de l'ope- qui les rend beaucoup plus so- furcations lides C'est to uj ours 'automne de 1847, la plupart de ses gref- fes avaient plus de 2 metres de longueur. M. Verrier m'ecrivait, il y a peu de temps : « J'ai place sur chaque tronc d'arbre 8 gref- fes, et sur mes espaliers j'ai clioisi 8 bifur- cations qui ont ete coupees a 0^,80 de leur insertion. Les greffes ont ete placees sur la partie superieure de cbacune des branches, et mes arbres ont aujourd'hui une char- pente reguliere, formant de beaux indi- J'ai apporte a cette greffe en couronne un changement que je crois assez impor- tant pour vous le communiquer. Ordinai- rement on ne taille la greffe que d'un seul cote, moi je la taille des deux cotes, comme si je voulais greffer en fente ; la partie de la greffe appliquee sur l'aubier est concave, et celle qui doit etre sous l'ecorce est con- vexe. Par ce moyen la greffe se soude mieux que lorsqu'il n'y a qu'une seule enlaille et que son ecorce est recouverte par celle du sujet. Sur 200 greffes , j'en ai conserve la moitie avec une entaille et 1'autre moitie avec deux. J'ai constamment remarque que les greffes a deux entailles reprenaient eine que jevois dans ^bres abandonneset ne rapportant que peu ou pas de fruits, tan- dis qu'en les greffant on leur donnerait avec une nouvelle vigueur, la forme qu'ds ont perdue; enfin , au bout de quatre a cinq ans , ils produiraient une quantite conside- rable de beaux et bons fruits. Aussi , pen- dant mes excursions , je ne manque jamais d'engager les proprietaires et les jardiniere a employer ce moyen, depuis longlem|» re- commande pour les bons resultats qu .1 pro- cure. Ces vieux arbres ainsi operes peuvent encore vivre tres longtemps; on voit au- jourd'hui dans le jardin de la Manufacture de porcelaines, a Sevres, des Pommiers , e Poiriers traites de cette iiianuiv, h > quinze ou seize ans, par M. Bnfiaut, ja - dinier de cet elablisscment; ces arbres som d'une beaute' et d'une vigueur remarqua- bles,etdonnent tousles ans en abondnce des fruits magniiiques. Toutes es bran dies, soutenues par des gau lette s, , ow aujourd'hui plusieurs metres de hau eu . paoC pTrce^que, suivant rw^J«g on lei avait plantcs le long des plates-ban des qui entourent les carres du poia c . (Revue I NACTOCHItUS LOBBIANUS ANOECTOCHIUIS LOBBIAMS. CHARACT. GENER. , vol. II, Fevrier 18^6, PI. VI. Endl. — Gynandria-Monandria Li.\\. do; floribus 10-li>, Lracteas lanceolatasa CHARACT. SPEC- A. caulc eireiter 1-1 12- tollicari. Milnv|).'iilc : (oliN {-■> inler se parimi !■■: ■,,!■! -.:■ ..: | ' . ,..,-. :,: em ronlniclis. ovatis. liasi ubtusis, apice acutis, ■urn reticulo aurco-nili'iile nielN. in medio disci sepalaque, pube glandulosa ,,/.;;■. ■.. • ■ .. ;■■ Ancectochilus Lobbiunus Pi vm ii. Penetrez pour la premiere fois dans l'hu- mide Sanctum sanctorum de Flore , en langage un peu plus humain dans une serre a Orchidees; depensez d'abord une grande dose d'admiration sur la vegetation aerienne qui decore ce palais magique ; daignez ensuite abaisser les yeux sur les plantes qu'une destinee plus modeste at- tache a la terre; cherehez alors le reduit le plus obscur, et la, sous les parois nebu- leuses d'unc cloche ou d'un chassis dc verre, vous saurez decouvrir dans 1'ombre l'objet leplus digne d'exciter votre surprise. Peut- etre sera-ce quelque Nepenthes aux elegan- tes amphorcs; peut-etre le delicat Cephalo- tus foUkularis, dontlcs godets, bigarres de pourpre, reposent sur un lit a reflet bleua- table Dionee attrape-mouche (Diona3a Mus- cipula), aux lobes foliaires franges, tantot etales comrae les valves d'un piege tendu, tantot presses face contre face pour empri- sonner quelque raalheureuse victime; ou bien encore quelque Physurus , quelque Cheirostylis, quelque Ancectochilus, char- mante Orchidee terrestre, dont les feuilles Tout l'art du peintre echoue a rendre dans leur suave fraieheur, les nuances de cette riche broderie dont la nature s'esl plu a orner quelques-unes de ses plus humbles creations. Et qu'on n'aille pas croire, ici, a quelque modification passagere cultivees; il s'agit d'un caractere inherent a l'essence memo des especes, et qui, par suite, les distingue aussi bien dans leur croissance spontanee, a 1'ombre de leurs forets natales, qu'elle le fait sous les condi- tions arlilicielles dc la culture, a l'abri de nos serres et de nos chassis. En d'autres termes, au lieu d'unc panachure acciden- telle, pareille a la reticulation doree qui embellit le feuillage d'une variete de Per- venche (Vinca major L.), les Orchidees en question empruntent a la nature seule l'or- nement qui fait leur riche et constant apanage. U Ancectochilus Lobbianus est a la fois une des plus belles et des plus rares d'entre ces plantes a coquette parure. Son nom specifique dit assez qu'on doit son introduc- tion recente au zele d'un des freres Lobb. Malheureusement nous ne possedons aucune donnee precise sur sa patrie : mais, a en juger par les lieux explores par le voyageur qui l'a introduce (M. Th. Lobb), on peut soupconner qu'elle provient de Java ou de Singapore. La macule etendue sur le disque de sa feuille suffirait pour la distinguer an premier coup d'ceil de YAncectochilus seta- cens Bl., si des grappes multiflores et sur- tout les caracteres du labelle ne venaient confirmer cette premiere distinction. Nous avons d'ailleurs vainement cherche a la rapporter, d'une maniere positive , a quel- qu'autre espece deja decrite; YAnceclochihis Roxburgii, Lindl. (Gen. et sp. Orch. p.49D) pourrait seul a la rigueur etre pris pour notre plante, s'il etait permis de regarder quelques traits communs, exprimes dans une courte diagnose , comine des preuves suffisantes d'identite entre des plantes qui croissent dans des regions tres distantes Tunc de l'autre. (UAncectochilus Roxburgh est originaire des provinces septentrionales de Tlnde.) Pour notre part, dans les cas de determination douteuse, nous prcferons la chance d'un double emploi que la synony- mic peut aisement corriger, au risque d'une de ces confusions d'especes, qui, se perpe- tuant dans les livres, finissent par faire oublier les caracteres reels des deux types confondus. J. E. P. :es plantes deli- I Fevrier 1846, sub lobe cates, consulter les articles speciaux deja cellanee n° 208.) publies dans la Flore. (Ci-dessus, vol. II, J MISCELLANEES. (Melolontha vulgaris (Melolontha solstitialis). ct Ic HamieloH culteuret du jardinier, par les ravages qu'il exerce sur les recoltes, sous son double etat de larve (Ver blanc, Man, etc.) etd'in- secte parfait. Ce nom, du reste , dans son acception la plus ordinaire, sert a desi- gner divers insectes, que rentomologiste distingue avec soin par leurs caracteres, et qu'il range meme sous des genres ou tout moins des sous-genres differents. Sans 2iirs les arides details nfliger solstitial {Melo- allons extra ire d'un article de M. Westwood, i dans le Gardener's Chronicle, quel- pies points interessants de l'histoire des leux Hannctons les plus connus, sav Hanncton commun [MeloloiUhn ruh/x- . .s Latr.) et du lontha solstitiali tialis Alior.) , ,, ocf Le flanncton ordinaire, dont le male est represente de grandeur naturelle sur le co droit de la vignette ci-contre, proven! , dt larve courbee dont on voit la figure dans le meme groupe. II se distingue aisement *J Hanneton solstitial, par I'elegant eventoU sept branches que forment les f rn *™ ^ K ■ ntennes, et par le process" d,domen, dans lesquds les ! jeu cruel d'enfonccr ■ .fants sefont un r |,:m MM Work lr iln Hiiinictoii ilrjiosc ses oeufs dans (rrrr. drpuis hi lin d'avril jus«ju';i Au sortir de 1'oeuf, ces larves se presen- sentent comme de pelits vers blancs, gros, plies sur leur milieu, munis de mandibules tres fortes et de trois paires de pattes qui s'attachent aux segments anterieurs de leur corps. Vers les premiers jours du prin- temps, elles s'elevent des couches inferieu- r es du sol a quelques pouces de la surface, afin de chercher leur nourriture, et , des qu'elles ont atteint leur complet developpe- ment, e'est-a-dire a la fin de l'ete de la troisieme annee, elles s'enfoncent de nou- v c si ; |i;irrnt pour les met a deeouvert. Les pores et les laiJJes peuvent remplir utilement le n but, et l'on sait que les Freux (Corne Corvus frugivorus) ne se font pas faut cette nianne delicate que le soc deter leur profit ; ils savent meme atteindre l'< de leur friandise en deterrant eux-rai les larves avec les racines mortes qui servent d'asile, et e'est d'apres ce fait interprete, que des cultivateurs ignoi attribuent a d'innocents volatiles le c vo- I mage dont les larves seules se rendent c done celle oil les vers sont le « Auprintemps de la frui- siderable, car pour opei ils se retirent bcaueoup plus tot dans le sous-sob La le ver blanc se ereuse un caveau et sc change en nymphe. Dans ce nouvel etat, il ne prend retard' ~!.-.)r'l.< us se pendent an des arbres et y r veillent et beaucoup d entre eux prennent i moyens prescrvatifs peuvent etre diri- scr leurs ,,u dovt loppem. ui I!- m '" "'"verdure, dan- les prairies inarcra- •ver It - praii ies des eeufs de me couche de terre compacte ou d'un amende - 1,111 «]'« !■"'-. 'It ; nrii-ers . onseils ont Icdefaut ii' 1 ' iia\t tui, il,ies dans le plus grand nombre retranchons quelques details sur operation qui se trouve traitee plus au long dans la note ci-annexee. Traduct.) Le Hanneton solstitial (represente a gau- che sur notre vignette) est beaucoup plus petit que l'espece pre'eedente, dont il differe d'ailleurs par l'eventail a trois branches de ses antennes, par son corps beaucoup plus quence, on iics vidanges de fosses d'a de i'm ijK'dYuimiaux I'ennentec et etendue d'eau. En general toutes les substances d'une odcur forte et fetide, ou d'une nature caustique et corrosive, sont employees avec avantnge comnie presrna- lil-: ii esl fort utile d'en eouvrir les champs imme- .'.:•■ .!!<■.■■.' i . • : : '; : ■! ■ « Lorsque les vers Manes out em aid line prai- rie, on parvient plus mi moins a les detruire. en i premiere annee, le so :.>.:■■■...■ >i les vers blancs exercent de grands ravi les prairies, qu'il fouillent de telle s i peut, sur dc Brands espaces, cnlevci i a la main, les degats que res larves ran nt la seconde ;ompletement epargnes pa jui se trouvcront depouill noitie de Fete et tout I auWMuuo, ^">" •ulTures n»2 ctTautant que%ssiblev et < Je «£ ion ; enfin qu'il faut, en general, a>oir t e * arcc que tr0 P d dc n 3 " t 'Je portee. r BRAVOA GEMINIFLORA BMVOA GEMirLORA. Etym. M. Bravo, botanistc mexicain (Sweet). Amaryllideoe anomalse Endl. — Hexandria-Monogynia Lini / ■'/■. t Mma ' '• SPEC- Idem ac | II est des plantcs qui portent en quclque sorteleur nom ccrit sur leurs traits : voyez VOncidium Pupilio, YOphrys apt f era , le Cercxs senilis, hx Digitalis purpurea; faut-il recourir au lexique pour traduire en langue vulgaire ces divers titrcs specifiques ou ge- neriques, Papilio? e'est bien le papillon WW ailes brillantes , que vous l'appelliez Schmetterling ou Butterfly; apifera, e'est k_:ii„. se m7is , llnu> M'X S »] 3 d'un vege ruque blanche; Digitalis, d figureedu peuple, se traduit e Gnnts dc bcrgere, de l'aata ■hatha par Fox glove (gaols M i !!l:ill i nom dont l'orthographe seule se modi- pour devenir Vingerhoed sur les rives de ieaut ; et partout, ces tcrmes sigm'iiealii's irariee d'une seule dans l'esprit a la :; | ns . qui semblent faconnees a plaisir pour recouvnr de jobs doigts. Sans cxpliquer par une allusion aussi poetiquc l'epithetede#ejmm/7ora queporte 1'objet de cet article, il est permis d'y voir un nouvel exemple de coincidence entre des noms inspires par le merac trait saillant. Cinq observateurs ont nomine et decrit le Bravoa geminiflora. Llavc et Lexarza , botanistes mexicains, lui appliquerent les premiers les deux titres qu'il a conserves; plus tard, MM. Link et Otto, considerant la plante comme inedite , la publierent sous le nom generique « Ccetocapnia » , tout en lui con- servant, sans le savoir, sa premiere deno- mination specifique; ainsi fit, a son tour, M. Drapiez, lorsque, regardant .!cii\ loi> dirrile v\ dcn\ fois nommee, d'un triple haplrme . mi de Robynsia. Singuliere deslinee pnuvre plante qui perd trois fois son litre patronymique, et qui recoit a trois re- prises Ie meme prenom ! La figure que nous publions du Bravoa geminiflora, pourrait bien, en raison de son exactitude meme, paraitre fort diffe- rente de celle duRobynsia gemmifloraBnxp. (voir Hort. univ. 1. c.) ; et pourtant, les deux dessins representent la meme plante. Ceci soit dit pour calmer les scru pules du bota- niste consciencieux et confiant, qui, n'osant accuser d'inexactilude l'une ou l'autre de ces figures, prefererait voir en elles la repre- sentation de deux especes, disons plus, de deux genres distincts et se rapportant a deux families differcntes. Lisez, en effet, Tarticle de M. Drapiez; vous verrez que son Robynsia est une Liliacee; done, l'ovaire doit etre libre, et e'est ainsi que le reprcsente la figure, sans doute pour ne pas faire mentir la description ; meme coin- cidence d'erreur entrc le texte et Ie dessin au sujet des loges pretendues biovulees; de plus, si le dessin vous representait la plante entiere, vous y verriez sans doute des ra- tines fibreuses, articulees, s'ekncanl iVun rhizome assez long, gros comme lepouce, et meme plus. Reconnaissez-vous a ces traits Bravoa que peut vous offir votre jardin? Ce rhizome, d'ou s'elancent des racines articulees, serait-il un bulbc a ccailles plus uu „,oins engainantes, et a racines un peu charnues, mais sans trace aucunc d'articu- lation? Cet ovaire pretendu libre serait-il en realite soude au tube du perianthe? Mais alors la fausse Liliacee doit rentrer dans le groupe dont Y Amaryllis est le type, et le Robynsia, depouille de ses habits d'emprunt, redevient Bravoa tel que la na- ture l'a fait et que MM. Llave et Lexarza C'est parmi les Alstrcemeres, les Tritoma, les Zephyranthes, que la culture fixe la place du Bravoa geminiflora. On pent juger par le dessin de l'effet de ses jolies fleurs oran- gees ; celles-ci s'epanouissent en succession lente et indefinie, le long d'un axe graduel- lement prolonge, et dont revolution n'est arrelee que par les premieres atteintcs des froids : c'est dire que l'espece apparent I cette arriere-garde de fleurs automnales, qu'on aime a proportion qu'on les regrette, lorsque 1'hiver va laisser vide ct denudee la scene longtemps animee par leur presence. J.E.P. t deux des ovules de chaque logc j bes dont la ' I prin temps sui Originaire des regions teiuperecs du Mexique, le Bravoa est cbcz nous une plante d'une culture facile, qui fleurit et fructifie en pleine terre , et ne demande | qu'a etre protegee par un chassis dans la | drainee : arrosements abon saison rigoureuse. Des que la maturation periode m. {>„,! U i i, hi , I) U1 s[». d^t incn- ! ■:■' ■ bouillir dans de grands c I'l'odnits dans mi ■imiiHM.n iNal.oiidenl. el que lf n«»nil.r< rl,s(, mcsI 1, mrs i i m i lum lor<.p|-,,ii !<■> •lossurvivanls; mais il serail absurde dc m- pas nahir!!'. p.-'rA'-'Im'-il 7^1 'iiVi'pos.s!!!!,. 'lie "c^.in'ci-!" la'^^paSiJ^dusallu'l V.'V r..i l r'!''»ai'dVl"i!' I 1 ,' |«ns esl 1, I1U1> „ |. plus cllu -•<' \ in jcs .1, Jiu^rt^eijuinMHli'dl'n an, 1 ' kmei.UeVr'.'l.asie '!'^ l ■•M^i^ , .;' l ^ ! ^M' l: l !! U 'v!^:i';''d'M:^V-''i^',i. , !" «>«- Hs alxmdcnl ; m; ,is .vile rl.asse exi-e des pre- ectutions snr lrscni..|I.-> ni.usdc^ns in-islrr. i;;:;:;;; :\t;:zt: ','./ „/,;!;; ]j:; ;;.;„: a p voie Plus aucun. Bien dr. -ens rommellent la faute 1 f 282. Vignc e^entail-palmette. Plantoe le 2i fevricr 1824, dans le jardin potager du pare dc Ch rlreux. De 1824 a 18^0, pendant l'cspacc de cointe, pere. Depuis 183 6 jusqu'enl843, aouzeans, cette Vigne a etc lailhr et con- la propriete avant elf Ion ec, lesjardiniers d,, ite en cordons a la Thomery, par M. Le- charges de tailler les arb •es avaient laisse se former tant de nidus et de tetes de saule que jc fus oblige de me servir de la plane pour tailler les Vignes; ce fut alors que De A en B, naissance de la branche dc bifurcation C, longueur m ,66; De A en D, premier membre mfennu-. bre inferieur, distance 1 metre; De E en F, deuxieme membre inferieur, longueur 2 m ,1ti ; De E en G, naissance du tmi- sieme membre intcrieur. distance De G en H, troisieme membre inferieur, longueur 1 m ,lC; " i I, longueur ])e G < i .M, I i tigr Lc but que je me propose, en adoptant ette disposition, est de supprimer les lembres superieurs adoptes dans la forme arree, ces membres ayant l'inconvenient, our les jardiniers peu instruits ou trop eeupes, eTexiger des soins particuliers pour viler qu'ils ne deviennent des gourmands ivant au detriment de la branche - mere de la pyramide, l m ,66; De A en K , naissance du deuxieme etaue de la p\r.miitk De K en L , deuxieme etage de longueur l m ,55. nee de la plantation, k.,B{figf), (It ii . \, n\ (, i [milium i<-< ni-Hi ,i ■(„,;- ,.„ S ol, d< lines a former les deux branches-meres. Deuxieme annee de la planta- tion, la iiraiiehe-mei'e B /it}. ■' • tailiee en C sur im n lenir son prolongcment, et, en meme temps, 1 mi ,1,-ui!^ du bimlou <•- ,hx,u faire le prolongcment de la bran- che-mere. . ,, Les branches second rieuresnedoiventctic \ tous les deux ans, afm de donncr a la charpente de Far tailler le prolongcment de la bran comme etant plus facile a diriger. Des la deuxieme % w: MISTOLOCHU PICTA. Aristolochiea? Juss. — Gynandria-Hexandria Li jrlindrica, limho irpureo (sir! se< CHARACT. GEXER. - Vide supra 1. c. CHARACT. SPEC. — « A. volubilis, glabra: SI ' " Les Aristoloches deja connues dans lcs jardins nous ont habitues aux formes ori- ginates, aux dimensions parfois giganles- fleurs. Mais, chez les plus belles de ces lianes, les couleurs floralcs, indice do l'odeur stercoraire ou putride de l'organe qu'cllcs revelent, offrent Ie melange heurte de nuances sombrcs ct livides , du rouge tie sang, du noir violace, du brun obscur, du jaune sale, distributes en marbrurcs d'un effct triste et repoussant. Quelle char- mante peinturc etale, au contraire,Ie limbe floral de YArislolochia picta : au centre de iel ecu disco'iMc une nVhe macule d'or; tout autour un champ d'azur a reflet violet, brode d'un reseau de veines dorees; ne di- rait-on pas la feuillc del' Ancectochilus Lob- bianus, peinlc d'un fond bleu-violet et gref- fee sur le tube floral d'une Aristolocbe? Atliiii'lliu;s incmc que la figure, fidelc- ment reproduitc d'apres cellc qu'a publiee M. Karsten , substitue une nuance trop Weue a la teinte plus manifestement vio- lette que mentionne la description alle- mandc, YAristolochia picta, gracieuse eom- nie liane, brillante comme fleur d'ornement, n'en reste pas moins la perle de ses nom- brcuses congenercs. " YAristolochia picta, » ecrit M. Karsten, ,: parait etre assez repandue dans la pro- vince de Caraccas, ainsi que dans les re- i d'abord dans dans Ic bassin du ileuve Esteban, et plus tard dans lcs bassins de l'Aragua, du Guaire, du Tuy, autour du lac Tacarigua , et ailleurs, tou- jours dans la plaine, en des lieux qui sont presque submerges durant la saison plu- vieuse, et qui, pendant la periode de se- cheresse, sont brules au point de four- nir a peine la moindre nourriture aux racines des vegetaux. Pour atteindre son parfait developpement, cette Aristolocbe exige toute la puissance de Taction directe de la chaleur et de la lumiere solaires : elle est soumise aux vicissitudes extremes des conditions atmospbcriques dans les plaines tropicales; car, pendant le jour, cllc resiste aux rayons directs d'un soleil qui chauffe jusqu'a 60" R. le sol ou elle vegcte, tandis que, la nuit, sous un ciel tion abaissent jusqu'au dessous de + 12° R. la temperature de l'atmosphere ambiante. II est vrai que ces mettent que faiblement a plantees dans un sol couv< lent a la fois soleil, et celle des causes t subit. Ainsi, ses racines plongent dans un milieu dont la chaleur, plus uniforme, n'est pas aussi diminuee qu'elle le serait dans nos climats seplcntrionaux , par Taction des I.m-u. effet, dans iquent a la ; tropicales, con terre une partie du calorique surabondant dont Pair est charge. Par exemple , dans la contree de Puerto Cabello, par un jour plu- vieux, (le 4 decembre), a 6 heures et demie du soir, je trouvai a l'eau de pluie une tem- perature de 20°, 7 R. tandis que le mercure n'accusait que 19°,2 R. dans l'air; deja meme a midi j'avais observe 20° ,2 pour l'eau de pluie, et rien que 19°,9 pour l'air: bien plus, le lendemain, 5 decembre, apres une nuit entiere de pluie , a 8 heures et demie du matin , l'eau de pluie presentait encore une chaleur de 19°,5, et l'air seule- ment de 19°,4- Que ces conditions, aux- quelles est soumise la vie des vegetaux des tropiques, aient sur leur developpement une influence dont la culture a jusqu'ici fait trop peu de compte, c'est sur quoi Ton ne saurait emettre un doute; resle a s'as- surer par des essais de la maniere dont ces » Toutes les Aristoloches que j'ai trou- vees dans la region de Caraccas, etaient en fleur pendant la saison des pluies; leurs fruits murissent dans le temps de la seche- resse. J'ai parle ci-dessus d'une pluie con- tinue au mois de decembre; c'est la un phenornene periodique, mais extraordinaire en ce sens, que, sur la partie du littoral et la seulement, il vient inler- rompre pour un espace de 14 a 20 jours la secheresse qui regne de novembre en mai , et reveiller dans ce court intervalle la vege- tation engourdie. Ce changemcnt subit est provoque par des espcccs de fines pluies de brouillard, qui resultent du melange de l'atmosphere deja humide des vallees de la dies que les brises du Nord amenent du cote de la mer ; c'est alors qu'on voit sur- tout les Legurnineuscs, orner de fleurs leurs rameaux encore depouilles de ver- dure, et decorer de leurs mille couleurs une terre j usque la nue et dessechee. On parle de printemps des vents du nord, lorsque, parmi les Combretum et les Cro- ton odorants, les racemes d'or des Cassia changcnt en frais parterre des plaines ari- des ; quand les Erylhrina corallina, parasols des Cocotiers et des Cafeiers , cachent sous de brillantes corolles la nudite de leurs branches, au point que l'oeil plongeant des montagnes dans les vallees, voit les bords des fleuves comme tendus de tapis de pourpre : et puis, vers l'approche de la Noel, les flancs rougeatres des montagnes du littoral , s'emaillent de milliers de fleurs A 1 Acacia, neige pure et delicate qui rap- pelle ce blanc linceuil crystallin dont se drape, a la meme epoque, notre severe nature du Nord , comme pour chomer la fete dans un silence solennel. n Au point de vue des aff.nites specifi- ques, YAristolochia picta est tres voisine de YAristohckia glaitcescem H. B. K. dont les fleurs ressemblent aux siennes par la forme; mais, chez cette derniere cspece, les feuil- les , generalemeut plus grandes, sont ovales et tres faiblement cordees a la base : encore plus rapprochee de YAristolochia picta, est une cspece originate des meraes hew qu'elle, YAristolochia Ononis Kl. qui sen distingue par la presence de stipules, par son limbe floral plus alonge, surtout vers son extremite cordee, ct par une legere difference dans la forme de la portion inie- ricure du tube floral. J.E.P. (D'apres M. Karsten.) MISCELLANIES. -J- 282 [Suite et fin). Vigne eveiitnil-palnictte. on a soin de choisir Fceil le plus rapproche du centre et pris, autant que possible, sur l;i branche-merc la moins eloignee du sol. La premiere branche secondaire inferieure devant etre prise a peu pres a m ,40 du sol, les yeux de la Vigne etant eloignes Ies uns des autresdeO m ,08 a m J0, il faut tailler le prolongement de la branche-mere environ branche secondaire inferieure. Cornme je l'ai dit plus haut, les branches secondares inferieures ne doivent etre pri- ses que tous les deux ans, et a un metre de distance. Si done la hauteur du mur pcrmet d'en prendre quatre, ce ne sera qu'apres un espace de huit annees que la forme carree sera parfaitement etablie; e'est alors qu'il faut donner la vigueur necessaire au sar- raent, courson ou broche, destine a former jsqu'a ce moment, Hr ce courson, i eu soin de le tailler t formed Lepere, Malot, A. Dubreud, pratiquee par beaucoup de nos collegues e'est quej'ai pcnsequYtant [tour la premier lois appliquee a la Vigne, qui n'ollre pas I aibr, 'aide de ffe par t utile de lairc connaitre les previsions pour obtenir une forme qui a cte de ma part, non un resultat du au hasard, mais bien l'objet d'etudes et d'observations, dans le but de parvenir a diminuer les difli- cultes que piYsente la forme carree propre- ment dite aux jardiniers qui , apres avoir taille les arbres d'un jardin, sont quelquefois un mois sans pouvoir y retourner. G. LEcoivn;, lirrur fiortic. fives (Di.intlius caryophyllas). :hc , bien amendee un an 50 a 60 cent., et celle de devant sur des pi- l, on Im.iii'r de \.n In-, est quels de 50 cent. Je place mes pots sous I,. mieiiK aux millets eul- ces chassis, ou Fair circule librement. Lors- )mme le sont tous ceux que le froid arrive, je ferme le devant et 1c l,„isie V defaiit. on pout derriere par deux planches ajustees dc facon a pouvoir etre levees baiss&s i ro- lonte selon la temperature. Si le froid de- vient trop intense, j'entoure les chassis avec du fumier et je les en couvre meme. II ne faut pas que cette couverture soit telle- ment epaisse qu'elle puisse empecher la dependant pose par moitie de bonne terre de potager, toujours bien amendee. Une terre trop sa- bleuse de meme que celle qui contiendrait une trop grandc quantite de terreau se- 1 i;, 'il uuisiblcs pour cette culture, Voici le oven que j'emploie pour faire gelee d'y penetrer a dcu* ». lesser 1'hiver a mes mam.tt.s. .le pose de? ear il I; emarquer que cYst l'humid ,||; '^is sur deux tringles en bois clouees , plutot que le Iroid qui .M nuUtble aux mil- celle de derriere sur des piquets hauts de lets, et sous l'influence de ce degre de con- gelation ils peuvent irapunement passer u raois sans danger sous le chassis ainsi fermt tandis qu'ils periraient faute d'air, si leur yi vegetale n'etait pas suspendue par la gelec aussi fnut-il s'einpresser dc leur donner c la lumiere et de l'air des que le degel arrivi p,in ; par les rayons ; le soleil les habituer graduellemcnt aux chaleurs de 1'ete. Lorsque le temps le perraet , on peut meauter. L'empotage se fait vers le do d'avril, dans pots sur des gradins , ce qui est preferable ou au moins sur un plancher eleve de 50 60 cent, du sol; cette precaution a pour bu d'empecher faeces dans les pots, des vers de terre ou lombrics qui alterent les racincs, l'ecoulemcnt de l'cau avec laquelle on ar- rosc. J'ai remarque' aussi que le staphylin , insectedont je parle tout a l'heure, est moins abondant sur les oeillets places sur les gra- dins que sur ceux cultives en pleine terre, ou dont les pots rcposent innnediatcment Des le mois dc mai, ces plantes devront etre ombragees depuis dix heures du matin jusqu'a trois heures apres midi, lorsque Ton Au mois de juin, on enleve la terre de la uperficie des pots, et on la remplace par les oeillets montrent que des couleurs alterees. La ma- niere la plus simple ct la plus economique d'ombrager les oeillets est de suspendre au dessus des gradins, a une hauteur suilisantc pour qu'on puisse circuler dessous, des claies en treillages distances de 4 a 5 cent, et sur lesquelles on pose des paUlassons. Ceux qui cultivent leurs oeillets en pleine terre peuvent tres bien les marcotter dans le sol qui entoure leurs plantes; mais ma collection etant tenue < i moyens ;enue en pots, de les multiple sant usage de godets de la toilette des plantes, dont on suppri toutes les feuilles mortes , et auxquelles donne de nouvcaux tuteurs, s'il est besc On les dispose sur les gradins de mani a faire valoir les varietes les unes par autres , ce qui est une affaire de gout. Pour avoir une floraison plus belle et des lleurs plus larges , il re retrancher de boulons, pour n'en ou quatre au sornmet. Pendant tout le temps dc la floraison, < Caryophyllecs doivent ombragees toute journee, ce qui fait durer les fleurs u :_...:_, d( , j ourg> S j_ au ,.„„),.;,;,.,., „„ godets en plomb ] r d'un fort papier, se euupem m iangle. Je fais a tous les rameaux qui doi- vent etre marcottes une coupe transversale un pen au dessous d'un neeud : cette coupe s'arrete au milieu de leur epai.scur ; puis . par un mouvement dc la main , je glisse a l.une «lu dnmas (I) en remontant eten la maintenant au centre de la ti^e i'i-| ■ ="■ dessus du noeud, de maniere a lurmcr une seconde incision verticale et pcrpcndicu- laire a la premiere. Je retranrhe cnsuile i.i petite portion du talon qui depa-^e mleneu- rement le noeud. Dans cet etat, je route en un triangle de plomb dont je forme le godet en repliant l'un sue Hmtre l^^J^ du plomb, un peu i je l'assujetis sur 1: epingle C dc loiu tige au moyen aui.e lion, qui, upr' v _.paisseursdu plomb dontles hords font recouvrcment l'un ■yJJJJj penetre dans son inlericur. 0n , dlS P 0S " godet de maniere que le talon tie ;" cotte se trouvc au milieu de sa P™ f °™ eur afin que le devcloppement des racincs i suit pas gene par son retirement infe rieur On (ait tlcchir vers Tun de se bo- le rameau incise, et du cote oppose » coupe, afindcproduireunccruinejrle ment 'entre les deux pa rties -gj*^, aussitot on remplit le godet de terre tarn et on arrose. _ . • f 284. Optirvs vespifera Willd. Spec. pi. IV, p. 63. Likdl. Gen et Sp. Orch. p. 572. Cette espece etla suivante sont du nom- bre de ces rares et curieuscs Orchidees ter- rcstres, qui excilcnt a si juste titre 1'interet des amateurs de formes bizarres. Si leur feuillage n'offre , en effet , rien de remar- quable, leurs fleurs sont , au contraire, des plus jolies. VOphrys Guepe, fut introduce en premier lieu en Angleterrc, par feu le Rev" V que les sepales et les petales sont rabatlus sur la base du labelle, comme c'est le cas dans la nature : la vignette ci-contre repre- sente la fleur etalee a plat. Cette espece est si rare , qu'on peut dire a peine qu'clle existe dans les herbiers de l'Angleterrc : la plante que beaucoup de personnes y connaissent sous ce nom , n'est pas autre que VOphrys lutca, Cav., espece tres differente, a grandes fleurs d'un jaune marquees d'une large i. Son labelle est jaune , entieremcnt depourvu de p bariole de lignes et de tacbesbrunes, demanierea rappelerle corps de l'insecte dont elle a recu le nom ; cette ■cueillit lui-me- lours pourprc, ( sud de 1'Europe que YOpI pour la forme du labelle : cet organc est tantot arrondi, tantot obovale; mais, dans f 285. Opbrys mamitiosa Ues In Ann. du Mus. vol. 10, tab. 15. s sur son contour, porte deux parallelement de sa base un peu i i dela de (Opbrys fer-a- ndc-imr-Vubriet.dans lesAnnaies ! son mm du Museum d'his- ! Cette cuncuse espece M. toire naturelle de ; POp (1 ! V\ Paris, ct nommee cbeval), qui sen distingue mammosa a cause ! l'absencedes gibbositesdu labell. . de deux gibbosi- I forme plus en losange et le bord irregulie- ^ t( i s qui s'elevent rement ondule du meme organe. a la base de son ; Les Ophrys vespifera et mammosa sont labelle. Plus gran- | en ce moment, dans le jardin de la Societe des que celles de d'Horticulture de Londres, lobjet dexpe- YOvhrus vespifera, \ riences sur la culture des Orcbidees terres- ses fleurs offrent ! tres : nous ferons connaitre en temps et f C rose . qui forment aver lieu les resultats de ces essais. n cercle etale a plat. Le j j. L»w,fT t Journ. of the Hnrt. Sor. cbocolat fonoe, veloute , La Victoria regia vient de fleurir dans les serres de Chatsworlh : c'est la un veri- table evenement en horticulture, un de ces faits qui s'inscrivent en lettres d'or dans les annates d'une science. L'eloge ne paraitra pas exagere au lecteur qui voudra reporter les yeux sur le portrait de cette reine des fleurs(Voir ci-dessus,vol.III, tab. 199-204), en evoquant le souvenir de sa belle his- toire. II ne s'agit plus ici , de retracer les incidents de sa decouverte, ni le tableau pittoresque qu'etalent ses nobles formes sur 1'onde des fleuves et des lacs de l'Amerique « A (1). tropicale : c'est a l'art, cette fois , qu'il faut demander compte de sa nouvelle et riche conquete. Le 3 aout dernier arrivait dans le jardin de Chatsworth, un des exemplaircs de la Victoria regia leves dans le Jardin royal de Kew des graines rapportees de la Boli- vie, en 1847, par le celebre collecteur Bridges. Faible encore lors de son introduc- tion , cet exemplaire ne tarda pas a repon- dre aux soins d'une culture intelligcnte; trois mois apres, sa premiere fleur put etre offerte a l'auguste reine dont elle partage le nom; ce fut le 14 novembre dernier; le 17, une nouvelle fleur s'epanouit , comme pour saluer l'arrivee d'Irlande du genereux due de Devonshire. Voici par quels soins s'explique un pareil Dans une serre chaude de dimensions convenables, fut construit un bassin carre, {fig. 1), de m ,91 de profondeur sur 3 ra ,60 de c6te, chauffe a 1'eau chaude dans sa par- parallelement trois petits tubes de plomb echauffes par des cou rants d'eau chaude. Grace a l'addition de cette tablette, le bassin, assez profond dans le milieu, mais peu vers les bords, atteign' de 5 m ,78 de cote. Afin d'imprimer a l'eau i , les dimensions un des angles petite roue a palettes , mise en par unfdet d'eau j le surplus de iajoutefutcompenseparl'ecou- ment d'une proportion d'eau equivalente, i moyen d'un petit tube adapte au fond et pouvait mieux imiter 1'etat riviere tranquille. D'autre part , l'appareil de chauffage permettait de regler aisement la temperature ; en general on maintenait le thermometre a 80° F. (23% 30 R.; 29° Ct.) Dans le centre du bassin fut entasse, en forme de tertre {fig. 2), un melange de tourbe et d'argile brulee. D'accord avec les praticiens les plus habiles, M. Paxton considere corame tres essentiel le bridage de l'argile, parce que cette operation, outre qu'elle ameliore l'etat physique de la terre , detruit les insectes et les mauvaises herbes. On concoit d'ailleurs que les matieres fer- mentescibles d'un sol non brule, mises en contact avec de I'eau chauffee a 29° Ct., ne tarderaient pas a la corrompre et a en troubler la transparence; la precaution signalee previent ces facheux resultats. A partir du 10 aout, date de sa planta- tion, raccroissement de la Victoria fut mi- nutieusement observe par M.Georges Eyles, dont les annotations sonl resumees ci-apres sous forme de tableau synoptique. La plus grande feuille qu'ait encore pro- dint la Victoria, mesure presque l ra ,50 de diametre; sa plus grande fleur m ,26S. Ces dernieres dimensions paraissent correspon- dre a celles qu'avait indique M. bridges; cepcndant M. Schomburg dit avoir vu des fleurs de m ,382 de diametre, et M. d'Orbi- gny donne un diametre de plus de m ,i aux fleurs qu'il a observees. D'autre part, mentionnecs par M. Bridges, ne le autant que celles de la Victoria de Ber- bice , dont une entr'ai de diametre. Tous les voyageurs Victoria, parlent du bord de ses feuilles donne meme a la saillie de ce bord une hauteur de m ,138 et d'Orbigny de m ,054. Chez la plante de Cbatsworth le fait en question ne se remarque que sur des feuil- les jeunes. Ces feuilles offrent en realite une texture beaucoup plus tendre qu'on ne l'at- tendrait d'organes a tient peut-elre a If ;pecifique les rend aptes a supporter un poids asscz considerable. On peut voir sur la vignette ci-jointe [fig. I) une jeuneenfant qui sc tient droite sur un de ces vastes disques "" nts; la peinture n'a fait que retracer Kperience positive. Une petite enfant )is ans fut placee sur un disque de iui disli'iliuait sur toute la surlace feuille le poids de son corps ; ce poids (49 kilog.) et celui du plateau de bois (4 kil. 80) fesaient un total de pres de 24 kil. L'enorme quantite de grandes lacunes aeriennes distributes dans les epais- ses cotes de ces feuilles, explique sans peine une si remarquable puissance de 3ottement. La fleur de la Victoria , aux premieres 3hases de son anthese, rcssemble a celle de notre Nymphwa blanc; ses petales, d'une eblouissante blancheur, forment uneespece de tasse elegamment faconnee; mais, a me- sure que le jour avance, la corolle sepa- nouit au point de devenir presque plate; vers le soir, une legere rougeur commence a se refleter sur son centre; les petales se redechissent de plus en plus; enfin vers six heures du soir, par une sorte de cnan- eement a vue, dans l'espace de quelques minutes, on voit les petales se grouper en une sorte d'bemispherc d'un blanc deneige (fiq. 3), dont le bord repose a la surface de l'eau, et dont le sommet majestueuse- ment eleve etale une couronne de languct- tes roses. Bientot a pres, ces languettes elles- memes se reflechissent , les etammes se deroulent sous la forme d'une couronne interieure , les stiginates se decouvrent, un parfum exquis embaume Fair, et le grand objet de ces ravissants pbenomenes , la i e tilisation des scmences est accomplie. A o relevent les pdtales, alors se r.dc > et b .„:. i„ „i us bel i e des form , uu deperissement a sonne pour la noble fleur, qui , refermant ses P« a ' es entrainee par son pedoncule, se retire w 1'onde comme pour y cacher les pwj^ sa dissolution; mais, hors de cette p un fruit herisse de piquants. Les develoi pements ulterieurs de cet organe u t etre suivis dans les serres; mf geurs qui 1'ont vi dent a le peindre ll/lril l.i nature,' , etat de maturity Tout porte a i Victoria < :apable de fournir du ne pied plusieurs fleuraisons successi- Serait elle annuelle, comme certaines s semblent le penser, on peut tou- jours esperer de la multiplier par les grai- nes qu'elle parait devoir murir sans peine dans nos serres. Quel amateur n'accueillera avec joie l'espoir de posseder bientot cette noble reine des fleurs ! Grouper dans un bassin, a cote de la Victoria, les Nymphcea rubra, ccerulea, ampla et stellata, les Ne- lumbium de 1'Inde, quelques Sagittaria, des Limnocharis, des ffydrocleis et les Ponlede- ria, ce serait y encadrer le plus beau tableau naturel sur lequel l'oeil de l'homme puisse OBSERVATIONS sur V N. B. Chaque feuille Quand la plante arriva a Chatsworth, le 5 a eta lent dc 3, 3 1/2, i 1/2 et 5 1/2 pouces : u Observations r,i nkhai f< 9 I > Hi 3 I H2 212 i feuille apparait a la surface de I'caii, nn petiole de !» pnuces de long, ilevee le 29 septembrc. T ! Matin sr S g "B.= Observations genekales. Sept. \4 I 17 • 18 .> 19 » 20 17 P d 8 pes 1**5" 1 9 2 -tl|2 2 8 .»* " 11? p ds pes 7 1 612 2 9 2 11 3 o.l.i pd. pc Pas a moitie etalee. Enlevee lc 26 septembre. • 17 » 18 * 20 I 2-2 r, 23 18 1 6 2 4 2 9 12 - i -; - J12 3 312 .1 7 12 2 '6" 2 8 1 "i 2 1112 3 3 3 5 3 7 3 "*7iJ8 Jeune f »° inseree a 6 p™» du centre de la tete de tige. Stale*. Enlevee le 31 octobre. Le petiole de cette feuille etait long de 9 p. 6 pouces. Cette feuille n'etait pas etalee lors du mesurage du Enlevee' le 8 novembrc. , 22 . 23 . 2* • 2:; » 29 Oct. 1 1 5 2 112 2 1112 3 a 112 3 8 1[2 3 <) l 2 3 113 { 1 tit 1 2 2 8 12 3 1 1|2 3 9 3 Kl 1 2 4 Sept. 25 » 26 . 27 • 28 » 30 Oct. 1 .. 2 l"*6" i o 3 3 1 - 3 8 3 10 1 11|2 2 9 3 2 3 6 3 9 3 10 5]4 Pas tout-a-fait etalee a 8 heures. Enlevee le 9 novembre. Sept. 29 ; 30 Oct. 1 • 2 „ 4. ■ 5 - 10 - 13 21 2 2 11 3 9 1: -, 111: ; oi 4 2 1 4 S 1 6 3 8 4 1 1/2 4 5 Pas tout-h-fnit etalee. li^^ti^Stuedoallcbord^i. Inseree a envton 9p«« du centre de la tete de tiff Enlevee lc 19 octobre. Le petiole de cette feuille etait long de 13 pieds. 2 | {La fin au prochcin numero. • 3 • 4 » 7 ■ 10 • 12 » 13 22 2*0*' 2 11 3 4 3 9 ( 2 1 4 3 *" To 1 i 51 3 Hi 3 7 4 11 2 4 41 s 2 2 4 5 1| Jours du f Dimens feu Matin (HIS des g I -— Oct. 6 • 7 » 8 • ib » 11 • 12 2~i pds pes 5 3 7 4 //"rill pds pe, 2 "'if' 3 3 3 10 f 21_ 4 3 P d s P e, 4 51/2 A peu pres a moitie eta lee. Presque etalee. « 8 « 9 . 10 • 11 » 12 » 13 • 17 2* "3" 3 5 3 81|2 •4 ill 2" 9" 3 6 3 10 1:2 j l l - 4 4 4 41)2 M'' 11 il |i' * iln centra de l;i tete de tige. A moitie etalee; petiole long d'un pied. ■ 12 » 13 » U » 10 » J 7 » 18 <> 19 , 21 23 2" "6" 3 4 3 712 4 21/4 4* 4" f {.12 4 5 3 6 3 9 12 4 2 4 31|2 4 41|2 En partie etalee. ■ ■ IS - 17 » 18 » 19 • 22 Nov "l 27 3 10 4 1 4 3 f- 112 {• 3 12 4 8 4 G {"*7I i 4 71|2 4 8 3 6 3 12 4 2 4 31[2 4 6 11*' ! ^';: 4 6 li2 4 7 InS f.F\^MES Oct. •>:[ » 27 » 30 pds pes 4 2 4 4112 pa« p cs 4 4 4 6 4 7112 P d S po. 4 8 Oct. 25 • 25 - 26 • 28 » 29 • 50 »' 2 .. 5 • 11 29 a" "6" 2 10 5 6 4 2 1 7 4 8 4 SI2 4 01 2 14 2 6 3 2 5 10 * 5 1 2 4 6 4 9 4 10 i 10 3 i 4 101(2 Iiis.m it .1 environ 9 p ce8 du centre de la tete de tige. Non etalee. ... Coupee et envoyec a la Reinc avec la In. C'cst la plus grandc feuille que la plantc ait produit. Oct. 29 « 50 » 51 Nov. 1 • 2 » 5 2 "l6" 1 7 4 7 12 5 3 3 9 4 21[2 4 6 4 712 In scree i» pros d'un pied du centre de la tetc de tige. En partic etalee. Oct. 50 Nov. 2 • 5 ■ 5 I 7 • 8 • 10 2" 3" " 11 1 •_ 5 s L 4 1 4 5 4 ?i 4 612 4 7 o'T 2 9 5 41:! 3 10 4 112 4 51,2 4" 7 En partic etalee. 11 y a a present II grandes feuilles sur la plante. Oct. 51 • 6 » 7 ! JO • 12 ■ 15 52 1 'if 1 10 2 9 3 4 { id 4 B 2**1 5 II Visible. , . ... . ,:„„ |,M-m-., mi iron 9 p'- ' du centre de la tete moitie etalee. Cette fi Visible. i surface Aujourd'h . tgare par 1'autorite de l'auteur du Maga- zine of Botany, un des collaborateurs de la Flore adopta jadis (voir ci-dessus, v( P- 109} l e nom specifique de Gibsonis pour "ne pretendue nouvelle espece de Rhodo- dendron. La plante etait alors nouvelle pour les jardins , mais non pour les bota- nies, qui la connaissaient sous le nom de Rhododendron formosum, d'apres une fi- gure et une description publiees dans lc sp'cndidc ouvrage du D' Wallich sur les I plantes pares de 1'Inde, et citees dans le prodrome de De Candolle ou M. Paxton aurait du chercher la diagnose de la plante , en supposantqu'iln'eutpas accesal'ouvrage original. En tout cas, e'est sir W. Hooker qui, dans un recent article du Botanical Lpparatu* pour proteger les arbres fruitier.**. i-jointe (fig. I) peut donner une idee du proeede que j'emploie pour abritcr les Poiriers en pyramide. Un gros tuteur, dc 0™,0;J0 a m ,075 de diametre, taille en longue pointe a son bout inferieur, est enfonce dans le sol, a m ,50 ou m ,45 de profondeur, tout a cote du pied de l'arbre : cette operation n'offre aucun dan- ger pour les raeines, pourvu que la pointe soil grele et aigue. Au bout du tuteur, qui doit depasser d'environ ra ,050 la tete de l'arbre, on cloue une planche longue de encore plus avantageux. Aux quatre angles d'un carre dont le pied de l'arbre forme le centre , et a des intervallcs suffisants pour ne pas en toucber les brandies, enfoncez quatre pieux de m ,O25 a O m ,032 de diame- tre. Prenez alors une piece d'un calicot com- mun, encore ecru, dont vous tapissez, en la fixant par de petits clous, les intervallcs d'un pieu a 1'autre, sauf un espace de m ,45 du cote du sol et un de ra ,50 vers le sommet de l'appareil, ainsi que le re- presente la vignette (fig. 2). Grace a ces m ,60 sur m ,25 de large, sur laquelle on j vid- - Pair cin ulant libremententr live aussi au nioyen dc clous, en une sorte les fleurs dans un parfait ^tal de • de calotte circulaire, de jeunes branches la protection sei a d'aii! ilexibles d'if ou de sapin. En cboisissant les gelees produde-, a\ee on >'ii- pour cct ohjet les branches lalerales de ees songe meiiie <|u'il coin arbres, qui, d'ordinaire, offrent une legere qu'au nioyen de crochets courbure, elles se preteront parfaitement a regarde le sud. alin <\>- pou\oir I o parasol , ! cas de beau temps et cf naires du printemps. Dans des endroits non abrites et sujet: des vents tres froids, l'appareil suivant ordi- : l'influ du plein soleil. CYRTOCHILll 1EUCOCHIIM. Orchideae § Vandeae Lindl. — Gynandria-Monandria Linn CHARACT. GENER. - / tis, basi pauci-, a pur bi-ioliatis; foliis *: . . , j ■ ( i, ti Chilian la i r an Houtt. Oneidimn leueochilum, Batem. Orchid ■x Sweet hort. brit.). Paxl. Hag. of B< i! [.. 211 ana icone mala. en histoire naturelle, trouve une eclatante confirmation dans Petude du groupe des Orchidees. Au milieu de Pinfinie variete de formes et de couleurs qui distinguent ces etres bizarres, quelle uniformite dans la structure et la symetric generate de leurs fleurs! Entre les Gongora aux longs race- mes et les nobles Slanhopea, l'analyse la plus subtile devoile-t-elle autre cbose que des nuances? Des Oncidium aux Cyrtochi- lum, de ces derniers aux Odontoglosssum , la nature, au lieu de proceder par sauts brusques, ne semble-t-elle pas glisser sur une pente insensible? En d'autres termes, ces noms admis avec une acception gene- rique, n'exprimeraient-ils pas mieux ces legeres variantes d'organisation, qui, chez d'autres families, caracterisent de simples sous-genres? (Test, nous l'avouons, dans ce Vernier sens que r danger a admettre eomme genre un sous- genre bien defini, qu'a jcter pele et mele dans une sorte de pot-pourri mille cspeces heteromorphes, nous aurions conserve sans alteration a l'objet de cet article son titre primitif d'Oncidium. On ne saurait douter, du reste, de Petroite affinite qui unit Pes- pece en question aux Cyrtochilum deja cle- crits. Vegetation, port, inflorescence, struc- ture, tout, jusqu'aux teintes florales, pro- clame une parente que Pon s'etonne d'etre le premier a signaler. La vignette inseree dans notre texte (d'apres le Magazine of Botany) peut don- ner une idee du port de cette belle Orcbi- dee, que distinguent surtout des panicules longues et grcles , dont l'axe principal de- passe parfois les proportions de deux me- tres, et dont les nombreuses branches, flottant dans un beau desordre, etalent, durant plus dc ileux niois, i IU u r- I'lcu un!!. '!•.? l-ai i"i< c> Les Cyrlochilum habitent les regions tem- perees du Mexique, du Guatimala, de la Nouvelle-Grenade, de la Bolivie et du Perou, c'est-a-dire toute la partie tropicale des Andes et des chaines qui s'y rattachent : le Cyrlochilum leucochilum, en particulier, est originaire du Guatimala , d'ou l'etablis- sement Van Houtte l'a recu directement de l'un de ses collecteurs. II fleurit abondam- ment dans nos serres pendant les premiers mois d'ete et quelquefois meme des le com- mencement du printemps. CVLTCRfi. (S. Ce. ou S. Fr.) Provenant des memes regions que le Lycaste Skinneri et YOdontoglossum grande, le Cyrto- rltiluHi Ivucochilum se contente d'une assez faible temperature. On peut, durant tout l'ete, le tenir en serre temperee ou en serre froide , et si Ton tient a ne pas le sortir de la serre a Orchidees, il faut du moins lui assigner dans ce local la place la moins chaude et la moins humide. Lors de sa vegetation il demande beaucoup d'eau; mais il faut , au contraire , le tenir a sec , des que s'arrete le developpement de ses organes ve- getatifs. Suspendu sur un lit de mousse, dans un moitie de noix de coco, vers la portion la plus elevee de il pourra etaler dans leur luxuriance et leur grace ses immenses panicules pendantes. Multiplication facile par division des pseudo-bulbes. Consul ter d'aillcurs a cet egard les articles Odontoy(o.utnn grande (ci-dessus vol. I, p. 425) et Lycaste Skinneri (vol. IV, PI. 503-4). L.VH. MISCELLANIES. Peut-ou m i grain Ainsi que ji Nous n'avons pas oui dire que chez on ait jamais tente la multiplication des Orchidees au moyen des graines qi " "" produisent de temps en temps dan; serres ; pourtant l'essai en vaudrait la peine, et il est vraiment singulier que quelque spi culateur ne l'ait pas entrepris, lorsqu'on songe au prix eleve de la plupart des belles especes exotiques qu'il faut faire venir a grands frais de 1'Angleterre. II n'est pas un botaniste qui, dans ses excursions, n'ait maintes fois trouve quel- ques-unes de nos Orchidees indigenes char- gees de fruits miirs et produisant des mil- liers de graines parfaitement conformees. viens de le dire, le cas arrive s serres pour les especes exo- tiques , mais il est comparativement beau- coup plus rare. Ce n'est pas precisement , comrae on pourrait le croire, au defaut de chaleur ou a quelque vice dans la culture qu'il faut attribuer ce resultat , mais sim- pleraent au defaut de fecondation des ovai- res; car dans prcsque toutes ccs plantes, cet acte important pour la multiplication des especes s'opere rarement de lui-meme, comme cela a lieu pour l'immense majorite des autres vegetaux. II faut aux Orchidees, pour que la fecondation s'y effectue , ou la main de l'homme ou le travail des insectes qui, en rongeant certaines parties de la fleur ou simplement en les agitant, permet- tent a la masse des grains de pollen agglu- tines de tomber sur le stigmate, assez mal j dispose lui-meme pour arreter cette masse feJativement volumineuse. Toujours est-il | que si , a l'etat sauvagc, les Orchidees don- uent generalement des graines, elles le font | farement dans nos jardins vitres, parce que dans ce sejour, qui n'est pas celui qui leur elait destine, elles ne trouvent pas les auxi- Haires que la nature avait places autour d'elles dans leur climat natal. C'est done a ''Industrie de l'homme d'y suppleer. Nous avons bien vu M. Neumann feconder • Vanille au Jardin des Plantes ct en oble- i «>r des fruits parfumes comme ceux que le | commerce nous apporte de l'Amcrique; mais nous ne sachons pas qu'il en ait seme les graines, ou, s'il les a semees, qu'il ait re'ussi a elever de jeunes plants. Dans tous les cas, l'expcriencc vient d'etre faite par nos voisins des correspondants du Gardener's Chro- nicle, M. Moore, de Dublin. it Depuis cinq ans, ecrit-il a M. Lindley, nous nous occupons ici (a Glasnevin, pres Dublin) de multiplier par leurs graines les Orchidees exotiques de serre chaude, et nous avons de'ja reussi pour quclques-unes, telles que YEpidendrum elongatum, YE. a-assifolium, le Cuttleyu Forbesii etlePAa- jus albus dont les graines se forment par- faitement et levent de meme. » Voici comment s'y prennent les jardiniers dans un semis d'Orchidees, d'altendre jus- qu'a ce moment dc maturitc parfaile jtour en faire la recoltc. On les seme imniediate- ment dans les pots a Orchidees et sur une les enterrer. Ce qu'il j te, et quelqucfois d' obtenir, c'est de tenir les se une temperat ;ivi'c un .l.'uiV- (I'lnimiditf'' c.niMdi : i ■;.! diJlirile ,'i 1'ombre a ,■(,'• sont indispensables si Ton veut reussir. Sept ou huit jours apres le semis, si tefois les conditions dans lesquelles il t fait sont convenables, les graines commen- cent a brunir et numilesleiil d( ; j;i les pre- miers symptomes d'une vegetation com- inencante; mais pour bien apercevoir eela ncs a pits lr le et le coty- . le di ; vclop- iin pen plus lard, (•"est semis, on voil sortir la ra ledon. A partir dc ce mon pement dcs plantes est rapide et Ton voit les jeunes radieules s'etendre comme un reseau ct s'appliquer etroitement sur les differents corps qui se trouvent a leur por- tee. Si par hasard ou a dessein on laisse tomber de ces grajnes sur de simples mor- ceaux de bois, comme on 1'a essaye a Glasnevin , on voit les jeunes plantes qui en sortcnt y adherer fortement et sans autre appui que leurs racines dont l'extension , comparee a celle dc la tige, est enorme, et dont le reseau complique sa moule en quel- que sorte sur la surface du bois. Ceci explique comment les especes epiphytes peuvent se fixer si solidement a l'ecorce des plus grands arbres et resister aux ouragans si forts et si frequents de la zone torride. La plus grande difficulte, toutefois, qu'aient eu a surmonter les borticulteurs qui ont fait ces essais, a ete de conduire a bien les jeunes semis pendant la premiere annee et surtout pendant l'hiver, epoque a laquelle ils sont exposes a perir, pour peu qu'il y ait trop ou trop peu de chaleur ou d'humidite dans la serre. C'est un juste milieu qu'il faut tenir ici. La seconde annee , les plantes sont moins difficiles, ct c'est le moment ou leur vegetation marche avec Ic plus de rapidite. Enfin, la troisieme annee, on en voit fleurir quelques-unes , et c'est ce qui est arrive a M. Moore pour YEpiden- aison, juste trois Ces experiences son ressantes , surtout en ce qu'ellcs ouvrent k la floriculture un nouveau champ a par- courir. Tous les jours la culture des Orchi- dees, naguere encore reputee si difficile, se simplifie, et bientot viendra le moment ou presque tous les amateurs pourront en cul- tiver quelques especes. Or, cela n'arrivera que quand ces plantes seront a un prix plus abordable au public qu'elles ne le sont au- t plus generale- Nvi DIN", /,', Un M. Richard Gallier, jardinier a West Bromwich, dans le Staffordshire, ecrit a M. Lindley qu'il a , lui aussi , essaye de re- produce les Orchidees par leurs semences , et qu'il a meme reussi a operer un croise- ment fecond entre deux especes distinctes. « Je suis persuade, dit-il dans sa lettre, dans le jardinage, ont les plus grandes chances de succes; toute la question consiste a trouver la maniere de les pratiquer. Un Dendrobium nobile, feconde avec le pollen du Dendrobium chrysanthum, m'a produit un follicule bien con forme et rempli de graines. Quand ces dernieres furent mures, je les semai de trois manieres differentes pour avoir plus de chance de reussitc. J'en mis d'abord un certain nombre sur un mor- ceau de bois garni de mousse , comme c'est l'usage , que je suspendis dans un coin om- brage de la scrre; d'autres furent semes sur les parois d'un pot renverse sur une terrine pleine d'eau et rempli lui-meme h ces plantes. Hnterieur de sphagnum, ce qui reussit bien a tenir la vase constamment humecte par imbibition; pourtant, ni de cette facon, ni de la premiere, je ne pus obtenir la germination d'une seule graine. Je fus plus heureux dans mon troisieme essai ; voici en 4U oi il consistait : Je me procurai une ter- rine a double rebord , mais sans trou , pour qu'elle put con server l'eau. Elle avalt0n ; ' de diametre et 0-,08 de profondeur. Les deuxrebordscimil.iiirsrlp-'r.dl.-l.-.'. '■;' separes l'un de l'autre par un interval ae m ,04 de large a peu pres, qui fut remP" de sable. Je mis de l'eau dans la cavite mte rieure, et sur cette eau un flottant cons- tant en une plaque de liege c.rculaire s de 0-,25 de diametre (et de 0-,04 d'epaj^or. Q^lques epingles piques bon-jg-g sur lepourtourdc cello! i.'intJri.'i'*". deserapprochcrdul-nl.i.iM'T^ Iequel 1'attraction i'aurait -M-" 1 ^ cntraine, ce qui nun-it prnm^nix . in- LODOICEA SECHEL ESQUISSES DE PLANTES A PORT CARACTERISTIQUE. Sous ce titrc de Botaniqiie pillorc^fjitc nous esperons presenter successivement a nos lecteurs Pelite de ces formes vegetales qui impriment souvent au paysage un ca- ractere d'originalite saisissante, et dont 1'aspect seul commando Pattention meme des profanes. Dans cette galerie variee viendront poser tour a tour, le Palmier au stipe clance , symbole de la grace et de 1'elegance, Penorme masse deprimee du Baobab (Adansonia), image vivante de la force brute; la Fougere arborescente au feuillage decoupe a jour, en contraste avec les raides Cycadees; les Coniferes aux for- mes si originales et si diverses, pres des Bananiers aux vastes feuilles; la capricieuse liane a cote de Pimmobile Caetcc guier des Banyans (Ficas indica), c< tout d'une piece; le Cecropia au tronc sim- ple, aux longs petioles arque's comme les bras d'un candelabre; le Manglier [Rhizo- phora) qui surgit hors de la vase des eaux salees, porte sur le pilolis nature] de scs racines, et \c Papyrus qui mire dans Peau douce des lacs scs jets flexibles et ses ele- gants panacbes; en un mot , tout ce que la vegetation du globe offre de plus frappant en fait de formes et d'habitus. Puises a des sources diverses, Ics elements divers de ce tableau se grouperont dans le desordre accidente des parties d'un paysage nalurel : e'est dire que les sujets de nos articles se suivront et ne se ressembleront pas. N'est- ee pas la ce que demande la grande majo- rite des lecteurs? f 291. Le Cocotier des SccbcIIc*. (Lodoieea SeeheOarum, Labill.) Ai\ vieil anient" qui nous m-h d'anlnri lius, du reste, parait noix merveilleuse , soil , ois ct les Ma- lais, un antidote infaillible contrc toute espece de poison. C'est surtout a 1'albumen corne de la graine que la credulite vulgaire attribuait les proprietes les plus energiques. On en triturait la substance dans des vases de porphyre, avec de l'ivoire, du corail noir, blanc ou rouge, et de la corne de ccrf, en ajoutant au melange la quantite d'eau necessaire pour en faire une potion. Outre ses pretendues vcrtus anti-veneneuses, ce remede s'employait contre les maladies in- flammatoires, et comme preservatif contre la colique , l'apoplexie , la paralysie et id genus omne. Les seigneurs de haul para-*' formaicnt des vases precicux avec la coque du fruit, douee de proprietes moins actives que t bumen : a cet effet, ils eoupaient portion de la coque, de maniere a la laire servir de couvercle au reste. Dan* - e - vases, its tenaient leur tabac , leur betel, leur chaux et autres ingredients de masti- catoires, qu'ils croyaient preserver ainsi de toute contamination pernicicuse. Vem meme leur semblait prendre dans ces vases les vertus d'un preservatif universel. Mais, une fois les Sechelles decouvertes et avec dies la source toute naturcllc 4» fameuses Noix des Maldives, le prix de ces dernieres dut s'abaisscr au niveau de leu nouvelle estimation. Et pourtant , l eur nis ~ toire botanique resta longtemps e dvsiderulum pour la science, premier, ayant observe l'arbre qui les duit, a Vile Praslin ou des Palm l'une des Sechelles, l'introduisit a vivant a Tile de France, ct dans « ^(t Nouvelle Gu •■ signe cct arbre sous le noni tie Lodo'icea que eerit M. Harrison, est cmpreinle d'un ca- les bolanistes ont adoptd. Enfin, au com- raclerc si doux et si tcndre, qu'on sc laisse mencement de ce siecle, Labillardierc pu- aller a prendre ccs nobles vegetaux pour blia dans le neuvieme volume des Annates autant d'etrcs aniines et pc'netrcs du senti- du Museum de Paris, une description du ment de leur condition. meme Palmier, avcc des dessins analytiques Cbaque annec, l'arbrc developpc une et un figure d'ensemble faite sur le vivant nouvelle feuille, et, par contrc, la plus an- par M.Litet. L'bistoire economiquc du noble cienne se detacbe du stipe en v laissmi une vegetal est tracee dans un supplement a ce cicatrice aimulaire. Si Ton eompte sur de memoire, par M. Queau de Quincy, corres- vieux stipes le nombrc de ces marqncs, on pondant du Museum de Paris, et adminis- peut s'assurer qu'il faul a la plante au moins trateur-general des iles Sechelles. cent trcnte ans Bvant d'atteindre I'apogec Malgre ces travaux succesifs, l'interet du de sa ciuissance. Ce sont les jcunes sujels sujet etait loin d'etre dpuise et beaucoup de qui possedent le plus beau (cuillagc. La points demandaient a etre revus , lorsque, feuille nouvelle sort toujours perpcndicu- par l'intervention de M. Telfair et les soins lairement du cceur du faisceau forme par directs de M. Harrisson , sir W. Hooker lesautres. Elle est d'abord pliee en evenlail recut des exemplaires desscches ou conser- du haut vers le bas, sur une longueur de ves en esprit de vin, sur lesquels il put 5 metres et au-dela. Dans cet dial, elle est verifier et confirmer sur presque tous les d'un jaune pale ct scrt a [aire des ebapeaux. points les caracleres de la plante. C'est Plus tard, elle s'etale dans toute sa bcaute, d'ailleurs a M. Harrison que l'auteur du en revetant une teinte vcrtc. Un de ces Botanical Magazine attribue le meritc des Cocotiers, plante dans la proprietc de Les iles Sechelles, qu'on nomme aussi Make, gisent au N. E. de Madagascar, a peu pres par le ;j" u: degre* dc latitude aus- trale, et par le l)h me de longitude orientale, au meridien de Greenwich. C'est dans ce groupe scul qu'habitc le Lodo'icea Sechella- »'««»; encore ne le rencontre-t-on que sur trois des iles, savoir : l'ile Curieuse, File Praslin et l'ile Ronde. Celles-ci sont espa- cces entr'ellcs d'environ un demi-mille an- glais; leur surface montagneuse est cou- ieurs , ^iv le Cocotier ordinaire (Cocos nudfera)', mais tout le reste de leur etendue est ou a jadis ete couvert de Lodo'icea, Sechellarum. Le ta- bleau de ces groupes de milliers d'arbres elegants, parmi lesquels les individus adul- ts des deux sexes protegent de leur ombre leur nombreuse progeniture, tandis que les veterans de la tribu, deja marques des Sl gnes de la decrepitude, semblent ceder la SI. De Quincy, dans Tile Mabe, inesi 't metres de haut, porle 59 cicatrices ann aires, et eompte 40 ans dejMiis -a plan ion : c'est un individu I'emelle. et coininf l'existe pas de pied male dans l'ile, i 'rii its nc parvienncnt jamais a maturile. La sommite du stipe, qui sert d'axe d'i sertion aux feuilles, est noinmee villain ment Chou , et se mange cornmc le Ch Palmisfe ordinaire [Areca oleracea)', m Le stipe lui-meme, une fois fendu et prive du tissu fibreux encore tcndre qui occupe sa partie interne, sert a faire des conduits d'eau, aussi bien que des palissades pour entourer les habitations et les jardins. Le feuillage sert a construire la toiture et meme les murs des maisons et des han- gars. Cent feuilles suffisent pour une habi- tation commode, y compris les cloisons, les portes et les fenctres. A l'ile Praslin , la plupart ties barraques ct des boutiques ne sont pas faites d'autres matenaux. Le duvet qui recouvre les jeunes feuilles Les coles des feuilles adultes et les fibres dc leurs petioles sont travaillees en cor- beilles et en balais. Quant a la confection de chapeaux au moyen du meme feuillage, 1'operation consiste d'abord a faire secher au soleil les jeunes feuilles , puis a les de- couper en longues bandeletles, et a tresser ces dernieres secundum artem; a peine les habitants des Sechelles connaissent-ils un autre genre de couvre-chef. Les noix se faconnent en vases de diverses formes et propres a divers usages. Conser- ved entiere et percee d'une ou deux perfo- rations, leur coque sert a transporter de l'eau : en general deux de ces vases se por- tent suspendus aux extremites d'un baton. Telle de ces noix peut contenir de 3 a 4 li- tres. Divisees en deux parts, entre les lobes, elles constituent, suivant leur forme et leur grandeur, des assietles , des plats ou des coupes, tous objels auxquels leur durabilite donne assez de prix , pour que les Negrcs et les pauvres gens des lies voisines recher- cbent avidemment ces noix et en chargent leurs embarcations. Entr'autres articles dif- ferents, on fait encore avec cetle coque des boites a savonnette, noires, admirable- ment polies , montees en argent et ciselees. Nous voudrions pouvoir terminer celong article en constatant que le Cocotier des Sechelles existe deja dans les serres de l'Europe. Malbeureuseinent, lesexemplaires i n trod u its par les soins de MM. Harrison et Telfair dans le jardin de Glasgow, ne pa- raissent pas avoir longtemps v doit regarder la possession de comme un des grands desiderata dc 1'hor- Tab. S23. - -Voir Tin cription au )as de la planche N. B. Dans sur les Palm les planches seules sous les Svcltvllctnnn rcpresente avcc des spadices ran: pi. ns les planches differences , tons 10 us bornor s a signaler, tie nenl-elle^ it reux, le pied male du /.w/.m.-.i spadiees eux- nieii.es parai^ei.t Mixjazinr ici reproduites. Ces Tab. 524-6. - Fig. 1. Spadicc male. Fig. 2. Portion dc quelques ecai Tune (a droite) porte la marque ombree de l'ouvcrture par ou do" On voit un dc ces faisceaux sur lY-eaille placee au-dcssus du chi transversalc dc la substance du meme spadicc, (voir le tcxtc poui de Hours males. Fig. a. Bouton de fleur male. Fig spadire. dent au d'antliri'i's. -> Fig 3. Portion de coupe explications). Fig. i >r^ ll i.l-'ig.7.FaL : - ceau staminal. Fig. 8. Etaminc isolee. Fig. 9. Portion de spadiee femelle. I ml'. 10. Ovaire dep de ses envcloppes Morales, dout deux sont representees fig. 11. Fig. 12. Ovaire gross, et emo^ de ses envcloppes florales accresccntes. Fig. 13. Coupe transversalc d'u Coupe vei-tieale d'un ovaire deja not 1 fertile. I tvant maturite. Fig. 16. Fruit entierf Fig. 17. Une des pj rfc* * *»*P Fig. 18. Pyrene en germination. (Les proportions des figures i, 3,9,10, 11, 12, ' ■'■ '*» J { . ; 17,18, sont plus ou moins reduites; celles des figures 2, i, 8, 6, de grandeur nature , del figures 7 et 8 plus ou moins grossies.) J. E. P- (d'apres sir W. Hooker in Hnt. '/-«/ MISCELLANEES. pieds, aux acarus et autres insectes, d'allcr enfin , au bout d'une vingtaine de jours, s'y promener. Je plongeai pendant quelques elles moururent toutes. J'ai eu tort de les instants ce liege dans l'eau, pour qu'il s'en relever de dessus l'eau alors qu'elles vege- imbibat, apres quoi j'y repandis le reste de taient avec activite. Le liege me parait mes graines.Ceci fait, line cloche en verre, d'ailleurs tres convenable pour y effectuer dont le pourtour inferieur coincidait avec des semis d'Orchidees, et cela pour deux l'intervalle des deux bords de la terrine, fut placee au-dessus de l'appareil, et le tout d'une humidite juste suffisante pour favo- fut place dans une partie ombragee de la riser la germination des graines et le deve- serre a Orchidees. loppement de leurs radicelles; la scconde, Au bout de trois semaines, deux graines e'est que lorsqu'il faudra separer les plantes, avaient germe, et finalement cinq jeunes on le fera tres aisement en divisant la pla- plantes se montrerent. Elles erurent avec que en morceaux au moyen d'un couteau vigueur dans leur petite taille, et au bout bicn affile; les pieds separes seront alors de quatre mois leurs radicelles s'etendaient mis avec leur fragment de liege, corarae deja sur toute la surface du liege. Je com- une plante ordinaire avec sa mottc, sur les mencai alors a enlever la cloche pendant la nuit , avec la precaution de la leur rendre le des pots , suivant sa nature , sans qu'on ait matin , et quand j'eus continue a agir ainsi cause le moindre dommage a leurs racines. dessus l'eau pour le suspendre dan avaient cesse de s'allonger, et leurs extre- mites avaient pris une teinte brune, de mauvais augure. Je remis done le liege sur l'eau et le recouvris de la cloche eomme pre"- cedemment, esperant que les plantes re- prendraient de la vigueur; mais cet espoir fut ddcu ; elles continuerent a s'affaiblir de jour en jour; leurs feuilles se fletrirent, et quables dans cette observation : d'abord une lecondat.ion nrlifieiellc d'Orchidees qui reussit, puis un nouvel artifice pour faire germer ces graines. Le succes >i malheu- reusement intcrrompu de M. R. Gallier, n'en est pas moins un fait important qui encouragera, n'en doutons pas, les autres Orchidomanes (qu'on nous passe le mot) •i run. r dans cette nouvelle et -J- 292. De la Colocase des anciens etails qui eonfirment l'exactitudc de rapporter Prenmbu/c sur Ivs rhoix des plantes I vient tres bien a Avignon et raeme au ... ■ . I Potager de Versailles. I. OjhIis rromla I a donne des tubercules bons a manger, Le Jardin de Montpellier a fait plusieurs fort delieats ; mais leur petitessc les fait e ssais de cultures de plantes, les unes po- dt'-pnrier. I.e i'r-nnl.i n.oniniui -est mul- tagm-s. lesjuitres ,i|<'i!ere<. be Coin-olriihis (iplie facilement el n'a point etc sans fiatatas L. a reussi avec de bon terreau de merite. On cueille ses pousses etiolces, Cette racine I blanchies, au printemps, sous des vases vides, dont on a eu soin de les couvnr, et elles remplacent l'Aspergc et le Chou- FJeur, qu'ellcs sont cependant loin de de- troner, ces legumes, en ce pays-ci, etant [ d'une qualite tout a fait superieure. Le Sesame d'Orient, le Madia sativa j d'Amerique, le Guizotia oleifera de l'Inde ; et de l'Abyssinie out exige plus de soins et d'arrosemcnts que lcs cultures habituelles. | II n'y a qu'un profit decisif qui pourra faire accueillir les nouveautes ; et , commo il y a eu quelque probabilite de benefice a eulti- davantage lcs reproches que Martial - i.i ■ . : ■!..■, -.,:■.• • !j. •■■. - h|ue li'iilns. (Epigr. 87, lib. 13.) -, ... ■: :!-i i !i! .. le S< siuuc di.-rniereim nt a .NaH un m',,! : J,rdh Illes, dans les Pyrenees-Orienta reussit ires bien ct ou on l'exploi II est incontestable, en fait de nou- veautes , que l'a vantage est pour le luxe dcs fleurs. Les Camellia dri Japon, les Dahlia du Mexirjiic. lcs Roses Banks et lesPivoincs en arbre de Chine, et les Roses du Bcngale tres repandues, ont marque, temps, les plus grands progi Succes de la culture du Nelumbium. Je mc suis applique , en raison de la beaute du climat, a cultiver le Nelumbium, qui est des plus interessants pour rhistoire, et qui reunit a la magnificence de scs fleurs, les precieuses qualitesde scs graincs langer ct de scs abondantes sont aussi comestibles. Celle plante, qui s'est recemment acclimatee a Montpellicr,a etc cullivec autrefois en Italic, et les passages des ancicns bisli Au rapport de Pline et d'Athenee , la Co- locase de l'antiquite a ete la racine de la Feve d'Egypte , qui est le Nelumbium. Si l'on s'en fie au nom de Colocase (Koulkas), gne YArum Colocasia. L., cet Arum , raal- gre son nom de Koulkas, ne peut etre la Colocase ancienne, car 1'Arum n'a point de filandres. C'est un tubcrcnle epais, farineux, que Ton cultive beaucoup; il est la Colocase moderne et non l'ancienne. Plusieurs noms de plantes ont passe d'une manierc crronee a d'aulres. Les Egyp- tiens nommcnt aujourd'bui Biarou, mot cople signifianl rArum, la racine du A'/.'H- phoca Lotus, qui n'est point 1'Arum. lis ont mosque perdu la trace do l'ancien Persea, arbre qui a ete eeiehre dans leur pays, ct qui est le liulunilfs n^jpi « i de imteneur de r.Mrique. IVud. ..' I '...i-mp- le noai li- teral arabe do cet arbre a ete Lebakh. Aujourd'bui , lcs Egyptiens ont transport ce nom a l'Acacia Lebbek, qui est un tout Les voyaseurs s'accordent sur le defaut filnndreuxdcs raeines de Nelumbium , usi- tc : C s com legume. On ne m n-e que ^ sommcts les plus tendres de ccs racines, qm >>vv»v- .[.1. etait appelec Colonise. Virgile a celebre 1 Colocase comme un gage de conquete d< Romains. [Egl. IV, v. 20.) rur»ieu le l'ambassade de lord Amherst, • !' rncsedcslil.mil s sont fort bonnes |.,.< omnifont non; de 1<'^ meine nom Feve d'Egypte. Nulle offer te a plante n'est plus ,., d,u; l'l"' le : JMBIUM SPECIOSUIV Plusieurs plantcs utiles des marecages, a la Chine , sont figurees sur les porcelaines ou sur les papiers peints. Ce sont deux plantes a racines comestibles , le Ndum- bium speciosum et la Sagitlaria macro- phylla; et ensuite le Trapa bkornis, espece de chataigne d'eau , qui est une amande plus grosse, moins vantee pour le gout agreable que les amandes dc JVelumlrium. l.v< Jardin de Montpellier sont tres feculentes, mais di-sag-reaMes a manger, parce qu'apres en avoir exprime par la mastication le sue et la fecule , on est oblige de rejeter une boule de filandres , eomme serait du coton. les fruits ont tres peu donne de bonnes graines, dernierement surtout, 1'ete n'ayant point ete chaud eomme de coutume. Au surplus, e'est une erreur des traites de bo- tanique les plus usuels, d'avancer que le JVelumbium ne croit qu'aux pays les plus bar, d'ou les especes , a Montpellier, r<5us- sissent cependant en plein air. Mais il est une nouvelle variete , venue de graines de Pekin , que nous avons recues de M. Fi- scher, et qui ne demande pas autant de chaleur. Elle est plus hative et a donne, malgre la temperature defavorable de l'ete de 1845, des graines qui ont plus approche d'une parfaite maturite que celles d'aucune autre variete. Je crois qu'une annee plus chaude fera plei •Ma Chi : les qualites qui les font est earaefa'nsee par des asperites ou petits tubercules saillants a la face superieure des feuilles, vers leurs bords, et par les aiguil- lons nombreux des hampes et des petioles, tant exterieurs sur leur epiderme, qu'in- terieurs dans leurs canaux. 295. Maniere de secber les legumes pour Thlver. preparent Les pois verts, ecosses, sont jetes dans de l'eau bouillante; on les y laisse pendant cinq ou six minutes, selon leur age, puis on verse l'eau avec les pois dans une passoire, et on les refroidit promptement avec de l'eau froide; apres les avoir laisse egoutter, on les seche etendus sur des feuilles de pa- Les feves de marais les petits pois. Les carottes, les choux-raves, les choux- fleurs se preparent et se conservent de la Si le four dans lequel on seche des legu- mes a une chaleur de 50 ou 40 degres Reaumur, ils seront sees dans l'espace de four a pain ou dans une etuve, a 24 heures. Les legumes ainsi seches perdent des trois les conserve dans des sacs dc papier place's quarts aux neuf di.siemcs dc leur poids. dans un lieu sec. Pendant leur preparation k Les haricots verts ne doivent pas etre | ne differe en rien de la preparation ordi- trop jeunes; il vaut mieux qu'ils contien- naire, ils rcprennent leur premier volume nent deja des graines ; mais alors ils doi- et le gout est absolumentle meme que celui vent bouillir un peu plus longtemps. des legumes frais. , , , 1 P b F b (Indepcndance beige.) f 294. Moyen d'enipechci* le lait dc tourner. Voiei un moyen aussi simple qu'assure de 'ait et de Temped] < ■i it ion , tres fre- quent pendant l'ete, fait perdi Lorsque le un aeide. Pour corriger ce defaut et saturer l'acide a mesure qui! se developpe, il suffit d'a.jouter par litre™ ..... |,it „„ ,«,,,„„„« ,1c bicarbonate de sonde, . proprietairc- ■-' '" IH ' st I ':.^ • ,, siblc au goutdu lait, et Hie en iavoru developpe singulierement la digestion. (Independence beige.) CUPHEA CIMABAMA. Etym. \ i Lytharieae § Eulythrarieaj Endl. tome Ier, page 88. ■ Dodecandria-Monogynia Lmn pius glanduloso-pil Qiptn Van Hoi Cit/ilirtt /Jurat? Lim>i.. Hot, Reg. tab. 1386; , Les Cuphea constituent un genre parti- culier a l'Amerique, et repandu dans les regions tropicales ou subtropicales qui s'etendent du Nouveau Mexique aux rives du Rio de la Plata. Les botanistes en ont deja enumere plus de cent especes, assez pour appeler riche un genre quelconque et pour donner un nouvel exemple de l'em- barras des richesses : ceci est dit pour le botaniste qui determine et decrit des plan- tes, et non pour l'amateur qui multiplie ses jouissances en augmentant ses collections. Toujours occupe d'arriver par les details a des vues d'enscmble , le naturaliste verrait volontiers se reduire le nombre de varian- ts d'un raeme type, afin d'embrasser plus vite les connexions qui lient cntr'eux les types divers. Airaant avant tous les fleurs, et dans ces fleurs des couleurs et des par- fums, rhorticulteur s'ingenie a tirer de la nature plus merae que n'offre sa main libe- rie : de la ces hybrides d'autant plus esti- meesquel'unionqui leurdonne l'etre est plus illegitime, ces varietes d'autant plus recher- chees qu'elles se montrent plus capricieuses dans leurs ecarts, ces monstres d'autant Diversite a la surface, uniformite dans le fond, voila ce qui seduit souvcnt le flori- mane; modifications de structure indepen- dantes des formes et des couleurs, voila sur quoi l'esprit du naturaliste aime a s'exer- II est parmi les Cuphea un groupe remar- quable par 1'inegalite frappan ! des petales ailes, eclipsent ]>ar le contraste leurs quatre freres avortes. A cette section se rapportent les Cuphea cordata Hook, (voyez ci-dessus, t. II, Mars, PI. VIII ), verticitlata II. C. K. et entr'autres especes* celle qui est ici decrite. Cette derniere ressemble assez a la planle figuree dans le Botanical Register (tab. 1380) sous le nom de Cuphea Llavea Llave et Lexarza, pour qu'il nous reste des scrupules pendant, par ses racemes panicules, par la couleur des antheres et autres points de de- tail, notre Cuphea parait differer de l'espece en question, dont les caractercs d'ailleurs,et notamment les feuilles lanceolees, concor- dent peu avec la trop courte diagnose consa- cree par De Candolle a la definition du vrai Cuphea Llavea. L'inceititude sur ces de- peut etre \e\6e que par la comparison d'echantillons authentiques. La viscosite des poils du calice, qui englue trop souvent les petales, enleve au Cuphea cinnabarina une partie de sa beaute natu- relle. II lui faut, pour figurer avec avantage, le plein air et l'eclat d'un beau soleil. La belle couleur foncee des petales supeneurs distingue surtout au point de vue ornemcn- tal sa variete atro-sanguinea. L'une et l'autre forme, encore nouvelles dans la cul- ture, ont ete introduites directement du Guatimala dans l'etablisseraent Van Houtte. J.E.P. Traitement ordinaire des especes de ce enre , e'est-a-dire pleine terre pendant la elle saison , serre froide ou temperee en iver, sol leger, multiplication de bouture BE (Pl.T.etS.FK.) et de graines. ( Consul ter du reste, a cet egard, ci-dessus, tome I", p. 89, un article detaille sur la culture du Cuphea strigulosa. L. VH. MISCELLANIES. La maladie dont est attaquee depuis 1845 la pomme de terre a fait craindre que ce tubercule ne manquat completement et ne causat ainsi un vide enorme dans la matiere alimentaire et les ressources habituelles des- tinees a la nourriture de l'homme et des animaux. On s'est ingenie alors a lui procurer des succedanees. On a etc surtout les chercber en Amerique, pays d'ou vient la pomme de terre, et on a voulu aussi les trouver dans des plantes a racines tuberculeuses. Dahlia.— Deja, en remontant a une quarantaine d'annees, on avait cru recon- naitre dans celle du Dahlia une rivale de la Solanee du Perou. Ses gros tuberculcs , disait-on, etaient alimentaires ; ils furent presented comme tels a leur arrivee en France ; mais, aussitot qu'on en eut goute, on refusa de se rendre a cette opinion, et on se contenta de cultiver la plante pour la beaute de ses fleurs que Thorticulture fran- chise a embellies au degre ou nous les voyons aujourd'hui ; car, a leur arrivee , elles etaient simples et d'une seule couleur. h'missuHjaultia. — En 1842, une autre tuberculcs proposes pour remplacer la Pomme de terre. plante venant du Chili , de la famille des Chenopodees , fut aussi introduite dans nos cultures, comme offrant des racines ali- mentaires. C'etait le Boussingaultia basel- loides (SCunth), dedie a l'un de nos confre- res. Elle a des tuberculesrad.culaires nom- breux, un beau feuillage abondant, une tige volubile qui croit rapidement; mais la nature visqueuse de ses tubercules et leur saveur desagreable ne permirent pas den faire usage comme aliment; peut-etre les animaux pourront-ils se nourr.r de ses ra- cines et de ses fanes, etlcs arts tirer que- que parti de ses tubercules; mais jusqai on a propage" la plante seulement comme ornementdes jardins, a cause de sesjones grappes de petites fleurs blanches , «»^ tcs. On relive ses tubercules a lautomne et on les met de nouveau en terre en , le Boussingaultia se ramifie ^*J* s'eleve a cinq a six metres en quelques mo.J ' • pas ses graines cbez nous et se dement par ses tubercules. Apios. - Ceux du Glycine ^ :l- [Apios t«herosa,DC.l ont ^ t S p S, inte P des po^s comme alimentaires. Cette pianw propage Etats-Unis d'Amerique, connue des bota- nistesdepuis plus de trois cents ans (1540), presque naturalisee en Autriche,en Boheme, dans le nord de l'ltalie, aux environs de Mantoue, de Ferrare, etc. D'apres ce qu'on a dit au cougres de Venise (1) a M. l'abbe Berleze, qui a communique a la Societe d'horticulture (2) ce qu'il a appris a cette epoque dans cette reunion scientifique, il resulte que dans ces pays le people, surtout les enfants, mangent ces tubercules, sous le nom de Chdtaignes de terre, conime cbez nous ceux du Lathyrus tuberosus; ils sont peu abondants; chnque racine n'en offre que deux principaux et plusieurs petits la premiere annee ; ils sont revetus d'une pel- licule noire a l'exterieur; leur chair est blanche; leur forme oblongue, un peu irre- guliere; leur savcur, etant crus, se rap- proche de cclle de certains navets sucres; au bout tie douze a quinze minutes d'ebulli- tion ils sont cuits , et ont alors le gout de la Chataigne a peu pres ; mais sont plus sucres et assez agreables a manger. Ces tubercules qui, a l'age d'un an, ont tout au plus le volume d'uhe noix, en exigent au moins quatre pour acquerir celui d'un oeuf ; ils ne conservent pas leur avantage en vieillis- sant ; a quatre ou cinq ans ils ont parfois la grosseur du poing d'un enfant de dix ans , mais ils sont alors presque ligneux et peu ou point nutritifs; ils sont toujours , d'ail- leurs, en petit nombre eu egard a la pomme de terre , par exemple , qui donne en six mois des produits dix et vingt fois plus considerables et bien autrement ali- mentaires. M. A. Richard a fait ressortirles n\antagesquepresenlcYApiostuberosa(DC.) dans une notice lue a l'Academie des Scien- ces et a la Societe d'Agriculture (5); mais en definitive ces tubercules s,ont trop longs a croitre et trop peu abondants pour qu'on puisse jamais avoir l'esperance fondee de les voirservir a la nourriturereelle del'homme. Cette plante se plait dans les lieux boises , dans les terrains sees, forts et tenaces , le long des haies sur lesquelles elle grimpe , et qu'elle embcllit de ses fleurs roses, a peu pres semblables a celles de la Gesse tube- reuse. Comme celle-ci, ce vegetal est ca- pricieux : une annee donnant des fleurs, une autre n'en produisant pas, etc., etc. Psoralea esculenta. — Le Psoralea escu- lenta (Pursh), plante de la famille des le- gumineuses comme la precedente, habile les bords du Missouri , ou , dit-on , certaines peuplades sauvages (qui le nomment Tip- sina) se nourrissent de ses tubercules. M. Lamarre-Picot, qui lui donnc le nom de Picotiane, dit qu'elle croit dans les terrains arides , graveleux ; il a cherchc a propager parmi nous la culture de cette plante, cspe- rant que ses tubercules pourraient servir d'aliment a defaut de la pomme de terre. Une mission qu'il a obtenue du gouverne- ment et de l'utilite de laquclle on pouvait douter par avance , a eu pour but de se procurer ties graines et des tubercules de cette plante. il n'a pu rapporter que ces derniers sur lesquels on a dejii tente qnel- ques experiences. Ils sont oblongs-ovoi'des, du volume d'un oeuf de pigeon a peu pres, et parfois de celui d'une poule; ils sont pourvusa rexterieur d'une enveloppe noire, epaisse d'une demi-ligne, dure conime du cuir, d'une seule piece , servant comme de bourse et se separant completement de la partie interne ou chair. CYst eelle-ei quon pretend alimentain-: ell« esl b :he,com- pacte , inodore, presque insipide , se desse- chant facilcment etprenant alms mi aspect farineuxa l'air. Une heure d'ebullition na pu procurer de qualites a ces tubercules; ilssemblent meme durcir a la cuisson, et, apres quatre beures, ils sont restes dans le meme etat et plus insipides encore. lis ont besoin de deux annees pour acquerir le par M. 1'icot. On peut grande modification proihnte • il sera difiicile de jama's pro'duit abondant et propreaja obtenir i nourriture de l'homme, des I Psoralea esculenta. bons cuits que crus veur de la racin. M. Picot dit qu'ils sont pan i tic- dire sans doute qu'on peut k la pate de farine, ce dont n car il faut au prealable qu'il i sont encore moms car ils ont alors la sa- de Guimauve cuite. ntpanifiables, e'est-a- „ peut les meler dans - Lnf. nous doutons, possible a l'etat^de c i du bois, tant ils sont tin. H est certain qu'a l'abri des insectes, ils peuvent dans toutes les substances ligneuses (1). culeuses qui puisse etre considered comme succedanee de la Pomme de terre, atteinte, comme on le sait, par tine maladie epidemi- que qui promene depuis quelques annees par tout lemonde ses desolants ravages, et dont l'extension pourrait porter par la suite, agricoles, paraitre. Avec la pensee que Ton pourrait rem- placer en partie la Pomme de terre par une autre plante amylacee , plusieurs importa- quelques recompenses a ce sujet ont m ete promises ou accordees soit par le £ a celles des Lupins, i dc paraitre dans les Comptes • PAcadSmte det S de M. ('.audidia '• n ''!" t '",' y •"."*' tuhi'iTiih-s .I. i.l.inli- a !<• d.'-.s:i\iintji-i' dYlre \\\; et non des bourgeons ou yeux sur ux dc l'Amerique du IVord nine. II observe avec raison II eul «'•(<;. a drsiror'que M. (laiidic-h.-.ud nil le son rapport de que de visit de la florais i notre climat jusqu'i leux mois elle a pou: Psoruha a r.'tri; . vernement, soit par lcs societes d'agrieul- ture. Depuis lcs essais sur l'emploi de la Batate, nous avons vu passer VOxalis cre- nata, VOxalis Deppei, le Chcerophyllum bulbosum, le HoiissiiKjuullin bnsi-llniilcs, le i tuberosus, le Tropoeolum tubero- sum, VUllucus tuberosus et enfin le Psora- lea esculenta qui fait l'objet de cetle note. Toutes ces plantes plus ou moins produc- lives , soumises par nous a des experiences rigoureuscs et reilerees, n'ont pu jusqu'a ce jour, et a notre grand regret, entrcr en concurrence avec la Pomme de tcrre. Voici le resultat de nos premieres obser- Dans les premiers jours de mars dernier nous mimes dans des pots, sous chassis, a une temperature constante de 10 a IS de- gres centigrndes, quelques tubercules de Psoralea, dont nous sommes redevable a notre collegue M. Masson , qui s'occupe avec une entiere perseverance de tout ce qui porte en horticulture un cachet d'uti- lite. Durant plus de deux mois nous ne re- marquames sur ces tubercules aucun signe ilc vegetation, quand tout a coup nous aper- cumes sur un pied un rudiment detige; celle-ci se developpa fort lentement et attei- •d, -0 3 environ au-des- sus du pot. A cette hauteur la tige se bi- furqua et donna deux branches termine'es par deux bouquets de fleurs tres-pales , le- gerement lilacees et figurees dans ce nu- me'ro. La floraison passa vite et il parait qu'il en fut de meme au potager de Ver- sailles, suivant les renseignements que nous y avons recueillis. Nous attendimes vaine- ment des fruits et les graines qui ne se de- velopperent pas. Les tiges perirent imme- diatement apres avoir porte" leurs fleurs , dont nous donnons ici la description. Le Psoralea esculenta est une plante vi- vace, a racine ou rhizome fusiforme , noir exterieurement, marque de gercures trans- versales, et qui rappclle asscz exactement dans son ensemble notre Radis noir (1) ; ce tubercule prnduit ordinairement a la base quelques racines fibreuses, dures, tres te- le tige simple haute olume d'une plume d'oie, couvcrtc de nombreux poils blancs horizontaux analogues a ceux que pre'sen- tent les tiges du Lupin commun (Lupimis vurius)', les feuilles naissent a I'extremite do cette tige; leur petiole, long de m ,08 a ■ (i'»,-(). O m ,IO, cylindriquc, porte au sommet '■'< U\- lioles lineaires oblongues, presque sessile* , obtuses ou legerement mucronecs, d'un vert pale et velues sur les deux faces ; ces feuilles sont accompagnees a la base de sti- pules lineaires enticres el parfois falcifor- mes. Les fleurs , d'un bleu legerement vio- Iatre, sont disposees en eapitules au sommet d'un pedoncule de meme longueur que les feuilles; elles sont accompagnees de brac- tdoles ovales. Lecalice, vesiculeux a la base. se partage superieurement en B lanieres, aigues, velues. La corolle se compose d'un etendard obovale, assez longuement ungui- cule, plie sur lui-meme dans sa longueur, d'un bleu plus ou moins lave de lilas, de deux ailes pourvues d'un appendice obtus dirige dans le sens de 1'onglct et tres etroi- tement reunies aux deux parties de la ca- rene dont les pieces atteignent au plus la moitie de la longueur des ailes. Les exami- nes sont diadelphes 1/9; 1'ovaire, glabre. uniovule, se continue en un style coude epaissi a la courbure , glabre et termine par un tres petit stigmate capite. Nous venons de dire que le fruit n'avait pas muri. La terre essenlielleraent siliceuse que nous employames dans la culture du Psora- lea, nous permit a la fin de mars de degager facilement les tubercules, et de nous con- vaincre : i° qu'ils n'avaient pas augmente de volume depuis la plantation; 2° que lcs racines longues et fibreuses ne pouvaient donner aucun espoir de renflement , ni de- venir plus tard et a leur tour tuberculeuses. Sous le rapport comestible, nous ne nous sommes Jivres a aucunc experience; mais M. Decaisne nous assure qu'un fragment de tubercule, prepare par M. Lamarre-Picot , et qu'il a eu occasion de faire cuire dans l'eau et de goutcr, lui a paru insipide et surtout extrcmement cartilagineux. H n° us est done impossible aujourd'huide nous pro noncer d'une maniere definitive ; nous nous bornerons a relater les faits et a consigner nos observations i ■ |e Pxoru.lru ' i demandant la permission de faire con- itre plus tard le resultat de nouvelles experiences qui sont en voie d'exe cutioiM » de rapporter a cette epoque quelques od vations consignees par M. C^*-*j ^ les comptes rendu* des seances de 1 nst iti J. Noussauronspeut-etrealorssiceUeLcgu mineuse pent offrir quelques ^vantage ^» sous le rapport foun.iirrr.M.itrnnunepi.m passiflora msdiism, Etym. Voyez ci-d( Passiflorese § Eupassifloi Vide supra 1. me II, Avril 1846, PI. X. Monadelphia-Pentandria J CHARACT. GENER. CHARACT. SPECIF. — Vide supra, torn. IV, p. Passiflora Meduswa Ch. Lem. supra, torn. IV, 1. c modestes qui doivent moins a 1'eclatqu douceur et a 1'agreable combinaison des couleurs florales. Tel est le caractere de la Passiflore Meduse, et Ton pourrait croire qu'elle est ainsi nominee plutot par anti- phrase que par une allusion directe a la tetc de l'horrible Gorgone. Une des singularity les plus frappantes que presente cette jolie Passiflore, c'est la mutabilite de couleur de ses couronnes flo- rales : d'une belle teinte orangee pendant la premiere journee de l'anthese, ces orga- nes ont deja pris au second et dernier jour de leur existence, une couleur lilas ou rose tendre. C'est pendant cette seconde periode qu'elles exhalent l'odeurcaracteristiquedont les fleurs des Stapelia et les spadices de cerlaines Aroides (Dracunculus vulgaris, D. crinitus, Pythonium, etc.) ont pu affec- ter les nerfs olfactifs de plus d'un de nos lecteurs. S'il nous fallait designer par une epithete la nature de ce parfttm, nous he- i siterions entre slereoraire et pittride, dus- ! etre accus mauvais gout par le parrain de Fespece, auquel l'odeur en question n'a paru avoir rien de desagreable. Peut-etre, au reste, est-ce ici le cas de repeter l'adage banal : De gustibus et odoribus n Que chacun s'en rapporte a son propre La connexion qui existe, chez la genera- lite des fleurs, entre les changements de couleur, le degagement d'effluves odorants, ■ la secretion abondante du nectar et l'epan- chement du pollen sur le stigmatc, cette simultaneite de phenoraenes a laquelle se joint, chez diverses Aroides, une remarqua- ble elevation de temperature dans les orga- nes qui constituent ou avoisinent la fleur ; tout ccla nous parait offrir matiere aux plus curieuses recherches de physiologie com- paree. On ne saurait douter que la chimie et la physique ne levent un jour le voile qui nous cache la marche et les lois interessants phenomenes. J. E. P. Voir ci-dessus, t. II, Avril 1846, N° 40, Particle relatif a la culture du Passiflora Actinia, dont le traitement convient a la Passiflore Meduse. Cette derniere se multi- ple aisement par Ironcons de racines, en- t des plus abondantes. MISCELLANIES. .1 r.'H'im:-. (. plante d'agrement, troi douteuses aujourd'hui. M. Masson a remarque, dans le jardin d'expericnces de la Societe centrale d'horti- culture de Paris , que les Psoralea eultives dans la terre du sol a l'air libre, avaient pro- duit des tiges moins elevees et plus faibles que cclles plantees comparativement dans la terre d'apparence tourbeuse venant du pays, et qui accompagnait les racines recues par le gouverneraent. — Cette terre, d'apres l'analyse qu'en a faitc M. Hericart de Thury, est un limon gras , argileux et sableux d'al- luvion, dans lequel se trouvenl des galefs siliceux et des gres psammitiques micaces, plus ou moins alteres, comrae ceux qui se Si les tuberculcs de Psoralea se trouvent dans ce limon , ainsi qu'on peut le presumer d'apres les traces qui en restaient autour d'eux, M. de Thury pense qu'il convien- drait, pour la culture de cette plante de faire un compost forme : • I),'-., npoiidre 25 f 296. Annihilate!!!* des lucendies. incendies les pi js terribles. C'est a M. Pbi- lipps, officier de marine, qu'est due cette nouvelle applic tion de la chimie. Tout le 1 existe certains gaz, qui, par leur natur bustion comme 3, sont ennemisde la com- de la vie : tels sont l'acide carbonique, l'az ote et l'acide sulfureux, etc. M. Philipps a seulement sons< ; ;i utilizer cette singuliere propriete, et il a reussi. Le probleme c, a Lyon. (Revue hort.) AQJIIEGIA HACRAWTHA, Etym. Voyez ci-dcssus, tome I cr , p. Zi. Ranunculaceae § Helleboreae DC. — Polyandria-Pentagynia Lin CHARACT. GENER. - Vide supra 1 it torn. Ill, tab. 296). k des Si:['.iu:s (supra Malgre notre vive repugnance a intro- duce dans nos colonnes d'arides questions de synonymie, la justice nous fait un devoir de nous cxpliquer sur le choix dun nom pour l'objet de cet article. Pourquoi rejeter l'epithete ccerulea, que la loi de priorite semble assurer a la plante? Parce que, d'accord avec sir W. Hooker, nous croyons qu'un titre impliquant l'idee de bleu pur, donne une idee fausse d'une plante dont Ies fleurs n'offrent le plus souvent, sur un fond blanc ou jaunatre, que de legeres nuances de rose-bleuatre ou de vert. Pourquoi ne pas accepter leptoceras, expression qui designe d'une facon si heureuse la remarquable gra- cilis des eperons de ces fleurs? Parce que le merac nom est depuis longtemps consacrc a une Ancolie siberienne, deja asscz repandue dans les jardins, deja figuree dans plusieurs publications horticoles (Bot. Reg. 1847, tab. 64 ; Flore des Serres , 1. c) et dont le bapterae (ce que le manque de documents ne nous permet pas d'assurer) pourrait bien etre antericur a eelui de son homonyme. Pour ces raisons, nous rendons a cette der- niere le nom de macrantha, qu'elle porte dans la partie botanique du voyage du ca- pitaine Beecbey. VAquilegia macrantha vient de fleurir, en pleine terre,dans le jardin royal deKew, de graines rccoltees par M. Burke. Son ha- bitat, apparemment assez restreint , appar- tient aux regions elevees de la cbaine des Monts Rocheux, vers le 40 me degre de lati- tude, dans cette partie du cote occidental de l'Amerique du nord, connue sous le nom de Snake country (Pays du Serpent). II faut glas, de Drummond , de Tolmie, de Nuttall, de Burke , pour se figuref la richesse de la Flore de ces regions, ou se melent aux formes generiques ordinaires de notre vege- tation europeenne, au: i chaine de l'AItai et dans les steppes siberiennes, beaucoup de genres qui ne seretrouvent qu'au Chili, ou qui , suivant la crete ou les llancs des hautes chaines, s'etendent sur une longueur immense, a travers le Texas, rAmerique centrale et les contrees occidentales de l'Amerique du sud. Une haute taille et de grandes fleurs ra- cbetent a peine, chez VAquilegia macran- tha, le defaut de couleurs vives. Aussi la plante ne fait-elle que peu d'effet, represen- tee par un exemplaire isole. Elle est loin de justifier du moins les eloges que lui prodi- guent les personnes qui l'ont vue dans sa croissance spontanee, eloges qu'elle meri- tera peut-etre,lorsque, plus repandue dans les jardins, on pourra la planter en touffc et voir ses nombreuses fleurs se detacher sur un massif de fcuilles elegammenl de- co„pfe. ]Ep Meme traitement que pour lcs Aquile alpina, canadensis, et les autres especes genre, toutes plantes rustiques de pie terre, d'une croissance facile et qui se ni( licates sur le choix du sol. u U ..o«nu « «*t egard les articles de culture deja publies dans la Flore. (Ci-dessus, 1. 1", p. 35, et t. Ill, p. 296 b .) L. VH. MISCELLANIES. f 298. Chassis aei»<5 pour faire fleurir les Anricules, etc. C'est un fait bien connu , que les Auri- cules, a titre de plantes alpines, veulent etre tenues dans une atmosphere libre et constamment renouvelee. On peut en dire autant des Verveines, des Pensecs, des OEil- lets, etc., toutes plantes qui, placees sous chassis ferme durant l'hiver, souffriraient beaucoup dans un air stagnant et humide, si des soins speciaux ne palliaient ce dan- ger. Le plus souvent, on se contente de soulever, au raoyen de cremailleres , les che a part, panneaux vitres des chassis ; mais ce pro- cede offre l'inconvenient d'exposer les plan- tes a Taction directe du froid et du vent, et parfois meme a I'influence pernicieuse d'une pluie battante. S'il s'agit de plantes pour exhibition, on place d'ordinaire ces exemplaires de choix, chacun sous une clo- enue a la hauteur du bord laquelle l'air peut librement circuler. Les bons resultats d'un tel procede sont cherement achetes par les soins assidus qu'il reclame, et devant lesquels bien des personnes reculent. Grace a l'appareil que je propose, le but est pleinement atteint, tous les inconvenients sont eludes, sans deplacer un seul pot ni un seul panneau, et ce ne sont pas quelques exemplaires, mais toute une collection, que Ton amene a fleuraison parfaite. Un coup d'oeil sur la vignette ci-jointe fera comprendre la disposition et les avan- tages de l'appareil. A represente la face interne d'un des bouts du coffre du chassis. B est un des ais destines a supporter les tablettes transver- sales. Son inclinaison est en rapport avec celle des panneaux superieurs du chassis. C, une des tablettes en gradins : elle est formee de deux fortes lattes, fixees paralle- verses clouees par dessous. Surle rectangle Z>, qui rq.r.;- sente le dos du chassis , on voit deux panneaux a couli^e. dont un J? ferme etl'autreF plus qua I moitic tire : chacun porte pour I poignee un petit bouton sadllant. En a parait l'ouverture d'un des deux soupiraux de la face da chassis, qui correspondent aux deux de son dos. On concoit facilement qu'au moveh de cet appareil on puisse dfalnbuer Fair aux plantes dans des direct.ons var.ees, ct dans des proportions que 1 on reg e volontd par le simple jeu des panneaux (Traduit librement d'un argte* HICROSPEMA BARTOIOIDES. - rrtf/ut, grainc. Polyandria-Monogynia , Linn. \a } mook. icon. Repcrt. Bot. Syst. V. p. 777. Mmtzrlhv sect. .".. Emu. Gen. PI. n° SHI. nn. XVHI,p. 509 (ann. Smuna ...... oblonga, subpelluckla. angulala. Ilriim- Mf.fkanw vvh- ptUahiti*. loha/is, ,rmtt,\: llonlms //«. ilitn-iis. » Wai.i>. Les genres peu nombreux de la famille exclusivement americaine des Loasees, pour- raient se ranger naturellement sous deux chefs distincts. D'un cote, groupes au- tourdu Loasa, viendraient les Kiaprothia, Sclerothrix, Grammatocarpus , Caiophora, Blumenbachia , offrant comme traits com- muns, des petales creuses en cuiller et des etamines distribuecs en phalanges syrnetri- quement isomeres : nous proposcrions pour cette seelion le titre d'Euloasees (Loasees proprement dites). D'autre part, distingues par leurs petales planes et la disposition souvent confuse de leurs etamines, se grou- peraicnt sous le nora de Mentzeliees, les Acrolasia, Barlonia, Mentzelia et le genre ous le mini de Phi,nUiujt> Larpentm. Representant,en effet, des fleurs sans bractees et munies d'un calice cupu- liforme a cinq denticules, cette planche est en desaccord avec le diagnose qui lui est adjointe dans le texte, ainsi qu'avec la vignette orig Jlieeparle \r Lin.llev [Cimh-H. Clnoimlr , nnn. 1837, p. 737). Si notre ex-collaborateur, en citant cette vignetfc titdesa dis- cordance avee la planche du Magazine of Botany, il am i euceet en particular au >\i\ ant nionograplic des Pluu baginees (in DC. Prodr.), une meprise pres que inevitable. Et d'abord, l'espece en question, range a tort parmi les Plumbago, est nlwolumen ntique avec le Ceratbsligma phimhnji noides, Bunge. Ce fait, que nous connai sions depuis longtemps sans 1'avoir encon public, vient d'etre constate par sir W. Hooker, grace a la comparison d'exemplai- res autbentiques des deux plantes. la famille des Plumbaginees, 1 reunit les genres Ceratostigmt Valoradia, Hochst. et rejette le premier d ces noms, malgre son droit de prioritc parce que sa signification, juste quant i l'espece originate, ne le serait plus, appli quee a des Valoradia. Par ces raisons, don la valour est tres contestable, le Cerato- stigma plumbaginoides, Bunge devient Va- lorudia phnnbaginoides, Boiss. Mais, en , Buivge et pentw qui n'est qu'ur meme Valoradia. Pour sortir au plu Uons ingrates, nous t l artii! la forme technique, les ynonymie de la plante qui en est 1'objet. VALORADIA, Hochst. CHARACT. GE^ER.— « Calyx glumaceo-mem- branaecus. livalhni<. eidaiidulosus, peutaph>j- lus. scj„ifi,i linearibus. t j-ih;;, :<■;■,'■■, : ;■ apice cuspidato 5-dentatum '■ / • ' --, rip!, i M '. Hook, in Dot. Ma;/, t. atli/.r tithitfosiis :i-(lr/ l far>i*^ m-rris pro lil.ii-scpalcri : birds margi <■!_;«', in sinus ili'iifiinu abeuntes eisque Corolla gamopetala . hypocraterimorpha , tubo calyccm superante , limbo :»-partito. Sim,, inn '■'>. iiypogvna, a corolla libera, ejusdem lobis oppo- s 'ta. Antlu-rtv Iincarcs. basi bifida 1 . Qi-iiriii:,: liiu in oblon^im /'/ > ! nn i!i. fiiilornii su Ibrahim, ^in/mai,, :> . tiiilormia. latere interiori papilloso-glahdulosa. Utriculus (ex Hochst.) sub- Cvrulmlitp V.wn . KWu. n Phi nihil ip'n -'if, Vi ssp. auH. Stt« •i ±11 CHARACT. SPEC. - des ; ■ Caule tenui , flex anguloso, parce et breyj 11? HE 300. *nr les affluitcs de IOphiocarios pa (Snake-nut des Anglais.) noyau a (et representant comrae elle le l fruit drupace), qu'on se figure, sse sur lui-meme, un corps assez semblable a un escargot retire de sa co- quille. C'est la, en style technique, l'em- bryon d'un grand arbre de la Guyane, de- couvert par le celebre voyageur qui le premier nous revela l'existence de la Vic- toria regince. Decrite par M. Schoraburgk sous le nom de Snake-nut, la plante figura dans le Genera d'Endlicher sous le titre laise), et bientot ses ca- racteres furent mieux traces par M. Ben- tham, dans le London Journal of Botany. Au botaniste qui ne craint pas de porter le scalpel et la loupe sur des fleurs tout au plus grosses comme des tetes d'epingle, YOphiocaryon presente un interet peu or- iption bien comprise, il nous suflira mmer le Meliosma Blume , pour prou- . jue c'est la le premier genre pres du- quel les affinites appellent YOphiocaryon. Chez les deux, en effet, la symetrie de la fleur est justement voilee par le meme systeme de metamorphoses d'organes, chez les deux la fleur peut se ramener au meme type symetrique : cinq pieces calycinales, cinq petales alternant avec les pieces du ca- lice, cinq etamines opposees aux petales (par dedoublement), un disque hypogyne decoupe en 5 dents , un ovaire reduit (par wrtement) a 2 ou 3 loges, renfermant in-.lii fleurs a deroute la sagacite des auteurs, dans leurs tentatives de reconnaitre les affinites du nouveau genre. Range par End- licher d'abord parmi les Terebinthacees et plus tard entre les Sapindacees , il occupe cette derniere place dans le Vegetable Kingdom du D r Lindley. Ce n'est pourtant ni a Tun ni a l'autre de ces deux groupes qu'il se rattache directement , et si noi savons rien de certain quant a sa dans la serie generate des families, pouvons du moins indiquer ses rap immediats avec quatre genres (dont deux nouveaux) auxquels on n'a pas meme eu l'idee de le comparer. Et d'abord, appelons l'attention du bota- niste sur la description de YOphiocaryon, expliquee par les annotations que nous y avonsintercalees entre parentheses (1). Cette (1) Ophyocaryon :«Florcs polygamo-dioici,mas i nli ilesimt {Pollux //or, ? <■„,,/» < h, nnapln-odili. unci {Ilirmaphroditi);sepala sub staminibus B subulata. pctalis alterna {Jkbc , hijpoijijni hiHIirp-ndu.'), ,"> pHalis i:xU*rioribus «{. I '.-;:„. -(ij.M.i. i '..mi-' i })i:ta!is2-5-plo" obovato-spathulata, uno paulo majorc o {Stamina strrMu). Stamina frrli'lia duo pctali.s liifrnorilni-, o|.|iosifn . iismi ' ' chacune deux ovules ascendants, un drupe uniloculaire monospcrme, un embryon conduplique ou spiral, a grande radicule descendante. Et ce type, en apparence ideal, que les regies de la morphologie nous ap- prennent en quelque sorte a creer, ce pa- tron regulier auquel nous ramenons par la Ilosis. Ovula in quovi interdum ovufo altero minori , mox J"^"£*£!j Drupa depresso-globosa , a latere subcompi » v. !,,. : , ,,■■■■■■■ ■ duro, glabro, losniTiuo. Semen erectum, um i i- : --itarl ii:-i. raliter contortiiplicatus, _ tate clavan ;~ ......-,..- ■" ; ' : , penninerviae Arhor creel m ,<,» qui cachent sous l'apparence de gigantesques Preles (Eqitisetum), 1'organisation des plan- tes dicotyledones ? Parlerons-nous de ces formes vraiment proteennes des Epacridees, des Drosera , des Myrtacees , des Legumi- neuses, des Proteacees, dc ces milles orga- nismes qui trompent par des ressemblances ou des diversites egalement fausses, 1'oeil de l'observateur superficiel. Pour en venir a l'objet de cet article, nous devons proclamer des l'abord le Bra- chysema aphyllum comrae une forme tres anomale dans son genre, en admettant avec M. Bentham et sir W. Hooker, qu'elle y constitue un sous-genre bien tranche. On s'etonne, an premier coup d'ceil, de voir a cote d'especes presque volubiles, munies de feuilles bien conformees, tellesque les Bra- chysema ordinaires [B. lati folium, DC, B.undulatum, DC. etc.), une forme a tiges dressees, bordees d'une aile membraneuse, et portant en place de feuilles de simples squames scarieuses. Mais, sans parlcr des Bossicea, des Daviesia, des Baccharis, nos Genets indigenes nous ont rendu familiers de pareils contrastes, et ce n'est pas sur la discordance apparente des caracteres vege- tatifs, mais plutdt sur la diversiie de struc- ture du calice , que Ton pourrait separer generiquement des Brachysema le nouvelle espece ici figuree. Nous croyons peu necessaire de faire l'eloge de cette charmante nouveaute. Ce ne sont pas les amateurs qui lui manqueront; c'est elle qui manque aux amateurs; car, par grace singuliere ou par une derogation bien excusable aux habitudes des publica- tions horticoles, le portrait de cette future favorite parait par anticipation sur l'origi- nal. Cette figure a ete faite , en partie sur des cchantillons d'herbier, en partie sur un dessin colorie sur les lid vegete spontanement, c'es colonic de Swan River, d'o a introduit les graines dans le Jardin royal de Kew. Ces graines n'avaient pas encore germe au commencement de decembre 1849; li,ll.ll« plants qui nous A defaut d'experiences directes, nous ne pouvons hasarder sur ce point que des con- jectures tres plausibles fondees sur l'ana- logie. D'apres ces principes, on doit presu- mer que le Brachysema aphyllum sc plaira en serre froide, parmi les autres plantes de l'Australie extratropicale, dans un melange bien draine de terre de bruyere et de sable, et dans un endroit de la serre qui ne soit pas expose aux rayons directs du sole.1. Cette precaution a pour but d'empdchei ■ que lesparoisdu pot trop echauffecs ne bruieni les fibres radiculaires qui se trouvent en contact avec dies. On sort d'ordina.re dans la belle saison les plantes de cette categone mais ilfaut avoir soin de les rentrcr a>ant MISCELLANIES. (in). *m* les altiniies de Vi !>xi;«, Sciiovi;. (Smiki'.-iitit des ,\i , person ne h :r.Cesvariete-alleui- pefites et moyennes, extremement multi- flores,peuvent etrc recommandees tout par- ticulierement; elles seront tres utiles pour la confection des bouquets en hiver. i leur description : tres pleine et parf'ai sirie de rem P,KI.LEl».MLK.fl. lihe 1 .' m-andi', Ires , te jaune d'or, petales crev. Homm.is. Ill tresgrande, brillant. LePygmee, fl. petit des petales glac( MlGNARDISE , fl. plcin des pour pre. , fl. moy. pleine, acajou ( etite, tres pieine, Diane i 3 des petales laves d'un li La Ruche, ljlace, l.i, S,!'u',r acajou. ioy. Prangs de petales rose pale. .s"e plus fonee, cornets jaunc d'or. . mov- 3 ou 4 rangs de petales blanc rc\ecs lilas lonee. cornets roses a i\. aw/ -iMiidc 3 rangs de petales nets jaunc d'or. >'i.m,11. iimy. 5 rangs de petales buffle fonce, creme' pointes de rose. t , , fm-stv. fl. mov. 3 li : r.-m-s de j.etales Man. lilac, icxeislilas l.»n. . . uancMos, < ! "' 502. Roses nouvcllcs. La Rose, cette merveille du regne vege- tal, aura toujours des admirateurs. Quel que soit, en effet, le sentiment qui nous porte a recherchcr la richesse et Feclat des plantes exotiques, un penchant irresistible nousramene constamment vers cette bcaute favorite des peintres, a la vuc de laquelle les poetes de toutes les epoques sont venus s'inspirer. Cependant la Rose, comme d'autres gran- deurs , a eu aussi ses vicissitudes, — La Roue Cent-feuitles, la plus parfaite des varietes, celle qui reunissait a elle seule, aux yeux des amateurs et au plus haut degre , toutes les qualites dont ses congeneres ne posse- dent qu'une partie, et qui figurait naguerc au premier rang dans nos jardins , se trouve aujourd'hui delaissee par un caprice de la mode; deesse bizarre dont les arrets, quoi- que fugitifs, n'en sont pas moins cruels, puisque , sous lc pretexle qu'elle n'est pas remontante, elle exile aujourd'hui la Cent- Feuilles et accueillie les Remoiit antes qui. a ses yeux, reunisser.t actuellciucul lonle- Iesquali^.-Quoiqu : iIen f it^|# que nous avons admirecs chez nos prints paux rosieristcs de Paris. Plusieurs des va- rietes nouvelles de M. PoHemer, a GenUlU . meritent en effet au plus haut degre d en- trer dans les collections de choix. Nous croyons done elre agreables a nos > ecteU ^ en leur donnant les noms et une cour description de celles que nous avons vues chez cet habile horliculteur. Ce sont: parmi les hybrides remontantes. 1. Madame la Generate Lamorimre- Arbuste tres vigoureux, a rameaux Ion , (rtin v, 1 . l l,ve.derouge ; Ure,garni S deque quesaiguillonsd'.mrou^l.runjon^- lates a°la base, un peu arques et epar ; par de nombreuses petites pointes our (La unite alapW*°* b - } TABEMMONTANA LOMFIMA. TABERSJEMONTANA U lotiguCS fleW'S. Etym. J. Th. Tabernoemontanus , botaniste, ne a Bergzabern, en Alsace, mort Heidelberg en 15'90. Apocyneae § Plumerieae, Alph. DC. — Pentandria-Monogynia , Linn. CHARACT. GENER. - « Calyx S-partitus (in Arbores T. coronaria S-fidus) ; lobis testivatione nun - £-7, basi cujusq Corolla hypocrat* c\app, 11 tubo inferne. medio \. >wf>< rite inllafo. -;i'piii«; ., |)i'ii(liculato; fauce nuda, , >si; lobis c sagittatis long.- .-hi, ,. ,1b. , ,i i.,. li ailprrssi, glabra, ^li/his unicus, basi i pmpe o\aria tp nums apice ramuloriun; floribns a/bis v. futeis.' » Alph. DC. !.. ii. ii" ±1\. .1 ui.. Am. p. .tX jrss. (".en. p. li.'i. Wall. Bot. Rep. t. H'7.1. (ubi rev is. .spec.) I'nw. CHARACT. SPEC. go-eIlipl!cis. abruple petiolis basi dilatatis; ris; ealyeis loin's m ; lon^issimo, jiaullo inf. L'accord entre les proprietes et les rap- ports naturcls des vegetaux est etabli sur un ensemble de faits assez imposant, pour reduire au niveau de simples exceptions le petit nombre d'exemples contraires a cette loi. On n'en est pas moins surpris de ren- contrer de telles anomalies, juste chez les families le plus evidemment naturelles, parfois meme entre especes d'un meme genre, entre variete"s d'une meme espece. Qu'on vous cite le fameux arbre de la vache (Palo de Vaca, Brosimun utile, Don. Ga- lactodendron utile, H.B.) source vivante ou les habitants de la Colombie puisent un lait doux et sain , soupconnerez-vous qu'un \ ' getal aussi utile soil le proche allie du i indigenes de I'Archipel Malayen, la base du poison dont ils impregnent leurs Heches? Ensongeant aux terribles effets de la strych- nine, principe si generalcment repandu dans les divers organes des Strychnos, qui n'aceueille avec surprise l'idee d'une espece du meme genre (Strychnos pseudo-china, A. St-Hil.) dont l'ecorce se substitue pour les effets aux salutaires ecorces du Perou (Cinchona; sp.)? Enfin, ne sait-on pas que les tubercules frais des Manioc (Manihot sp.) generalement cultives renferment un poi- son violent, tandis que le Manihot Aypi, Pohl, espece assez connue dans ccrtaines 06 provinces du Bresil, fournit des tubercules bons a manger, meme dans leur etat de fraicheur. Membres d'une famille chere a bien des ti- tres a l'horticulteur,mais justement suspecte par ses proprietes toxiques,les Tabernamion- tana, pris en masse, repondent a ce double caractere de beaute de formes et de dange- reux effets : On cite neanmoins comme une exception frappante, Y Rya-Uy a, (Tabernce- montana utilis, Arn.) de la Guyane, remar- quable par la douceur et l'innocuite de son lait. Nous ne savons rien sur les proprietes et les usages du Taberncemontana longi- flora, Benth.; mais cette lacune dans son histoire, s'efface devant les qualites posi- tives qui la recommandent a beau feuillage, grandes fleurs a couleurs tendres, arome fragrant, rappelant celui des Gerofles. Ce joli arbuste est originaire de la cote ouest de l'Afrique tropicale, ou l'ont observe deux victimes de ce climat meurtrier, Heudelot et le D r Vogel : le pre- mier en Senegambie, le second a Sierra- Leone, d'ou M. Whitfield en a introduit les exemplaires qui viennent de fleurir chez MM. Lucombe et Pince, en Angleterre. D'apres M. Bentham, cite par sir W. Hoo- ker, l'espece forme, avec les Tabernwmon- tana crassa, Benth., in Fl. Nig., africana, Hook., et ventricosa , Hochst., une section naturelle, tres voisine du genre Voacanga, Pet. Th. Cette belle plante, qui rappelle par son feuillage l'Oranger, et par ses fleurs cer- tains Gardenia, est une de celles qui ne se plaisent qu'en serre chaude. Plantee en pot dans un melange de terre argileuse et de terre de bruyere , il faudra l'approcher le plus possible des tuyaux de chaleur qui par- courent le fond des tablettes, et l'arroser frequemment tant au pied que sur les feuil- les , pendant la periode de sa vegetation active. Des que celle-ci s'arrete, il faut, au contraire , transporter la plante dans une atmosphere plus seche, et ne lui donnerde liquide que juste assez pour empecher la terre de se dessecher. Un exces d'eau, du a rimperfection du drainage, serait mortel pour une plante a racines semi-succulen- tes et trop disposers a la pourriture. Propa- gation par boutures, sous cloche et sur coucbe chaude. L.VH. MISCELLANIES. vert clair, se liolfs oblong f 302 (Suite) feuilles, d'un 1 . dim heiiu simples aigues. grandes fo- ' a m ,07, pleinei ecs de dents clair frnn^p.irri , larges de V'",v» doncules courts qui se dilatent aii sominel en un calice infundibuliforme (1) glandu- leux, divise en 5 dents ovalcs-lanceolees, longuement aeumine's, les 5 cxfernes gar- nies lateralement d'appendices tres etroits; les petales exterieurs etales, spatules, en- suivis de petales plus etroits ct legercrnent chiffonnes. 2. Leonore d'Esle. Arbuste vigoureux, a rameaux trapus, verts, dresses, garnis d'aiguillons tres inegaux, rougea tres, dilates a la base ; les uns longs, presque droits, les autres tres petits et recourbes 5 feuilles d'un beau vert, tres rapprochees, composees de 3-5 folioles largement oblongues ou arron- dies, obtuses, un peu bullees, pales en des- sous, bordees de dents fines et aigues, .sim- ples , glanduleuses comme le petiole , et chargecs de poils simples sur les nervures de la face inferieure; fleurs larges de m ,08 a m ,10, de forme bombee, tres pleines et d'une belle couleur de chair, solitaires et porteessur des pedoncules courts, glandu- leux, dilates au soinmet en un calice infun- dibuliforme, non etrangle a la gorge, et divise en 5 lanieres, dont 3 tres foliacees; petales de la circonference obovales, plans, dresses; ceux du centre plus petits, plus etroits , plus ou moins plies longitudinale- ment et comme chiffonnes. C'est une des plus belles Roses de 1849. 3. Hermann Kegel (Mousseuse remon- tante). C'est un arbuste tres vigoureux et franchement remontant; son port est elan- ce ; ses rameaux , ses pedoncules ct le tube du calice sont garnis de nombreux aiguil- lons inegaux, tres serres, presque filifor- raes, d'un brun rougeatrc ct glanduleux; feuilles legerement tcintecs de rougeatre au moment de leur developpement, glandu- leuses, composees de 5-7 folioles oblongues, arrondies au somniet, dentelees; corolles larges de [1, ,05 a m ,06, pleines; petales exterieurs etales, arrondis, ceux du centre spatules, presque dresses, d'un rouge fouce magnifique nuance de violet, solitaires au sommet de pedoncules tres courts, evases ■ partake ( graduellement en un ci nieres longues-elroitcs entieres et 3 bordees d'appendices Par son coloris, cettc Rose est cert; la plus belle du groupe des Moussei M. Margottin possede 6 varietes r provenant de ses nombreux semis. Le sont, parmi les Hyhrides remontanles : 4. Gdneral Cavtilymtc. Magnifique ar- buste, tres vigoureux, a epidermc d'un vert jaunatre, muni d'assez nombreux ai- guillons minces, droits, tresaigus, rougea- tres; feuilles d'un vert tendre, a 3-5 folio- les grandes, ovales-allongees, pourprecs dans le jeune age, irre»-ulierenient dente- lees; fleurs ordinnirement solitaires, mais quelquefois disposers par 5 au sommet des podoneulcs, larges de m ,07 a m ,09, Ires pleines, d'un beau rose vif, a petales exte- rieurs larges, imbriques, ceux du centre plus etroits, serres et disposes en 5-6 fais- ceaux. Le pedoncule , court, droit, d'un vert clair, s'elargit graduellement au som- met en un tube calicinal lisse. dont les divisions sont souvent foliacees. 5. Rosuw Margottm, Bel arbuste a ra- ,|rn jin , ,d'.IIl bra., d'aiguillons a tresaigus, rougcatres; feuilles d'un beau vert fonce, a 5-7 folioles grandes, large*, ovales-arrondies , regulierement dentelees, a dentsaigucs; ileurs solitaires ou disposers par 5 au sommet des ramea m ,09 de diametre, tres pie rose elair, a petales serres; ceux de Ja cir- conference larges , imbriques, taches sou- veiil de bias I res- prom Hire ; ceux du centre plus etroits, reunis en 3-6 faisceaux; le ..'-.I - tube calicinal 1 11 Ti 1 n< 1 i t> • 1 ! etranglement, a division- 6. Colonel Foissy. Arbuste a\ coup de ressemblancc avec ceux des Bourbons. Ses rameaux vigoi nicules au sommet, d'un vert for de gros aiguillons rougcatres. brcux, supportent des feuilles ^^ egulierement den- Hosiers. le ralieo li-l.TI t glanduleux, 7. Jules Dutertre. Arbuste a rameaux assez vigoureux, droits, d'un vert brun, garnis de nombreux aiguillons minces, presque droits, tres aigus, rouge-brun; feuilles composees de 5-5 folioles ovales, bordees de grosses dents , d'un beau vert ; pedoneule court, droit, vert fonce; calice a tube lissesansetranglement, continu avec lc pedoneule; fleurs de m ,06 a m ,07 de diamctre, tres pleines, bien faites, d'un beau rose frais. 8. Mulliflore. Arbuste a rameaux vigou- reux, d'un vert-pomme, munis d'aiguillons peu nombreux, minces, droits, rougeatres; feuilles d'un vert clair, a 5-5 folioles arron- dies, regulierement dentelees; fleurs d'un rose tendre, de m ,05 a m ,06 de diametre, bien faites, disposers au printemps par 5 a 45 en bouquets terminaux, solitaires, niais plustard reduites a 5; le pedoneule droit, allong<5, d'un vert clair, se continue avec calice glabre, non etrangle a la gorge. 9. Pttrpurine perpetuelle. Arbuste vi- goureux, dresse, a rameaux d'un vert brun, munis d'aiguillons tres minces et nombreux, d'un brun fonce; feuilles a 5 folioles larges, arrondies, regulierement dentelees; pedon- eule ferme, droit, d'un vert brun; calice a tube lisse , sans etranglement au sommet; corolle pleine, large de m ,06 a m ,08, d'un rouge cramoisi fonce. It. Marest a obtenu aussi une charmante Rosequ'illivre au commerce sous le nom de: 10. Comte de Bobrinski. C'est un by- bride des Bourbons , a rameaux tres vigou- reux, lisses, garnis dc quelques aiguillons longs , minces , un peu arques , d'un vert brun ; feuilles d'un vert luisant , lisses, a 5 ou quelqucfois a 7 folioles ovales-oblongues, aigues, bordees de dents simples pointues, un peu rougeatres ; fleurs solitaires ou ge- mine'es, larges de m ,08 a () m ,10, dont la forme rappelle celle de la R. Sydonie; les petales exterieurs plans, legerement re- dresses , rouge-ponceau en dessus , roses en dessous; ceux du centre chiffonnes,dememe couleur ; pedoneule long de m ,07 a m ,08, parfaiteraent droit, couvert de poils glan- duleux; calice infundibuliforme , glabre, a 5 divisions lineaires, dont 5 munies d'ap- pendices tres etroits, 1'extremite foliacee. Le riche coloris de cette Rose , plus brillant que celui du Geant des batailles, produit un tres bel effet; malheurcusement toutes les fleurs ne s'ouvrent pas avec une egale faci- lity, mais c'est un defaut qu'elle rachcte par sa precocitd, car scs fleurs s'epanouis- sent des premieres, et sont les dernieres a disparaitrc Enfin M. Hi } i foule de varietes des plus precieuses, pos- sede deux Roses obtenues par M. Despretz, que la mort vient d'enlever a l'horticulture. Nous reviendrons prochainement sur les travaux de M. Hip. Jamain, et nous i h !.,'i \\. Caroline de Sansal (hybride remon- tant). Arbuste tres vigoureux, a ecorce un peu rougeatre, garnie d'aiguillons inegaux, bruns, droits; feuilles composees de 5-7 grandes folioles d'un vert fonce en dessus, ovales oblongues, aigues ainsi que les dents, les superieures plus grandes et arrondies; la floraison et la forme de la corolle rap- procbent cette variete de la R. Baronne Provost; mais chez cette derniere les fleurs sont carnees; les pedoncules droits, longs de m ,03 a m ,04, couvertsde poils roides^, glanduleux , solitaires ou disposes par 5-5 au sommet des rameaux; le tube du calice infundibuliforme, non contracte a la gorg petales arrondis et imbriques. 12. Berthe de Sansal. Arbuste vigou- reux, a rameaux courts, d'un vert-pomme, garnis d'aiguillons assez nombreux , droits, minces, aceres, petits, inegaux, bruns; feuilles a cinq folioles oblongues arrond.es, comme tronquees au sommet, et bordees d'une double rangee de dents aigues, den- ticule'es, rougeatres dans le jeune age; pe- doncules solitaires ou reunis par 2-3, at 0-,05 a 0'»,04 de longueur, droits, epais, munis de tres petits aiguillons ; fleur d un rose vif comparable a celui deteCent-Feuil- les, large de 0™,06 a 0^,07, dormant la coupe, l f petales arrondis, concaves ; calice a tube en forme d'entonnoir tres allonge, non etrangle au sommet, poilu-g^ ndu1 ^^ couronne par 5 divi minees, dont laJeralcmentde quelques petits ;:-:.K 3 AQUILEGIA JUCUNDA AQUILEGIA JllOTDA. Etym. Voycz ci-dcssus, tome I", page 54. Ranunculacese § Helleborese, DC. — Polyandria-Pentagynia , Linn. CHARACT. GENER. — Vide s CHARACT. SPEC. — « A. cal Iwsi pra.'crassa \alde nirvalis. ap ■iul»lianiali.sijue, labello arrccto si niiillo brevioribus; pistillo superuiiu: smiuiuu. incijjicjilc anlliesi redo parallcia. t'nu-Ui ovoidco. basi umbilicato (1). » Fisch. et Lall. Ai/iit'iff/ici /itcuuda, Fisch. ct Lall. Ind. scxt. sem. hort. petropol. aim. 1840. Likdl. Bot. Reg. (Jmki.. Fl. Sibir. IV, p. 186. A. glandulosa, Fisch., Sweet. Brit. Fl. Card. -it. •>. lah. :;:>. non Fistii. iii Spreng. Schrad. el Fink. Jaluburli .In- (.rwiirl.s. I. fiisc 2, p. 48, lab. I. f. ± ( fide Fisch.). Si YAquilegia macrantha, publiee dans notre livraison de Novembre, se rattache a quelques egards , par des eperons longs et droits, aux Aquilegia canadensis et Skin- neri, voici par contre une espece dont les cornets courts et crochus rappellent bien mieux les conques evasees de notre Ancolie commune : la bordure blanche de ces cor- nets, encadree par une grande etoile d'azur (ealice), se retrouve chez les Aquilegia hy- brida, Bot. Mag., Gamieriana, Sweet, et leptoceras, Fisch. et Mey. Comme ces trois dernieres, YAquilegia jucimda Jardin botanique de S'-Petersbourg qu'elle a trouve sa voie dans nos collections. Les eloges dont elle est digne s'adresseraient plus ou moins a presque toutes ses aimables so3urs. Quoi de plus gracieux a la vue, quoi de plus curieux a Tetude que ces fleurs, dont la nature s'est plu a faire Ie patron regulier et symetrique des fleurs asymetri- ques et irregulicres des Pieds-d'Alouette et des Aconits ! Au reproche d'aridite dont la botanique est souvent le but, nous voudrions repondre par une simple esquisse morphologique des organes floraux des diverses Rcnonculacees : nous voudrions montrer par quelles cu- ricuses gradations on passe des petales a peine concaves de la Renoncule, aux cor- nets tubules de l'Hellebore, aux petites bourses bilabiees des Nigella, aux casques stipites de l'Aconit, caches sous le capuchon de leur ealice. A ce point de vue, les Re- noneulacees presentent des analogies de structure d'autant plus piquantes qu'elles sont plus cachees sous Ie voile de trompeu- ses apparences. J. E. P. MISCELLANIES. f 502 {Su ' fin). Roses uouvelles. Telles sont les Roses nouvelles que nous avons reconnues chez les horticulteurs de Paris et qui nous ont paru dignes d'etre recommandees pour cet automne. Nous sommes fache's de terminer cette notice par quelques reproches que nous adresserons a quelques-uns de nos premiers horticulteurs qui n'ont rien de nouveau a livrer cette annee au commerce parisien ; ils doivent se que les Roses Vcnlin . toujours fort recherchees, se trouvent neanmoius aujourd'hui en presence de rc- doutables et jeunes rivales, au nombre des- quelles nous devons, nous dit-on, ranger une Rose obtenue par M. Thomas, a Saint f 505. Notice sur la Tie et les I colique sounre, il y a toute l'histoire d'une intelligence puissante, arretee avant I'heure dans ses beaux reves d'avenir. William Griffith appartient a cette pha- lange de botanistes, qui, franchement en- tres dans la voie philosophique de la science et penetres de la solidarity de toutes ses branches, font marcher de pair I'etude anatomique et pbysiologique des organes , les considerations morphologiques de leur structure, et les recberches sur les vege- taux consideres corame elements constitu- tutifs des flores et des groupes nalurels. Ne le 4 mars 18-10, a Ham-Common, pres de Kingston-sur-Tamise, dans le comte de Surrey, engage, des que vint lage dc rlioisir distinguer du savant professeur Lindley, et deja l'annee 1852 nous montre les debuts d'une jcune adepte comme auteur, et son entree a titre de chirurgien-aide au service •le In compazine angl.-iisc des Indes. Grace a cette position, qui fut pour lui plutot un moyen qu'un but, grace surtout a la protection eclairee du corps dont il dependait, W. Griffith put explorer en naturalistc les points les plus divers des possessions de la Compagnie; immense t devait s'user Fimprudenle euer- de sa jcunesse, et qui pour avoir etc Eldorado, finit par devenir son tom- beau. Apres une courte relachc a Madras, il fixa sa premiere residence sur la cote de Tenasserim. Appele dans le Bengale, des 1855, il recoit mission, eonjoiiiteiiient avec les D" Wallich et Mac Clelland, d'aller in- specter les forets de The de la province d'Assam, et d'etudier en naturalisle cc dis- trict presque vierge d'observations seienti- i'au\ exC.'t'iiMS I . (i'.-i\ Penetrant jusq ientales de lTnde ai regions inexplorees chaine subhimalayenne qui s'etena erure Suddya et Ava, l'intrepide voyageur rap- portc comme prix de ses fatigues, outre lIl.V.!:-, materiaux d'un memoire sur le The d'As- sam, travail qui parut, a son retour, dans les Transactions de la Societe d'Agriculture dc Calcutta. A cette premiere excursion succedc , en fevrier de l'annee suivante, son perdleux voyage d'Assam a Ava, dans le pays des Birmans, et jusqu'a Rangoon le long du fleuve Irrawady. Dc retour a Calcutta, il ne se releve d'une violente attaque de hevre que pour braveries fatigues de nouveaux voya- ges. D'abord il accompagne, en qualite at chirurgien , l'ambassade envoyee dans m Bootan; puis attache, a titre de naturalise, a 1'armee nnglaise de ITndus, apres la sou- mission de Cabool il penetre, par dew I'Hindoo Khoosh, dans le Khoi""-"" I'Afghanislan , parlout necroissiiil se.> << lections aux depens de sa precieuse same. J En 1841, apres une visite a Simla et a Nerbudda, il quitte le Bengale pour la presqu'ile malayenne; mais, pendant une absence temporaire du D r Wallicb,directcur du Jardin botanique de Calcutta, il est rap- pele pour remplir l'interim de ces fonctions. L'annee 4844, finie pour lui sous les heu- reux auspices du manage, vit helas! aussi les derniers efforts d'une existence si labo- rieuse et si bien remplie. Arrive a Malacca, le 9 Janvier 1845, pour y reprendre ses fonctions de chirumien, il ressentit le 51 les laquelle il sue attaques d'une hepatite, 2 comba graduellement dans le court inter- valle de neuf jours. Ainsi s'est eteint, a 1'agc de trente-cinq ans, l'homme qui par ses talents et ses im- menses travaux etait le plus en position de faire connaitre a l'Europe la flore generate des Indes orientales : ce grand ouvrage, en effet, fut le reve de sa carriere scientifique, le stimulus et le but de tous ses efforts ; et, si la mort est venue lui ravir la plus belle part de son ceuvre, si d'autres mains que les siennes sont appelees a soumettre a l'etude paisible du cabinet des materiaux science saura mesurer par ce qu'il a fait l'importance de ce qu'il aurait pu faire. On jugera de la richesse de son herbier par 1'evaluation suivante, dans laquelle ne sont pas comprises ses plantes du Cabool, de 1'Afghanistan et du Khorassan : 2500 espe- ces des collines de Khasya, 2000 des pro- vinces de Tenasserim, 1000 de la province d'Assam, 1200 de la cbaine de l'Himalaya dans le district de Mishmee, 1700 de la meme grande cbaine dans la region du Bootan, 1000 du voisinage de Calcutta, et 1200 des collines de Naga a l'extremite orientale du haut Assam, de la vallee de Hook-Hoong,du district et des bords del'Ir- rawadi entre Mogam et Ava. Cette collection est passee en grande partie entre les mains de sir W. Hooker et du D r Leman, de Lon- dres, chez lesquels nousavonseu l'occasion d'en apprecier toute la richesse. Les nombreux opuscules de Griffith sont, malheureusement pour sa gloire, la plupart dissemines et comme perdus dans des publi- cations periodiques de l'lnde anglaise (1). dc la Socu'fp dV Les belles recherches sur les ovules des Santalacees et des Loranthees, qui fonderent sa reputation d'observateur original et pro- fond, furent publics en trois memoires dans les Transactions de la Societe Linneenne de Londres, et traduites dans les Annales des Sciences naturelles : citons encore dans le premier de ces receuils ses remarquables memoires sur les Rhizanthees, ceuvre pos- thume par la date de sa publication, mais deposee du vivant meme de 1'auteur dans les archives de la Societe Linndenne. Quant a ses oeuvres vraiment posthumes, a ces notes eparses , a ces esquisses incom- pletes qu'une amitie plus genereuse qu'ha- bile n'a pas craint de livrer a la froide appreciation de la critique, il est douteux que l'importance de ces reliques contre- balance le desavantage qu'il y a pour 1'au- teur a poser en quelque sorte en deshabille devant son public. Loin de nous I'idee de renier l'heritage scientifique des morts, comme s'il devait empieter sur les droits des survivants; mais l'interet meme qui nous attache a Griffith nous fait regretter qu'une critique plus severe n'ait separe de la gan- gue ce qu'il nous leguait de pur metal. Ces reflexions s'appliquent surtout au vo- lume des ceuvres posthumes qui renferme ses notes de voyages , et dans lequel des milliers de faits et d'observations, du plus grand in teret pour le botaniste, sont jetes pele et mele dans le cadre d'un journal de route, sans que le moindrc lien en etablisse la connexion. II n'y a d'ailleurs qu'une etude consciencieuse des collections de 1'au- teur qui puisse dans mille cas donner la cle de ses enigmes, rectifier des determina- tions inexactes, et confirmer celles qui ne sont qu'approximatives. Deux autres volumes des ceuvres posthu- mes de Griffith embrassent ses notes sur les objets de ses etudes favorites, l'organo- genie , la structure de l'ovule , l'impregna- tion , la nature morphologique des stigma- tes, la placentation, etc. Ici le texte se re- duit a des explications des planches ; mais ces dernieres suffisent pour traduire I'idee de 1'auteur, parce que l'ceil est saisi plus vi- vement par les formes que par les mots , et que la penetration du lecteur competent s do la Societe de Mrdocir Dans cette appreciation rapide d'ouvrages qui defient l'analyse, nous avons du faire la part de la critique impartiale : la forme depare trop souvent le fond original de ces dents : chez Griffith , l'observateur exact , le penseur ingenieux domine toujours l'ecri- vain; l'exuberance des idees , Timpatience du travail aride de redaction se trahissent a chaque page par des negligences de style : on sent que cette forte intelligence court droit aux faits en brusquant les mots, et le regret seul se mele a l'admiration, quand on songe qu'une carriere si feconde dans sa periode d'ardeur juvenile, sous la pression des fatigues et des dangers , n'a pu se pro- longer studieuse et reflechie dans le calme -j- 504. Instruments nouveawx «T - Depuis quelques annees, a subi diverses modifications , perdre toute sa simplicite primitive, sans en lirer pour cela des avan- tages bien reels. M. Arnheiter, auquel — *- -erfec- l'horticulture doit des i tionnes, a imagine plusieurs formes nou- velles d'emondoirs que nous representor, sans toutefois les approuver toutes. L'emondoir fig. 1 est trancbant sur tous ses cotes ; il reunit l'effet de l'emondoir a lame carree et de l'emondoir-serpe ; mais il est peut-etrc un peu embarrassant. La figure 2, plus simple et d'un usage plus facile, reunit les memes I seulement , nous croyons qu'e cote pour en faire un serpe o elafigure3;deplu e de la parUo retrecie de 1 ene de la pcrpendiculaire, II en est de meme de par la cambrure lame qui b'< ,-..i-.-.!m- .,u. -lit plu. hl.gncdro.te de la douille, le coup, lorsqu'il faut frappei sur le bout du manche, doit perdre beau- coup de sa force. L'emondoir a pique (fig. 4) est un instru- ment leser qui ne peut convenir que pour des pelites branches; la lame est la partie opposee n'est pas tranch presente un simple crocbet pout branches : la poinle sert a conduire I in- strument dans l'arbre. Herincq. (Revue horticole.) ACHIMEWES NfflGIFLOM vab. ALBA. Etym. Voyez ci-dessus, tome I«, p age 8f. Gesneriaceae § Gesnerieae DC. — Didynamia-Angiospermia , Lln: CHARACT. GENER. - Vide supra I. c. p. 79. CHARACT. SPECIF. - « A. foliis 5/4-natim < ilii -illads, n\ah's !.!.!« rmisvc, grosse serratis, auleque villosis; pedicollis uniJlor-i's oahcebir- re*. p. Si). n « 60i. Fortune Hort. Trans, vol. 2. If. S. p. 508. tab. U. Hook. Rot. Mag. Lindl. Rot. Reg. tab. 3890. Paxt. Mag. c Var. alba. — Corollis albis, fauce annu Achimenes long i flora alba, Haag in lit plus a nos I Ce n'est qu'on voit les plai violettes produire blanches : ce n'est peces indigei Salvia pratensis et autres, que se borne ce mode de variation ; il affeete certaines plan- tes des tropiques, temoin la charraante nouveaute ici figuree. En 4847, M. Warscewicz, herborisant pres d'un volcan eteint, aux environs de Guatemala , decouvrit parmi des milliers d J Achimenes longiflora de couleur lilas ou pourpre, un seul exemplaire a tleurs blanc de neige. Ravi de l'aubaine, il s'empresse de transporter la plante de son lieu natal dans le jardin de M. Klee, consul prussien a Guatemala, et bientot il m'en adresse un dessin fait par une dame Jaureguia, dont il desirait attacher le nom |a cette belle acqui- sition. Le 2 Janvier 4848, j'en recus un seul bulbille fixe sous le pli d'une lettre au moyen de colle a bouche, mais, par mal- heur, trop desseche pour etre susceptible de pousser : enfin, vers le milieu du mois d'aout 1849, me parvinrent avec un envoi d'Orchidees , tous les bulbilles du nouvel Achimenes, conserves dans du sable, dans une boite de fer blanc. Pendant les sept mois et demi de traversee, ces bulbilles avaient dcja produit de longues pousses, et paraissaient tout desseches, sauf quelques uns dont l'extremite anterieure seule mon- trait quelques signcs de vie. Mis en terre, sous une chaleur moderee, ils ne tarderent pas a reprendre,et dans ce moment, (45No- verabrc 1849), les plus forts exemplaires sont couverts de lleurs dont la peinture peut a peine rendre le superbe effet. Tres repandue dans les collections, a cause de la beaute de ses fleurs, VAcIiimc.ncs grandiflora n'avait presente pendant long- t seulement l'annee pass en a gagne par importation ou par bvbri dation des varietes carmin orange, ecarlatc ou roses. Sans etre en lui-merae une cou- leur des plus brillantes, le blanc pur re- hausse d'une etoile de carmin fait du nou- vel Achimenes une variete des plus distin- e (1848) qu ie par M. Fred. Haage.) Consulter sur la culture des Achimenes divers articles 199, ett. II, Avril 1846, PI. VII). s (t. I", p. 79 MISCELLANEES. | 305. iloyen de prev mortalite des jcunes pigeon « Oil plU! Ton ne r< biers garnis de pigeons. Trouver sur et aise de prevenir la mortalite des pi- geonneaux provenant de la premiere ponte, c'est done rendre service aux personnes qui en clevent, et surtout aux habitants de la campagne. On sait, en effet, que beaueoup de culti- vateurs se plaignent frequemment de la perte annuelle de la premiere ponte , et ils ont a regretter non seulement les jeuncs pigeons parvenus a une certaine grosseur, mais aussi une grande partie deleur fiente, dont on connait l'efficacite, etqui se trouve ainsi perdue pour les usages auxquels on l'emploie en agriculture. Ces pertes se renouvelant chaque annee, on a du naturellement chercher a connai- tre les causes de la mortalite qui les provo- quaient. Or, les observations que l'on a cm devoir faire a ce sujet paraissent avoir con- i duit a un resultat tout a fait satisfaisant. On avait cru jusqu'ici que d'autres cau- j ses que celles qui vont etre signalees oeca- sionnaient la mort prematuree des premiers i on pensait assez generale- ^a'elle etait due a des herbes nuisi- bles, a des graines malsaines, ou a de pe- tits limacons et autres insectes que Ton trouve dans leur estomac; mais les remar- ques suivantes demontrent que l'erreur est venue se placer a cote de la verite. En effet, la nourriture des pigeons se compose ordinairement de vesces, de pois , de lentilles, etc.; mais comme l'epoque de la premiere ponte, laquelle arrive du com- mencement d'avril a mi-mai, est aussi l'epo- que ou ces graines sont en germe ou a la veille de germer, il en resulte qu'une fois introduites dans 1'estomac de ces jeunes ani- maux et impregnees de l'humidite qu'il con- sent, ainsi que de la douce chaleur qu'il degage, la germination se developpe bien- tot apres, ce qui gonfle les aliments et leur fait prendre un volume considerable. Une cause secondaire qu que la digestion en soit faite comme U con- viendrait, c'est peut-etre la erudite des eaux, qui, a cette epoque ou les neiges et les glaces viennent de se fondre , ne sont pas pourvues du calorique naturel qu'elles con- tiennent, lorsque la saison est plus avan- cee ; et cette basse temperature de 1 eau se communique a 1'estomac du jcune pigeon, lui ote l'energie necessaire a la trituration des aliments, et paralyse, enerve en quel- que sorte Faction de la puissance digestive. Des lors, ces graines, trop longtemps con- tenues, fatiguent l'animal; la langueur sur- vient, les fonctions vitales se pervert.ssent, les forces s'etcignent, le sujet se desseche et meurt. Ces faits sont ceux que dicte l'ex- perience. , La connaissance de la cause du mal amene naturellement le moyen curatif. Ce nioyen est, comme on va le voir, fort simple et a la portee de tout le monde. Si a l'epoque dont nous parlons, les grains qui nourrissent les pigeons ont une ten- dance a germer, et par suite a augmenter de volume par l'effet du developpement de la seve inbercnte a ce meme germe, iliau detruire cette disposition. Or, il ne sagit pour cela que de passer au four, apres a cuisson du pain, les grains que 1 on des- tine aux pigeons; apres deux ou trois heu- res de dessication, le pnnc.pe vital au cerme sera a peu pres detruit, selon le igrede chaleur dont le four setrou^vera encore pourvu; et, en outre, c grain aura eprouve une mod.ficatio au moyen de laquelle il se sera combine awe de calorique dans sa propre subs tance pour le rendre plus sain et plu^ Nous devons ajouter que c'est au ^hasart que cette decouverte est due. EU J ei ^ pendant l'annee ou il J avail uu . s passraufour onno-v, , P o ; ivd , jcunc n'n ptrt. r>epi» s lors ' on plusicurs fois cettc pratique, et toujours vigoui elle a &e" suivie d'uu plein succes. ; En ou vient de renouveler ans les pigeons d' remarquer qu ll con- j plus precoccs ; 'si lion dt' laissrr :s depareilles, a f 306. Conservation dn tail sans altera tlo M. de Lignac a donne communication a PAcademie des sciences de Paris d'un Me- moire dans lequel il expose les details de cette decouverte. L'auteur pose la question a resoudre de la maniere suivante : Arriver a produire, sur une aussi grandc qui , sans melange de substances etrange- res, et par la simple addition de l'eau pri- mitivement enlevee dans Pevaporation, re- donnent , apres un nombre quelconque d'annees , et sous Pinfluence des climats les plus chauds, un lait agreable et sain, des conserves qui, par leur prix plus eleve, sans etre excessif, compensent surabondamment les frais de manipulation et de transport, de maniere a produire et au-dela les bene- fices du lait vendu en nature et transforme en beurre et en fromage dans les conditions les plus avantageuses. Par ce moyen, les fermes des contrees les moins favorisees se trouveraient au niveau des fermes voisincs des grandes villes quant a la vente de leur lait. Pour reussir, il faut empecher la creme de se separer du lait, soit par le contact de Pair, soit par le fait de la cuisson , lui con- server la propriete naturelle qu'elle a de se dissoudre dans l'eau , la defendre de toute saveur desagreable de recuit ou autre, et preserver la conserve par une fermeturc parfaite de toutes les influences deleteres. Voici le systeme propose de M. de Lignac: il evapore le lait prealablcment J L'epaisseur de la couche de lait nc doit gue- res depasser un centimetre. Lorsque le lait est arrive a la consistancedu miel ou a peu pres, qu'il est reduit en raison de 600 gram- mes en poids pour un dcmi-litre , on Pen- ferme dans des boites en fer blanc, que Pon soumet, apres qu'elles sont rcmplies, h Pebullition, et apres les avoir closes par Pour obtenir le lait normal rcvivifiY- , on ajoute une quantite d'eau egale a quatre fois le poids de la conserve et Pon porte a Pebullition. Des conserves do lait amsi preparees out dtc analysces avec le plus grand soin par un chimiste anglais, qui les substance acide ou alcaline, sans odeur ni saveur etrangere ; il les a vucs donner de la creme comine ric ' chettes remonte i'ete des contrees t les moyens d'inonder les champs ou v cette cereale. Beaucoup de points du possedent de nombreux canaux ou rivi dont le ques pie pour elever 1'eau dai paysan chinois se sert avec avantage d'une machine hydraulique dont les vignettes ci- jointes peuvent donner une idee. L'appareil se compose d'abord d'une auge longue et etroite, ouverte par les deux bouts, dont I'inferieur plonge dans l'eau, 5 que le superieur s'appuie sur le bord Sur la longueur de cette auge sencnassent deux rangees mobiles de plan- chettes rectangi " i puise au bout sufnn«*r^«? ■<>,... i.-mle ,-rrr/o, jolioxn. up>vr ramoso , foliis late lineari-lanceolatis, plicato-nervosis, floribus luxe ptitiirn/nfis, miu/nis, t/xrioo's ; spathis diphyllis, unifloris. a Endl. Gen. n° 1228. Cunellii, Herb, in Bot. Mag. n» 2637. Sweet. Brit. Fl. Card. II, tab. 33. Ehdl. 1. c. Triijiilhr up., Bot. Mag. tab. 2599. Mor ( ra> >•/>., Lindl. in Bot. Beg. tab. 949. MariecB sp., Ker. use de la forme du perianthe. Monadelphia-Triandria , Liniy. CHABACT. SPEC. — « C. bulb !!, vn exteriore breviore; pednnculis'spatha Jongiori- bus. lierinine viridi. oblongo-obovato, trigono, - ima parte urn <>- lata, purpura minutissime ootata, trubos exterio- ribus, obscure (v. puUidc) aurantiaeis. linen uirpurea (>\ viohtn;,). media parte eontrao- ■ orectLspoIlineobsc- atro-purpureis erect vato ; capsula polysperma deseente, sti^matibus Cc n'est pas d'hier que cctte charmante Iridee a quitte les bords de la Plata pour cmbellir nos parterres. Est-ce a dire qu'avec le prestige conventionnel de la nouveaute elle ait perdu le charme de sa fraiche et coquette parure? Son port en est-il moins elegant, ses fleurs moins gracieusement fa- connees, ses couleurs moins bien assorties? Si la mode dit oui, la nature et le bon gout disent non : nous pouvons deviner ce que diraient nos lecteurs. Pour l'ensemble des traits, la Cypella Herberti est la miniature des Tigridia : merae forme, meme bigarrure , helas ! aussi meme duree fyhemere rapprochent ces jolies fleurs : ouvertes au souffle du matin, le soir voit se refermer sans retour Ieurs dedicates corolles. Sic transit gloria florum. Heureusement la plante ne livre pas aux brulantes caresses du soleil tous ses char- mes a la fois; elle ne detache qu'avec une sage mesure ces fleurons de sa brillantc Depuis 1825, epoque de sa premiere in- troduction, la Cypella, sans cesser d'etre une plante d'elite, s'est assez repandue dans les collections d'amateurs. Elle fleuritabon- damment depuis aout jusqu'en octobrc, et murit ses graines en plein air avant l'arrivee des froids. Semi-rustique a la m du Cap, des Tigridia, di Phalocallis nlum- bca et de tant d'autres plantes analogues, la Cypella Herberti se plante d'ordinaire de pleine terre, sous chassis, afin d'etre prote- gee contre les gelees : on Farrose seule- ment pendant sa periode de vegetation : le sol ou elle est plantee veut d'ailleurs etre bien draine, sans quoi les bulbes sont culture en pot, on ne sort la plante que vers le mois d'avril. Elle se multiplie aise- ment par cayeux ou par les graines qu'elle murit en abondance, lorsque le temps est ehaud et sec a l'epoque ou ses capsules se developpent. Liliacees. Dans la ■f 509. Arbres en miniature. Les arbres doues d'un tel caractere pre- sentent un interet tout special, conime est leur genre de beaute. Nous avons des ser- res, des parterres, des decorations de jar- din en miniature : pourquoi ne pas admet- tre aussi des arbres a proportions diminu- tives, dans des pares dont l'etendue limitee s'oppose a ce qu'on y multiplie les arbres de grande taille? Presque tous nos arbres des forets ont au moins un de leur congeneres qui les repre- une edition diamant renferme la ma- tiere d'un in-folio : ces especes naines, apres de longues annees, s'elevent tout au plus de quelques pieds au-dessus du sol. C'est ainsi que l'Onne , l'Erable, le He- Ire, l'Aune et le Marronnier, qui comptent parmi nos grands arbres, trouvent leurs re- presentants et leur contraste dans YUlmus viminalis, YAcer creticum, le Betula nana, YAlnus glulinosa oxyacanthce folia et le Pa- via flava : on pourrait multiplier ces exem- ples et citer entr'autres le Tilia lacinktla , le Pterocarya caucasica (genre analogue au Noyer) et diverses especes de chene, telles les Quercns ilia folia et coccifera. Parmi ces especes naines, YUlmus variete variegata sont des plus tes, par l'elegant ensemble de leur meaux greles et pendants. Le Betula acquiert aussi l'apparence d'un beau rbr,'. Irs h.MI • -.•in |=i ■ i ix Clm us plus tot que d'autres, s'il etait greffe sur tige a m ,45 ou m ,60 du sol. Dans les endroits abritcs, on peut faire de jobs arbres du Bttxus bulearica. Lo Caragaiia Chamlagu est aussi tres elegant; son feuillage d'un vert luisant et ses fleurs precoces produi- sent le plus bel effet. Citons aussi diverses especes d'Evonymus, et les Staphylea pin- nata et trifolia, aux jolies fleurs blanches disposees en grappespendantes. Ces derniers se laissent aisement faconner en tete ele- gante, par l'emondage des brindilles late- rales de leur tige. D'autre part, nen n'egale, pour la beaute et l'abondance des fleurs, l'Acacia rose ou Bobinia hispida, qu'on doit toujours greffer sur courte tige. En fait d'arbres verts a taille naine, on prise avec raison les Juniperus recitrva^ et pSTsignaler'comme vegetal miniature, le Pinus Cembra, grace a l'extreme lenteur de sa croissance, peut longtemps tenir place dans une collection de sujets nams. II en est de meme de YAraticaria l »!' ,r [[ .^l taille gigantesque qu'" malgre .« ...^ B .» -,- - dans sa region natale; chez nous, en enei, il reste assez longtemps a l'etat de pyg- mee, et rien n'egale l'effet bizarre dejon port, lorsqu'il s'eleve f une piece FUCHSIA VENUSTA. OEnolherese § Fuchsieoe, Endl. CHARACT. GENER. - Vide supra 1. c. CHAR ACT. SPEC. - « F. raroulis tentrissime lirtellis; foliis oppositis ct 3-verti, i M - .-llipii- :is, acutis, intcgcrrimis, glabris, subnitidis; pe- \\vo\\\± axillariljus More pnulo bn'\ioril>u<. su|>c- MS, lobis cali Octandria-Monogynia , Ljnn. Ce qu'est parmi ses congeneres la Bego- nia orangee {Begonia cinnabar ina , Hook., ci-dessus tab. 550) , l'objet de cet article Test par rapport au groupc si ricbe et si goute des Fuchsia; nouveaute frappante par le coloris, forme exquise par le port, nous oserions dire reine par la grace , sinon par l'eclat. Sans pousser jusqu'a la mono- manic lc gout Oil plulot le culte des couleurs florales, sans croire a l'impossibilite d'un Fuchsia bleu, pas plus que nous ne l'aurions fait pour lesCapucines,sans assigner au plan infini de la nature les bornes d'etroites con- ceptions, on n'en trouve pas moins a l'im- prevu du piquant, a l'originalite du sel, a la nouveaute des droits a la vogue. Ces droits ne sont-ils pas acquis a tous les titres a la oouvelle Fuchsia? Nous disons nouvclle, et l'.epitbetc est nue du monde horticole. Jntroduite d'abord de graines, en 4847, et plus tard a I'etat vivant, dans les serres de M. Linden, elle y a deja donne plusieurs floraisons , et e'est l'une des plantes d'elite qui ont remporte un prix a la derniere exposition de la So- ciete d'HorticuIture de Gand. Les celebres voyageurs Humboldt et Bonpland decouvri- rent l'espece pres de Guayavalito , dans la Nouvelle Grenade ; e'est dans la meme con- tree, aux environs de Merida et sur le Pa- ramo de San Fortunato, pres de S ta Fe de Bogota, a une altitude de 2600 metres, que la retrouva M. Linden, peu avant l'epoque ou ses collecteurs , MM. Scblim et Funck, en ont enricbi ses cultures. Malgre les differences legeres que le bo- tanistc peut saisir entre la figure ici publiec et la diagnose transcrite en tele du texte, nous sommes disposes a croire exacte la de- termination de l'espece. Si les feuilles, en effet, offrent ca et la quelques denticules, au lieu d'etre tout-a-fait entieres [integer- rima) ; si les petales ont une teinte orangee et non ecarlate, on peut aisement croire que ces pretendues differences existent plus dans les mots que dans la nature, en son- geant que la diagnose citee a ete faite sur des exemplaires sees, doi et notamment le coloris oi liblement alteres. - Traitcment ordinaire des espeees da gen (Voir ci-dessus, Fevrier 1849, PI. 447.) notamment du Fuchsia serratifolia MISCELLANEA. f 510. Emplul de I'Arun (<)• Au printemps dernier, M. Delvaux-Lou- ■ fut surpris de voir sur le feu une cbau- diere pleine d'Arum maculatum.il regardait cette plante comme nuisible par son acrete, et il temoigna a sa fermierc son etonnement en s'informant de l'usage auquel elle desti- nait ce qu'elle faisait bouillir. Elle lui dit que ses pores engraissaient tant qu'ils en mangeaient, que tout le monde leur en donnait dans le pays, et qu'on n'avait observe aucun accident. II vit dis- II pense que le principe acre de l'Arum (2) agit comme narcotique, abaisse le principe vital et favorise l'engraissement de la merae maniere que la laitue. H a communique cette observation a la Societe d'agriculture de Blois, parce qu'il pense que, dans le moment actuel, tout ce qui tend utiliser une plante regardee tout rendu a l'industrie agricole (3). (Journal des travaux de. I' Acad. (2) Ce principe acre se volatile ;IIS1 - sud de TAngleterre , ou Ics paysans e Sagou de Portland Le D X des tubercules c . M „_ de Londfes sons le nom c d'autor 'ft'ftj — '<< - dC K r h °ltr e un a f u "de c! . L'acrete dont ils sont imp flu cet appel a la prudence ithorrhce; (DOTaGW9oa pumiaawa* Le paysage qui sert de frontispice a ccl article, compte parmi ses details deux for- acteristiques developpement de leur croupe; de l'autre, sur le second plan, au sommet d'un talus rapide, des arbres dont les nombreuses feuilles lineaires retombent en tous sens i panache, tantot cou- * sous une meule de joncs la tige de- primee qui leur sert d'appui. Tels appa- raissent, vus a distance, les Grass-trees ou Gum-trees de l'Australie, pour parler la langue expressive des colons Anglais, les Xanthorrhcea (arbres a sue jaune) des bota- forraea passent, isolees raides et dresses, hors d'un bouquet de feuil- les pendantes ; ce sont la les epis floriferes du Xanthorrhcea hastilis, R.Br., espece tres repandue dans la nouvelle Galles du sud : indiquons pour ses proportions naturelles quatre metres et plus de tronc, autant pour Tin florescence , e'est-a-dire pour ccs epis fusiformes vaguement esquisscs par le pin- ccau,et dont les milliers de fleurs rappellent celles de nos Joncs aussi bien par leur exi- tance : rendons par la pensee a ces feuilles longues et greles, 1'epaisseur et la rigidite des feuilles des Lilian [Hoiuqnirtcd juu- serrees des 1 mes rougeatrcs d'une exsudation resineuse; donnons a ccs stipes raboteux la teinte som- bre de bois charbonne, trace des frequentes conllagratious auxquellcs l'art grossier des naturels de l'Australie livre d'ordinaire les broussailles d'un sol aride; ces traits du Xantlmrrhua hastilis, relletes avec de sim- ples nuances chez le reste des Xanthorrhcea caulcscents, pourraient passer pour l'es- quisse geneiale de ces bizane ve^etmx Repandus avec profusion dans les plaines arides de l'Australie, surtout dans sa partic extratropicale, reprtfsentes par quelques es- peces, dans l'ile de Van Diemen, les Xan- thorrhcea frappent tous les yeux par l'origi- nalite de leur port, piquent la curiosite du botaniste par l'obscuritc de leurs rapports naturels, interessent indigenes et colons par leurs usages economiques : ici , l'aborigene Australien recueille sur le Xanthorrhcea ar- borea une resine d'un jaune brun, qui brule en exbalant l'odeur du Benjoin : chez d'au- tres especes, e'est la tete succulente des sti- pes et la base encore tendre des feuilles que Ton mange, crucs ou roties, comme on fait ailleurs du Chou Palmislc : plus souvent on se contente d'en recolter le feuillage comme nourriture pour les bestiaux. J. E. P. f 312. peu pres La fabrication du fromage est la meme, generalement parlant, dans tous les pays. On caille le lait avec de la pre- surc, du vinaigre, de l'acide chlorhydnque, du jus de citron, de l'acide tartrique, d du sel hit I-1V. decoction de certaines plantes ou fleurs, telles que celles du char- don sauvage, corame cela se pratique en Toscane pour les fromages de brebis. Ensuite la parlie caillee est separee, avec plus ou moins de soins, du petit-lait, enve- loppee dans un linge , exposee a une pres- sionmoderee; apres cela, on la coupe en morceaux, que Ton melange a une certaine quantite determined de sel, avant de laisser durcir et secher. Cependant ce mode de salaison n'est pas suivi pour les fromages minces de Glocester et de Sommerset. Dans ces contrees , on fait penetrer le sel neces- saire par friction a l'exterieur des fromages. On les unit avec du beurre lorsque la salai- son est accomplie, et on les depose une semaine ou deux dans un local a tempera- ture moderee, en les retournant souvent. Quand on veut de bons fromages , il faut observer quelques details dont nous allons faire la description. La qualite du fromage depend de plu- sieurs eirconstances, dont quelques-unes naturelles sont indispensables , dont quel- ques autres peuvent etre remplacees par Aux premieres appartiennent les diffe- rentes matieres du lait, qui sont en corre- lation avec l'espece de fromage; par elles la qualite du fromage est necessairement in- fluencee. En outre, le lait de differents animaux donne differents produits. Les fro- mages de brebis de l'Angleterre, de l'ltalie, de la France, et les fromages de chevres du Mont-d'Or, se distinguent par des qua- lites que ne possede pas le fromage de vache prepare de la meme maniere. II en est de meme pour le fromage de buffle, dont le lait a certains principes que Ton ne retrouve pas dans les autres. autant que la qualite particulic de Fromages. en effet, il suffit d'un rien pour modifier, changer la richesse, la saveur et toutes les proprietes de ses produits. Ainsi, quand le lait nouveau, au moment ou Ton ajoute la presure , a une tempera- ture de plus de 55 degres centigrades , le coagulum sera dur et tenace ; si la tempe- rature est au-dessous, le coagulum sera mou et se separera difficilement du petit lait. Chauffe a feu nu, comme cela arrive souvent, dans un vase en fer, le lait peut se bruler et communiquer un mauvais gout au fromage ; que le coagulum soit neglige apres que le lait est caille , qu'il ne soit pas im- mediatement divise , et il deviendra com- pacte et tenace. Une presure ayant une mauvaise odeur, ou en trop grande quan- tite, est egalement prejudiciable; si, au lieu de la presure, on emploie les acides, les proprietes du fromage sont alterees. Le fromage peut etre moins nche, si Ion exprime par une trop forte pression le pe- tit-lait hors du coagulum, ou si on brise ce dernier et qu'on le remue dans le petit laii, au lieu de le couper au couteau, afin quele petit-lait s'ecoule doucement et sans peine, comme cela se fait dans le Cheshire, au lieu de le placer entier sur un linge, afin que le petit-lait s'egouttespontanement et entraine le moins de matieres grasses possible. L'espece de sel, la maniere desaler,ic volume des fromages, et surtout le mode de conservation sont autant influences qui reagissent sur les qualites du homage. Tout ce qui precede nous montre : que , pour produire uniformement, pendant toute Fannie, la meilleure qualite de fromage susceptible d'etre retiree du lait, il faut une grande habilete naturelle et une longut eX Lt ie v n armtes de fromage que 1'on fabriq- sont tresnombreuses; la plupart doivent leurs qualites particulieres au mode de in- fection dans les localites respec tiv es , nw» le meme procede, le **£"j£& naissance a plusieurs vane e _ na uu suivant l'etat auquel le lait est employe Ai a Si C U fro a ma n ses de creme, fails avee de V. GLADIOLUS GAOAVEMS, gitbimcs. Iridese, (Joss.) Rob. Br. ,1. II, Mars 1846, tab. I. Triandria-Monogynia, Linn. cii.vHAcr. <;i;\i:u. - \iae di\ litres d'eau deux de potassc, et ajouter a cette eau de im kilogr. d'huile de chanyre; vou | ( . tout, vnns Inmipr/. v.nr r|nuig«.' '! place/, au bout d'un baton, et vous les nids et les branches. II faut avou tuer les chenilles qui tombent des e (Le Rovili Snr I 'hybridation des Groseilliers. ■ 1'hvbridation des \ petite famille dans laquelle s uandais ce genre si especes assez distinctes par i des hortieulteurs: ; tion. 5F .t^TjT -- TOHH^^TiT^^'' fl^^ « Les Groseilliers ont quatre a cinq eta- mines et un seul style termine par deux stigmates entiers ou divises chacun en deux parties. La fecondation s'opcre presque aus- sitot que l'epanouissement commence, et elle manque rarement; aussi, pour croiser les especes ou les varietes, faut-il s'empres- ser de retranchcr les diamines en arrachant les antheres avec des brucelles des qi fleur s'enlr'ouvre. II ne faut laisser que a trois fleurs sur chaque grappe et couper les autres avec des ciseaux. Le pollen s'ap- plique facilement au pinceau. « Le Groseillier commun ou a maquereau (Ribes Uva crispa) a produit maintenant un si grand nombre de bonnes varietes, que Ton ne sait rcellement ou s'arretera cette creation. L'hybridation entrc toutes ces va- ridtes s'opere facilement et permet encore d'obtenir du nouveau. Echmea fulgens. II. Avril 1846. IX. — fulgens et discolor obtenus de tern p. 449b. F2il.hilasrondiflora.rV.pl. 324. brides Brookci. I. p. 93. — crispum. V. PI. 438. Aerification (de I') dans les serves a f V. 425 d . jEschynanthus Lobbianus. III. PI. 246. — longiflorus. HI. PI- 288. 197. s. III. pulchcr. HI spcciosus. III. PI. 26 AgalmylastaminealV.Pl. 538. Alice* dejurdinsousentiers de i V. 423-=. Alliumcceruleum.IH.pl. 500. Alloplectus dichrous. H. JuiUet \ Alloplectus Pinelianus. 11. Aouti - repens. IV. PI. 592. i Errembaultii (hybr.) III. PI. 262. — - Jacquesiana. II. PI. 182. Amaryllis {Sprekelia) Cybister. V. PI. 433-6. — reticulata v. strialifolia. V. PI. 430. — (Nerine) sarnicnsis. III. p. 262°. Amherstianobilis. V. PI. 313-16. _ - (Floraison de l') V. p. 451 e , 453 b . Amorphophallus Iconcnsis. II. PI. 161. Androcentrum multiflorum. III. p. 242 d . Anemone japonica. II. Few. 1846. 1. _ _ (Culture et multiplication de V). HI. p. 281b. Anguria Makoyana. III. PI. 222. Anigosanthus pulcherrimus. II. Avril 1846. I et II. Anhnaux miisibles(Muniwv de dctruire quelqucs) ct de preserver les fruits de leur voracite. V. p. 539b. Anoectochilus Lobbianus. V. PI. 519. _ setaceus. 11. Fdvr. 1846. VI. - (Culture dc*).V.p. 459°. Anthadenia sesamoids II. Avril 1846. VI Antirrhinum majus v. ^oungianum. HI. PI. 218. _ - varr.div.HI.Pl.287. Aphelandra aurantiaca. I. p. 239. _ _ (Rectification ausujetde ^intro- duction de I'). V. p. 435b. Apios tuberosa, propose pour rcmplacer lapomme Aquilegiaj leptoceras. IH.P1. 296. a. V. PI. 531. I. p. 55. Arbres fruitier s. (Apparatus pour proteger les). V. p. 521 P . Aristolochia anguicida. IV. PL 544. _ grandiflora. IV. PL 351-2, et 554-5. _ picta. V. PL 521. Arnebia echioides. V. PL 459. Artichauts. (Conservation des). III. p. 301b. Arum maculatum. (Emploi de V) V. p. 538b. Arundinaria falcata. III. p. 245b. AsclepiasDouglasii. V. P1.426. Asperges (Procede propose pour obtenir de tres grosses). IV. p. 406b. Asystasia coromandeliana. II. PL 179. Azalea (indica) exquisita. III. PL 239. — — striata formosissima. III. PL 242. — — a fleurs blanches. (Rusticite de V). V. p. 503■(/),* . ,!„) r III. p. 500°. Couches de melons flottantcs dans la vallee de Cashmire. IV. p. 540b. Cumingia trimaculata. I. p. 179. Cuphea cinnabarina. V. PI. 527. - cordata II. Mars 1846. VII. - ignea {voir rectification au sujet du Cu- phea platycentra). V. p. 499-500b. - miniata II. Janv. 1846. IX. {\OH V. p. , /,,,/„•. - - {Rectification au sujet de respect- des Serres. V. p. 499-500b. - purpurea {hybr.). IV. PI. 312. - strigulosa. I. p. 87. Curcuma cordata. V. PI. 448. Cydonia japonica v. umbilicata. V. PI. 510-12. Cypclla Herberti. V. PI. 537. Cypripedium barbatum. III. PI. 190. — irapeanum. III. PI. 186. — Lowii. III. p. 291b, IV. PI. 575. — spectabile. V. PI. 450. — {Les) de I'Amirique du Nord. V. Cyrtanthera Ghiesbreghtii. IV. PI. 559. Cyrtanthus obliquus. II. PI. 156. Cyrtochilum leucochilum. V. PI. 522. le). IV. p. 511b. D. Daphne Fortunei. III. PI. 208. Dendrobium formosum. III. PI. ! Dianthus caryophyllus {Culture d .167. - nobilis. V. PI. 457. — Rosa campestris. III. PI. 256. — splendcns. I. p. 171. urophylla. V. PI. 425. - vinca-llnra. \\. Au,\t. K{6. VI. Diplola:na Dampicri. II. JuillctiMA. III. Disa grandiflora. II. PI. 160. Disteganthus basilateralis. III. PI. 227. Eaux souterraincs (Sur Vexistence et I'origine •*»■ pcctiniferus. II. Juillet 1846. VII. Echitespeltata.IV.Pl. 390. Edgworthia chrysantha. HI. PI. 289. Empotaqe (pots et table a empot. perfectionnes), V. p. 487b. Encephalartos brachyphyllus(mas.)III. p. 271 -2". Encre noire indelebile pour ccrire sur le zinc, V. p. 499-500-3. Endlicher, Steph. Lad. {Notice sur la vie et lei outrage* botantques de). V. p. 44H, 442" 443^, 444b, 445-6*. Engrais (E III. p. i Kpidendrum lacertinum. IV. p. 372b. macrochilum v. roseum. IV. PI. 372. - ornatum. IV. p. 334b. phoeniceum. II. Mai 1846. VIII. PI. 306. Episcia bicolor. IV. PI. 398. Eranthemum coccineum. III. PI. 240. Eri.aCavendishiana. II. .4o«M846. X. — Neillii. II. Mai 1846. II. Eriostcmon intermedium. V. PI. 445. Espaliers (Maniere de les fixer aux murs). V. p. 490b. Eucnide bartonioides voir Microsperma. V. PI. 532. Eustoma exaltatum. I. p . V. PI, j.(M. Fortune. — M.Hartweg). IV. p. 372b. I. neons (Utilite des) pour preserver le* fruit* des ravages de moineaux. V. p. 504-6-3. utnulrustiqHeWodilety.V.V.mi. HABETIQUE Fete (Grande) horticulturale a Boston. IV. p. 424". Fibres de diverses vegetaux qui peuvent etre tis- sues ou former des cordages, etc. IV. p. 424 d . Fleursd'hiver des Chinois. V. p. 510-12-3. Foret vierge au Bresil. III. face au fol. 282. Forsythia viridissima. III. PI. 261. Fortune. (Exploration botanieo-horthole.) I\ p. 372 b . Fortunea sinensis. IV. p. 326 b ef328. Four mis (Destruction des). IV. p. 395 d . Fraise Belle de Macheteaux, IV. p. 371 b . Fraisier Bee-hive. III. p. 279 b . _ — d' 'Aberdeen (rectification). IV. p. 400b. Mammouth. V. PI. 504-6. Framboisicr de Fastolff. IV. PI. 380. — de tous les mois. III. p. 29P. — (Culture des) dans la commune de Ba- gnolet. V. p. 539 d . (Palissage des). V. p. 454 d . Franciscea acuminata. II. Aout 1846. VIII. Fritillaria latifolia. V. p. 518b. — pallidiflora. V. p. 518°. Fromages (Fabrication de diver ses especes de). V. p. 538-3, 5 39. Fuchsia acinifolia. III. p. 246 b . - arborescens v. syringseflora. IV. PI. 416-17. - macrantha. II. PI. 151-2. - — (Culture du). IV. p. 315b. - nigricans. V. PI. 481. - serratifolia. V.P1.447. - - alba (hybr.). V. p. 487". - — (Culture du) a Vair libre. IV. p. 401b. - spectabilis. IV. PI. 359-60. - splendens. V. PI. 458. - venusta. V. PI. 538. Fumiqateura action spontanea V. p. 499-500-3. ^lillora. II. PI. 158-9. (ialUnseele du Chardon. IV. p. 344". Gardenia Devoniana. III. PL 191. - florida v. Fortuneana. II. PI. 177. _ _ _ (Note sur le).V.V.W-&. - malleifera. III. PI. 249. - Shcrbourniae. II. Mai 1846. X. - Stanlevana. II. Janv. 1846. I , HI. p. 242". - Whitfieldii. III. p. 242". - — (Culture du). IV. p. 406f. Gardner, Georges (Notice necrologique sur). \ - p. 477-80-", 481b. I indeniana. V. p. 501 d . Gelasine azurea. IV. PI. UL Gesneria elliptica v. lutea. II. PL 168. — Gardneri. II. PI. 145. — Geroltiana. II. Avril 1846. IV. — Schomburgkiana. III. p. 267b. Gilia elongata. III. p. 285k — pharnaceoides. IV. p. 506b. Gladiolus Gandavensis. II. Mars 1846. 1. - — citrinus. V. PI. 539. - ringens. IV. PI. 422. Gloxinia Fyfiana (hybr.). IV. PI. 311. — gesnerioides. II. Fevr. 1846. III. — pallidiflora. II. Juillet 1846. VIII. — speciosa div. varr. III. PI. 268. — Teuchleri (hybr.). III. PI. 220, III. p. 245b. f.tn.ihtiai fir/itrees (Avis aux amateurs au suj, des) III. p. 268b. Glycine chinensis fl. albo. III. p. 268b- Gomphrena pulchella. V. PI. 451. Gongora leucochila. I. p. 207. — — {Rectification au sujctdelHi troduction du).\. p. 435b. - odoratissima. III. Pi. 229. — truncata v. Donckelaariana. IV. p. 536b. Goudronnage des ouvrages enfer. IV. p. IV. p. 4031.. Grammanthes gentianoides. V. PI. 518. GrenouiUes (Des) en horticulture. IV. p. 392b 393-4b. Griffith,W. (Notice sur la vie et lcs travaux d< V. p. 535b. Groseillier cpineux (Culture du). IV. p. 396-7 e . - (Sur I'hybridution des). V. p. 539b. Guano (De I'emploidu). IV. p. 401b, - (Nouveau). III. p. 246b. Habitations rustiques (Decoration d'). V. p. 487 d . Habrothamnus corvrabosus. II. Fevr. 1846. X. - elegans. II. Fevr. 1846. IX. — fasciculatus. I. p. 275. Haricot beurre. V. PI. 435. Hartweo (Exploration botar p. 372b. Hebecladus biflorus. II. Mars Helianthus orgyalis. III. p. 27 Heliconia angustifolui. V. PI. Heliotrope (Culture de I') e p. 519b et 520. ico-horticole). IV. Hcnfrcyascandens.III. PI. 231. Herbert, William, (Notice necrologique si III. p. 252*. //. rhii >■ [Mcthode pour dessechcr les plantes po leurs. V. p. 515-6*. Hibiscus ferox. IV. PI. 400. Higginsia et Campylobotrvs (Syr r>, /,„(;/, genres). V. p. 482 d . Hillia prasiantha. III. PI. 188. Himalaya (Portion de la chaine de I') vxie Darjeeling. V. p. 460-8''. Hindsia violacea. I. p. 59. Hooker, D r (sa mission botanique dans l'ln< IV. p. 318b, 319^ et 520-lb. Hortensia gigantesque. V. p. 469-72b. Hoya bella. IV. Pl. 599. V. p. 457*. — cinnamomifolia. IV. PI. 510. - impcrialis. IV. PI. 595-4. Hydrangea involucrata fl. pl. III. PI. 187. - pubescens. IV. Pl. 578-9. Hypocyrta leucostoma. III. Pl. 257. Impatiens platypetala. III. Pl. MS. — repens. IV. Pl. 405. -• Inga pulcherrima. I. p. 57. _ _ (des conditions de la misc * del') et de qui Iq ties arbrissrini.i r„ dendrons (Destruction tics). III. p. -20i' ; d' horticulture. V. p. 555 ra.ssifolius. I. p. 143. Peree-Oreilhs (lYu'lioula auricularis) (Sur IV. p. 308«, 396-7b. Petasostylisnigrcscens. I. p. 289. IVlunin {Culture des) de semis. V. p. 460-8'. - (Stir I p. 4 Ordre (Importai Ornithogalum aureum. II. Few. 1846. IV. Orothamnus Zeyheri. IV. PI. 338. Outifs ct ustcnsiles nouveaux de jardinc«/i IV p. 406«-406f. Paeonia Moutan Triomphc de Ma- i _ _ _ dcVanl - tcnuifolia fl. pi. IV. PI. 308. Panax horridum. V. p. 435 c . Pancratium Amancaes. V. PI. 449. — calathinum. V. PI. 440. Paphinia cristata. IV. PI. 335. Pares ctjardins (Decoration des). IV. "-Ml Passiflora Actinia. II. Avri - amabilis (hybr.). III. PL 209. IV. p. 335b. - Medusa. IV. p. 373b. V. PI 528. Paulownia imperialis (Sur un nouvcau mode de multiplication du). IV. p. 412b. Pecher a fleurs doubles cramoisies (Fructification anomale du). V. p. 504-6*. Peckers a fleurs doubles , de semis. V. p. 498<>. Phalocallisplumbea.IV. PI. 593. Pharus vittatus. IV. PI. 316. III. p. 265-ti' Phlox Goethe. i — Heine Louise. [ ,„ % — Standard of perfection. I — Talleyrand. Phvcella corusca. IV. PI. 419. Phyllarthron Bojerianum. II. Mars 1846. VI i rndis. III. p. 253b. Phvtdcphas (Les). Polwicrs a ivoire, et I produits. V. PI. 496-97. PhytolaccaescuIcnta(.Vo«err(«/( ; /yi/^<').IV.p. Pigeons (Moycn de peer, air la mortalilv <1, s nes). V. p. 336b. Piloccieii> rhiysomalliis. III. p. 242 c . Pincement (De 1'e/fet du) sur que/que, pi, vivaces. IV. p. 419b, 420b, 421b. Pinus cembroides. IV. p. 524b, 325b. — Gordoniana. IV. p. 325b. — muricata. V. p. 517b. — patula (Rusticite du). V. p. 441J. — tuberculata. V. p. 517 c . Pilcairnia AIlnKlt-iiiii \ gigantea. III. PI. 2! - undulata. II. PI. 162. Pittosporum glabratum. III. p. 279 b . Pivoine Yivtoire tricolor?. IV. p. 348b. Plnntelc ;i umiire(\oueelle)en Hustle. III. p : Plantes ul pines (Culture des). IV. p. 418*. Platvana >trobilacea. IV. p. 370b. Platvcodon mandiflorus a ft. blanches et s doubles. V. p. 48R Plumbago Larpentae. IV. PI. 307. - - (Rectification* a» *n r t V. p. 532b. TABLE ALPHABIiTIQUE DES MATIERES CONTENUES Poinciana Gilliesii, I. p. 301. Poinsettiapulcherrima (Culturedu). III. p. 283-4b. Poiricr sur aubepine (Greffc du). III. p. 232*. Poiricrs et Pommicrs (Note sur de vieux), rajeu- nis par le procede de la grcffe en couronne. V. p. 518 d . Pois (Bois lesplus durables pour ramer Ics). V. p. 491b. — vivace a fleur pourpre (Lathyrus latifol. fl. purp.). IV. p. 396-7g. Pommes de terre (Conservation des). IV. p. 388 b . — — (Nouveau procede pour cuire let). V. p. 4W*. Porte-scie (Du) dupommier. IV. p. 327 c . Potentilla bicolor. II. Juin 1846. VIII. - Macnabiana (hybr.) II. PI. 149. - Smoutii (hybr.). IV. PI. 373. — verna. III. p. 246b. Prepusa Hookeri. III. PI. 252. Primula Auricula nigra fl. pi. IV. PI. 405. Prunier drap d'or. IV. PI. 396-7. Psoralea esculenta, proposee pour remplacer la pommede terre. V. p. 527. — tricolore de Flandre. II. PI. 155. Roses de la Chine (Nouvelles). Ill- p. 269b. Rosiers hybrides remontants (Observations faites en Provence sur la floral son printamerc des) IV. p. 403«. Hos,rrs nouvcaux. V. p. :i35<», 334b, 555b. — (Quelques mots au sujet de la greffe forcc'e des) IV. p. m-UK — (Sur les semis des). V. p. 504-6b. Rouge-Gorge (Familiarite des) IV. p. 409°. Rucllia elegans (sub Roella). I. p. 293. — — (Rectification aa snjrt da /lomi/nw- .;ili.u. !■ . IV. PI. 329. ;inis grandiflora. I. p. 271. la. II. PI. 169. Scilla bifolia purpureo-coerulca. U.Aout 1846. III. Sciodaphyllum sp. III. p. 262 r. Scutellaria japonica. II. /civ. 1846. VII. - macrantha. V. PI. 428. — Ventenati. III. PI. 295. Semis (Preparation du terrain pour les). V. p. 498b. Shutereia bicolor. IV. PI. 421. Silcne Schafta. III. p. 286b. - speciosa II. Janv. 1846. VII. .II. Mars 18t0. IX. .IV. PI. 401. — microstoma. V. PI. 444. Sisvrinchium Douglasii (grandifl.) II. PI. 146. - longistylum. III. PI. 255. Soins (Des) a donner aux plantes lors de lew re- ception. IV. p. 341>'. Solandra lsevis. IV. PI. 313-4. Soianum somniculentum. V. PI. 454. Soph ronitis grandiflora. I. p. 113. Souris (/>/,> o).V. p. 454°. Sparaxis et Ixia. II. Juillet 1846. 1-II. Spiraea Douglasii. II. Janv. 1846. II. - expansa. IV. p. 508 d . - Lindleyana II. Mai 1846. V. - prunifolia fl. pi. II- PI- 135-4, III. p. 203. Sprekclia Cybister. V . PI. 435-6. Stachytarpheta aristata. II. Juin 1846. VI. >l;iiiho|>e:i i.vormila. 11. PI. 181. - graveolens. ll.Aout 1846. III. insignis leucochila. III. p. 271 -2b. Stapelia cactiformis. I. p. 119. St : ,iiiTl-ori.in.-i. II. Mors 1846. VIII. - frutcscens. IV. PI. 525. .r.-2'i-i Statice imbricata. IV. Stcmona tuberosa. II. Stenanthium frigidum. V. p. 460-8'. Stenocarpus Cunninghami. III. PI. ISO. Stiftia chrysantha. IV. PI. 391. Strelitzia augusta. II. PI. 173-4. Strobilanthes lactata. IV. PI. 546. Swammerdamia antcnnaria. V. p. 510-12 c . Symplocos coccinea. II. Juillet 1846. X. S\ ringa \ ulgaris Libcrti. III. p. 252b. Tabcrnaemonlana longiflora.' V. PI. 554. Tacsonia mollissima. II. Fevr. 1846. V. Tecoma jasminoides (Proccde pour faire flcurir le). V. p. 459<=. Thermomi'lrcs (Fahrenheit. Reaumur et centi- grade compares). III. p. 196b. Thibaudia microphylla. IV. p. 329b. - pulcherrima. III. PI. 245-4. Thunbergia alata v. Doddsii. IV. PI. 413. - chrysops. I. p. 27. Tillandsia bulbosa v. picta. III. PI. 221. - splendens. II. Mai 1846. IV. Torenia asiatica. II. PI. 157. Transplantation des arbutte* a femttet eadt^pUt Trcillis mobih IV. p. 580. 520" ct ;>2P. Vinca major p. fol. aurco-rcticulatis. III. p. 27M.. Voyage en Pirogue (Episode du voyage de Louis VanHoutte). III. p. 302*. Vriesea glaucophylla. V. PI. 432. _ _ (Rectification au i duction de la). V. p. 4oV>. Weigclia rosea. III. PI. 211. _ (Notice sur fc). II Whitfieldia lateritia. I. p. 183. Wistaria sinensis (Notes sur le) WiNrni:. inaura. U. A out I8i6 I {Les). V. p. i Zauschneria californica. IV. PI. iOi.